Index des noms de famille

Greffiers des bâtiments (1726)

Inventaire des procès-verbaux d’expertises pour l’année 1726 (Z1j 578 à Z/1j/584)

établi par Ronan Bouttier (Z/1j/578, 579, 580, 583, 584) et Linnea Rollenhagen-Tilly (Z/1j/581 et 582) sous la direction de Robert Carvais, et al.

Première édition électronique

Archives nationales de France

Édition électronique structurée :

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Cote(s) : Z/1j/578-Z/1j/584
Intitulé : Procès-verbaux des greffiers des bâtiments
Date : 1726
Description matérielle : 7 cartons (472 dossiers)
Provenance : Chambre et greffiers des bâtiments de Paris

Biographie ou histoire :

à compléter

Modalités d’entrée :

Prise en charge à la Révolution ; installation à l’Hôtel de Soubise, avec l’ensemble des fonds judiciaires, en 1847.

Cote(s) : Z/1j/578
Intitulé : Janvier-février 1726

Présentation du contenu :

79 procès-verbaux.

Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 1
Intitulé : 2 janvier - 23 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Quai Malaquais

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 4 décembre 1725
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : contrôle de l’emploi d’une donation de 6000 livres.
  • Expert(s) : Le Sueur, Adrien, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Charles Antoine
  • Partie requérante : Théâtins de Sainte-Anne-la-Royale,
  • Expert : Le Sueur, Adrien, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une grande maison et un corps de logis sur le quai Malaquais
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La comtesse de Moras a donné 6 000 livres au couvent des Théatins que les religieux ont employé dans la construction d’une « grande maison » sur le quai Malaquais, ainsi qu’à l’augmentation d’un corps de logis mitoyen de la maison de la comtesse de Moras. L’expert est requis pour « constater le prix et valeur des constructions et bastimens cy dessus designez faits esdites années 1719 et 1720 et prouver l’employ fait par ledit supliant des sommes par eux reçues pour fondations, ou autrement, leur permettre de faire voir et visiter, priser et estimer lesdits bastimens et constructions par tel juré expert qui nous plaira nommer d’office qui en dressera procès verbal pour servir aux suplians ce que de raison ».
  • Conclusions : Les travaux dans les deux édifices sont estimés à 24010 livres 16 sols 9 deniers.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 24 livres pour 4 vacations.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 2
Intitulé : 5 janvier - 16 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Clignancourt

  • Type d’acte : Visite de murs de clôture de jardin
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 28 décembre 1725
  • Expertise : [gracieuse? Il n’y a pas de distinction entre parties requérante et opposante]
  • Cause de l’expertise : effondrement d’un mur de clôture séparant deux jardins.
  • Expert(s) : 1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Benoist, Louis, architecte 3/ Debias Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante : 1/ Gillain, Jean, marchand boucher à Paris, propriétaire d’une maison à Clignancourt, Expert : Quirot, Pierre, architecte 2/ Loiseau, Jean, laboureur, fermier d’une pièce de terre appartenant à Mlle Bertrand, joignant la maison de Gillain, Jean, Expert : Debias Aubry, François, architecte 3/ Desmaisons, André, entrepreneur des bâtiments à Paris, Expert : Benoist, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Desmaisons, André, entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : Deux terrains mitoyens au village de Clignancourt,
  • Pièces ajoutées : Pouvoir donné aux experts par la partie requérante le 28 décembre 1725.

Commentaire :

  • Motivations : Les trois experts sont nommés d’un commun accord entre les acteurs du litige, « pour terminer et empescher le procès qui est près de se mouvoir entre nous au sujet d’un mur de closture que moy Desmaisons ay basty pour ledit sieur Gillain séparant son jardin et la terre de ladite damoiselle Bertrand ».
  • « Nous [les experts] sommes transportés en la susdite maison dudit sieur Gillain pour et au desir dudit pouvoir voir et vistiter un mur de closture que ledit sieur Desmaisons a basty pour ledit sieur Gillain, séparant son jardin et la terre de ladit damoiselle Bertrand, dont une partie est tombée d’environ treize à quatorze pouces de long, rapporter la cause de lad chutte dudit mur et sa quallité mesme, visitter le surplus dudit mur de closture pour connoistre si il est en estat de subsister et sur tout donner nos avis ».
  • Conclusions : Les trois experts ne sont pas parvenus à accorder leurs vues. « Attendu que par le pouvoir à nous donné il est dit qu’au cas de contrariété d’avis nous choisirons entre nous un tiers expert, nous avons fait écrire sur quatre billets différents les noms de quatre de nos confrères de la première colonne, architectes, jurés, experts bourgeois au terme de l’ordonnance, attendu qu’il s’agit d’une contestation entre un bourgeois et un artisan et ayant fait plier égallement les billets, nous en avons fait tirer un sur lequel s’est trouvé écrit le nom du sœur de L’Espine nostre doyen. Lequel demeurera pour tiers et auquel M. Quirot greffier donnera avis de sa nomination pour se transporter sur les lieux sans qu’il soit besoin de nos présences pour évitter à frais ».
  • Coût de l’expertise : Aucune somme n’est mentionnée.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 3
Intitulé : 5 janvier - 6 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Richelieu

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de pavé
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 24 décembre 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence contradictoire rendue par le Châtelet le 24 novembre 1725.
  • Expert(s) : 1/ Caulle, Martin, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Nourissart, Nicolas, maître paveur à Paris
  • Expert : Caulle, Martin, architecte
  • Partie opposante : Pourrois, Antoine, négociant, propriétaire d’une maison au faubourg de Richelieu
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Nourissart, Nicolas, maître paveur à Paris
  • Lieux de l’expertise : Une maison
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Faire la visite, prisée et estimation des ouvrages et fourniture de pavé », en exécution d’une sentence contradictoire rendue le 24 novembre 1725 dans le cadre du litige opposant Nourissart, maître paveur, et Pourrois, commanditaire des travaux, pour le nom paiement des travaux exécutés par l’artisan dans sa maison, pour la somme de 3092 livres 1 sol 8 deniers. Les deux experts doivent évaluer pour chacune des parties, le prix de ces travaux.
  • Conclusions : Les deux experts s’accordent pour évaluer les travaux de pavés réalisés par Nicolas Nourissart à 2156 livres 10 sols 3 deniers.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu chacun 15 livres pour deux vacations. 12 livres sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 4
Intitulé : 7 janvier - 8 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Montagne-Sainte-Geneviève

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 4 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Règlement d’une succession
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre architecte 2/ Simon, Mathurin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Donnel, Geneviève, veuve de Fassiant Guillaume, héritière de son fils défunt, Fassiant, Gilbert
  • Expert : Simon, Mathurin, architecte
  • Partie opposante : Fassiant, Claude, frère et héritier de Fassiant, Gilbert, représentant des autres héritiers dont Fassiant, Marguerite, sœur du défunt, épouse de Lemaignan, Jean, propriétaire de la maison de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aucun
  • Lieux de l’expertise : Une maison
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : Gilbert Faissant était propriétaire du neuvième d’une maison rue de la Montagne-Sainte-Geneviève. Il a vendu cette part le 8 mars 1719 à sa sœur Marguerite Fassiant et à son époux Jean Lemaignan pour la somme de 2444 livres 8 sols 8 deniers. Geneviève Donnel, mère de Gilbert et Marguerite, demande au titre d’héritière de son fils défunt, l’expertise de la valeur réelle du neuvième de la maison qu’elle estime valoir « une moitié plus et au-delà de la valeur du juste prix de la vente ».
  • Conclusions : Les deux experts estiment la maison à 2 4000 livres. Le neuvième de sa valeur, moins le prix du cens, est évalué à 2 666 livres 13 sols 4 deniers au moment de la vente en mars 1719.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier reçoivent 12 livres pour 2 vacations.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 5
Intitulé : 8 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Issy

  • Type d’acte : Toisé et estimation d’ouvrages de couverture
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation du prix de travaux de couverture
  • Expert(s) : 1/ Fauvel, Jean, architecte 2/ Belhomme, Maurice, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Neley, François
  • Partie requérante : Louis, Noël, maître couvreur de maisons à Paris
  • Expert : Fauvel, Jean, architecte
  • Partie opposante : Ecuier, Bernard, propriétaire d’une maison au village d’Issy.
  • Expert : Belhomme, Maurice, entrepreneur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Louis, Noël, maître couvreur de maisons à Paris
  • Lieux de l’expertise : Une maison
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Estimation des ouvrages de couverture faits par ledit sieur Louis pour monsieur Bernard Ecuier, capitaine des Cent Suisses du Roy, en sa maison d’Issy et du tout en faire et dresser nostre raport en la manière acoutumée ». Le contentieux entre les deux parties est pendant depuis décembre 1724 en raison du désaccord sur le prix des ouvrages de couverture. Le montant du mémoire de l’artisan n’est pas mentionné dans l’historique de la procédure.
  • Conclusions : Jean Fauvel, qui est le seul expert à procéder à l’estimation des ouvrages de couverture, les chiffre à 214 livres 10 sols. Maurice Belhomme signe le procès-verbal de la visite mais ne donne pas son estimation.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier reçoivent chacun 10 livres pour une vacation. La grosse est facturée 2 livres 10 sols. La bourse commune perçoit 7 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 6
Intitulé : 8 janvier - 18 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Porcherons

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 10 novembre 1724
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :
  • Charmat, Anne, veuve de Boucher, Nicolas, propriétaire de la moitié d’une maison aux Porcherons.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Desmaisons, Nicolas, maître maçon et entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : Une maison
  • Pièces ajoutées : Devis des travaux de maçonnerie à réaliser par Nicolas Desmaisons, en date du 10 novembre 1724.

Commentaire :

  • Motivations : « Visite, toisé, estimation et réception desdits ouvrages [de maçonnerie] » réalisés par Nicolas Desmaisons pour Anne Charmat dans la maison dont elle propriétaire pour moitié aux Porcherons, ayant l’usufruit de l’autre moitié, selon l’accord conclu au pied du devis des travaux passé devant notaire le 10 novembre 1724.
  • Conclusions : Les travaux de maçonnerie sont estimés à 2070 livres 12 sols 8 deniers.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 15 livres pour 2 vacations. L’expédition de l’acte est facturée 7 livres 10 sols, le papier et le contrôle à 3 livres 1 sol. Au total, l’acte a coûté 40 livres 11 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 7
Intitulé : 9 janvier - 1er février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue Montorgueil

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages de serrurerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : sentence du Châtelet du 10 novembre 1725.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Belhomme, Maurice, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante : Vallet, Pierre, maître serrurier à Paris.
  • Experts :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Belhomme, Maurice, entrepreneur
  • Partie opposante :1/ Montmorency, Léon de, propriétaire de la maison, commanditaire des travaux ;2/ L’Estoille de Poussemotte de Montbrisseuil, Marie Madeleine de, son épouse
  • Experts :1/ Quirot, Pierre, architecte2/ Belhomme, Maurice, entrepreneur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Vallet, Pierre, maître serrurier à Paris
  • Lieux de l’expertise : Une maison
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : En exécution d’une sentence rendu par le lieutenant civil du Châtelet le 10 novembre 1725, « faire l’estimation des fournitures et ouvrages de serrurerie que ledit sieur Vallet a fait en ladite maison pour Monsieur et Madame de Montmorency pour la construction d’icelle maison rue Montorgueil et dépendances contenus au mémoire […] et rapporter les malfaçons et deffectuosités sy aucune y a ». Les Montmorency n’ayant pas payé à Pierre Vallet les travaux qu’il a effectués, s’élevant à 3753 livres 11 sols 9 deniers.
  • Conclusions : Les travaux de maçonnerie sont estimés à 3200 livres 9 sols 2 deniers.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 24 livres La grosse de l’acte est facturée 8 livres 15 sols, le papier et le contrôle à 4 livres 15 sols. Au total, l’acte a coûté 85 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 8
Intitulé : 9 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Saint-Eustache

  • Type d’acte : Alignement de mur
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 8 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence du lieutenant civil du Châtelet rendue le 15 décembre 1725.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante : Garangeau, Françoise, veuve de Jacques Gousse, marchand bourgeois de Paris, propriétaire d’une maison
  • Partie opposante : Beauvau, comte de, exécuteur testamentaire du Roquet de Sainte-Croix, François, propriétaire de la maison mitoyenne, pour le compte de sa fille majeure et héritière Marché, Catherine
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aucune
  • Lieux de l’expertise : Jardins de deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : Exécution d’une sentence rendue par le lieutenant civil du Châtelet le 15 décembre 1725, stipulant qu’il est « permis à la demanderesse de faire restablir le mur mitoyen d’entre sa maison et celle de la succession dudit sieur de Sainte-Croix scize rue neuve Saint Eustache à laquelle réparation ils seront tenus de contribuer pour la part dont il peuvent estre tenus, sinon qu’elle en sera rembousée sur les quittances qu’elle en rapportera des ouvriers. Et attendu que le péril est dans le retard, que ledit mur sera veu et visitté et l’allignement pris par experts dont les partyes conviendront sinon nommez d’office ».
  • Conclusions : La partie du mur mitoyen en mauvais état doit être abattue et entièrement reconstruite. L’expert ne donne ni l’étendue de ces travaux ni leur coût. Voir l’acte pour le menu détail de la reconstruction, sans intérêt particulier.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier sont payés chacun 9 livres pour une vacation. 8 livres 17 sols 6 deniers ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 9
Intitulé : 9 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Roquette

  • Type d’acte : Acte de comparution
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 5 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence rendue au Châtelet le 15 décembre 1725
  • Expert(s) : 1/ Benoît, Louis, architecte 2/ Paumier, Nicolas, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Déon, Nicolas et son épouse Meusinet, Marie Thérèse, propriétaires de trois douzième d’une maison rue de la Roquette
  • Partie opposante : Hullot, Charles Etienne, fils et héritier de Hullot, Etienne, maître maçon à Paris.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aucune
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les motivations de l’expertise ne sont pas données, de même que les liens entre les parties ne sont pas établis.
  • Conclusions : L’expertise est ajournée en raison d’une instance intervenue entre les parties depuis la sommation à comparaître envoyée aux experts le 5 janvier 1726. Ceux-ci se retirent en attendant une nouvelle convocation.
  • Coût de l’expertise : aucune information.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 10
Intitulé : 10 janvier - 18 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 17 pages

Présentation du contenu :

Rue Pavée

  • Type d’acte : Estimation de réparations et d’améliorations
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 5 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Contentieux au sujet de la prise en charge de réparations locatives
  • Expert(s) : 1/ Benoît, Louis, architecte 2/ Paumier, Nicolas, entrepreneur 3/ Quirot, Pierre, architecte, tiers-expert
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Voisin, Marie Jeanne, veuve du président de Lamoignon et propriétaire d’une maison rue Pavé, mise en location.
  • Expert : Paumier, Nicolas, entrepreneur
  • Partie opposante : Raymond, Jérôme, maître menuisier à Paris, locataire de la maison.
  • Expert : Benoît, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aucune
  • Lieux de l’expertise : une maison locative
  • Pièces ajoutées : Deux pouvoirs donnés à Benoît, Louis et Paumier, Nicolas par chacune des parties le 5 janvier 1726.

Commentaire :

  • Motivations : Nicolas Paumier est nommé par la veuve Voisin « à l’effet de régler un mémoire de dépenses donné par Jérôme Raymond, son locataire, prétendant qu’on luy tienne compte de plusieurs choses qu’il a fait sans le consentement de ladite dame dans les lieux qu’il occupe sinon de les enlever, étant à la fin des baux qui luy a esté passé et à feu son père depuis plus de quarante ans. Et au cas qu’il y ait quelques choses qu’il puisse enlever, de les apprécier à leur juste valeur pour luy en tenir compte au cas qu’il conviendroit de les laisser en place. Et à ladite dame veuve […] consenti en outre que nous Pommier nomme un tier conjoinctement avec l’expert nommé de la part dudit bourgeois au cas qu’il ne s’acorde pars ensemble, avec promesse de ladite dame de s’en raporter à sa décision ».Louis Benoît est nommé par Jérôme Raymond « pour voir, visiter, prisée et estimer conjoinctement avec l’expert choisi et nommé par madame la présidente de Lamoignon, les améliorations, grosses réparations et augmentations que ledit bourgeois a fait et fait faire dans ce qu’il tient à bail de madite dame et ce depuis l’année 1712 jusqu’à ce jour ». Raymond consent également à la nomination d’un tiers-expert pour trancher un éventuel désaccord en les deux experts.Pierre Quirot est nommé tiers-expert le 18 avril 1726.
  • Conclusions : Paumier estime les travaux exécutés par Raymond à 801 livres tandis que Benoît les chiffre à 692 livres 15 sols. Pierre Quirot, tiers-expert, les estime à 1315 livres.
  • Coût de l’expertise : Paumier et Benoît ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations, Quirot 9 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 6 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 11
Intitulé : 10 janvier - 23 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Benoît ; Haute Courtille

  • Type d’acte : Visite et estimations de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 9 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence rendue au Châtelet rendue 25 septembre 1725 dans le règlement d’une succession.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante : Deschizeaux, Pierre, substitut du procureur général au Grand conseil, héritier de son défunt père Deschizeaux, Jean
  • Partie opposante :1/ Paulette, François ; 2/ Paulette, Jacques ;3/ Deschizeaux, Antoinette ;4/ Boucaumont, Pierre, tuteur de sa fille Boucaumont, Marguerite Pétronille ;5/ Monteron de La Bletterie, Charles Alphonse de, tuteur de sa fille Monteron, Marie de ;6/ Laincy, Nicolas, tuteur des enfants à naître de Deschizeaux, Pierre, de Paulette, François, de Paulette, Jacques.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aucune
  • Lieux de l’expertise : Deux maisons
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : Jean Deschizeaux est mort avec des dettes. Son testament stipule que son fils et héritier, Pierre Deschizeaux, recevra de cette succession, deux maisons sises à Paris sans qu’il n’ait à s’acquitter des dettes de son père. Une sentence du Châtelet rendue le 25 septembre 1725 ordonne « qu’il sera proceddé à la liquidation des biens, charges et debtes de ladite succession […] pour par ledit Pierre Deschizeaux jouir, faire et disposer en pleine propriété de ce qui luy escheoira pour sa légitime comme libre. Et du surplus en jouir en usufruit à la charge de la subsitution portée par ledit testament. Seront les debtes de la succession acquittées sur la totalité desdits niens et sur le restant sera ladite légitime prise et les legs acquittés sur les autres biens après les debtes acquittées et ladite distraction faite de sa légitime. A l’effet de quoi, les maisons dépendant de ladite succession seront vues, visitées et estimées par nous Quirot expert, que nous estimerons autant que faire le pourra, les réparations qui ont esté faittes en icelles depuis le décès dudit Jean Deschizeaux et que nous distinguerons celles qui sont d’entretien d’avec celles qui regardent le fond ».
  • [Je n’ai pas saisi le liens entre les parties]
  • Conclusions : La maison de la rue Saint-Benoît est estimée à 25000 livres, celle de la Haute Courtille à 8000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 39 livres pour 3 vacations. La grosse de l’acte a coûté 14 livres 15 sols, le papier et l’expédition 7 livres 18 sols. Au total, l’acte a coûté 100 livres 13 sols. La bourse commune a reçu 37 livres 7 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 12
Intitulé : 11 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 11 pages

Présentation du contenu :

Rue du Petit-Lion

  • Type d’acte : Visite et état de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 24 décembre 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence du 1er décembre 1725.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Rouzé, Louis, marchand à Paris et son épouse Frissart, Jeanne Charlotte, locataires d’une maison rue du Petit-Lion.
  • Partie opposante : Bénigne Dujardin, maître des requêtes et propriétaire de la maison de la rue du Petit-Lion.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aucune
  • Lieux de l’expertise : une maison locative
  • Pièces ajoutées : Aucune

Commentaire :

  • Motivations : Une première sentence rendue par le lieutenant civil du Châtelet le 28 juillet 1725, en réponse à la requête déposée par le couple de locataires, ordonne que Bénigne Dujardin « seroit tenu de mettre et délivrer audit sieur Rousé, les clefs de la boutique, de la cuisine, de la cour, des caves et d’une chambre au quatrième étage de la maison en question, sinon permis audit Rouzé d’en faire faire d’autres pour s’introduire et se mettre en possession desdits lieux et que M. Dujardin seroit tenu de luy rembourser suivant les quittances qu’il raporteroit […] et demeureroit deschargé du loyer desdits lieux jusqu’au jour qu’ils entreroient en jouissance d’iceux. Condamné mondit sieur Dujardin à faire faire les grosses et menues réparations qui sont à faire dans ladite maison et à faire ou faire faire l’état d’icelles pour estre rendus en mesme etat en fin du bail.Une seconde [sentence] en datte du quatorze aoust dernier aussi de vous rendue messire par laquelle il est entre autres choses ordonné qu’il seroit fait à l’amiable entre mondit sieur Dujardin et le sieur Rouzé, un état de la maison et lieux en question et des réparations tant grosses que menues qui pouvoient estre à faire pour iceluy rapporté estre ordonné.Et la troisième et dernière en datte du premier décembre dernier aussi de vous rendu messire, entre lesdites parties par laquelle […] vous avez dit messire que vos précédentes sentences seraient exécutées et faute par mondit sieur Dujardin d’y avoir satisfait, que la maison et lieux en question seroient veues et visittez par expert dont les parties conviendroient sinon par nous Loir qu’avez nommé d’office pour toutes les parties, que nous dresserons l’estat de la maison et lieux dont il s’agit, des réparations tant grosses que menues qui ont esté faittes par et depuis que ledit sieur Rouzé y est entré et de celles qui y restent à faire pour ensuitte estre ordonné ce qu’il apartiendroit et seroit ledit sieur Rouzé remboursé de ses frais. »
  • Conclusions : Les réparations faites par Rouzé sont estimées à 44 livres 6 sols et celles qui restent à faire à 520 livres 16 sols.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 14 livres 10 sols, le papier et le contrôle 8 livres. Au total, l’acte a coûté 58 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 13
Intitulé : 11 janvier - 16 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Honoré

  • Type d’acte : Visite et état de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Contentieux au sujet de réparations locatives et de la jouissance des lieux.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Du Vivier, Catherine, séparée de biens de Bonneface, Alexandre de, propriétaire pour un quart d’une maison rue Saint-Honoré.
  • Partie opposante : Fontenillac, René, principal locataire de la maison.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aucune
  • Lieux de l’expertise : une maison locative
  • Pièces ajoutées : Aucune.

Commentaire :

  • Motivations : Loir est nommé tiers-expert afin de donner son avis sur toutes les contestations des parties, reporter et estimer les non-jouissances prétendues par le sieur Fontenillac ». Les experts précédents sont Fresne, de Villeneuve et Fourier.
  • Conclusions : Loir valide les réparations déclarées par les précédents experts (reconstruction de l’écurie, du mur mitoyen, étayer les bâtiments vétustes dans l’attente des travaux). Il constate également la non-jouissance effective de l’écurie ruinée et des remises à carrosses voisines.
  • Coût de l’expertise : Les trois premiers experts reçoivent chacun 6 livres, le tiers-experts 12 livres ainsi que le greffier. La grosse de l’acte a coûté 8 livres 10 sols, le papier et son expédition 5 livres 10 sols. Total de l’acte : 56 livres 20 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 14
Intitulé : 12 janvier 1726 - 23 mai 1727
Description matérielle : 1 cahier de 23 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Haute-Vannerie

  • Type d’acte : Visite d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence du Châtelet rendue le 18 décembre 1725
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Belhomme, Maurice, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Morot, Claude Augustin, prêtre prieur du prieuré Notre-Dame de Momertz.
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Saint-Germain, Charles de, maître-maçon à Paris.
  • Expert : Belhomme, Maurice, entrepreneur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Saint-Germain, Charles de, maître-maçon à Paris.
  • Lieux de l’expertise : une maison locative
  • Pièces ajoutées : Aucune.

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le Châtelet le 18 décembre 1725 ordonne « la visite des ouvrages tant de maçonnerie, charpenterie qu’autres faits en icelle maison, [par Saint-Germain] […] pour connoistre les deffectuosités et malfassons desdits ouvrages faits en ladite maison » en comparaison avec le devis et marché passé en mai 1725 pour la construction de la maison de l’abbé Morot.
  • Conclusions : Voir l’acte pour la liste trop longue à transcrire des réparations demandées.
  • Coût de l’expertise : Quirot a reçu 60 livres pour 10 vacations, Belhomme 66 livres pour 11 vacations, Loir 36 livres pour 6 vacations. Le greffier a été payé 66 livres pour 11 vacations. La grosse de l’acte a coûté 21 livres 5 sols, le papier et son contrôle 8 livres 15 sols. Total du coût de l’acte : 262 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 15
Intitulé : 17 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue-au-Lard

  • Type d’acte : Visite de fosses d’aisance
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 16 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence du Châtelet rendue le 28 juillet 1725
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Baudry, Louise Marguerite, veuve de Charles Hatte, propriétaire de la maison.
  • Partie opposante : Gervais, Léonard, aubergiste, propriétaire d’un maison joignant celle de la partie requérante.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun.
  • Lieux de l’expertise : une maison locative
  • Pièces ajoutées : Aucune.

Commentaire :

  • Motivations : Loir est nommé tiers-expert par sentence du Châtelet rendue le 28 juillet 1725 après que les experts des parties - Frémot et Planié - n’aient pas trouvé un terrain d’entente au sujet du litige né du supposé déversement de matières de la fosse d’aisance de Léonard Gervais vers celle de la veuve Baudry.
  • Conclusions : Après ouverture et examen des fosse, Loir conclut que le murs les séparant est en mauvais état et doit être reconstruit et épaulés de contre-murs, le tout aux frais des deux parties.
  • Coût de l’expertise : Loir et Planié ont reçu chacun 6 livres pour une vacation de même que le greffier. La grosse de l’acte a coûté 3 livres 5 sols, le papier 2 livres 10 sols. Coût total de l’acte : 23 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 16
Intitulé : 17 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue des noyers

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 16 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence du Châtelet rendue le 11 décembre 1725
  • Expert(s) :1/ Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Cauchy de Calandy, Jean de, veuve de Charles Hatte, propriétaire de la maison2/ Cauchy de Septmaille, François de3/ Tous deux héritiers de leur oncle Jean de Sassin, de quatre cinquième des trois quarts de la propriété de la maison de la rue des noyers.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Long, Edmée, légataire de Jean de Sassin de un cinquième des trois quarts de la maison de la rue des noyers.
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun.
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Aucune.

Commentaire :

  • Motivations : Deux experts sont requis par les parties, chacune héritière d’une portion de la maison, et savoir si elle peut se diviser en deux.
  • Conclusions : « Et après avoir ainsy veu et examiné ladite maison, laquelle n’est point partageable, nous en avons pris les mesures, fait les calculs et considération faitte de l’estat présent de ses bâtiments au quartier où elle située, nous la prisons et estimons conjointement valoir la somme de 8000 livres, eu égard au cours du temps présent et à la charge du cens. »
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres, le papier 2 livres 10 sols. Coût total de l’acte : 23 livres 20 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 17
Intitulé : 17 janvier - 6 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 34 pages

Présentation du contenu :

Rues de Thorigny, de la bûcherie et place Maubert

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie et de serrurerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 16 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de deux sentences du Châtelet rendues le 12 octobre 1725
  • Expert(s) : Bernard, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Ravinet, Jacob Louis, maître maçon, entrepreneur de bâtiments à Paris 2/ Bouillot, Nicolas, maître serrurier à Paris
  • Partie opposante : Gayet, Marie, veuve de Joseph Leclerc de Lesseuille.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :1/ Ravinet, Jacob Louis, maître maçon, entrepreneur de bâtiments à Paris 2/ Bouillot, Nicolas, maître serrurier à Paris
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : Aucune.

Commentaire :

  • Motivations : Le lieutenant civil du Châtelet a rendu le 12 octobre 1725 deux sentences ordonnant que soient prisés les travaux de maçonnerie et de serrurerie réalisés par Ravinet et Bouillot pour Marie Gayet. Ravinet lui réclame le paiement de ses ouvrages et Bouillot, 934 livres 9 sols restant à lui payer pour ses travaux de serrurerie. Marie Gayet s’y opposant, un expert doit toiser et estimer le coût de ces travaux.
  • Conclusions : « Ayant finy lesdits visitte et examen, vérification, prisée et estimation de tous lesdits ouvrages de serrurerie et gros fers faits et fournis par ledit sieur Bouillot maître serrurier ausdites deux maisons rue de Thorigny et de la Bûcherie, et contenus au présent procès verbal et rapport, nous avons fait addition desdites sommes ainsi que nous les avons prisées et estimées, et trouvé qu’elles montent ensemble à celle de 1302 livres 2 sols 3 deniers, sur laquelle nous estimons qu’il convient déduire la somme de 68 livres 17 sols pour 459 livres pesant de vieil fer provenant des démolitions que ledit Bouillot a reçu et pris en compte. Partant reste pour tous lesdits ouvrages la somme de 1233 livres 5 sols 3 deniers.Faisant avec celle de 5610 livres 11 sols 8 deniers ç quoy nous avons prisé et estimé tous les ouvrages de maçonnerie pareillement en questio faits par ledit sieur Ravinet aux deux maisons et cy devant déclaré, ensemble la somme de 6843 livres 16 sols 11 deniers.»
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 90 livres pour 15 vacations. La grosse de l’acte a coûté 22 livres 10 sols. Coût total de l’acte : 97 livres 10 sols, soit la somme versée à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 18
Intitulé : 18 janvier 1726 , [9 janvier 1726, 14 janvier 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Village du Plessis-Bouchard

  • Type d’acte : Visite de colombier
  • Institution requérante : Bailli d’Enghien, par sommation du 17 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de trois sentences rendues par le bailli d’Enghien les 3, 14 et 16 janvier 1726
  • Expert(s) : Debias Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Voisin, Antoine, marguillier de l’église du Plessis-Bouchard
  • Partie opposante : Lechevalier, Pierre [je n’ai pas trouvé son lien avec l’affaire]
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Chantin, Charles, maître maçon appelé par Voisin, Antoine
  • Lieux de l’expertise : un colombier, une établePièces ajoutées : Minute des requêtes déposées au bailliage d’Enghien les 9 et 14 janvier 1726 par Voisin, Antoine.

Commentaire :

  • Motivations : Les sentences rendues par le bailli d’Enghien répondent à la demande d’Antoine Voisin, marguillier de l’église du Plessis-Bouchard, de faire examiner par un expert le colombier du village afin de savoir s’il n’a pas été en partie construit sur les voûte de l’église paroissiale. L’expert doit également examiner s’il a été fait un changement à la jonction du presbytère et d’un bâtiment voisin.
  • Conclusions : « Après avoir de nouveau vu et examiné les lieux en question et fait reflexion et attention sur leur estat, fait calcul et estimation de ce qui est à restablir tant sur la voutte de ladite église où est l’endroit qui avoit esté choisi pour mettre des pigeons, notamment les fractions qui sont à la voûte de la chapelle de la Vierge, que ladit estable à vache pour la remettre en estat où elle estoit pour servir d’école et remette tous lesdits lieux en estat où ils estoient cy devant, nous estimons qu’il en coûtera la somme de 150 livres. Savoir pour les démolitions du lambris, cloisons et restablissement de la voutte de l’endroit qui avoit esté clos pour mettre des pigeons, la somme de 50 livres. Et pour le restablissement de l’ancienne écolle qui sert d’estable à vaches, la somme de 100 livres. »
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 30 livres et le maçon Chantin 10 livres. 21 livres ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 19
Intitulé : 19 janvier - 4 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 21 pages

Présentation du contenu :

Rue des Fossés-des-Petits-pères, rue Mouffetard, rue Saint-Honoré

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Chambre des Requêtes, par sommation du 16 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de l’exploit rendu au Châtelet le 25 juin 1725
  • Expert(s) :1/ Fresne, Jean-Luc, architecte 2/ Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Denis, Louis, maçon à Paris
  • Expert : Fresne, Jean-Luc, architecte
  • Partie opposante : Lebrun, Charles, conseiller du roi, auditeur à la Chambre des comptes
  • Expert : Le Brun, Jacques Charles
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : trois maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : L’exploit rendu au Châtelet le 25 juin 1725 condamne Charles Lebrun à payer à Louis Denis la somme de 5625 livres, soit le prix des ouvrages réalisés dans trois de ses maisons par le maçon porté au mémoire des travaux, moins la somme de 1900 livres versée à l’artisan en acompte. Le défenseur ayant demandé une expertise contradictoire, deux experts sont nommés pour représenter chaque partie et estimer les travaux de maçonnerie dans les trois maisons.
  • Conclusions : Les experts des deux parties s’accordent pour estimer « la somme totalle des ouvrages de maçonnerie faits esdites maisons […] à 4129 livres 5 sols 7 deniers, sans comprendre les 19 livres 2 sols 6 deniers […] au sujet des ouvrages faits par moitié pour le domaine ».
  • Coût de l’expertise : La veuve Fresne reçoit le 19 août 1726 78 livres pour les 13 vacations de son défunt mari. Le Brun et le greffier ont reçu la même somme. La grosse de l’acte a coûté 26 livres 15 sols ; le papier, son contrôle et expédition, 14 livres 15 sols. Coût total de l’acte : 275 livres 10 sols. 78 livres 7 deniers 6 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 20
Intitulé : 19 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Ville-L’Evêque

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de vitrerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 18 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet rendu le 21 novembre 1725
  • Expert(s) : Belhomme, Maurice, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Oran, Jacques, maître vitrier et tuteur de Fanier, Marie Anne, fille mineure et seule et unique héritière de Pierre Fanier, vivant maître vitrier à Paris
  • Partie opposante : Belteste, Claude, maître maçon à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : quatre maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Faire la visite, prisée et estimation des ouvrages de vitrerie en question faits par deffunt sieur Fanier ensemble, à l’effet d’y faire la prisée des panneaux et autres effets mentionnés en la sentence du 21 novembre dernier ». L’expert doit établir le prix des travaux réalisés par Favier pour Claude Belteste en plusieur de ses maisons, en déduisant 280 livres déjà payées par le commanditaire au maître vitrier.
  • Conclusions : Le prix des travaux réalisés par le maître vitrier pour Claude Belteste est estimé, déduction faite des sommes déjà versées, à 455 livres 7 sols 4 deniers.
  • Coût de l’expertise : Belhomme a reçu 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 1 livre 5 sols. 6 livres 5 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 21
Intitulé : 19 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue de Varenne

  • Type d’acte : Visite et estimation d’un quartier de terre
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 janvier 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Expertise d’un terrain vague appartenant à une succession.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Nist, sieur, tuteur de Sevent, Louise Catherine et Sevent, Elisabeth, filles mineures et héritières de leurs père et mère
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : un terrain vague
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Louise Catherine et Elisabeth Sevent ont hérité de leurs parents d’un terrain vague au bout de la rue de Varenne, à l’angle avec la rue de Bourgogne. Leur tuteur souhaite faire calculer son prix au cas où un acquéreur se présenterait.
  • Conclusions : « Et après avoir ainsy veu et visitté ledit quartier de terre, retranché comme il est dessus dit, eu égard de sa scituation qui est tout au bout de la rue de Varenne et de ladit rue de Bou rgogne, où lesdites rues ne sont point pavées, qu’il en coutera beaucoup à l’acquéreur lors qu’il les faudra paver, nous estimons et notre avis est que le prix et somme de 8000 livres offertes pour ledit restant de quartier de terre est avantageux aux demoiselles Sevent ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 7 livres 10 sols pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres, le papier 1 livres 10 sols. Coût total : 19 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 22
Intitulé : 19 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du Faubourg-Saint-Honoré

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 16 janvier 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Expertise d’une maison faisant partie d’une succession.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Besson, Jean 2/ Leroux, Marie Anne, son épouse3/ Doyen, Gabriel4/ Leroux, Madeleine
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison avec cour et jardin
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné le 16 janvier 1726 par la partie requérante à Loir, Jean-Baptiste

Commentaire :

  • Motivations : Visite, prisée et estimation d’une maison appartenant à la partie requérante.
  • Conclusions : La maison et ses dépendances est estimée à 16000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 7 livres 10 sols pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres, le papier 2 livres 10 sols. Coût total : 20 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 23
Intitulé : 21 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Denis

  • Type d’acte : Estimation du loyer d’un appartement
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 17 janvier 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Contestation de loyers
  • Expert(s) :1/ Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte 2/ Benoït, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Gille, Cosme, propriétaire de la maison de la rue Saint-Denis
  • Expert : Benoït, Louis, architecte
  • Partie opposante : Barrault, François, bourgeois de Paris
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les experts doivent priser et estimer les loyers que Gilles Cosme estime lui être du par son ancien locataire, François Barrault. L’affaire est pendante depuis avril 1723 et les différentes contestations ont conduit à cette expertise contradictoire.
  • Conclusions : « Nous avons ensuite conferré ensemble sur le prix et estimation desdits loyers que nous avons conjoinctement prisés et estimés la somme de cent vingt livres par année. »
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 1 livre 12 sols et 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 24
Intitulé : 21 janvier - 25 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Petite-Truanderie

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 17 janvier 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation de bien.
  • Expert(s) : Simonet, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Lebrun, Jacques, adjudicataire du bail judiciaire d’une maison rue de la Petite-Truanderie
  • Partie opposante : Goujans, Charles Louis de, requérant la vente de la maison appartenant à la succession de vacante d’Anne de Recule dont Fosse, Pierre est le curateur.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Jacques Lebrun demande un expert pour« faire la visite d’icelle maison pour connoistre les réparations qui sont à y faire et en dresser notre procès verbal, comme aussy faire la prisée et estimation des réparations ».
  • Conclusions : « Nous avons trouvé que toutes lesdites réparations à faire à ladite maison montent en totale suivant l’estimation que j’en ay fait à la somme de 706 livres 16 sols »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 15 livres pour 3 vacations. La grosse de l’acte a coûté 5 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 25
Intitulé : 21 janvier - 4 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages

Présentation du contenu :

Pont-aux-changes

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 19 janvier 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contradiction sur le prix de travaux locatifs
  • Expert(s) : Planier, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Desfenes, Louis, maître joaillier à Paris, locataire de la maison du Pont-aux-changes
  • Partie opposante : Riancourt, sieur de, propriétaire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Louis Desfenes requiert un expert pour priser les travaux de maçonnerie qu’il a faits dans la maison qu’il loue sur le Pont-aux-changes et dont son propriétaire contestait le montant et refusait de payer. Une sentence du Châtelet le condamne à payer les travaux au prix qui sera estimé par l’expert.
  • Conclusions : « Tous lesdits ouvrages tant de maçonnerie, serrurerie, vitrerie et carrelage montent ensemble à la somme de 722 livres 4 sols 3 deniers »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 24 livres pour 4 vacations. La grosse de l’acte a coûté 5 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 26
Intitulé : Cote vacante.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 27
Intitulé : 21 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 26 pages

Présentation du contenu :

Rues Gervais Laurent et Sainte-Croix

  • Type d’acte : Visite et toisé d’ouvrages de charpenterie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 19 janvier 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : imprécise
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean-Baptiste, architecte 2/ La Croix, Pierre de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Coulombier, veuve2/ Coulombier, Louis, son fils, maître charpentier
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean-Baptiste, architecte 2/ La Croix, Pierre de, architecte
  • Partie opposante :1/ La Roue, Louis de2/ La Roue, Ambroise de3/ La Roue, Jean deTous frères et copropriétaires des maisons
  • Expert : Quirot, [pas de prénom], architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné le 20 avril 1729 par La Roue, Louis et Ambroise de, et Guillomon, François, à Quirot, pour conduire la contre expertise en leur nom.

Commentaire :

  • Motivations : L’origine de l’expertise n’est pas claire. Il semble que les frères de La Roue soient à l’origine de la procédure dont une première sentence a été rendue par le Châtelet en leur faveur, le 13 juin 1725. Il apparaît, par ailleurs, que la veuve Coulombier et son fils ont demandé la réalisation de travaux de charpenterie. Nous renvoyons à l’acte.
  • Conclusions : L’expertise conjointe aboutit au calcul d’une « Somme totale et généralle de tous les ouvrages de charpenterie et estayement faits auxdites deux maisons par ladite veuve Collombier : 2022 livres 15 sols 6 deniers, déduction faite de 10 livres comme cy devant est dit pour ce qui est à faire au plancher sur la boutique vers la rue Gervais Laurent. »
  • Coût de l’expertise : Loir et La Croix reçoivent 60 livres pour 10 vacations, Quirot 12 livres pour 2 vacations. Le greffier est payé 72 livres pour 12 vacations. La grosse de l’acte est facturée 31 livres 10 sols, le papier et son contrôle 17 livres 10 sols. Coût total : 253 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 28
Intitulé : 21 janvier - 15 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 28 pages

Présentation du contenu :

Rue du paon

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Les parties requérantes, par pouvoir du 15 avril 1725
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :1/ Laudouin, Marie, veuve de Jean François Gobin, architecte juré expert, tutrice de leurs enfants mineurs 2/ Paris, Madeleine, veuve de Nicolas Mareschal, maître maçon à Paris, commune en biens de son défunt mari3/ Mareschal, François, leur fils et seul héritier, maître maçon à Paris.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties le 15 avril 1725 à Quirot, Pierre pour conduire l’expertise.

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes transportés en une maison rue du Paon quartier Saint Victor, à l’effet de régler, toize et estimer les ouvrages de maçonnerie que ledit feu sieur Nicolas Mareschal a fait et entrepris de son vivant et ceux que ledit sieur Mareschal son fils a fait et entrepris depuis dans ladite maison ».
  • Conclusions : « Somme totale des ouvrages contenus au présent rapport : 3719 livres 18 sols 3 deniers »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 48 livres pour 8 vacations. La grosse de l’acte a coûté 28 livres, le papier 12 livres. Coût total : 134 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 29
Intitulé : 22 janvier - 26 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Boucherie

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 18 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 19 décembre 1725
  • Expert(s) :1/ Caulle, Martin, architecte 2/ Raymond, Jean François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Jugent, Robert, bourgeois de Paris, principal locataire de la maison
  • Expert : Raymond, Jean François, architecte
  • Partie opposante : Corbet, sieur, tuteur des enfants mineurs et copropriétaires de la maison, Herbinet, Marie et [prénom illisible]
  • Expert : Caulle, Martin, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Exécution de la sentence rendue au Châtelet le 19 décembre 1725 obligeant le propriétaire de la maison locative à « mettre dans trois jours un ouvrier nécessaire dans la maison à eux appartenant dont Jugenf est principal locataire à l’effet de faire les réparations urgentes et nécessaires attendu que ladite maison est inhabitable et qu’elle menace ruine sinon qu’il soit permis audut Jugenf de sortir de ladite maison et le deffendeur condamné à mil livres de dommages et intérêts envers ledit sieur Jugenf »
  • Conclusions : « Tel est selon moy Raymond l’état de ladite maison, les différents motifs qui la rendent inhabitable en partie et qui au surplus en rendent l’habitation très incommode et ostent aux locataires la sureté et closture nécessaires, et tels sont les réparations qu’il convient faire à ladite maison pour la rendre logeable et habitable » [voir l’acte pour le détail trop long à transcrire].
  • « Et moy Caulle sans approuver la déclaration faite par mon confrère en plusieurs articles de l’état de ladite maison que je luy ai laissé faire sans l’interrompre pour éviter la contradiction qui auroit esté entre nous parce que la plus grande partie des observations par luy faites peuvent estre regardées et considère différemment de luy que ladite maison se trouve non seulement habitable mais actuellement occupée.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu 24 livres pour 4 vacations.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 30
Intitulé : 22 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Saint-Martin

  • Type d’acte : Visite et alignement
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, [sans date]
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : mutation de propriété
  • Expert(s) : Vivet, Jean Girard, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante :1/ Rolland, Jean, marchand fabricant de draps d’or et d’argent, tuteur de ses frères mineurs Rolland, Pierre et Rolland, François, de sa nièce mineure Lecoursonnois, Madeleine Anne, des enfants à naître de Françoise Rolland sa sœur 2/ Henrion, Jacques, maître ouvrier en bas, et Rolland, Marie Louise sa femme.Tous héritiers pour un sixième de Hervieux, Louise, leur mère.
  • Partie opposante : Barré, Antoine, marchand boucher, acquéreur de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné le 1er juillet 1724 par la partie requérante à Vivet, Jean Girard

Commentaire :

  • Motivations : « En conséquence de la sommation verbale qu’il [Antoine Barré] leur a faite par laquelle il leur a dit et déclaré que nous expert susdit devoit en vertu de l’ordonnance de monsieur le lieutenant civil […] procéder à la visite et estat des réparations qui sont à faire en la maison qu’il a acquise desdits sieurs et dames Rolland et consorts pour la rendre plus commode, logeable et habitable et en cas d’éviction, d’estre remboursé du desdites réparations et amélioration. Et qu’il désiroit en mesme temps faire faire le mur de séparation entre le corps de logis en aisle de sa maison et celles de la maison desdits sieurs François et Pierre Rolland, dont le point milieu doit estre au point milieu et de l’alignement du mur qui l’aboutissement de la cour de ladite maison, lequel mur doit estre fait aux frais et dépens dudit sieur Barré, de fond en combe jusqu’à hauteur de l’héberge du corps de logis en aisle desdits François et Pierre Rolland, ainsi qu’il est plus longuement énoncé au contrat d’acquisition signé le 31 janvier 1724 ».
  • Conclusions : Pas de conclusion mais une description des travaux réalisés pour l’alignement, sans chiffrage ni répartition des frais. Pour plus de précisions, voir l’acte.
  • Coût de l’expertise : l’expert a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 31
Intitulé : 23 janvier - 30 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Richelieu

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 19 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Saisie d’un bien immobilier
  • Expert(s) :1/ Bernard, Charles, architecte 2/ Fresne, Jean Luc, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Le Gallois de Saint-Aurin, Pierre, bourgeois de Paris, propriétaire de la maison en question
  • Expert : Fresne, Jean Luc, architecte
  • Partie opposante :1/ Cabannes, Ignace, officier du duc d’Orléans poursuivant les criées ;2/ Boullard, Guillaume, curateur des dettes de Le Gallois de Saint-Aurin, Pierre
  • Expert : Bernard, Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Pierre Le Gallois de Saint-Aurin a été chassé de sa maison par ses créanciers. Il réclame l’avis d’experts pour « dresser procès verbal du nombre de glaces, tableaux, tables de marbre et autres ajustemens et accommodemens qu’ils trouveront dans la maison dont est question et qui appartiennent audit sieur Saint-Aurin, à l’effet de pouvoir les enlever sy bon luy semble ou les y laisser pour faciliter au proffit des créanciers la vente de la maison, et au proffit du sieur de Saint-Aurin, la vente desdits effets mobiliers. Dans lequel procès verbal sera fait mention sy dans le nombre d’iceux il y en a qui doivent suivre la nature du fond ».
  • Conclusions : Fresne estime que tout les accommodements apportés à la maison par Saint-Aurin sont des biens immeubles dont le retrait gâterait la maison et diminuerait son prix de vente. Bernard ne parvient pas à déterminer à quelle époque les accommodements ont été apportés et, par prudence, déclare qu’ils doivent demeurés attachés à l’édifice.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu 52 livres pour 7 vacations. Grosse et papier ont coûté 24 livres 25 sols. Coût total de l’acte : 183 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 32
Intitulé : 23 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Reuilly

  • Type d’acte : Visite et estimation de château et dépendances
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 19 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Estimation d’héritage
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Voise, Charles, sieur de Reuilly, héritier de Jeanne Jacqueline de Vitry, veuve de Charles Voisin.
  • Partie opposante : Brèche de La Grange, Charles, tuteur des enfants à naître du mariage de Voisin, Charles, en raison de la substitution d’héritage fait à leur profit par la défunte Jeanne Jacqueline de Vitry.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : château, dépendances et terres
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « nous expert avons esté comme dit est sommé de nous transporter à ce dit jour, lieu et heure pour procéder à la visite, prisée et estimation desdits maisons, jardins, marais, terres et héritages ».
  • Conclusions : « Après quelles lectures, fait considération à la valleur et estat présent des bastimens et maison par nous cy dessus déclarés et composant partie des biens dont la plus grande partie sont très anciens, caduques, où il y a nombre de grosses réparations considérables à faire, y ayant des poutres cassées et étayées, des gros murs de refend et des pignons à reconstruire, d’autres en ruine, eu esgard aussi où le tout est scitué et à ce que lesdits héritages sont chargés de trois septième d’avoine et trois [chapons?] envers le domaine du Roy et de dix huit livres de rente envers le grand prieuré du temple, nous les prisons et estimons la somme de 38400 livres. Savoir la grande maison, batimens, cour et jardin en marais, la somme de 16000 livres, la grande pièce de neuf arpents et demy en marais, la somme de 9500 livres, la pièce d’un arpent et demy aussi en marais la somme de 1500 livres, la pièce de deux arpents trois quartiers aussi en marais, la somme de 2750 livres, la pièce de sept quartiers aussi en marais, la somme de 1750 livres, la pièce de trois arpents aussi en marais, la somme de 3000 livres et les trois arpents de terre labourable la somme de 900 livres, le tout eu égard au cours du temps présent et à la charge du cens : 38400 livres ».
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 15 livres « pour une journée de banlieu », le greffier de même. La grosse de l’acte a coûté 6 livres ; le papier et son contrôle 4 livres. Coût total de l’acte : 40 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 33
Intitulé : 25 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue Copeau

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 22 janvier 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Décharge de legs
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Fourcroy, Charles de, intéressé dans les affaires du roi 2/ Fourcroy, Marie de, veuve de Nicolas François Garry3/ Collery, Jean et son épouse Fourcroy, Marie de, lui comme tuteur de Collery, Marie Catherine, sa fille4/ Fourcroy, Pierre de, bourgeois de Paris5/ Fourcroy, Nicolas de6/ Fourcroy, Marie de, fille majeure7/ Roger, François, inspecteur des fermes du roi et son épouse Fourcroy, Marie Thérèse de
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Plusieurs membres de la famille de Fourcroy intéressés dans l’héritage de Marie de Fourcroy, procède à la décharge du legs fait par la défunte à sa petite nièce, Marie Catherine Collery, fille mineure, dans lequel figure une maison. L’expert doit en faire l’évalutation.
  • Conclusions : « Et après avoir ainsi veu et visitté ladite maison et lieux, fait considération au quartier où elle est scituée, aux anciens bâtiments qui la composent et qu’il y a plusieurs grosses réparations à faire et notamment au mur mitoyen à droitte avec ladite Veugny dans le bord du mur est dans un péril imminent dont nous avons averty les parties présentes, même ladite dame veuve Veugny, auxquels nous avons dits qu’il falloit le faire étayer et chevalier sans perdre de leurs craintes d’accident par le dégel qui commence à faire présentement, nous prisons et estimons ladite maison et dépendances la somme de 12000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 7 livres 10 sols pour une journée de vacation. La grosse de l’acte a coûté 6 livres 15 sols, le papier et son contrôle 4 livres 10 sols. Coût total de l’acte : 26 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 34
Intitulé : 28 janvier - 8 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Angle des rues Saint-Antoine et des Tournelles

  • Type d’acte : Visite et réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 29 novembre 1725
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :1/ Reuille, Jean-Baptiste de, baron de Sommeveste, propriétaire d’une maison nouvellement bâtie 2/ Lemoyne, Charles, maître maçon à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Lemoyne, Charles, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Quirot, Pierre, le 29 novembre 1725.

Commentaire :

  • Motivations : « Voir et visitter les ouvrages de maçonnerie qui ont esté faits par ledit sieur Le Moyne pour la construction de ladite maison, faire la réception d’iceux et rapporter s’ils sont conformes au devis et marché fait entre mondit sieur du Reuille et ledit sieur Le Moyne au mois d’aoust 1724 pardevant Benard et son confrère, et au cas qu’il y ait des augmentations en faire l’estimation, comme aussy s’il se trouve quelques ouvrages contenus audit devis et marché qui n’ayent pas esté executtez, en faire diminution ou compensation ».
  • Conclusions : « Revenant tous les ouvrages faits par augmentation au pardessus dudit devis et marché à la somme de 1662 livres 2 sols.
  • Sur laquelle somme est à déduire celle de 320 livres 19 sols 4 deniers pour leurs ouvrages qui n’ont point esté faits conformément aux articles trois, cinq et sept dudit devis ainsy que nous l’avons cy dessus remarqué et suivant les estimations qui nous en avons faites, reste pour lesdites augmentations toutes compensations faites la somme de 1341 livres 2 sols 8 deniers.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 36 livres pour 6 vacations. La grosse de l’acte a coûté 14 livres, le papier et son contrôle 8 livres. Coût total de l’acte : 94 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 35
Intitulé : 28 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Varennes

  • Type d’acte : Visite et estimation de maison et terres
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 20 décembre 1725
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’un bien reçu en héritage
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :1/ Grelle-Coquelin, Jean François, prêtre de l’Oratoire 2/ Grelle-Coquelin, Charles, bourgeois de Paris3/ Machereau, Denis, et Grelle-Coquelin, Geneviève, son épouse.Héritiers chacun pour un tiers de leurs parents défunts Coquelin père et Marie Anne Guyot
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison et terres au village de Varennes
  • Pièces ajoutées : sommation donnée à Loir, Jean-Baptiste par le lieutenant civil, le 20 décembre 1725.

Commentaire :

  • Motivations : Expertise gracieuse demandée « à l’effet de faire procéder à la prisée et estimation d’une maison et dépendances scize audit village de Varenne proche Bris-Comte-Robert dépendant de ladite communauté par tel expert qu’il plairoit au lieutenant civil de nommer, par laquelle il est permis de faire visiter et priser ladite maison par nous dit expert ».
  • Conclusions : « Après avoir veu et visité lesdits maisons, jardins clos, terres labourables et vignes, fait, considération de l’estat présent des bâtiments desdits maisons, édifices par nous cy dessus declarez qui sont très anciens et caduques, notamment le principal bâtiment qui ne peut estre réparé et qu’il faut reconstruire totalement à neuf et faire de très grosses réparations aux autres, de mesme qu’aux murs de cloture tant de celuy à gauche de la principale cour qui est totalement tombé que de ceux du jardin où il y a nombre de brèches à rétablir, fait considération aussi que la pièce de vignes d’un quartier qui est très vieille à laquelle on néglige de mettre des échalas estant en estat d’estre arraché, nous prisons et estimons le tout ensemble la somme de 3500 livres. »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 20 livres pour une journée de campagne. La grosse de l’acte a coûté 5 livres, le papier et son contrôle 2 livres 15 sols. Coût total de l’acte [nous calculons] : 47 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 36
Intitulé : 29 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue des Arcis

  • Type d’acte : Estimation de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 28 janvier 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’un bien immobilier dépendant d’une succession
  • Expert(s) : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Cholet, Claude Nicolas, marchand verrier de faïence à Paris, propriétaire de la moitié d’une maison rue des Arcis et d’un tiers de l’autre moitié par héritage reçus de ses parents.
  • Partie opposante :1/ Cholet, Françoise, sœur de Cholet, Claude Nicolas, héritière pour un tiers de la moitié de la maison, reçu en héritage de ses parents 2/ Cholet, Marguerite Jeanne, héritière d’un tiers de la moitié de la maison.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : sommation donnée à Villeneuve, Pierre Jacquot de par le lieutenant civil, le 28 janvier 1725.

Commentaire :

  • Motivations : Sommation donnée à Loir « pour procéder à la visite, prisée et estimation de ladite maison […] avant de pouvoir procéder à la [un mot manquant] et adjudication par licitation d’icelle »
  • Conclusions : La maison est estimée 30 000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 20 livres pour une journée de campagne. La grosse de l’acte a coûté 5 livres, le papier et son contrôle 2 livres 15 sols. Coût total de l’acte [nous calculons] : 47 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 37
Intitulé : 29 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Denis

  • Type d’acte : Visite et estimation de masures, jardins et marais
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 29 janvier 1725
  • Expertise : [gracieuse?]
  • Cause de l’expertise :
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Charles, Basile, maître charpentier
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Charles, Basile, maître charpentier
  • Lieux de l’expertise : masures, jardins, marais
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Affaire compliquée, je n’ai pas compris le déroulement de la procédure. Je renvoie à l’acte.
  • Conclusions : « Nous avons ensuitte pris les mesures tant de ladite mazure que du jardin et marais, ensuitte du tout fait les calculs et considération que le tout est joignant et bordant ledit égout de la ville, un chemin entre, nous les prisons et estimons valoir la somme de 4000 livres. »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 7 livres 10 sols pour une journée de vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres, le papier et son contrôle 2 livres 7 sols 6 deniers. Coût total de l’acte  : 20 livres 7 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 38
Intitulé : 30 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 11 pages

Présentation du contenu :

Rue Bourg-L’Abbé

  • Type d’acte : Estimation d’honoraires d’architecte
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 29 janvier 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : non règlement d’honoraires
  • Expert(s) :1/ Demeseretz, Charles Philippe, architecte 2/ Lebrun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Le Grand, Germain Eloi, architecte de la duchesse d’Orléans
  • Expert : Lebrun, Jacques Charles, architecte
  • Partie opposante : Dermenoville, sieur de, commanditaire des travaux à Le Grand, Germain Eloi
  • Expert : Demeseretz, Charles Philippe, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Le Grand, Germain Eloi, architecte de la duchesse d’Orléans
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le Grand demande que le sieur Dermenoville soit condamné à lui payer la somme de 3800 livres correspondant aux « projets, plans, profils, eslévations et copies d’iceux pour les ouvriers, règlements et arretez de mémoires faits par ledit sieur Le Grand pour la construction de ladite maison en question pendant les années 1720, 1721, 1722, 1723, 1724 et 1725 ». Les experts des deux parties doivent estimer le coût de ces ouvrages.
  • Conclusions : Lebrun, expert de l’architecte Le grand, estime les ouvrages à 3400 livres. Demeseretz, expert du commanditaire, les estime à 1200 livres.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations. La bourse commune a reçu 22 livres 2 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 39
Intitulé : 30 janvier - 19 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 17 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Orléans

  • Type d’acte : Visite et état d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 25 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente judiciaire
  • Expert(s) : Chauveau, René, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Clément, Denis, fermier judiciaire d’une maison rue d’Orléans
  • Partie opposante : Marin, Adrien, bourgeois de Paris poursuivant les criées, vente et adjudication de la maison saisie
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison avec jardin et dépendances
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « visite, prisée et estimation des réparations qui sont à faire dans ladite maison saisie réellement sur Magdelaine de Vaux, fille majeure légataire universelle de deffunt Nicolas André sieur Desbords »
  • Conclusions : « Somme totalle à laquelle montent les réparations et pour lesquelles contenues à faire suivant les prisées et estimations cy dessus par nous faites, 1019 livres 10 sols
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 54 livres pour 9 vacations. La bourse commune a reçu 57 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 40
Intitulé : 30 janvier - 6 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 18 pages

Présentation du contenu :

Rues de la Lanterne et du Haut-moulin

  • Type d’acte : Visite et alignement de murs
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir 27 janvier 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : alignement de murs
  • Expert(s) : Chauveau, René, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Rainsy, Claude François de, propriétaire d’une des deux maisons 2/ Dubuisson, Geneviève, veuve du sieur Aubert, propriétaire de l’autre maison3/ Fontaine, Jean-Baptiste, maître peintre, concierge de la communauté de Saint-Luc et leur représentant.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :1/ Fontaine, Jean-Baptiste, maître peintre, concierge de la communauté de Saint-Luc2/ Jomard, Pierre, maître maçon à Paris3/ Collinet, Jean-Baptiste, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par la partie requérante à Chauveau, René le 27 janvier 1726 2/ Extrait du registre de la communauté de Saint-Luc désignant Chauveau, René comme leur expert.

Commentaire :

  • Motivations : « Voir et visiter le mur mitoyen séparant laditte maison d’encognure appartenante audit sieur de Rinsy, d’avec celle de ladite veuve Aubert, et contre partye duquel mur est adossé deux étages de cabinets d’aisance et en pan de bois au droit desdits quatrième et cinquième étages faisant saillie et enclave la maison de ladite veuve Aubert et dépendant de ladite communauté de Saint-Luc. Dire ce qu’il y en convient faire en tout ou en partie tant en élévation qu’en fondation, à quels frais et dépens, et d’en prendre et donner l’allignement si besoin est pour éviter les anticipations de part et d’autre en reconstruisant ledit mur ; comme aussy dud mur en retour mitoyen entre ladite communauté et ledit sieur de Rinsy et veuve Aubert, notamment au droit et au sujet desdits cabinets d’aisances, chausse d’iceux et fosse au dessous appartenants ausdites communauté et veuve Aubert, pour ce qui peut esre à y faire, à quels frais et dépens et allignement comme dessus ».
  • Conclusions : Voir l’acte.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 42 livres pour 7 vacations. La bourse commune a reçu 47 livres 17 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 41
Intitulé : 31 janvier 1726
Description matérielle : 1 cahier de 13 pages

Présentation du contenu :

Rue de Thorigny

  • Type d’acte : Visite toisé et estimation de plomb
  • Institution requérante : Le parlement, par sommation 26 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’un arrêt du parlement du 29 août 1724
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Lopinot, Gabriel, huissier à la cour, fermier judiciaire de l’hôtel Salé
  • Partie opposante : Maurice, sieur, marchand de plomb.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Maurice, sieur, marchand de plomb.
  • Lieux de l’expertise : hôtel Salé
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Gabriel Lopinot a été désigné comme fermier judiciaire de l’hôtel Salé, saisi sur Pierre Chanton à la demande de ses créanciers. Un expert est requis pour poursuivre l’expertise commencée le 22 février 1725, afin de « constater la quantité et le poids de plomb neuf livré par ledit Maurice et employé en mil sept cent dix neuf ». Maurice est sommé de se présenter le jour de l’expertise « pour y indiquer les articles contenus dans son mémoire, pour connoistre les endroits où il a employé le plomb ». Dans le cas contraire, il devra payer 1100 livres à Lopinot pour le prix du vieux plomb
  • Conclusions : « Faisant la susdite somme avec clle totalle des ouvrages faits en l’année 1719, celle de 1692 livres 15 sols 9 deniers, surquoy convient déduire elle de 690 livres 12 sols 9 deniers pour les 2631 livres de vieux plombs qui sont restés audit sieur Mousset [directeur des créances] desdits 3930 livres par luy receux audit an 1722 que nous estimons à raison de 5 sols 3 deniers la livre. Parquoy il ne resteroit plus deub audit sieur Maurice que la somme de 1002 livres3 sols pour tous lesdits ouvrages.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 35 livres pour 5 vacations.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 42
Intitulé : 31 janvier 1726
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 43
Intitulé : 31 janvier - 4 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 13 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Antoine

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation de plusieurs maisons
  • Institution requérante : La partie requérante, par sommation 26 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation des biens immeubles d’un héritage
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante : Petit, Jacques, capitaine d’artillerie et garde des armes de la ville de Paris, maître serrurier à Paris, entrepreneur des bâtiments du roi, veuf d’Anne L’Archer
  • Partie opposante :1/ Hatté, Elisabeth, épouse séparée de biens et d’habitation de Michard, Pierre de, maître peintre à Paris absent depuis sept ans et que l’on croit décédé2/ Hatté, Claude, maître serrurier à Paris3/ Hatté, Marie, épouse séparée en biens de Hec, Gaspard, marchand lainier à Paris4/ Capet, Nicolas, conseiller du roi, notaire au Châtelet de Paris et conseiller à l’hôtel de ville de Paris5/ Petit, Claude Charlotte, épouse de Capet, Nicolas, fille de Petit, Jacques
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Maurice, sieur, marchand de plomb.
  • Lieux de l’expertise : cinq maisons rue Saint-Antoine
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné aux experts par Petit, Jacques le 26 janvier 1726.

Commentaire :

  • Motivations : L’introduction n’expose pas clairement les raisons de cette expertise qui semble concerner l’estimation des bien immeubles de l’héritage d’Anne L’Archer. Les Hatté sont frère et sœurs et héritiers de leurs défunts parents Anne L’Archer et Michel Hatté. Claude Charlotte Petit est la fille d’Anne L’Archer et de Jacques Petit.
  • Conclusions : Les cinq maisons sont estimées au total à 82000 livres.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffiers ont reçu chacun 30 livres pour leurs vacations. La grosse de l’acte a coûté 8 livres 5 sols, le papier et son contrôle, 4 livres 5 sols. Coût total de l’acte : 103 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 44
Intitulé : 1er février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Notre-Dame

  • Type d’acte : Visite et estimation de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation 29 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence rendue par le lieutenant civil du Châtelet le 5 janvier 1726
  • Expert(s) :1/ Debias Aubry, François, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Gasset, Jean-Baptiste, entrepreneur de pavé de pierre, propriétaire de la maison
  • Expert : Debias Aubry, François, architecte
  • Partie opposante : Cherbonne, Jean-Baptiste, officier du gobelet du roi, propriétaire d’une place attenant la maison de Gasset, Jean-Baptiste
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence du lieutnenant civil ordonne que « les lieux en question seroient veues et visittées par experts dont les parties conviendront [...] » pour visiter la maison de Gasset et voir si les désordres qui sont apparus au pignon résultent des fouilles de terre entreprises par Cherbonne au pied du pignon en 1724. Au quel cas, les experts devront estimer les dommages et intérêts dus par Cherbonne à Gasset.
  • Conclusions : « A l’esgard du mur dudit sieur Gasset contre lequel en tout ledit sieur Cherbonne a adossé son bastiment nostre avis est qu’il en doit rembourser moitié audit sieur Gasset à raison de neuf livres la toise […]. Sera obligé de le faire enduire de son costé et qu’il doit aussi rembourser audit sieur de Gasset moitié du terrain sur lequel il est construit à raison du prix que ledit sieur de Cherbonne a vendu le terrain audit sieur Gasset ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. Le papier et son contrôle, 2 livres 33 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 45
Intitulé : 5 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue des boulets

  • Type d’acte : Visite et estimation de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation 24 janvier 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’héritage
  • Expert(s) : Girard, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante :1/ Menant, Martin, ayant la charge de Lavechef, Madeleine, veuve d’Etienne Oulrie 2/ Oulrie, Françoise Madeleine3/ Oulrie, Louis Michel4/ Oulrie, Madeleine5/ Oulrie, Hélène Madeleine6/ Oulrie, Louis7/ Oulrie, Mathieu Jacques8/ Oulrie, François Antoine9/ Menant, sieur, ayant charge de Tusson, Jean-Baptiste et tuteur de Oulrie, Michel.Tous héritiers au neuvième d’Hélène Aubert.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La maison « jardin, lieux et dépendances seroient veus et visitez, prisez et estimez par experts […] lesquels rapporteront si lesdits maison, jardin et dépendances se peuvent partager ou non » entre les neuf héritiers.
  • Conclusions : La maison ne peut pas se partager et est estimée à 14500 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 7 livres 10 sols pour une vacation. 8 livres 10 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 46
Intitulé : 5 février - 8 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 20 pages

Présentation du contenu :

Porcherons

  • Type d’acte : Visite de fouilles de terres
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation 31 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence rendu par le lieutenant civil le 11 décembre 1725
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Adam, Robert, maître jardinier fleuriste, entrepreneur pour les jardins à Paris
  • Partie opposante : Papillon de La Grange, propriétaire du jardin
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Adam, Robert, entrepreneur pour les jardins
  • Lieux de l’expertise : une maison et son jardin
  • Pièces ajoutées :1/ Procuration donnée par Adam, Robert à Jeudy, Philippe le 26 mars 1726 2/ Demande d’état de services envoyé par Bernard le 7 septembre 1726.

Commentaire :

  • Motivations : Le 11 décembre 1725, le lieutenant civil a ordonné une expertise contradictoire après l’avis divergent rendu par les experts Bernard et Raymond dans leur rapport du 12 novembre 1725. Ils ne sont pas parvenus à s’entendre sur le prix des ouvrages de jardinages faits par Adam pour Papillon de La Grange. Le tiers-expert doit pour cela procéder à une nouvelle estimation.
  • Conclusions : « Revenant toutes les estimations par nous cy dessus faittes ensemble, à la somme de 3935 livres 8 sols 10 deniers y compris celle de 15 livres pour les deux derniers articles conjointement estimez par lesdits sieurs premiers experts ».
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 30 livres, Bernard 15 livres, Raymon 7 livres 10 sols et le greffier 30 livres. La grosse de l’acte a coûté 19 livres, le papier et son contrôle 10 livres 10 sols. Coût total : 112 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 47
Intitulé : 6 février - 21 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue du Grand-chêne

  • Type d’acte : Toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie et de pavé
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation 31 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : diverses affaires
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Esnée, Jeanne, veuve de François Hazelle, maître paveur à Paris
  • Partie opposante : L’Archer, Antoine, propriétaire d’une maison rue du Grand-Chêne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Esnée, Jeanne,
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ Sommation à comparaître du 5 février 1726 2/ Délibération du lieutenant civil du Châtelet du 15 décembre 1725.

Commentaire :

  • Motivations : Prisée et estimation des ouvrages de pavé fournis par Jeanne Esnée et son défunt mari pour Antoine L’Archer, depuis 1717. L’expert doit également établir la part à payer par Jeanne Esnée pour des ouvrages de maçonnerie faits à un mur mitoyen entre les domiciles des deux parties.
  • Conclusions : « Revenant tous les ouvrages de pavé faits pour ledit sieur abbé L’Archer par ledit deffunt sieur Hazel à 384 livres 8 sols 7 deniers. [...]
  • Somme totalle des murs et jambes que ladite veuve Hazel doit rembourser audit sieur abbé L’Archer, déduction faite des charges 460 livres 8 sols 4 deniers ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 24 livres pour 4 vacations. La grosse de l’acte a coûté 8 livres 10 sols, le papier et son contrôle 5 livres. Coût total de l’acte : 61 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 48
Intitulé : 7 février - 14 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue du Faubourg-Saint-Antoine

  • Type d’acte : Visite et alignement de mur
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 4 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : détermination des responsables de l’entretien d’un mur mitoyen
  • Expert(s) :1/ Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte 2/ Fremiot, Nicolas, architecte 3/ Le Brun, tiers-expert
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Chouet, Jeanne, propriétaire d’une des deux maisons mitoyenne2/ Chouet, Claude, son frère, co-propriétaire de la maison.
  • Expert : Fremiot, Nicolas, architecte
  • Partie opposante : Justice, Jacques, propriétaire de l’autre maison
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties le 4 février 1726 aux deux experts

Commentaire :

  • Motivations : Les parties ont prié leurs experts respectifs de « donner l’allignement du mur mitoyen séparant leurs héritages, d’en dire la construction et à qui sont les frais »
  • Conclusions : Les deux experts n’étant pas parvenus à des conclusions concordantes un tiers-expert, Le Brun, est appelé pour trancher le litige : « Et après avoir veu et visitté les lieux et fait considération de tout ce qui en a esté rapporté par lesdits sieurs premiers experts, et oute ce que nous tiers expert en avons reconnu, qui est sa mauvaise construction dans ce qui en existe, estant avec moilons à plastre en plus grande partie, desquels moilons de carrières deslittez et de mauvaise qualité, et au surplus avec mauvaises bloquailles en déliaisons mal maçonnées, ne l’estant qu’avec terres meslée de [chaux?] et de sable, et séparé dans son corps. Outre que nous avons observé que dans les extrémittés où il existe comme dit est, il parroist un exhaussement d’environ deux à trois pieds au dessus de l’ancienne closture sur la demie espaisseur du côté du jardin du sieur Justice, lequel exhaussement parroit avoir été fait après coup par luy ou par ses auteurs de ce qui n’a pas peu contribué au dépérissement d’iceluy mur, l’ayant chargé en quelque façon et pu contribuer à son devers et à son mauvais estat. Nous estimons et nostre avis est que ladite partie de mur doit estre refaite à communs frais des partyes, chacune pour moitié, avec empattement de part et d’autre, n’estimant pas qu’il soit fait contremur du costé desdits sieur et demoiselle Chouet, le terrrain parroissant estre naturel et non terres rapportées. Et que les restablissements qui doivent estre faits le doivent estre chacun de son costé. Et aussy nostre avis est par la même raison que ledit sieur Justice ne doit point estre assujetty à contremur à l’autre partye de mur au droit de la cour d’entrée à sa maison. »
  • Coût de l’expertise : Les deux premiers experts et le greffier ont reçu chacun 37 livres pour 5 vacations. Le tiers expert a reçu 15 livres pour deux vacations entières.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 49
Intitulé : 7 février - 12 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 18 pages

Présentation du contenu :

Rue du Sépulcre

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 4 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence du Châtelet rendue le 23 janvier 1726
  • Expert(s) : Simon, Mathurin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne
  • Partie requérante : Vial du Bois, Léonard, entrepreneur de bâtiments
  • Partie opposante : Jolliot, sieur, maître maréchal, commanditaire des travaux
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le lieutenant civil du Châtelet le 23 janvier 1726, en réponse à la requête de Léonard Vial, appelle un expert pour juger du prix des travaux de maçonnerie exécutés par le plaignant dans la maison du sieur Jolliot et qu’il estime à 2500 livres.
  • Conclusions : Les travaux de maçonnerie sont estimés à 1862 livres 19 sols 9 deniers.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour 2 vacations. La bourse commune a reçu 16 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 50
Intitulé : 7 février - 12 mars 1726, [26 octobre 1725]
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages

Présentation du contenu :

Rue Château de Ballancelles

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par ordonnance du 27 octobre 1725
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Delaplanche, Jules Claude Pierre, entrepreneur de bâtiments
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Liguier, Jean, maître maçon
  • Lieux de l’expertise : château de Ballancelles
  • Pièces ajoutées : déclaration des parties du 26 octobre 1725

Commentaire :

  • Motivations : Le sieur Delaplanche requiert un expert pour procéder à la réception des ouvrages de maçonnerie réalisés dans son château par Jean Liguier et ses ouvriers et estimer ceux qui restent à faire.
  • Conclusions : L’expert ne relève aucune malfaçons dans les ouvrages exécutés. Il note des travaux qui restent à faire aux dépendances et au mur de clôture et qu’il estime à 841 livres 15 sols.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 20 livres pour 2 vacations. La grosse de l’acte a coûté 13 livres, le papier et son contrôle 7 livres 20 sols. Coût total de l’acte : 60 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 51
Intitulé : 8 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue du Faubourg-Saint-Antoine

  • Type d’acte : Réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 9 janvier 1726
  • Expert(s) : Planier, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Fresneau, Jean, sieur Dufresne, curateur de la succession de défunt Buhot, François, vivant fermier judiciaire d’une maison rue du Faubourg-Saint-Antoine saisie sur Kerkanne, Jacques et sa femme.
  • Partie opposante : Kerkanne, Jacques et sa femme
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le lieutenant civil le 9 janvier 1726, ordonne de « procéder à la réception des ouvrages de maçonnerie »
  • Conclusions : Après laquelle visite et réception desdits ouvrages, article par article […] et nous avons ensuite procédé au calcul et adition de tous les ouvrages qui ont esté fait dans ladite maison suivant l’estimation que nous en avons fait dans notre premier rapport [du 25 mai 1725, estimant les travaux à faire dans la maison] et nous avons trouvé qu’il monte et revienne ensemble à la somme de 678 livres 8 sols.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 15 livres pour 2 vacations. La bourse commune a reçu 15 livres 7 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 52
Intitulé : 8 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue au maire, rue Coustammullier, quai Le Pelletier

  • Type d’acte : Visite et estimation de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 7 novembre 1725
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Lacresse, Anne, veuve de Baudouin, Antoine, tutrice de leurs enfants mineurs.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : trois maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les enfants d’Anne Lacresse ont des dettes envers leurs mère en raison de comptes de succession négatifs. Pour se rembourser, leur mère a décidé de vendre trois maisons appartenant à leur héritage. La sentence du 7 février 1726 ordonne qu’un expert en fasse l’estimation préalable à la vente.
  • Conclusions : Les trois maisons sont estimées à 37500 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour 2 vacations. La grosse de l’acte a coûté 5 livres 10 sols, le papier et son contrôle, 3 livres 15 sols. Coût total de l’acte : 45 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 53
Intitulé : 11 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Bas de Montmartre

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une pièce de terre, moulin et maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 7 septembre 1726
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Payen, Gilbert et sa femme, tuteurs de Gilbert, Marie Jeanne, Gilbert, Nicolas, enfants mineurs de défunts Gilbert, Denis et Bille, Marie Antoinette
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Gilbert Payen et sa femme procèdent à la vente de biens immobiliers et fonciers appartenant à la succession de Marie Jeanne et Nicolas Gilbert, enfants mineurs dont ils sont les tuteurs. Les biens comprennent un moulin en ruine, une pièce de terre de labours et une petite maison.
  • Conclusions : Le moulin en ruine, la petite maison et la pièce de terre de labours sont estimés ensemble à 6500 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 7 livres 10 sols pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 2 livres 5 sols, le papier et son contrôle, 2 livres 15 sols. Coût total de l’acte : 20 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 54
Intitulé : 11 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Denis

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 22 décembre 1725 pour le partage d’une succession
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Espaullard, Blaise comme tuteur de ses enfants mineurs Espaullard, Denis et Espaullard, Marie Julienne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Blaise Espaullard s’occupe pour ses enfants mineurs de la succession de leur grand-père maternel dont ils héritent d’un tiers des biens dont une maison. L’expert nommé par le lieutenant civil, à la requête de Blaise Espaullard, doit estimer la valeur de cette maison.
  • Conclusions : « Après laquelle lecture, considération faitte de l’estat présent des bâtiments qui composent ladite maison qui sont très anciens, […] à ce qu’il n’y a aucune cheminée dans ladite maison, nous la prisons et estimons en total la somme de 4000 livres. »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres 10 sols, le papier et son contrôle, 2 livres 10 sols. Coût total de l’acte : 18 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 55
Intitulé : 12 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue de Périgueux

  • Type d’acte : Visite de fosse d’aisance
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 11 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 27 octobre 1725 pour le traitement d’une fosse d’aisance mitoyenne à deux maisons.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Fabre, Jean, maître chirurgien juré à Paris, propriétaire d’une maison rue de Périgueux 2/ Caille, Jacqueline, sa femme3/ Léry, sieur de, propriétaire d’une maison voisine de la précédente
  • Partie opposante : Dupuis, sieur, maître menuisier, copropriétaire d’une maison voisine des précédentes, mitoyennes par la fosse d’aisance.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence du 27 octobre 1725 condamne Dupuis et les autres copropriétaire de la maison [qui ne sont pas nommés] « à faire vuider la fosse en question [qui fuit chez ses voisins] pour visitter les murs et contremurs, pavé et massif du fond d’icelle, et ce dans tel tems qu’il plairoit à justice fixer sinon voir dire qu’il seroit permis au demandeur de faire faire ladite vuidange et pour cet effet d’en mander le devis et autres fins avec dépens ».
  • Conclusions : « Toutes lesquelles réparations nous estimons valoir ensemble la somme de 497 livres 6 sols 8 deniers en ce compris 30 livres pour les matières enlevées et premier lieu et 20 livres pour celles qui seront enlevées lors que l’on travaillera »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. Un aide a été payé 1 livre 10 sols. La grosse de l’acte a coûté 5 livres, le papier et son contrôle, 3 livres. Coût total de l’acte : 33 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 56
Intitulé : 12 février - 13 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Roquette

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 8 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 15 décembre 1725 et 16 janvier 1726 ordonnant la visite d’une maison pour travaux contentieux
  • Expert(s) :1/ Benoît, Louis, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte 3/ Paumier, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante :1/ Déon, Nicolas, maître sculpteur à Paris, propriétaire d’une maison rue de Périgueux2/ Meusnier, Marie Thérèse, sa femme.Tous deux propriétaires en partie d’une maison rue de la Roquette
  • Expert : Paumier, Jacques, architecte
  • Partie opposante : Ridoys, François, vendeur de la part de la maison de la rue de la Roquette à la partie requérante, au nom et comme tuteur des enfants mineurs de défunt Etienne Hallot.
  • Expert : Benoît, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les époux Déon se sont portés acquéreurs, par contrat du 21 avril 1724, d’un quart d’une maison rue de la Roquette qui leur a été vendu par François Ridoys, agissant comme tuteur des enfants mineurs d’Etienne Hallot. Les Déon se retournent contre Ridoys en raison des réparations nombreuses à faire dans la maison, dont les experts des parties doivent faire l’estimation. Loir est nommé tiers-expert.
  • Conclusions : « Nous avons ensuite procédé au calcul des différentes natures d’ouvrages nécessaires à faire en ladite maison et dont doit estre tenus les héritiers du sieur Hallot au terme dudit devis du 14 décembre 1710 et du lendemain 15 dudit mois de décembre, par lequel ledit sieur Hallot s’est obligé de rendre ladite maison en bon état de grosses et menues réparations, à l’exception des gros murs fondements et voûtes de cave, montant ensemble lesdites réparations à la somme de 112 livres 13 sols 10 deniers »
  • Coût de l’expertise : Les experts ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations. La grosse de l’acte a coûté 5 livres 7 sols 6 deniers. 20 livres 7 sols 6 deniers ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 57
Intitulé : 13 février - 10 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 47 pages

Présentation du contenu :

Rue Montmartre

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de maçonnerie, de charpenterie et autres
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 11 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence du Châtelet du 18 mai et 8 juin 1725 et 5 janvier 1726 ordonnant la visite d’une maison pour vérifier des travaux contentieux.
  • Expert(s) :1/ Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte 2/ Joubert, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Dominguot de La Harangue, sieur, locataire de la maison de la rue Montmartre
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Partie opposante : Abraham, sieur, propriétaire de la maison de la rue Montmartre
  • Expert : Joubert, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Faire la visite de ladite maison, constater par notre raport d’icelle s’il y a esté fait les grosses réparations ou si au contraire elle a esté dégradé et déclarer ensemble par le même raport, la prisée et estimation des grosses réparations sy aucune il se trouve ».
  • Conclusions : Joubert, expert d’Abraham, estime « les ouvrages de maçonnerie, de petit carreau de terre cuitte, de charpente, de couverture de tuille, de menuiserie, de gros fers, serrurerie et ferrures, de peinture d’impression, et de vitrerie […] à 2814 livres 13 sols 6 deniers.Villeneuve, expert de Dominguot, estime ces mêmes ouvrages à 5930 livres 19 sols 10 deniers.
  • Coût de l’expertise : Joubert a reçu 114 livres pour 19 vacations. 129 livres ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 58
Intitulé : 14 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Faubourg-Saint-Laurent

  • Type d’acte : Visite d’une cheminée
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 13 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence contradictoire rendue au Châtelet le 6 février 1726 pour la visite de travaux contentieux
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Meseretz, Charles Philippe, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante : Meseroy, Denis du, marchand de vin à Paris, et sa femme, locataires d’une « grande portion » de maison rue du Faubourg-Saint-Laurent
  • Partie opposante : Janard, Perrette, propriétaire de la maison de la rue Montmartre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La souche de cheminée de la maison menaçant ruine, les locataires se retournent contre leur propriétaire et demande une expertise de son état.
  • Conclusions : La cheminée présente plusieurs malfaçons, notamment au niveau de son tuyau d’évacuation des fumées et au niveau de l’âtre.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 2 livres 1 sol, le papier 1 livres 15 sols. Coût total de l’acte : 21 livres 16 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 59
Intitulé : 14 février - 16 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Enclos de Saint-Jean-de-Latran

  • Type d’acte : Visite de murs
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 11 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence contradictoire rendue au Châtelet le 6 février 1726 pour la visite d’un mur mitoyen litigieux.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :1/ Hecquan, Louis, prêtre 2/ Hecquan, Marie Claude, bourgeois de Paris3/ Desbancs, François, avocat au parlement, tuteur de ses enfants mineurs, veuf de Marie Anne Hecquan
  • Partie opposante : Acquier, commandeur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : plan non daté des quatre tuyaux de cheminée qui passent au-dessus du comble

Commentaire :

  • Motivations : « Visiter, priser et estimer les ouvrages de massonenerie que le deffunt sieur Hecquan a fait pour ledit sieur commandeur Acquier en sesdites deux maisons et les surcharges prétendues respectivement ». L’expert doit déterminer à qui revient le coût des surcharges sur le mur mitoyen aux deux maisons.
  • Conclusions : « Revenant toutes les sommes à rembourser par monsieur le commandeur Acquier au sieur Hecquan la somme de 640 livres ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. La grosse de l’acte a coûté 4 livres 10 sols, le papier 2 livres 18 sols. Coût total de l’acte : 31 livres 8 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 60
Intitulé : 15 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Sébastien

  • Type d’acte : Visite de murs et puits mitoyens
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 14 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence contradictoire rendue au Châtelet le 23 janvier 1726
  • Expert(s) :1/ Fourier, Edmé, architecte 2/ Doucet, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Le Gast, Jean Toussaint, maître maçon à Paris
  • Partie opposante : Vallery, sieur, maître tailleur à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Je revois à l’acte dont je n’ai pas saisi les tenants et les aboutissants
  • Conclusions : Expertise inachevée, sans raison.
  • Coût de l’expertise : néant
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 61
Intitulé : 15 février - 16 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue Thévenot

  • Type d’acte : Visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 11 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence rendue au Châtelet le 7 février 1726 pour la mise en œuvre de réparations
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Milot, Edmée, veuve Zaimbaut, adjudicataire du bail judiciaire d’une maison saisie sur Benoit, Michel
  • Partie opposante : Bourceau, sieur, poursuiveur des ventes, criées et adjudications
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Sommation à comparaître délivrée le 11 février 1726 à Loir, Jean-Baptiste

Commentaire :

  • Motivations : Une sentence du Châtelet ordonne la visite de la maison nouvellement acquise par la veuve Joinbault pour constater les réparations « urgentes et nécessaires » à faire dans la maison et qui empêchent sa location.
  • Conclusions : Nous renvoyons à l’acte pour le détail des menus travaux à réaliser dans la maison. Pas de chiffrage.
  • Coût de l’expertise : néant
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 62
Intitulé : 15 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Rue du Mouton

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 14 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution de la sentence rendue au Châtelet le 7 février 1726
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Maçon, Etienne, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Etienne
  • Partie requérante : Drouet, Jean Antoine, maître maçon
  • Expert : Maçon, Etienne, architecte
  • Partie opposante : Delapleine, sieur, commanditaire des travaux
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Drouet, Jean Antoine, maître maçon
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Visite, prisée et estimation des ouvrages de maçonnerie fait par ledit sieur Drouet » dans la maison du sieur Delapleine pour l’aménagement d’une cheminée.
  • Conclusions : Aucune malfaçon n’a été trouvée aux ouvrages. Les menus décomptes des ouvrages ajoutés au devis ne sont pas chiffrés.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu 6 livres pour une vacation. 6 livres 12 sols 6 deniers ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 63
Intitulé : 15 février-16 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Coppeau

  • Type d’acte : Visite de murs mitoyens
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 13 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Bornat, Anne, propriétaire d’une des deux maisons mitoyennes 2/ Fourcroy, Pierre de 3/ Mégret, Pierre, propriétaire avec le précédent de l’autre maison mitoyenne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Richard, Jean, maître maçon
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Le Pas Dubuisson, Jacques, le 13 février 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « Voir et visiter le mur mitoyen séparant leurs deux maisons, lequel est démoly et tombe en partye tant en l’étage du rez-de-chaussée qu’en fondation au driot de la pièce sur rue desdites maisons, dire ce qu’il y convient faire pour le reconstruire tant dans ladite partye démolye qu’au surplus d’iceluy, s’il convient et est nécessaire et de quelle construction, même en prendre et donner l’alignement pour éviter les anticipations de part et d’autre »
  • Conclusions : Le mur est effondré sur une longueur de 18 pieds et à reconstruire intégralement.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 12 livres pour deux vacations. 11 livres 15 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 64
Intitulé : 18 février-23 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 42 pages

Présentation du contenu :

Jully

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 12 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation de réparations
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptise, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Nouvel de Glanignac, Octavien, tuteur de Sevens, Louis de, seigneur de Querfilis
  • Parti opposante : Baptiste, Jean, chef des armées de Coëtlogon.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : château de Jully
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Octavien Nouvel de Glanignac réclame une expertise de l’état du château de Jully dont il gère la part d’héritage pour Louis de Sevens.
  • Conclusions : « Tous lesquels ouvrages de réparations montant ensemble, suivant les estimations par nous cy dessus faittes, à la somme de 10368 livres 6 sols.
  • Coût de l’expertise : néant
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 65
Intitulé : 18 février-19 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 42 pages

Présentation du contenu :

Rue de l’orangerie

  • Type d’acte : Estimation de maison
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 12 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : liquidation d’héritage
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Hausse, Marguerite, veuve d’Etienne Broussard 2/ Hausse, Jeanne, leur fille majeure 3/ Hausse, Jean Pierre. Tous trois héritiers de Jean Hausse, vivant maître menuisier à Paris, et de Marie de La Marre, leurs père et mère.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donnée par la partie requérante à Caulle, Martin, le 12 février 1726

Commentaire :

  • Motivations : Les trois héritiers Hausse requiert l’avis d’un expert pour savoir si la maison dont ils ont hérité est partageable en trois.
  • Conclusions : Au regard de sa distribution, la maison ne peut se partager en trois. L’expert l’estime à 28600 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 18 livres pour 3 vacations. 19 livres 17 sols 6 deniers ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 66
Intitulé : 19 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Antoine

  • Type d’acte : Alignement de mur
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 13 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : dévers d’un mur mitoyen à deux maisons
  • Expert(s) : Paumier, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante :1/ Boisleau, Marie Anne, veuve de Philippe Gourdon, propriétaire d’une des deux maisons 2/ Avoy, Jean André, maître marchand horloger, propriétaire de l’autre maison mitoyenne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Ruiet, sieur, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : pouvoir donnée par les parties Paumier, Nicolas, le 13 février 1726

Commentaire :

  • Motivations : « par lequel pouvoir lesdites parties nous ont donné pouvoir de voir et visitter le mur mitoyen séparant leurs dittes maisons, de dire ce qu’il y convient faire, pour quelles parts et portions chacun de nous peut et doit estre tenus, d’en prendre et donner l’allignement, même d’en fixer l’épaisseur qu’il conviendra audit mur au surplus de celle qu’il peut avoir de présent ».
  • Conclusions : « Lequel mur sera construit en eslévation avecq bon moillon de carrière, massonné et ravallé et plastre, au bas duquel sera posé un cours d’assise de pierre dure d’[Auvers?], ensuite de la queue de la jambe estrière. Laquelle jambe estrière sera aussy reconstruite à neuf avecq pareille pierre dure portant tableau, feuilleures de part et d’autre, avec renfort d’un pouce et demy de chacun costé ainsy que ladite jambe estrière et cour de l’assise, à frais communs chacun par moityé entre lesdites parties, suivant leurs héberges qui en auront chacun besoin et les estayemens, chevalets, restablissemens seront faits chacun en droit [1 mot] et de leur costé ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 6 livres pour une vacation. 6 livres ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 67
Intitulé : 20 février - 11 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Sainte-Geneviève

  • Type d’acte : Réception d’ouvrages de maçonnerie, de charpenterie et autres
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 19 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution des sentences du 19 septembre 1725 et 2 janvier 1726
  • Expert(s) :1/ Paumier, Nicolas, architecte 2/ Planier, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Meslan, Jean Louis, maître doreur à Paris
  • Expert : Planier, Jean, architecte
  • Partie opposante : Bourdet, Barthélémy, menuisier
  • Expert : Paumier, Nicolas, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bourdet, Barthélémy, menuisier
  • Lieux de l’expertise : maison de Meslan, Jean Louis
  • Pièces ajoutées : facture de l’expertise, datée du 14 juin 1727

Commentaire :

  • Motivations : Expertise destinée à rapporter « les malfaçons et deffectuosité d’iceux ouvrages et que nous ferons la prisée et estimation des prétendues augmentations que ledit sieur Bourdet prétend avoir fait en ladite maison, sy aucune y a, sans cependant par ledit sieur Meslan approuver icelles et du tout en dresser notre procès verbal, en exécution des sentences du 19 septembre 1725 et 2 janvier 1726 ».
  • Conclusions : Expertise contradictoire qui n’aboutit à aucun consensus entre les deux experts. Pas d’appel à un tiers-expert.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu chacun 70 livres pour 14 vacations. Grosse et papier, 18 livres 10 sols. 88 livres 10 sols versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 68
Intitulé : 20 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 29 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du Faubourg-Saint-Honoré

  • Type d’acte : Visite de murs mitoyens
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoirs du 17 janvier, 9, 17 et 19 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : murs mitoyens en mauvais état
  • Expert(s) :1/ Fresne, Jean Luc, architecte 2/ Bernard, Charles, architecte 3/ Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Villeroy, François, maître salpêtrier à Paris, propriétaire d’une des maisons mitoyennes
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Partie opposante :1/ Paulmier de Saint Léger, sieur, maître maçon,Expert : Bernard, Charles, expert ; 2/ Révérard, Honoré, tuteur de ses enfants mineurs,Expert : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte ; 3/ Livet, Alexandre de, maître maçon à Paris,Expert : Fresne, Jean-Luc, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :1/ Paulmier de Saint-Léger, sieur, maître maçon2/ Livet, Alexandre de, maître maçon
  • Lieux de l’expertise : maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par Villeroy, François à Villeneuve, Pierre Jacquot de, le 19 janvier 1726 2/ pouvoir donné par Livet, Alexandre de à Fresne, Jean-Luc, le 19 février 1726 3/ pouvoir donné par Paulmier de Saint Léger à Bernard, Charles, le 9 février 1726 4/ pouvoir donné par Révérard, Honoré à Villeneuve, Pierre Jacquot de, le 17 février 1726 5/ pouvoir donné par Villeroy, François et Livet, Alexandre de à Villeneuve, Pierre Jacquot de, le 22 mai 1726 6/ minute de l’expertise non datée.

Commentaire :

  • Motivations : « voir et visitter les murs mitoyens qui sont entre luy [Villeroy] et les sieurs de Saint-Léger et Révérard à l’effet d’en connoistre la construction qui en a esté faitte par le sieur de Linet maître masson entrepreneur de sadite maison, comme aussy de donne son avis conjointement avecq tel expert qu’il plaira ausdits sieurs de Saint-Léger, Révérard, et de Linet nommer de leur part, sur les deffectuositées desdits murs et dans la totalité de ladite maison, sy aucune y a, promettant en passer par son avis, et au cas que ledit sieur de Villeneuve ne s’accorde point avecq les experts qui seront nommez, ledit sieur Villeroy consent qu’il soit entre eux nommés un tiers dont lesdits sieur experts conviendront, pour en passer par leur avis, à peine de toutes pertes, dépens, dommages et intérests, et les sieurs experts et tiers experts en feront leur rapport en la manière accoustumée, attendu l’instance qui est entre lesdits sieurs de Saint-Léger et de Livet pour raison des murs en question ».
  • Conclusions : Expertise sans réelle conclusion. Oppositio n systématique des experts. Remplacement de Fresne, décédé, par Antoine Meseretz en mai 1726.
  • Coût de l’expertise : néant.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 69
Intitulé : 21 février - 25 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 17 pages

Présentation du contenu :

Rue Gervais Laurent

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 18 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente judiciaire d’une maison
  • Expert(s) : Cudeville, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Fourier, Pierre, fermier judiciaire d’une maison rue Gervais Laurent saisie sur Gesté, Guy et consort.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison et boutique
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « procéder à la visite et état des biens et dresser le procès verbal des réparations qui sont à y faire ».
  • Conclusions : « Tel est l’état desdits lieux cy dessus par nous veu et visité ainsy que des réparations qu’il y a à y faire que nous avons prisé et estimé en fin de chacun articles »
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 30 livres pour 6 vacations. Grosse de l’acte, 10 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 70
Intitulé : 25 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Village d’Ezanville

  • Type d’acte : Visite de lieux contentieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 23 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du 11 septembre 1725, confirmée par un arrêt de la cour du 21 janvier 1726
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Meseretz, Charles Philippe de, arch/
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :1/ Deloy, François Mathieu de, bourgeois de Paris 2/ Yvau, Maurisset d’, fille majeure, héritière pour moitié de Robert d’Yvau 3/ Yvau, Jeanne Marguerite d’, fille majeure, héritière pour moitié de Robert d’Yvau
  • Partie opposante : Courart, Jacques, écuyer, sieur de Sermillon, voisin de la maison des d’Yvau.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison, allée et jardin
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Ladite sentence […] ordonne que ledit sieur Courart sera tenu de rapporter dans huitaine titres valables pour etablir qu’il ait des veues droites sur le passage du jardin dudit Divot (sic), sinon permis audit Divot de les faire boucher aux frais dudit sieur Courart, […] que par experts dont les parties conviendront […] il sera fait rapport de la scituation desdites veues droites, sur lequel lieu elles doivent donner, et à quelle distance elles sont de l’héritage dudit Divot, afin de payement de moitié de la valeur des ormes que ledit Divot a fait abbattre et desdits ouvrages et interest résultant,après que ledit sieur Courart a soutenu que lesdits ormes estoient plantez dans la haye qui sépare les jardins des parties, soutenu au contraire par ledit Divot qu’ils estoient non dans ladite haye mais plus avant dans son jardin, avez monsieur ordonné que les mesmes experts visiteront ladite haye et les troncs desdits arbres et rapporteront si lesdits arbres estoient dans ladite haye ou dans ledit jardin dudit Divot ».
  • Conclusions : Au terme de leur visite, les experts ne donnent pas leurs conclusions, sans que la raison en soit précisée.
  • Coût de l’expertise : Les experts et le greffier ont reçu chacun 25 livres pour une journée de campagne. La grosse de l’acte a coûté 5 livres 5 sols, le papier et son contrôle 3 livres 5 sols. Coût total de l’acte 83 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 71
Intitulé : 25 février - 19 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 18 pages

Présentation du contenu :

Villages de Verrières, d’Anthony, de Massy-Palaiseau, de Rochefort

  • Type d’acte : Estimations de maisons et de lieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 22 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux dans le partage d’un héritage
  • Expert(s) : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Boisseau, François, bourgeois de Paris, héritier pour moitié des biens de feue Marie Bonnin sa mère
  • Partie opposante :1/ Boullefroy, Jean-Baptiste 2/ Boisseau, Marie, épouse de Boullefroy, Jean-Baptiste, sœur de Boisseau, François, héritière pour moitié de sa mère Marie Bonnin3/ Bouillerot, Etienne, tuteur des enfants de Boisseau, François
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : plusieurs pièces de terres
  • Pièces ajoutées :1/ Requête de Boullefroy en date du 18 février 17262/ Requête de Bouillerot, Etienne en date du 19 février 17263/ Requête de Boisseau, François, sans date4/ Facture de l’expertise, 25 février 1726

Commentaire :

  • Motivations : Dénombrement, visite et estimation des bien foncieurs appartenant à la succession de Marie Bonnin et dont le partage entre ses deux héritiers, François et Marie Boisseau, est sujet à contestations.
  • Conclusions : L’ensemble des biens fonciers de la succession est estimée conjointement par les deux experts à 11533 livres 3 sols.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 40 livres pour trois journées de campagne. 46 livres 10 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 72
Intitulé : 26 février - 27 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Dominique

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de peinture
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 13 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : mémoire de travaux de peinture et de dorure contentieux
  • Expert(s) :1/ Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Saint-Aignan, duc de
  • Partie opposante : Moreau, maître peintre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Moreau, maître peintre
  • Lieux de l’expertise : hôtel de Saint-Aignan
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « priser et estimer les ouvrages de peinture et de dorure faits au carrosse et équipage de mondit seigneur duc de Saint-Aignan, sur le mémoire qui nous sera remis à nous expert susdit par ledit sieur Moreau », en raison d’un contentieux sur le prix de l’ouvrage que le mémoire chiffre à 1650 livres.
  • Conclusions : « Revenant tous lesdits ouvrages suivant l’estimation par nous faite cy dessus fait ensemble à la somme totalle de 1465 livres 10 sols.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 15 livres pour deux vacations. La grosse de l’acte a coûté 5 livres 10 sols, le papier et son contrôle, 3 livres 10 sols. Coût total de l’acte : 54 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 72 bis
Intitulé : 27 février - 28 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Jacques-de-la-Boucherie

  • Type d’acte : Alignement de mur
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoirs des 11 et 26 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : état d’un mur mitoyen
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Chauveau, René Bonnaventure, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :1/ Bellichon, veuve, propriétaire d’une maison rue Saint-Jacques-de-la-boucherie ;Expert : Chauveau, René Bonnaventure, architecte ; 2/ Roettier, Joseph, graveur général des monnaies de France et des médailles du roi, propriétaire d’une maison dans la même rue ;Expert : Quirot, Pierre ; 3/ Marigne, sieur et Bougie, sieur, marguilliers comptables de l’œuvre et fabrique de Saint-Jacques-de-la-Boucherie
  • Experts : les deux
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : hôtel de Saint-Aignan
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par Bellichon, veuve et Roettier, Joseph aux experts, le 11 février 1726

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes transportez dans lesdites maisons à l’effet de voir et visitter le mur mitoyen séparant les héritages desdites partyes, en donner l’allignement, en dire la construction et à quels frais et charges seront tenus chacun des propriétaires ».
  • Conclusions : Aucune conclusion. Nous renvoyons à l’acte pour le détail de l’expertise trop longue à transcrire.
  • Coût de l’expertise : Les trois experts et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. La grosse de l’acte a coûté 8 livres 10 sols, le papier 2 livres 8 sols, son contrôle, 3 livres 12 sols. 1 livre 16 sols non attribuée. Coût total de l’acte : 52 livres 6 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 73
Intitulé : 27 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue Mézière

  • Type d’acte : Alignement de mur
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoirs des 11 et 26 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : état d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Dubois, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Pierre
  • Partie requérante :1/ Houelle, Charles, gouverneur de l’île de Ré 2/ Vienne de Vallière, Marie Jeanne de, veuve de Jean Baptiste Hubert d’Orgemonttous deux propriétaires de maisons mitoyennes
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Filliastre, Marc, maître maçon
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Dubois, Jean, le 10 février 1726

Commentaire :

  • Motivations : les parties ont « conjoinctement convenues de la personne du sieur Dubois expert juré du Roy en titre d’offices, de voir et visiter le mur mitoyen séparant nos susdites maisons, dire ce qu’il y convient faire et à quels frais et dépens, notamment en l’étage du rez de chaussée, même en donner l’allignement si besoin est ».
  • Conclusions : Aucune conclusion. Nous renvoyons à l’acte pour le détail de l’expertise trop longue à transcrire.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 6 livres pour une vacation. 7 livres 10 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 74
Intitulé : 27 février - 28 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue du Bac

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation des 25 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence rendue par le lieutenant civil le 26 janvier 1726
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Houllier, Pierre, adjudicataire du bail judiciaire d’une maison
  • Partie opposante : Triquet, François, curateur des criées par justice
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le lieutenant civil le 26 janvier 1726 ordonne que la maison acquise par Pierre Houllier en vente judiciaire sera visitée par un expert qui estimera le coût des réparations.
  • Conclusions : Les réparations sont estimées à 636 livres 10 sols.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. La grosse de l’acte a coûté 10 livres, le papier et son contrôle 5 livres 15 sols. 1 livre 15 sols non attribués. Coût total de l’acte : 41 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 75
Intitulé : 27 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue de Seine

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation des 21 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence rendue par le lieutenant civil le 29 janvier 1726
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Gauché, Jacques, maître chaudronnier à Paris, adjudicataire judiciaire d’une maison
  • Partie opposante : Bérangé, sieur, commissaire aux criées par justiceEntrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le lieutenant civil le 29 janvier 1726 ordonne que la maison acquise par Jacques Gauché en vente judiciaire sera visitée par un expert qui estimera les réparations à faire.
  • Conclusions : Plusieurs grosses réparations à faire dans la maison, la boutique au rez-de-chaussée, dans la cour. Pas d’estimation des réparations.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 6 livres 10 sols, le papier et son contrôle 4 livres. 1 livre 15 sols non attribués. Coût total de l’acte : 22 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 76
Intitulé : 28 février - 4 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation des 22 décembre 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence rendue par le lieutenant civil le 29 janvier 1726
  • Expert(s) :1/ Masson, Etienne, architecte 2/ Chauveau, René Bonnaventure, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Melley, François
  • Partie requérante : Folleville, Jean, bourgeois de Paris, adjudicataire judiciaire d’une maison
  • Partie opposante :1/ Ménil, Etienne, prêtre, poursuivant les criées de ladite maison saisie sur Choin, Pierre 2/ Lejeune, Bernard, procureur de Poucet, le plus ancien procureur des créanciers s’opposant aux criées.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le lieutenant civil le 22 décembre 1725 ordonne que la maison acquise par Jean Folleville en vente judiciaire sera visitée par un expert qui dressera l’état et dira les réparations à y faire et précisera leur coût.
  • Conclusions : Maison en mauvais état, nombreuses grosses réparations estimées conjointement par les expert à 2292 livres 15 sols.
  • Coût de l’expertise : Les experts et le greffier ont reçu chacun 30 livres pour quatre vacations. La grosse de l’acte a coûté 10 livres, le papier de la grosse 2 livres 10 sols, le papier de la minute et son contrôle 18 sols. 1 livre 15 sols non attribués. Coût total de l’acte : 103 livres 8 sols. La bourse commune a reçu 30 livres.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 77
Intitulé : 28 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue des postes

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 27 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence rendue par le lieutenant civil le 6 février 1726
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Tournant dit Saint-Germain, Charles, maître maçon à Paris
  • Partie opposante : Gombault, sieur, maître vitrier du roi, propriétaire de la maison dans laquelle Tournant, Charles a réalisé des travaux.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le lieutenant civil le 6 février 1726 ordonne la visite et prisée des travaux de maçonnerie réalisés par Tournant dans la maison appartenant à Gombault. Le commanditaire ne veut pas s’acquitter des 545 livres portés au mémoire de maçonnerie. Tournant a donc demandé une estimation de ses ouvrages par un expert
  • Conclusions : L’expert estime les ouvrages à 418 livres 6 sols.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. La bourse commune a reçu 12 livres 12 sols.
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 78
Intitulé : 28 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

  • Type d’acte : Visite de mur mitoyen
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 27 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence rendue par le lieutenant civil le 6 février 1726
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Regnault, Etienne, écuyer, receveur général du prince de Conti, propriétaire d’une maison rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
  • Partie opposante : Patu, sieur, secrétaire du roi, propriétaire de la maison mitoyenne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : mur mitoyen de deux maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Etienne Regnault a appris de son locataire que le voisin, M. Patu, a fait un trou dans le mur mitoyen de leurs deux caves « et que cela causoit un domage considérable […] la meilleure partie dudit mur estant abattue par la moitié, et que le reste dudit mur et ce qui charge dessus est en péril éminent, d’autant que le sieur Patu n’aurait pas du faire faire cette ouverture sans avoir averty le suppliant »« Ce considéré […] les lieux seront veus et visités par tel expert […] lequel dressera son rapport sur l’état dudit mur et dira aux frais et dépens de qui il appartiendra » de le remettre en état.
  • Conclusions : « A l’égard de ce qu’il convient faire audit mur mitoyen notre avis est que ledit sieur Regnault doit contribuer pour moitié avec ledit sieur Patu à la reconstruction d’une partie dudit mur en quinze peids de haut sur huit pieds et demy de long compris deux arachements et que lesdits sieurs propriétaires doivent faire étayer chacun de leur costé ce qui sera nécessaire de faire de mesme que les racordemens et rétablissemens, chacun endroit soy et de leur costé à leurs particuliers ».
  • Coût de l’expertise : néant
Cote(s) : Z/1j/578
Cote(s) : dossier 79
Intitulé : 28 février 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Bordet

  • Type d’acte : Visite et estimation de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 27 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence rendue par le lieutenant civil le 15 février 1726
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Delaistre, Etienne, tuteur des enfants mineurs de défunts Guillaume Michel et Marie Louise Gosset
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Attendu que « les loyers de ladite maison [de la rue Bordet ne sont point suffisants pour payer et acquitter les créances qui sont icelle et que mesme les réparations qu’il y convient faire journellement consomment entièrement lesdits loyers, et qu’il serait plus avantageux pour lesdits mineurs de vendre laditte maison et le prix en provenant estre employé au payement des créanciers desdites successions », la maison sera visitée et estimée par un expert.
  • Conclusions : La maison est estimée à 4350 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres, le papier et son contrôle 1 livre 15 sols. Coût total de l’acte, 16 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Intitulé : Mars-avril 1726
Description matérielle : 72 procès-verbaux
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 1
Intitulé : 1er mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages, 1 feuillet volant, 1 plan aquarellé

Présentation du contenu :

Rue Goguenard, aux Porcherons

  • Type d’acte : Visite et estimation de maison, jardin et dépendances suite succession
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par assignation du 26 février 1726
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause : Expertise d’estimation suite à un conflit de succession
  • Expert(s) :1/ Jacquot de Villeneuve, Pierre, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie(s) requérante(s): Jumelle, Marie Magdeleine, veuve en secondes noces de Gruel, Louis, veuve en premières noces de Robert, Claude
  • Partie(s) opposante (s) :1/ Desmasures, Louis, marchand de toiles à Paris et demoiselle Robert, Louise, sa femme, héritière par bénéfice d’inventaire de deffunte Robert, Thérèse, sa sœur 2/ Brémard, Antoine
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison, jardin et dépendances, rue Goguenard, aux Porcherons
  • Pièces ajoutées : un plan non-daté de la maison, jardin et dépendances

Commentaire :

  • Motivation : « faire la visite, prisée et estimation de ladite maison, jardin et dépendance ensembles, de raporter s’il en peut estre distribué sept dixième au totale de ladite veuve Gruel et audit cas en faire la division par notre raport, le tout conformément à la sentence contradictoirement rendu entre ladite veuve Gruel et Louis Desmasures et Antoine Bremard, le vingt sept novembre dernier qui a nommez nous experts susdits pour faire la visite, prisée et estimation et raport et pour satisfaire à icelle »
  • Conclusions : « A l’esgard de la distribution et partages desdites maisons, cour, jardins et héritages, nous avons reconnu qu’il est très possible de le faire entre les parties, le tout étant avantageusement disposé pour y parvenir ». [fol. 6v°]
  • Coût de l’expertise : A Pierre Jacquot de Villeneuve, 54 livres pour les vacations et les plans ; Jean-Baptiste Loir, 9 livres pour les vacations et les plans.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 2
Intitulé : 2 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 32 pages.

Présentation du contenu :

Rue de la Mortellerie

  • Type d’acte : Visite de lieu contentieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris
  • Nature de l’expertise : Expertise contentieuse
  • Cause de l’expertise : ouvrage de charpente non réalisé selon le devis
  • Expert(s) : 1/ Lebrun, architecte 2/ Joubert, entrepreneur 3/ Loir, Jean-Baptiste, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie(s) requérante(s) : Corbes, Jean-Baptiste, jardinier du roi, propriétaire de ladite maison
  • Partie(s) opposante(s) : Millet, Pierre Regnault, maître charpentier
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison appartenante au sieur Corbes, scize rue de la Mortellerie où pend pour enseigne la pomme de pin
  • Pièces ajoutées : contestation du charpentier Millet

Commentaire :

  • Motivations : « nous sommes transportés avec M. Antoine Charles Callou greffier des bâtiments au dedans d’une maison appartenant au sr Corbes scize rue de la Mortellerie où pend pour enseigne la pomme de pin où estant nous avons fait lecture d’une sentence de vous rendue Monsieur [le lieutenant civil du Châtelet] le douze février dernier, entre Jean-Baptiste Corbes jardinier du roi en son palais, propriétaire d’une maison rue de la Mortellerie, demandeur, suivant sa requête verballe du sept dudit mois, à ce qu’attendu la contrariété dans les avis contenus au rapport fait par les sieurs Joubert et Le Brun experts de la visitte de ladite maison du trois décembre dernier et jours suivants, il fut nommé d’office un tiers expert pour visitter ladite maison et lieux en leur présence suivant votre sentence [fol. 1v°] du vingt novembre dernier aux fins d’icelles parties, au sujet seullement des ouvrages de charpenterie du deffendeur, d’une part, et Pierre Regnaut Millet maître charpentier à Paris deffendeur à ladite requeste d’autre part. Lesquelles parties ouyes lecture faitte dudit raport de visitte vous ont requis, attendu la contrariété d’avis desdits sieurs experts dans leur rapport de visitte en question, nommé d’office pour tiers nous Loir expert, pour visitter conformément à votre précédente sentence, la maison et lieux en question aux fins des parties. Au sujet uniquement des ouvrages de charpente et ce en présence desdits experts pour après le rapport fait estre ordonné ce que de raison dépens, domages et intérests réservez.[fol. 2r°] Ledit sieur Le Brun expert dudit sieur Corbes a dit comparaître pour satisfaire à la sommation qui luy a esté faitte comme dessus, nous requiert pareillement d’examiner la manière avec laquelle s’est comporté ledit sieur Millet depuis que le devis et marché a esté passé, ne s’estant point aucunement attaché d’executer ce devis et marché, que si il l’eut fait il n’y auroit point eu de contestation entre luy et ledit proprietaire »
  • Conclusions : le charpentier Millet conteste le nouveau rapport.
  • Coût de l’expertise : Pour Loir, sept vacations : 42 livres ; Pour Le Brun, 7 ; vacations : 6 livres ; Pour Joubert, 7 vacations : 6 livres ; Greffe : 42 livres ; Grosse : 37 livres ; Total : 153 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 3
Intitulé : 2 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue de Lourcine

  • Type d’acte : Visite et état de réparation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris
  • Nature de l’expertise : Expertise contentieuse
  • Cause de l’expertise : réparations urgentes et nécessaires à faire réaliser à la charge du propriétaire de la maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Callou,Antoine Charles
  • Partie requérante : Michelin, Nicolas, maître tanneur, et sa femme, locataires de ladite maison
  • Partie opposante : Mortain, Jean-Baptiste de, premier commis de M. de Baudry, conseiller d’Etat, propriétaire de ladite maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucune
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « avons fait lecture d’une sentence de vous rendue Monsieur le vingt sept février dernier entre lesdits sieurs Michelin et sa femme principaux locataires de ladite maison demandeur à principal [1 mot] les requêtes et exploits des vingt huit et trente un août dernier en exécution de vos sentences des six octobre et huit novembre dernier suivant les moyens du premier décembre dernier et dix sept janvier aussi dernier de [Calore?] demandeur, aux fins de la requête verballe du vingt et un dudit mois de février au deffendeur, à l’opposition de demander par les deffences du vingt huit novembre dernier, d’une part, et le sieur Jean-Baptiste de Mortain premier commis de M. de Baudry conseiller d’État, propriétaire de ladite maison, deffenseur opposant auxdites sentences et en le [1 mot] demandeur suivant les deffences dudit jour vingt huit novembre dernier […] vous avez permis Monsieur […] audit Michelin de faire faire les réparations urgentes et nécessaires et à l’effet de les constater de faire transporter nous Loir juré expert nommé d’office en la maison en question ».
  • Conclusions : « Nous avons trouvé qu’il est nécessaire de faire une recherche à la couverture de thuille du bâtiment du fond de la cour, vers ladite remise et de l’apenty a droitte de ladite cour retournant à ladite rue, refaire la maçonnerie du haut du thuyau de cheminée dudit corps de logis de fond de ladite cour en ce qu’elle [1 mot] au-dessus du comble, rétablir le chaperon du mur à gauche de ladite cour retournant à ladite rue où il est endommagé et où il y a quelques brèches, et refaire à neuf la portion de mur ensuitte aussi de clôture en trente neuf pieds de longueur ou environ où ledit mur est prest à tomber du costé du petit jardin de ladite maison, et ce pour la portion dans ladite maison peut estre tenue estant les murs mitoyens. C’est l’état des reconstructions et réparations urgentes et nécessaires à faire en ladite maison pour la rendre logeable et habitable et hors de danger ».
  • Coût de l’expertise : Jean-Baptiste Loir, 7 livres 10 sols pour une vacation ; greffe, 7 livres 10 sols ; grosse, 7 livres 10 sols ; pour voiture, 1 livre 5 sols ; total : 24 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 4
Intitulé : 2 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Mondé’tour

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une place
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 28 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Floral, Laurent, marchand à Paris, propriétaire de la moitié de la maison
  • Partie opposante :1/ Le Boslain des Vallets, Marguerite Denise, veuve de Floral, Pierre, tutrice et curatrice de leurs enfants Floral, Pierre, Floral, Marguerite, Floral, Marie 2/ Floral, Jean Baptiste, fils majeur des précédents. Tous propriétaires de l’autre moitié de la maison.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La maison sera vue et visitée pour savoir si elle peut se partager commodément entre les parties. Les matériaux de démolitions présents sur le terrain seront aussi estimés.
  • Conclusions : « Notre advis est qu’il est plus advantageux de vendre ladite place en total que de la partager, attendu les inconvénients cy dessus par nous rapportés, et nous l’estimons valoir au total compris les matériaux et démolitions, la somme de 10166 livres 13 sols 4 deniers ».
  • Coût de l’expertise : Loir et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse a coûté 3 livres. Le total de l’acte s’élève à 16 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 5
Intitulé : 4 mars - 20 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 24 pages

Présentation du contenu :

Rues Saint-Louis et Pont-aux-choux

  • Type d’acte : Visite et estimation de plusieurs maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 1er mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’héritage
  • Expert(s) : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Barré, Catherine, veuve de Boucher, Jacques, maître charron
  • Partie opposante :1/ Carrette, Louis Philippe, marchand limonadier 2/ Boucher, Catherine, sa femme 3/ Simon, Pierre, marchand limonadier 4/ Boucher, Claude, sa femme 5/ Cotherot, Alexandre, maître charron 6/ Boucher, Anne, sa femme. Tous apparentés à Boucher, Jacques, et héritiers
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Estimation de deux maisons en vue de leur partages entre les différents héritiers et ayant droit de Jacques Boucher.
  • Conclusions : « Toutes lesquelles maisons, jardins et marais en dépendant par nous cy dessus estimés montent et reviennent ensemble à la somme de 77000 livres ». Voir l’acte pour le détail de chacune des maisons.
  • Coût de l’expertise : Villeneuve a reçu 72 livres pour 12 vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 6
Intitulé : 4 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Neuilly-sur-Marne

  • Type d’acte : Visite de travaux contentieux
  • Institution requérante : le lieutenant civil, sentence du 28 novembre 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Visiter des contrevents de la maison de Vassal et relever les malfaçons.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Vassal, Charles Louis, bourgeois de Paris, par exploit de Le Vasseur, Louis Antoine, huissier ordinaire du roi
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Parties opposantes : Vaugeois, Pierre, maître menuisier à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Vaugeois, Pierre, maître menuisier à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Neuilly-sur-Marne
  • Pièces ajoutées : exploit de l’huissier ordinaire du roi, Le Vasseur, Louis Antoine

Commentaire :

  • Motivations : « Ledit sieur Vassal a soutenu […] que les contrevents en question ne sont pas recevables et soutenu le contraire par ledit Vaugeois ». La visite de Quirot doit estimer les malfaçons reprochées par Vassal au menuisier.
  • Conclusions : L’acte ne contient que le détail de la visite des malfaçons.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 20 livres pour une vacation.
  • 14 livres 11 sols 8 deniers ont été versés au greffe.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 7
Intitulé : 4 mars 1726 - 5 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Théveneau

  • Type d’acte : Visite et estimation d’édifices suite succession
  • Institution requérante : le lieutenant civil, sentence du 22 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Partage des biens de la défunte Marie Fresneau et des biens acquis par elle et son mari, Philippe Thoré.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Collou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Fresneau, Pierre, bourgeois de Paris, tuteur ad hoc de Marie Claude et Marie Anne Thoré, filles mineures de Philippe Thoré, avocat au parlement, et de défunte Marie Fresneau, sa femme 2/ Thoré, Philippe, fils majeur du même couple 3/ Thoré, Jean-Philippe, fils majeur du même couple 4/ Thoré, Marie Catherine, fille majeure du même couple 5/ Thoré, Louise Geneviève, fille majeure du même couple 6/ Thoré, Marie Elisabeth, fille majeure du même couple.
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons sises à Paris, rue Théveneau
  • Pièces ajoutées : sentence du lieutenant civil du Châtelet.

Commentaire :

  • Motivations : Deux filles et héritières de Marie Fresneau étant mineures, son mari et ses enfants majeurs doivent faire expertiser les deux maisons possédées par la défunte et son mari afin de procéder au partage de la succession.
  • Conclusions : « Et après avoir fait lesdits calculs pour la première desdites maisons cy dessus déclarées et distinctement de ce qui est en batimens vieux de ce qui est baty à neuf, et de ce qui en cours, considération faite au quartier où est scituée ladite maison, au retranchement que doit souffrir le corps de logis vieux à droitte de la cour et aux réparations considérables que causera ledit retranchement, nous la prisons et estimons la somme de trente six mil livres en l’estat qu’elle est présentement […].Et nous prisons et estimons la seconde desdites maisons suivant lesdits calculs présentement faits, considération aussi faitte de ce qui est en batimens d’avec ce qui estcour et jardin, la somme de soixante mil livres eu égard à l’estat présent des batimens qui la composent […]. »
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 18 livres pour trois vacations. 18 livres ont été payées au greffe, 9 livres 10 sols pour la grosse, plus une somme de 5 livres 10 sols sans précision. Au total, l’acte est facturé 51 livres.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 8
Intitulé : 5 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Honoré

  • Type d’acte : Visite et estimation d’édifices
  • Institution requérante : le lieutenant civil, sentence du 19 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Partage d’une maison rue Saint-Honoré entre les héritiers du défunt propriétaire
  • Expert(s) : Jacquot de Villeneuve, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Fouton, Anne, bourgeoise de Paris, veuve de Quiqueboeuf de Roissy, Louis François, commandant du château Trompette, héritière de son défunt fils Balthazar, de son vivant unique héritier de son père, par sommation de Vergne, Claude, huissier à cheval au Châtelet 2/ Quiqueboeuf, Balthazard, bourgeois de Paris, oncle du défunt Quiqueboeuf de Roissy, Louis François, héritier
  • Partie opposante : Mouret, [Legere?], tuteur de Harquet Dumesnil, François, mineur et « donataire entre vifs de feu Quiqueboeuf de Roissy, Louis François ».
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maisons sise à Paris, rue Saint-Honoré
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « visite, prisée et estimation dudit huitième de maison seroit faite par nous De Villeneuve seul et […] estre ensuite procédé au partage et liquidation en question »
  • Conclusions : « Nous la prisons et estimons dix neuf mil livres.» Rien sur le partage.
  • Coût de l’expertise : De Villeneuve a reçu 13 livres pour deux vacations. 13 livres ont été versées au greffe le 13 juillet 1726.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 9
Intitulé : 6 mars - 13 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 46 pages

Présentation du contenu :

Saint-Clair, Baudreville

  • Type d’acte : Visite de réparations à faire
  • Institution requérante : Rollet, Pierre, conseiller secrétaire du roi, le 18 juin 1725
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Expertise suite à un héritage
  • Expert(s) :1/ Jacquot de Villeneuve, Pierre, architecte 2/ Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin, Antoine
  • Partie requérante : Desbaus, Nicolas, bourgeois de Paris, fermier judiciaire des fermes de La Besnerie, petit jardin Baudreville, maison et four banal de Saint-Clair, par assignation de Jourdan, Nicolas Guillaume, huissier du roi à la cour des Aides
  • Partie opposante :1/ Delemos, Diego, gentilhomme espagnol ;2/ Aubert, Cécile, veuve en première noce du sieur Piette
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : four banal de Saint-Clair et maisons de Baudreville, La Besnerie et Lambert
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Estimation des réparations à faire au four banal de Saint-Clair et aux maisons de Baudreville, La Besnerie et Lambert.
  • Conclusions : Les réparations sont estimées à 11618 livres 8 sols 6 deniers. Voir l’acte pour le détail des réparations.
  • Coût de l’expertise : De Villeneuve et Caulle ont reçu chacun 200 livres pour huit journées de campagne.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 10
Intitulé : 7 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Passy, Grande rue

  • Type d’acte : Visite de réception
  • Institution requérante : Du Lirier, Mathurin, maître charpentier à Paris, le 28 février 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : Réception de travaux de charpenterie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Du Lirier, Mathurin, maître charpentier à Paris, par exploit du 28 février 1726, délivré par Jannot, Armand, huissier à verge au Châtelet de Paris 2/ Du Chesne, Thérèse, épouse de Jacquin, Antoine, « intéressé dans les affaires du roi »
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Du Lirier, Mathurin, maître charpentier à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maisons sise à Passy
  • Pièces ajoutées :1/ requête de Thérèse Du Chesne du 19 janvier 17232/ sommation du 28 février 17283/ exploit du 28 février 1728.

Commentaire :

  • Motivations : Visite et estimation de travaux de charpenterie.
  • Conclusions : Les travaux de charpenterie sont estimés à 25940 livres.
  • Coût de l’expertise : non précisé
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 11
Intitulé : 7 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rues de la Truanderie et Mondétour

  • Type d’acte : Visite d’alignement
  • Institution requérante : Flora, Marie Laurent, bourgeois de Paris ; Aumont, Jean, maître maçon et entrepreneur des bâtiments de l’ordre de Saint-Lazare, par contrats sous seing privé des 18 et 20 février 1726.
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : dévers d’un mur mitoyen
  • Expert(s) :1/ Benoît, Louis, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochoir, Jacques Richardp
  • Partie requérante : Flora, Marc Laurent, marchand orphèvre.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Aumont, Jean, maître maçon et entrepreneur des bâtiments de l’ordre de Saint-Lazare
  • Expert(s) : Benoît, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Aumont, Jean, maître maçon et entrepreneur des bâtiments de l’ordre de Saint-Lazare
  • Lieux de l’expertise : mitoyen de deux maisons sises à Paris, rue de la Truanderie et rue Mondétour.
  • Pièces ajoutées :1/ un plan du mur, non daté2/ pouvoir donné le 18 février 1726 par Aumont, Jean à Benoit, Louis pour conduire l’expertise 3/ pouvoir donné le 20 février 1726 par Flora, Marc Laurent à Loir, Jean-Baptiste pour conduire l’expertise.

Commentaire :

  • Motivations : « Faire la visite du mur mitoyen séparant les susdites maisons, dire sy il est nécessaire de le démolir, à quels frais il doit estre reconstruit, et en prendre et donner l’allignement ».
  • Conclusions : Les experts reconnaissent que le mur est « d’un droit allignement sans plis ny coude, et que pour le reconstruire, faire son ancien pied, sans anticipation de part et d’autre, ledit mur doit estre assis et posé à vingt un pied de distance d’une marque de croix que nous avons faite graver sous le haut de la queue de la première assise de pierre de la nouvelle jambe étrière qui est commencée à construire à la tête du mur mitoyen à gauche séparant la maison dudit sieur Flora sur la rue de Mondétour, d’avec la maison appartenant audit ordre... ». Le coût des travaux n’est pas estimé.
  • Coût de l’expertise : Loir et Benoît ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. Le coût total de l’expertise est de 33 livres.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 12
Intitulé : 12 mars - 13 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des boucheries

  • Type d’acte : Visite d’alignement
  • Institution requérante : Follette, Marguerie ; Aubert, Claude, Simon, propriétaires chacun d’une maison rue des boucheries, par pouvoir délivré le 11 février 1726.
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : dévers d’un mur mitoyen aux deux maisons
  • Expert(s) : Dubois, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Follette, Marguerite, veuve d’Etienne Rocher propriétaire d’une maison rue des boucheries 2/ Aubert, Claude Simon, marchand bourgeois de Paris, propriétaire d’une maison rue des boucheries.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : mitoyen de deux maisons sises à Paris, rue des boucheries
  • Pièces ajoutées : délégation de pouvoir, du 11 mars 1726, donnée par Claude Simon Aubert à Jean Dubois.

Commentaire :

  • Motivations : « les partyes cy dessus nous ont nommé et choisi pour voir et visiter le mur et commun et mitoyen séparant leurs susdites maisons, dire ce qu’il y convient faire, l’alignement si besoin est, avec promesse d’avoir le tout pr agréable et d’en passer par ce qui en sera par nous raporté et arresté. ».
  • Conclusions : « Pourquoy notre avis est que cette portion de mur soit démolie et refaite à neuf de l’épaisseur de l’ancien grand mur au dessus de la retraite, et de celle de quatorze pouces de la portion de mur qui sera faite de neuf dont nous avons donné l’allignement. Et ce en la largeur de trois pieds ou environ seulement sur toute sa hauteur depuis le dessus de ladite retraite, et à commun frais des parties chacun pour moitié, en faisant les étayements nécessaires de part et d’autre ».
  • Coût de l’expertise : Dubois a reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 13
Intitulé : 14 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

La Chapelle Saint-Denis

  • Type d’acte : Visite de lieu contentieux
  • Institution requérante : Bailliage de La Chapelle Saint-Denis, par sentence du 26 octobre 1724.
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : conflit autour de la propriété d’un mur mitoyen.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Benoît, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Cottin, Auguste, laboureur à la Chapelle Saint-Denis
  • Partie opposante :1/ L’Anglois, Nicolas 2/ Boullet, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons sises à La Chapelle Saint-Denis
  • Pièces ajoutées :1/ une feuille comportant des notes diverses, un plan de la maison de Loïs Pellerain dressé en 1663 au moment du partage de son héritage 2/ marché du 19 février 1622 pour la construction du mur3/ marché du 1er juin 1643 pour l’alignement du mur mitoyen.

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes transportez audit lieu de La Chapelle en une maison qui nous a esté indiquée où pend pour enseigne l’Image saint Pierre à l’effet de voir et visitter un mur et le terrain sur lequel il est assis pour connoistre si il est mitoyen […] En conséquence de la déclaration faitte par ledit Augustin Cottin que le mur dont est question est pitoyen entre luy et lesdits L’Anglois et Boullet. Lesquels lors présents ont soutenu que la proprietté dudit mur leur apartient et qu’il est basty sur le terrain à eux apartenant ».
  • Conclusions : « Après quoy nous experts susdits, attendu les dires et protestations de nullité cy dessus alléguées par lesdits sieurs L’Anglois audit nom assisté dudit M. Aubertin son procureur, tant de la sommation à eux faitte que de la visitte que nous pourions faire comme estant une suitte de ladite sommation, nous avons cedé à procéder à icelle visitte jusqu’à ce que par nous Monsieur ait esté statué sur la vallidité ou nullité desdites sommations et jusqu’à ce, nous nous sommes retirés. ».
  • Coût de l’expertise : non précisé
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 14
Intitulé : 14 mars - 16 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue du vieux colombier

  • Type d’acte : Toisé et estimation travaux
  • Institution requérante : Gabriel Madeleine de Courbon, marquis de Blénac ; Jean Pierre Sedaine, maître maçon à Paris, par pouvoir du 11 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : divergence sur le coût des travaux exécutés par Sedaine
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Courbon, Gabriel Madeleine de, marquis de Blénac, locataire
  • Partie opposante : Sedaine, Jean Pierre, maître maçon à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Sedaine, Jean Pierre, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du vieux colombier
  • Pièces ajoutées :1/ Résumé du rapport d’expertise fait le 14 décembre 1736 2/ pouvoir donné le 11 mars 1726 à Pierre Quirot par le marquis de Blénac et Jean Pierre Sedaine.

Commentaire :

  • Motivations : « toiser, priser et estimer les ouvrages de maçonnerie et autres que ledit sieur Sedaine a fait et faire faire par l’ordre de mondit sieur de Blénac en ladite maison scize rue du vieux Collombier, occupée par ledit seigneur marquis de Blénac, appartenant à M. de Moré, au par dessus de ceux contenus au procès verbal qui a esté fait nous Quirot et le sieur Loir expert datté au commencement du 27 août 1725, sans préjudice audit seigneur marquis de Blénac de son recours, droits et actions contre ledit sieur de Moré, propriétaire de la maison scize rue du vieux Collombier […] »
  • Conclusions : « Somme totalle et generalle à quoy montent et reviennent ensemble tous les susdits ouvrages tant maçonnerie, marbre, charpenterie, couverture, menuiserie suivant les estimations par nous cy dessus faites, dix neuf cent soixante livres dix neuf sols trois deniers  ».
  • Coût de l’expertise : Pierre Quinot a reçu 18 livres pour trois vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 15
Intitulé : 18 mars - 7 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 26 pages

Présentation du contenu :

Ile Saint-Denis

  • Type d’acte : Alignement mur
  • Institution requérante : Chambre des Requêtes du palais, par exploit du 13 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : alignement d’un mur mitoyen à deux maisons
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Oudinot, Jean Baptiste, ancien payeur des rentes de l’Hôtel de ville
  • Partie opposante : Durand, Robert, écuyer chevalier de l’ordre de Saint-Louis
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes transportés en une maison et jardin appartenant au sieur Durand et en une maison et jardin appartenant au sieur Oudinot pour procéder à l’allignement ordonné par la sentence de la cour du dix janvier de la présente année mil sept cent vingt six et au procès verbal de l’estat des lieux en l’exécution de la sentence du quatre octobre mil sept cent vingt cinq »
  • Conclusions : L’expert propose trois façons de réaliser cet alignement et conclut « Et attendu que ledit allignement ne peut précisément estre fait avant que la Cour ait décidé sur les réflexions par nous cy dessus faittes et sur les manières différentes de déterminer la ligne de séparation desdits deux lots qui doivent faire la règle dudit allignement et qui nous paroissent touttes questions de droit. Nous avons surcis à faire ledit alligement, jusqu’à ce que sur les tiltres qui ont esté représentez, sur les déclarations exactes des lieux et sur les plans que nous avons pareillement fait, la Cour aye statué, et réglé ladit ligne de séparation ».
  • Coût de l’expertise : Pierre Quinot a reçu 48 livres pour deux journées de campagne et 24 livres pour quatre vacations à Paris. Le greffier Jacques Quirot a touché 48 livres pour deux journées de campagne et 24 livres pour quatre vacations à Paris. Un aide a été rémunéré 3 livres. Le plan a coûté 25 livres, la grosse 20 livres. Le papier, le contrôle et le droit d’annonce du plan ont coûté 20 livres. Le coût total de l’acte s’élève à 202 livres.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 16
Intitulé : 18 mars - 19 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 26 pages

Présentation du contenu :

Vieille place aux veaux, rues Pied-de-boeuf et petit carrefour au bout de la rue de la lanterne

  • Type d’acte : Visite et estimation édifice
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par requête du 13 mars 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : expertise de l’état d’une maison faisant partie d’un héritage qui menace ruine
  • Expert(s) : Frémiot, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Delespine, Marie Anne, veuve de Du Fresne, Claude, docteur régent de médecine en la faculté de Paris, tutrice ayant la garde bourgeoise de damoiselle Du Fresne, Marie Magdelaine, fille mineur dudit défunt
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison
  • Pièces ajoutées : un plan de la maison , la requête du lieutenant civil du Châtelet en date du 13 mars 1726

Commentaire :

  • Motivations : « à l’effet de voir et visitter ladite maison et dresser procès verbal de son état où estant en l’absence des partyes et les sieur Lhomme [ marge : Md Boucher] et sa femme locataires de ladite maison présentement, nous avons fait lecture d’une requête à vous Monsieur présentée par ladite demoiselle veuve dudit sieur Dufresne et noms et qualités, exposition que ladite maison en question appartenante à ladite mineure tombe en ruine et menace d’une prochaine chutte qui peut causer des accidens, en sorte qu’il est nécessaire de l’abbatre promptement et que la supliante ayant intérets de constater le fait et de prendre des mesures et des arrangements pour la démolition et reconstruction de ladite maison afin qu’on ne puisse rien luy imputer de l’évènement, elle a été conseillé de vous donner ladite requête, en considération de quoy il vous plust Monsieur ordonner que par ledit expert qui seroit de vous nommé, ladite maison seroit veüe et visittée pour par luy faire son rapport sur la nécessité urgente de démolir ladite maison pour son rapport fait et deslivré se pourvoir par la supliante ainsy que de raison ladite requête signée de Paris au paraphe, au bas de laquelle est vôtre ordonnance Monsieur [ marge : en datte du treizième jour des présents mois et an] portant permission de faire visitter et dresser procès verbal par nous Frémiot juré expert susdit. »
  • Conclusions : « Et après avoir veu visitté et examiné ladite maison en question de touttes parts et de fond en comble [ marge : tant en général qu’en particullier] ainsy que nous l’avons cy dessus déclaré et rapporté, nous estimons et nostre avis et qu’il est très urgent et nécessaire de l’abbatre et démolir en entier, n’estant pas possible de la retablir et ny ayant pas de seureté de l’habiter en l’estat qu’elle est et pouvant à tout instant en arriver la ruine et chutte totalle [ marge : même incendie] par son mauvais état qui provient tant de vétusté que de mauvaise qualité et construction originaire, les réparations qui y ont esté faites à différentes fois [ marge : n’ayant pas même esté faites pour la plus part à propos, solidement et de bonne qualité], ainsy que nous l’avons observé. Pour après ladite demolition totalle [ marge : qui doit estre faite incessamment], (en conservant touttesfois les partyes de murs mitoyens qui pouront se trouver de bonne qualité et [3 mots]), estre ladite maison reconstruite à neuf avec matériaux de bonne qualité et suivant l’art, en laquelle reconstruction il pourra estre remployé et fait servir [ marge : partye] des matériaux de démolition qui se trouveront bons et propres à remettre en œuvre. »
  • Coût de l’expertise : Frémiot a reçu 12 livres pour deux vacations entières.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 17
Intitulé : 18 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Petite rue du Bac

  • Type d’acte : Visite et estimation édifice
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 16 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : différent à propos du partage d’un bien entre plusieurs propriétaires
  • Expert(s) :1/ Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte 2/ Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Hauducoeur, Denis, laboureur demeurant à Jumonville
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Partie opposante :1/ Des Roziers, Catherine, veuve de Haudry, Jean César 2/ Lepois, Marie, veuve de Giguet, Etienne 3/ Barré, Denis, vigneron à Champlant au nom et comme tuteur de Nicolas Barré, fils mineur de lui et de défunte de Vinault, Catherine de, sa femme 4/ Le Guillet, Marie, veuve de Vinault, François de au nom et comme tutrice des enfants mineurs dudit défunt et d’elle 5/ Brout, Jean, vigneron 6/ De Vinault, Marie Françoise, sa femme 7/ De Vinault, Marie Anne, fille majeure 8/ De Vinault, Geneviève. Tous propriétaires en partie de ladite maison.
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison où pend l’enseigne du chef de saint Denis
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « à l’effet de faire la visitte, prisée et estimation de lad. maison et deconnoistre sy elle est partageable ou non ».
  • Conclusions : « Et après l’avoir ainsy veüe et visitée, nostre avis est qu’elle ne peut se partager entre lesd. partyes. Pourquoy nous avons affin de parvenir à une juste estimation pris les mesures de l’emplacement total d’icelle maison et distinctement pour ce qui est occupé en bâtiments dans ce qui en en cour, et du tout fait les calculs, considération faite du quartier et rue où est scituée ladite maison, à l’estat présent des bâtiments qui la composent, lesquels sont anciens et où il y a plusieurs réparations à faire à ce que lad. maison est chargée du logement des soldats. Nous la prisons et estimons la somme de quatre mil cinq cent livres eu égard au couvert du temps présent et à la charge du cens cy 4500 livres »
  • Coût de l’expertise : Dubuisson a reçu 12 livres pour deux vacations. Loir a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 18
Intitulé : 18 mars - 11 avril 1726[5 avril 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Jacques

  • Type d’acte : Estimation réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 26 mai 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : différent au sujet de réparations locatives
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callot, Antoine Charles
  • Partie requérante : Mouret, Louis, Augustin, marchand mercier à Paris, locataire de la boutique rue Saint-Jacques
  • Partie opposante : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte, juré et expert à Paris, bailleur de Louis Mouret.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison rue Saint-Jacques
  • Pièces ajoutées : sommation délivrée par le lieutenant civil du Châtelet, le 5 avril 1726, pour que Fourier, Edmé, se présente chez Mouret, Louis, pour poursuivre l’expertise

Commentaire :

  • Motivations : visite, réception et estimation des réparations faites par Louis Augustin Mouret, locataire d’une boutique rue Saint-Jacques.
  • Conclusions : L’acte n’a pas de conclusions.
  • Coût de l’expertise : Fourier a reçu 30 livres.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 19
Intitulé : 19 mars - 22 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Antoine

  • Type d’acte : Estimation travaux
  • Institution requérante : Chambre des requêtes du palais, par sommation du 16 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contrôle de la destruction de constructions parasites adossées à la maison de Jean Hébert.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Hébert, Jean, marchand bourgeois de Paris, locataire de la boutique rue Saint-Jacques 2/ Petit, Jacques, maître serrurier à Paris
  • Partie opposante :1/ Titon, Elisabeth Angélique, veuve de Jean Baptiste Jacques Gond d’Argenlieu, conseiller au parlement, tutrice de Jean Baptiste Maximilien Gond d’Argenlieu, leurs fils mineurs et héritier de son père 2/ Lefébure, Nicolas Philippe, écuyer, conseiller du roi, intendant et contrôleur général de l’argenterie des Menus plaisirs et affaires de la chambre du roi 3/ Jolly, Barthélémy, maître cordonnier à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison rue Saint-Antoine
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « nous avons fait lecture de la susdite sentence rendue entre ledit sieur Jean Hébert […] demandeur à ce que les deffendeurs soient condamnés de faire détruire et démolir les soupentes, boutique et arrière boutique qui sont dans une allée de passade à costé de la maison dudit sieur Hébert où il demeure rue Saint Antoine et de faire restablir les ouvertures et percemens qui ont esté faits au mur dudit Hébert et ce au plus tard dans trois jours, sinon et à fautte de le faire qu’il luy seroit permis de faire détruire et démolir lesdits soupentes, boutique et arrière boutique, et de faire restablir lesdites ouvertures et percemens aux frais et dépens des deffendeurs [qui] seront sollidairement condamnés de luy faire le remboursement sur les quittances des ouvriers et jusqu’à ce qu’ils seront pareillement condamnez aux dommages et intérets dudit sieur Hébert en cas d’incendie et autres énervemens (sic) qui pourroient arriver. A l’effet de quoy et pr constatter le faits cy dessus articullez par ledit sieur Hébert, que les lieux seront vus et visittés par experts dont les partyes conviendront ou qui seront nommés d’office ».
  • Conclusions : Les démolitions demandées ont été effectuées.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont été payés chacun 18 livres pour trois vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 20
Intitulé : 19 mars - 20 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Rue des Cordeliers

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Chambre des requêtes du palais, par sentence du 14 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : retard de paiement des travaux effectués par Marin au domicile de La Fouasse en 1718.
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Marin, Denis, bourgeois, maître maçon et entrepreneur en bâtiments à Paris
  • Partie opposante : La Fouasse, Jacques, procureur en la cour
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Marin, Denis, maître-maçon et entrepreneur en bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : maison rue des Cordeliers
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : visite et estimation des ouvrages de maçonnerie faits en 1718 au domicile de Jacques La Fouasse par Denis Martin, pour la somme impayée de 3462 livres 19 sols 6 deniers, compte tenu de la variation du prix des matériaux.
  • Conclusions : Le coût des travaux effectués a été réévalué à 2403 livres 7 sols 5 deniers.
  • Coût de l’expertise : Loir a été payé 30 livres pour six vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 21
Intitulé : 19 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Martin

  • Type d’acte : Visite d’alignement
  • Institutions requérantes : Fabrique de Saint-Nicolas-des-Champs ; Mme de Cerfceux
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : reconstruction d’un mur mitoyen ruiné.
  • Expert(s) : Joubert, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Parties requérantes :1/ Le Chanteur, Pierre, marguillier de Saint-Nicolas-des-Champs, Expert : Joubert, Louis, architecte 2/ Raisin, Charles, entrepreneur de bâtiments, maître-maçon à Paris, fondé de pouvoir de Cerfceux, Madame de, veuve de M. de Rochefort, écuyer de la grande écurie du roi
  • Lieux de l’expertise : deux maisons rue Saint-Martin à Paris
  • Pièces ajoutées :  1/ pouvoir donné le 18 mars 1726 par Pierre Le Chanteur et Charles Raisin à Louis Joubert pour conduire la visite du mur mitoyen2/ pouvoir donné le 17 mars 1726 par la dame de Cerfceux à son maître-maçon, Charles Raisin pour conduire en son nom la visite du mur mitoyen.

Commentaire :

  • Motivations : visite du mur mitoyen séparant la maison appartenant à la fabrique de Saint-Nicolas-des-Champs de celle appartenant à la dame de Cerfceux, « dire ce qu’il y convient faire et à quels dépens et d’en donner l’allignement sur les anciens vestiges ». La dame de Cerfceux ayant « donné pouvoir aud. Sieur Raisin, maître masson à Paris, de restablir et reconstruire ce qu’il sera nécessaire de faire au mur partageant la maison apartenant à l’église et fabrique de Saint-Nicolas-des-Champs et la sienne, de se conjoindre avec nous Joubert expert susdit pour voir et visiter et plomber et mesme prendre l’allignement dudit mur s’il est nécessaire ».
  • Conclusions : « lequel mur sera reconstruit avec moislons dures esmillez, maçonnez avec plastre au crible et ravallé de plastre des deux costez, depuis le rez de chaussée en amont jusqu’où il poura se recueillir, si recueillir se peut, et si la fondation dudit mur se trouvoit mauvaise ou qu’elle ne fut pas assise sur un fond solide, ladite fondation sera refaitte avec moislon durs, mortier de chaux et sable avec empattement de trois pouces de chaque costé et ce dans les parties nécessaires et qui se trouveront mauvaises, le tout aux frais et dépens communs des parties. Il sera observé de mettre audit mur mitoyen en la hauteur de l’estage du rez de chaussée desdits establis une jambe boutisse de pierre de taille dure d’Arcueil posée en bonne liaison à l’aboutissant dudit mur mitoyen du costé des establis et bouverie de derrière de la maison de ladite fabrique Saint-Nicolas-des-Champs et ce aussy aux frais et dépens communs des partyes. Les estayemens et restablissemens des deux costez dudit mur mitoyen seront faits chacun endroit, soy ainsy qu’il est d’usage.
  • Coût de l’expertise : Joubert a touché 6 livres pour sa vacation, de même que le greffier.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 22
Intitulé : 20 mars - 24 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Montagne Sainte-Geneviève ; rue du ban, place Maubert

  • Type d’acte : Estimation travaux
  • Institution requérante : Plume, Simone, veuve de Demay, Jean, vivant maître boucher à Paris
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation de legs dans le cadre de la séparation des biens et du règlement de la succession et de la communauté de mariage entre Simone Plume et le défunt Jean Demay, par leurs enfants.
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Collot, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Plume, Simone, veuve de Jean Demay, vivant maître boucher à Paris 2/ Demay, Jean, maître boucher à Paris, fils et héritier de Jean Demay 3/ Dosseville, Antoine, huissier commissaire au Châtelet, et son épouse, Demay, Françoise, fille et héritière de Jean Demay 4/ Capitaine, Pierre, maître boucher, et son épouse Demay, Sébastienne, fille et héritière de Jean Demay 5/ Bercher, Jean Baptiste Claude, marchand à Paris, et son épouse Demay, Anne, fille et héritière de Jean Demay.
  • Expert : L oir, Jean Baptiste, architecte
  • Partie opposante :1/ Demay, Jacques, marchand boucher, fils et héritier de Jean Demay 2/ Bouffart, Jean, procureur au barreau de Paris, et son épouse Demay, Madeleine, fille et héritière de Jean Demay.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons, l’une sur la montagne Sainte-Geneviève, l’autre rue du ban.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : contestation du legs de deux maisons et de trois étaux de boucherie à quatre enfants de Jean Demay (Jean, Françoise, Sébastienne, Anne) par deux autres enfants du défunt (Jacques et Madeleine). La visite doit en estimer le prix.
  • Conclusions : La maison de la Montagne-Sainte-Geneviève, « considération faitte du quartier où est scituée ladite maison, de l’estat présent des bastiments qui la composent qui sont anciens », est estimée à 29 000 livres. La maison de la rue du ban, « considération faitte de l’estat présent des batiments qui la composent qui sont fort anciens et à ce qu’il n’y a point de cour », est estimée à 5200 livres.Les étaux, « considération faitte du quartier où [ils] sont scitués, nous prisons et estimons celuy auquel est attaché le privilège de marchand boucher privilégié, la somme de 6720 livres […]. Et nous prisons et estimons les deux autres étaux ensuitte la somme de 20506 livres ».
  • Coût de l’expertise : Loir a été payé 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 23
Intitulé : 21 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

La Basse Courtille

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par sommation du 19 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation du règlement du compte établi entre Jacques Durand et Claude Béranger.
  • Expert(s) : Paumier, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Durand, Jacques, maître charpentier à Paris.
  • Expert : Paumier, Jacques, architecte
  • Partie opposante : Béranger, Claude, maître couvreur à Paris
  • Expert : Paumier, Jacques, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Béranger, Claude, maître couvreur à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison à la Basse Courtille.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : calcul de la valeur des travaux de couverture exécutés par Béranger dans la maison de Durand afin d’estimer la somme restant à rembourser par le couvreur pour les trente cinq pièce de bois d’une valeur totale de 210 livres que lui a vendues Durand. Durand indique avoir déjà recouvert 44 livres.
  • Conclusions : L’expert estime les travaux de couverture réalisés par Béranger dans la maison de Durand à 143 livres 10 sols 6 deniers.
  • Coût de l’expertise : Paumier a été payé 7 livres 10 sols pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 24
Intitulé : 21 mars - 23 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Saint-Augustin

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par sommation du 13 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : litige entre deux voisins au sujet de l’égout du mur mitoyen.
  • Expert(s) :1/ Fresne, Jean Luc, architecte 2/ Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Monnerot, Marie Jeanne, propriétaire d’une maison à vendre mitoyenne de celle appartenant à la partie opposante 2/ Monnerot, Antoine Guy, chevalier de Saint-Louis, acquéreur de la maison de Marie-Jeanne Monnerot.
  • Expert : Fresne, Jean Luc, architecte
  • Partie opposante :1/ L’Estandart, Jean Louis, marquis de Bully, propriétaire de la maison 2/ Lambèse, prince, propriétaire du foncier de la maison 3/ Brade, maître charpentier à Paris
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Brade, maître charpentier à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Neuve-Saint-Augustin
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence du 13 mars 1726 « ordonne que les lieux en question seront vus et visittez par experts, lesquels raporteront si dans la partie du mur où il n’y a point de bastiment du costé desdits sieurs de Bully et Monnerot, il y a un fillet du costé dudit sieur de Monnerot chevalier de Saint-Louis audit nom qui l’a ainsy soutenu et mis en fait ; et s’il y en a un du costé de celle dudit sieur de Bully, comme aussy si dans la partie de mur auquel il y a un bastiment du costé du sieur Monnerot audit nom, il y a un fillet du costé de la maison dudit sieur de Bully, ainsy que M. Pachouin son advocat l’a soutenu, ce qui a été dénié par ledit sieur de Monnerot audit nom ».
  • Conclusions : Fresne écrit : « Et pour d’autant mieux connoistre l’estat et quallité de la portion dudit mur de closture, je l’ay d’abondant veu et visitté et j’observeray à la Cour qu’il ne m’a point paru y avoir eu aucun exaucement fait sur icelle portion de mur de closture comme il paroist par ses paremens, tant du costé de ladite courcelle que de la cour dudit sieur de Bully, et que l’esgout de filet du chaperon n’a jamais esté que du costé de ladite courcelle, ce qui se justifie par la hauteur du chaperon qui est de vingt trois pouces de hauteur mesurée à plomb depuis le dessus dudit chaperon jusques sur le fillet en egoust au bas du larmier dudit chaperon, en sorte que son glacis a au moins vingt sept pouces de haut suivant sa ligne rampante ce qui justifie que le chaperon n’a jamais eu de filet que di costé de ladite courcelle, sans en avoir aucun du costé de la cour dudit sieur de Bully ou ledit mur de closture estoit levé à plomb de ce mesme costé […] est une preuve certaine et constante que ledit chaperon, son filet et son egoust ont tjs esté du costé de ladite courcelle […] Ce qui suivant l’avis de moy Fresne est une preuve incontestable que ledit chaperon n’a jamais eu d’egoust ny de filet du costé de la cour de la maison dudit sieur de Bully parce qu’il n’auoit pas esté possible de le faire, et quand mesme on en auroit voulu faire un, ce qui ne paroist point à présent, cela auroit eté contre les reigles, l’art et la justice parce que d’ailleurs cela n’auroit point changé l’estat dudit chaperon qui entièrement du costé de la courcelle de ladite damoiselle Monnerot. »
  • Coût de l’expertise : Fresne a été payé 18 livres pour trois vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 25
Intitulé : 22 mars 1726[20 mars 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du chemin des dames

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par sommation du 20 mars 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’une maison et jardin dans la perspective d’une vente
  • Expert(s) : Frémiot, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Lenfant, Catherine, veuve de Le Franc, Nicolas, maître doreur sur métaux à Paris, tutrice de leurs enfants mineurs et héritiers.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison et son jardin rue du chemin des dames
  • Pièce ajoutée : sommation du 20 mars 1726 délivrée à Frémiot, Nicolas par le Châtelet de Paris

Commentaire :

  • Motivations : « Faire la visite, dresser l’estat, prisée et estimation » d’une maison et jardin construite en 1722 par Nicolas Le Franc.
  • Conclusions : « Laquelle maison en bâtiment, emplacement et jardin cy dessus par nous vue, visittée et déclarée […], nous prisons et estimons la somme de neuf mil livres, eu égard à la scituation de ladite maison, qualité de ses bâtiments et jardin, estendue d’iceux, cours du temps présent ».
  • Coût de l’expertise : Frémiot a été payé 18 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 26
Intitulé : 22 mars - 23 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Antoine

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par sommation du 18 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation du prix des augmentations apportées au marché conclu entre Fresneau et l’abbé de Tiron pour des travaux dans plusieurs bâtiments de l’abbaye.
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean Baptiste, architecte 2/ Joubert, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Fresneau, Jean Baptiste, maître maçon et entrepreneur de bâtiments à Paris.
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Tiron, Pierre de, abbé de la Sainte-Trinité de Thiron-Gardais
  • Expert : Joubert, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Fresneau, Jean Baptiste, maître maçon et entrepreneur de bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : plusieurs bâtiments de l’abbaye de la Sainte-Trinité.
  • Pièces ajoutées : 1 pièce non photographiée

Commentaire :

  • Motivations : « estimation des ouvrages de maçonnerie, charpenterie, serrurerie et autres » réalisés par Fresneau dans plusieurs maisons dépendant de l’abbaye de la Sainte-Trinité. Un jugement rendu par le lieutenant civil du Châtelet le 19 février 1726, condamnait l’abbé de Tiron à payer à Fresneau la somme de 594 livres 16 sols 6 deniers, au titre des travaux supplémentaires réalisés par l’entrepreneur. La somme à payer est contestée par l’abbé qui demande une nouvelle expertise des travaux.
  • Conclusions : L’expert confirme la valeur des travaux s’élevant à 594 livres 16 sols 6 deniers.
  • Coût de l’expertise : Loir et Joubert ont été payés chacun12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 27
Intitulé : 23 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Beaurepaire

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par assignation du 20 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vétusté d’une maison locative
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Querneis, François, marchand fripier à Paris, locataire de la maison rue de Beaurepaire.
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Rouet, Louise, veuve de Etienne Margery, bourgeois de Paris, propriétaire de la maison et ayant procuration pour, d’une part, Rosnay, Noël, son frère, intéressé dans les affaires du roi, et d’autre part, Barthélémy, Jacques, marchand bourgeois de Paris, procureur des créanciers de Privé, Jean, marchand commissionnaire de vins à Orléans.
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Beaurepaire à Paris.
  • Pièces ajoutées :1/ requête d’expertise déposée le 18 mars 1726 par François Querneis auprès du lieutenant civil du Châtelet. L’assignation du 20 mars 1726 figure au pied de la requête 2/ assignation à comparaître remise le 21 mars 1726 à la partie opposante.

Commentaire :

  • Motivations : François Querneis conteste le bail signé le 31 juillet 1725 avec Louise Rouet pour prendre en location une maison qui s’avère inhabitable, « demandant une reconstruction entière ». Il requiert du lieutenant civil du Châtelet que la maison soit « veue visittée par tel expert qu’il luy plairoit nommer d’office, lequel dressera son procès verbal de l’estat d’icelle […] pour ensuitte estre pris telles fins et conclusions qu’il appartiendra ».
  • Conclusions : L’expert recommande la reconstruction à neuf de toute la maison.
  • Coût de l’expertise : Loir a été payé 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 28
Intitulé : 23 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Pierre-au-lard

  • Type d’acte : Visites de fosses d’aisance
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par assignation du 22 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : expertise contradictoire des fosses d’aisance mitoyennes, suite à une première expertise rendue le 25 septembre 1725, réalisée en raison de leur défectuosité.
  • Expert(s) :1/ Frémiot, Nicolas, architecte 2/ Planié, Jean, architecte 3/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Boudon, Perrine Louise Marguerite, veuve de Charles Hatte, chevalier seigneur de Montisambert, président trésorier de la généralité d’Alençon, et propriétaire de la maison.
  • Partie opposante : Gervais, Léonard, aubergiste à Paris, propriétaire d’une maison joignant celle de la dame de Montisambert.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Beaurepaire à Paris.
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les experts Frémiot et Planié et le tiers-expert Loir doivent procéder « à une nouvelle visitte du mur qui sépare les deux fosses [d’aisance] et rapporter les défectuositez qui s’y trouveront, comment et de quels costés il convient les rétablir pour ensuitte estre ordonné ce que de raison dépens dommages, intérests ». Une première expertise rendue par Frémiot et Planié le 25 septembre 1725 a abouti à une divergence d’avis. Le tiers-expert Loir doit permettre d’accorder les opinions.
  • Conclusions : Les trois expertises aboutissent à des avis divergents.1/ Jean Planié est d’avis « que lesdits murs et contremurs peuvent rester en l’estat qu’ils sont, lesdites matières et urines ne [lui] paraissant point avoir suinté ny coulé »2/ Nicolas Frémiot estime que « toutes les vuidanges qui se sont faittes de ladite fosse de madame Montisambert avec la dernière faitte duement doivent estre payez à frais communs desdites parties depuis qu’elles ont esté vuidées ensemble. Et à l’égard des murs que si ledit sieur Gervais veut continuer à vuider à frais communs ladite fosse de madame Montisambert, ils peuvent rester en l’estat qu’elles sont, nous ayant paru assez bon. Sinon et à faute de ce que lesdits mur et contremur seront démolis et reconstruits ensemble à communs frais des parties ».Le tiers-expert Jean-Baptiste Loir juge que « ledit sieur Gervais doit estre tenu de payer à ladite dame Montisambert la somme de trente livres pour la vuidange des urines et matières qui ont passées de saditte fosse dans celle de ladite dame Montisambert et qu’elle a fait enlever avec les matières et urines de sa fosse ».
  • Coût de l’expertise : Chacun des trois experts a été payé 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 29
Intitulé : 26 mars - 1er avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Croisement des rues de Bourbon, de Cléry et de Saint-Philippe

  • Type d’acte : Estimation de travaux à faire
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par assignation du 26 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Eviter le dépérissement de la bâtisse. Application de sentences rendues par le lieutenant civil du Châtelet le 1er et 25 février 1725 autorisant l’achèvement de la maison et l’établissement d’un devis des travaux.
  • Expert(s) : Masson, Etienne, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard de
  • Partie requérante : Le Roy, Guillaume, acquéreur de la maison auprès de Caqué, Pierre, maître charpentier à Paris
  • Expert : Masson, Etienne, architecte
  • Partie opposante :1/ Caqué, Pierre, maître charpentier à Paris 2/ Périchon, procureure des demoiselles Huénet, créancières de Caqué, Pierre.
  • Expert : Masson, Etienne, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison au croisement des rues de Bourbon, de Cléry et de Saint-Philippe
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Guillaume Le Roy a acquis une maison auprès de Pierre Caqué et commencé à la faire rebâtir (ou a poursuivi des travaux laissés pendants par le précédent propriétaire, la chose n’est pas claire). Les créanciers de Pierre Caqué ont fait suspendre les travaux, pour une raison qui n’est pas précisée. La poursuite de ces travaux a finalement été autorisée par la sentence du 25 février 1726 afin d’empêcher le dépérissement de l’ouvrage en cours. L’expert Etienne Masson doit visiter le chantier et dresser un devis des ouvrages à parachever
  • Conclusions : voir le document pour le détail du devis que nous ne retranscrivons pas en raison de sa longueur et de sa banalité.
  • Coût de l’expertise : Masson a été payé 18 livres pour trois vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 30
Intitulé : 26 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue des Gravilliers

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet de Paris, par assignation du 23 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : visite en exécution du procès-verbal rendu par le lieutenant civil le 21 mars 1726, afin de solder un contentieux entre Charles Collet et François Brabant
  • Expert(s) :1/ Caulle, Martin, architecte 2/ Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Collet, Charles, avocat au parlement
  • Expert : Caulle, Martin, architecte
  • Partie opposante : Brabant, François
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Gravilliers
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « visitte du jambage de la fenestre de la cuisine sur la rue au rez de chaussée ».
  • Conclusions : Jean-Baptiste Loir ne s’étant pas présenté, la visite n’a pas eu lieu. Martin Caulle était présent ainsi que les parties.
  • Coût de l’expertise : aucune rémunération.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 31
Intitulé : 26 mars - 16 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du Faubourg-Saint-Martin ; La Courneuve

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Madeleine Mahon et Etienne de Morigny, par pouvoir du 17 mars 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : partage de deux maisons et de quatre arpents de terre faisant partie de la succession d’Etienne de Morigny
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Mahon, Madeleine, veuve d’Etienne de Morigny 2/ Morigny, Etienne de, fils des deux précédents
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes rue des Gravilliers ; quatre arpents trois quart et six perches de terres à La Courneuve,
  • Pièces ajoutées : pouvoir du 17 mars 1726 donné par Mahon, Madeleine et Morigny, Etienne de, à Loir, Jean Baptiste pour visiter les deux maisons.

Commentaire :

  • Motivations : visite et partage en deux lots de deux maisons jointives et estimation de quatre arpents de terre appartenant à la succession d’Etienne de Morigny afin de les répartir entre sa veuve, Madeleine Mahon, et leur fils et unique héritier, Etienne de Morigny.
  • Conclusions : La première maison est estimée à 10900 livres et la seconde à 15360 livres. Les frais engendrés par la séparation des fosses d’aisance et la condamnation des portes ouvertes dans le mur mitoyen seront pris en charge à parts égales entre les deux nouveaux propriétaires. Les arpents de terre à La Courneuve sont estimés 1700 livres. Voir l’acte pour le détail.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 32
Intitulé : 27 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Village de Villemoisson, lieu-dit Les Franchises

  • Type d’acte : Visite et estimation d’édifice
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 19 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : prise de possession des biens fonciers et immobiliers d’une créance en raison de la défaillance du débiteur.
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Richard
  • Partie requérante : Bausse, Jean de, écuyer, sieur des Glaives, conseiller du roi et auditeur à la chambre des comptes, créancier de Lorain, Nicolas, jardinier à Villemoisson
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Lorain, Nicolas, jardinier à Villemoisson, débiteur de Bausse, Jean de
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison et jardins, trois arpents et vingt-une perches de terre
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Jean de Bausse est détenteur d’une créance sur Nicolas Lorain comprenant le bail d’héritages des biens fonciers et immobiliers de Lorain situés à Villemoisson. Nicolas Lorain ayant fait défaut dans ses remboursements, Jean de Bausse est entré en possession de ses biens, contre la volonté de Lorain, et a requis un expert qui « rapportera l’estat desdits lieux, les réparations qu’il y convient faire, ce qu’elles pourraient couster et estimera ce que ladite maison, cour, jardin et clos pourraient valoir en l’estat qu’ils sont ».
  • Conclusions : « Toutes les réparations par nous cy dessus rapportées et aprouvées quatre cens livres sont nécessaires à y faire et couteront suivant les estimations par nous faittes, de chacune nature d’icelles, la somme de quatre cens livres. Et nous estimons ladite maison, cour, jardin et clos en l’estat qu’ils sont la somme de six cens livres eu égard à ce qu’ils sont chargez de six livres huit sols de rente. »
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 20 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 33
Intitulé : 28 mars - 6 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 17 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Arnetal

  • Type d’acte : Visite et estimation de travaux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 27 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation du coût de travaux de maçonnerie
  • Expert(s) : Benoît, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Desmaisons, Nicolas, maître maçon à Paris,
  • Expert : Benoît, Louis, architecte
  • Partie opposante : Maurice, Pierre, maître plombier à Paris, propriétaire de la maison dans laquelle Desmaisons, Nicolas a réalisé les travaux à expertiser.
  • Expert : Benoît, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Desmaisons, Nicolas, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison rue d’Arnetal
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le propos liminaire de l’acte ne précise pas les raisons de la contestation du prix des travaux exécutés par Nicolas Desmaisons. La sentence contradictoire rendue le 16 mars par le lieutenant civil du Châtelet, sur la base d’un état des travaux effectués du 6 novembre 1721, ordonne « les ouvrages […] seront payez suivant l’estimation qui en seroit faite par experts dont les parties conviendront ».
  • Conclusions : Louis Benoît estime le coût de l’ensemble des ouvrages de maçonnerie réalisés par Nicolas Desmaisons à 12772 livres 3 sols.
  • Coût de l’expertise : Benoît a reçu 18 livres pour trois vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 34
Intitulé : 28 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Carrefour de la Croix-Rouge, faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : Visite et estimation d’édifice
  • Institution requérante : Chambre des comptes, par sommation du 22 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : emprise de constructions privées sur la voie publique
  • Expert(s) :1/ Fourier, Edmé, architecte 2/ Simmonet, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Chambon, Honoré, directeur des domaines et droits de la ville et généralité de Paris.
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante : Omo, Louis, prêtre et représentant du couvent prémontré du Saint-Sacrement.
  • Expert : Simmonet, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : couvent du Saint-Sacrement
  • Pièce ajoutée : acte capitulaire du 10 janvier 1726 par lequel les religieux du couvent du Saint-Sépulcre ont nommé le sieur Simmonet, expert pour leur partie.

Commentaire :

  • Motivations : Les religieux prémontrés du couvent du Saint-Sacrement ont édifié un bâtiment à l’emplacement de l’ancien portail de leur établissement. Construit en partie sur le carrefour de la Croix-Rouge, la Ville de Paris requiert une expertise pour déterminer l’étendue de cette emprise sur la voie publique. Une décision contradictoire du Conseil [du roi?] du 11 décembre 1724 ordonne « de procéder à l’estimation du fond et superficie des bâtiments que lesdits Révérends Pères prémontrez ont fait construire sur le carrefour de la Croix-Rouge au lieu et place de l’ancien portail de leur église et aux environs de leur monastère […], et dresser notre rapport conjointement avec le sieur Simmonet, expert juré desdits R.P. ».
  • Conclusions : L’expertise est reportée car Simmonet n’a pas été prévenu par les religieux du jour du rendez-vous.
  • Coût de l’expertise : L’expertise n’ayant pas eu lieu, Edmé Fourier n’a pas été payé.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 35
Intitulé : 28 mars - 29 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du Faubourg-Saint-Honoré

  • Type d’acte : Visite et estimation d’édifice
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 19 mars 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’édifice pour cause d’héritage
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Laurent, Antoine François, curé de Maisons-sur-Seine, fils et héritier de ses défunts parents, Laurent, Vincent et Cousin, Anne 2/ Laurent, Jean Antoine, bourgeois de Paris, fils et héritier de ses défunts parents, Laurent, Vincent et Cousin, Anne 3/ Laurent, Vincent, conseiller du roi, commissaire enquêteur et examinateur au Châtelet de Paris, fils et héritier de ses défunts parents, Laurent, Vincent et Cousin, Anne 4/ Laurent, Claude, veuve de Paulet, Jean Baptiste, bourgeois de Paris, tutrice de leurs enfants mineurs Charles, Louis et Philippe ; Fille et héritière de ses défunts parents, Laurent, Vincent et Cousin, Anne
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison à boutiques sur rue, cour et jardin sur l’arrière
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Un inventaire n’ayant pas été dressé après le décès de Vincent Laurent et de son épouse Anne Cousin, leurs enfants et héritiers, « voulant procéder entre eux au partage des biens desdittes successions, il y a dans le nombre des effets une maison scize en cette ville de Paris dont il convient faire faire la prisée et estimation par experts, […] d’en dresser procès verbal de la valleur d’icelle eu égard au cours du temps présent, constater les réparations qui sont à y faire et ce qu’il en coûtera de les faire faire. »
  • Conclusions : « Toutes lesquelles réparations suivant les calculs par nous fait coûteront à nôtre avis la somme de sept cent livres. Et nous prisons et estimons ladite maison eu égard aux réparations par nous cy dessus rapportées, la somme de six mil cinq cent livres ».
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 18 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 36
Intitulé : 29 mars - 30 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue de Charonne

  • Type d’acte : Visite et estimation d’édifice
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 26 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : emprise de constructions privées sur la voie publique
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Duboucher, Madeleine Eléonore, veuve de Jérémie, Pierre, conseiller, secrétaire du roi et de ses finances directeur des domaines et droits de la ville et généralité de Paris.
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Patault, Louis, curateur de la succession vacante de Jérémie, Pierre.
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison entre cour et jardin
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le 12 mars 1726, le lieutenant civil du Châtelet a condamné Louis Patault à payer à Madeleine Eléonore Duboucher, la somme de 19925 livres au titre du préjudice de la confiscation de son héritage, dont 16000 livres sont portées par la valeur supposée de la maison de la rue de Charonne. L’expert devra procéder à la visite et estimation de la maison et constater « l’estat présent de ladite maison et les réparations urgentes nécessaires »
  • Conclusions : « Après laquelle visite et estat, considération faitte des réparations par nous cy dessus rapportées, de l’emplacement de ladite maison, cour et jardin, où le tt est situé, nous les prisons et estimons la somme de quatorze mil livres, eu égard au cours du tems présent et à la charge du cens seulement. »
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 37
Intitulé : 30 mars 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du bon puits, montagne Sainte-Geneviève

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 28 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation d’un rapport d’expertise
  • Expert(s) : Lebrun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Besse, René, maître maçon à Paris.
  • Expert : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Partie opposante : De Villiers, sieur et dame, directeur des créanciers de Mougenot, Claude, marchand boucher à Paris, et Blassel, Marie, sa femme, anciens propriétaires de la maison de la rue du bon puits.
  • Expert : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison sur rue
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : René Besse acquit en 1723, des créanciers du couple Mougenot, une maison rue du bon puits, au prix de 3000 livres suivant une visite et estimation de la bâtisse faite en 1719. La maison étant à l’état de ruine en 1726, les réparations portées au rapport d’expertise de 1719 ont pris une plus grande importance dont un expert doit juger à nouveau.
  • Conclusions : « Tel est l’estat auquel j’ay trouvé ladite maison à laquelle il n’est pas possible de faire autres réparations que celles sus rapportées tant ausdites caves que murs mitoyens et laquelle au surplus ne peut estre aucunement réparable que par une reconstruction totalle, tant de maçonnerie que de charpenterie, couverture, menuiserie, serrurerie et gros fer, vitrerie, pavé et autres qu’il appartiendra»
  • Coût de l’expertise : Lebrun a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 38
Intitulé : 30 mars - 11 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Saint-Honoré

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 27 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : conflit sur la répartition des charges de l’entretien d’un puits entre propriétaire et locataire
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Crozat de Ramond, Henri, marquis de Thorigné. Propriétaire de la maison et brasserie
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante : Poissant, Claude, marchand brasseur, locataire de la maison et brasserie.
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison avec brasserie au rez-de-chaussée et puits dans la cour
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le puits et la pompe de la brasserie louée par Claude Poissant au marquis de Thorigné présentent des désordres qui rendent leur usage impossible. Afin de distinguer la répartition des charges des travaux à exécuter entre propriétaire et locataire, répartition que conteste ce dernier pour qui l’intégralité des frais doit être supportée par le bailleur, le marquis de Thorigné demande une expertise.
  • Conclusions : « Après avoir vu et visitté ledit puits notre avis est que l’affaissement des murs circulaires du puits en question n’est causé que par le peu de solidité du terrain, que la pompe n’y a de part qu’au tant qu’elle aspire plus d’eau et continuellement qu’elle la prend du fond dudit puits. Surtout ladite pompe estant comme [assechée?] à présent posée sur le sable comme nous l’a déclaré ledit sieur Poissant, à la différence que l’eau estant tirée du puits avec des sceaux ne la prendait qu’à la superficie, c’est à dire à 8 pieds du fond, les eaux estant à présent à cette hauteur. Mais comme il est porté par le bail fait entre les parties que le sieur de Ramond seroit tenu de faire mettre une chaisne de fer et des thuyaux bien garnis et propres à faire venir l’eau dans les cuves à la dépence de laquelle ledit sieur de Ramond ne contribuerait que jusqu’à la somme de trois cent livres et que le surplus serait payé par ledit sieur Poissant locatire, notre avos est aussi que conséquament lesdites réparations à faire en maçonnerie tant au mur circulaire dudit puits, dont la margelle sera rendue à plomb et de niveau que celes à faire au mur mitoyen jusqu’aux et en fondation doivent estre faittes aux frais et dépens seuls dudit sieur de Ramond, ainsy que les racordements tant du pavé au pourtour du mur circulaire dudit puits qu’autres, et qu’il sera tenu d’assurer lesdits mirs de façon qu’il ne se fasse plus de tassement et affaissement, ladite dégradation estant très ancienne et aurait du estre réparée et mis au bon estat avant la location de ladite maison audit Poissant. Et que la pompe qui présentement est posée sur le sable au fond dudit puits sera relevée jusqu’à deux pieds au dessus dudit sable pour empêcher qu’elle n’aspire avec l’eau comme elle a fait jusqu’à présent les sables mouvants dudit terrain. Ce qui sera faits aux frais et dépens dudit sieur Poissant »
  • Coût de l’expertise : Fournier a reçu 15 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 39
Intitulé : 30 mars - 1er avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue pierre-aux-poissons

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Chambre des requêtes du palais, par sentence du 30 janvier 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : conflit [dont je n’ai pas saisi l’origine]
  • Expert(s) : Cudeville, Jacques, arch,
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin, Antoine
  • Partie requérante : Benoist, François, fermier judiciaire de la maison de la rue pierre-aux-poissons
  • Expert : Cudeville, Jacques, architecte
  • Partie opposante : Bridieu, Charles Paul Jacques Joseph de, chevalier seigneur de La Barren
  • Expert : Cudeville, Jacques, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison à corps de logis simple sur rue, cour au derrière.
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : [Je n’ai pas réussi à comprendre les motivations de l’expertise ni les liens entre les parties. Acte à revoir] « Lesquels [experts] dresseront leur procès verbal et raport de l’état de la maison et lieux des réparations urgentes à y faire et de la valleur d’icelles »
  • Conclusions : Le coût des travaux est estimé à 301 livres.
  • Coût de l’expertise : Cudeville a reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 40
Intitulé : 1er avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue petite truanderie à la halle

  • Type d’acte : Estimation de dommages et intérêts
  • Institution requérante : Chambre des requêtes du palais, par sentence du 8 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : non respect par le bailleur des clauses d’un bail locatif
  • Experts :1/ Lebrun, Jacques Charles, architecte 2/ Chauveau, René Bonnaventure, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Joubert, Laurent Charles, maître menuisier à Paris. Locataire de la maison rue de la petite truanderie
  • Experts :1/ Lebrun, Jacques Charles, architecte 2/ Chauveau, René Bonnaventure, architecte
  • Partie opposante : Ponssu, Jacques, avocat à la cour et caution du bail judiciaire de la maison de la rue de la petite truanderie
  • Experts :1/ Lebrun, Jacques Charles, architecte 2/ Chauveau, René Bonnaventure, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison à corps de logis simple sur rue, boutique au rez-de-chaussée,
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le 7 septembre 1724, Joubert et son épouse ont signé avec Ponssu, un bail de location d’une maison rue de la petite truanderie. L’acte stipule que Ponssu s’engage à réaliser dans les quatre mois suivant la signature, des réparations dans cette maison, « sçavoir remanier la couverture d’icelle maison, faire voûte neuve à la cave, faire carreler la première et la troisième chambre, et rebattre les planchers des trois autres à peine de tous dépens, dommage et intérests ». Une sentence rendue par le lieutenant civil du Châtelet le 30 juin 1725 rappelait cette obligation et contraignait à Ponssu à exécuter les travaux dans le mois suivant sous peine de dommages et intérêts à verser au locataire. La visite de la maison doit permettre d’estimer le montant de ces dommages et intérêts.
  • Conclusions : « Et après avoir veu et visitté et le tout considéré, nous estimons les dommages intérest dudit Joubert résultant du deffaut de réparations faites de la part dudit Ponssu, valoir la somme de deux cent quarante livres pour l’année mil sept cent vingt cinq, sa jouissance ayant commencé du premier janvier de ladite année faisant sur ce peid la somme de trois cent libres pour ladite année mil sept cent vingt cinq et le terme estant ce jourd’huy »
  • Coût de l’expertise : Lebrun et Chauveau ont reçu chacun12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 41
Intitulé : 1er avril - 20 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 18 pages

Présentation du contenu :

Village du Pin en France

  • Type d’acte : Visite et estimations de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 25 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : non respect par le bailleur des clauses d’un bail locatif
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Rousselet, Louis, prêtre et curé de l’église Saint-Antoine-Saint-Sulpice du Pin
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante : Madelain, Hilaire et Ferier, Hubert, marguilliers de la paroisse et représentants des paroissiens du village du Pin.
  • Expert : Fourier, Edmé, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : église Saint-Antoine-Saint-Sulpice du Pin
  • Pièce ajoutée :1/ Acte de nomination par le lieutenant civil du Châtelet du 25 mars 1726, de Fourier, Edmé comme expert de l’église du Pin 2/ Coupe de la nef de l’église du Pin, par Edmé Fourier, datée du 20 avril 17263/ Plan de l’église du Pin, par Edmé Fourier, datée du 20 avril 1726.

C ommentaire :

  • Motivations : L’église paroissiale du Pin présentant des désordres nombreux et dangereux pour l’utilisation du lieu, le clergé et les paroissiens se disputent la répartition des réparations. A la demande du curé, un expert est tenu de procéder à la visite de l’église du Pin, « de cotter et de tailler les réparations qui concernent le choeur d’avec celles qui concernent la nef et spécifier le lieu qui fait la séparation du choeur de laditte église d’avec la nef pour après ladite visitte estre ordonné ce qu’il appartiendra dépens réservés entre les parties »
  • Conclusions : « Toutes les restaurations des ouvrages à faire par les habitants, suivant les visites, estat et devis estimatif cy dessus par nous fait, tant pour les réparations à faire à la nef et collatéraux à costé, en maçonnerie, charpente, couverture, vitrerie, gros fers, pavé de cailloux et autres ouvrages à faire au clocher pour la part des habitants au cas qu’il n’y ay point de concordat ou transaction à ce contraire donc nous n’avons point de connaissance, ensemble la somme de 3355 livres. Tel est l’avis de nous expert sur la destruction du choeur et de la nef, de l’estat des réparations qui y sont à faire, et au clocher tant pour la part dont doivent estre tenus les gros donateurs que pour celles qui regardent les habitants et paroissiens »
  • Coût de l’expertise : L’acte et ses pièces jointes ne comportent aucune mention de frais d’expertise.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 42
Intitulé : 4 avril 1726[27 mars 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Notre-Dame

  • Type d’acte : visite et estimation de travaux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 27 mars 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : non respect par le bailleur des clauses d’un bail locatif
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Pajot de Villers, Christophe, contrôleur général des postes de France, propriétaire de la maison et jardin sise rue Neuve-Notre-Dame.
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Paignant, Louis, maître maçon, entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison entre cour et jardin
  • Pièce ajoutée : Requête de Pajot de Villers, Christophe et sentence du lieutenant civil du Châtelet du 27 mars 1726

Commentaire :

  • Motivations : Christophe Pajot de Villers a acquis une maison rue Neuve-Notre-Dame et demande une expertise afin de connaître la nature des travaux à réaliser par le maçon Louis Paignant.
  • Conclusions : Les travaux à faire d’urgence porte sur les maçonneries des baies de la maison, la réfections des sols et des cheminées, la reprise des murs de clôture.
  • Coût de l’expertise : Le Pas Dubuisson a reçu 15 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 43
Intitulé : 5 avril - 7 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Bas-du-Becq

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par sentence du 1er avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente contentieuse d’un bail locatif
  • Expert(s) : Frémiot, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Jolly, Philippe, bourgeois de Paris, propriétaire du bail judiciaire de la maison de la rue du Bas-du-Becq.
  • Expert : Frémiot, Nicolas, architecte
  • Partie opposante :1/ Budet, Pierre, procureur poursuivant la vente de la maison 2/ Guérin des Giraudières, Etienne Gilles, avocat au parlement, et son épouse qui n’est pas nommée, anciens propriétaires de la maison qui leur a été saisie.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison à corps double sur rue, cour à l’arrière
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Après l’acquisition du bail judiciaire de la maison rue du Bas-du-Becq, Philippe Jolly désire qu’un expert « prise et estime les ouvrages qu’il convient faire en ladite maison » pour que le demandeur soit remboursé de ses frais sur le prix du bail. Les raisons de cette requête ne sont pas précisées.
  • Conclusions : « Ayant fait et finy la visitte de ladite maison et des réparations et ouvrages que nous avons trouvez urgentes et nécessaires à y faire dont nous avons fixé le prix à chaque article pour les sommes que nous estimons qu’ils couteront à faire, nous avons fait addition desdites sommes et trouvé qu’elles montent et reviennent ensemble à celle de 291 livres ».
  • Coût de l’expertise : Frémiot a reçu 18 livres pour trois vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 44
Intitulé : 5 avril - 15 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Sainte-Anne, dite chemin poissonnier

  • Type d’acte : visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 16 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : annulation du bail à rente d’une maison
  • Expert(s) : Villeneuve, Pierre Jacques de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Pillanoine, Charles, écuyer seigneur du Cendray, officier des gardes du corps du roi, propriétaire de la maison au faubourg Sainte-Anne.
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacques de, architecte
  • Partie opposante :1/ Berger, Nicolas, marchand de vin au Porcheron, bénéficiaire du bail à rente de la maison 2/ Hallé, Marguerite, épouse de Berger, Nicolas
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison à corps simple sur rue, cour et jardin à l’arrière, boutiques au rez-de-chaussée.
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le bail à rente de la maison du faubourg Sainte-Anne, conclu le 19 novembre 1720 avec les époux Berger, ayant été jugé nul et annulé, Pierre Jacques de Villeneuve, propriétaire des lieux, demande une visite de la maison « pour faire la prisée des réparations et dégradations qui peuvent estre à ladite maison et condamner les défaillans au dépens, frais et mise d’execution ».
  • Conclusions : « Après quoy nous expert susdit avons fait le relevé des sommes à quoy nous avons trouvé monter lesdites réparations à faire en ladite maison suivant les estimations que nous en avons fait à chacun des articles et avons trouvé qu’il monte et revienne (sic) ensemble à la somme totale de 355 livres 10 sols. Ce fait nous avons de nouveau fait lecture du contract de bail à rente du dix neuf novembre mil sept cent vingt […] et au moyen de ce avons reconnu qu’il n’a esté faite aucune augmentation ny amélioration à ladite maison et même nous a paru qu’il n’a esté fait aucune réparation pendant que ledit sieur Berger en était propriétaire suivant cedit contract de bail à rente à luy fait par ledit sieur Pillavoine».
  • Coût de l’expertise : De Villeneuve a reçu 15 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 45
Intitulé : 6 avril - 6 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 24 pages

Présentation du contenu :

Montrouge et environs

  • Type d’acte : visite d’estimation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 4 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’héritage
  • Expert(s) : Cudeville, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Phélypeaux de La Vrillière, Louis, comte de Saint-Florentin 2/ Regnault, Jacques, bourgeois de Paris, tuteur de Phélypeaux de La Vrillière, Louis, comte de Saint-Florentin
  • Expert : Cudeville, Jacques, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maisons, fermes et terres
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Louis Phélypeaux de La Vrillière souhaite se dessaisir de plusieurs biens fonciers et immobiliers sis au village de Montrouge, qu’il a reçu en héritage de son père. L’expert doit en faire l’estimation.
  • Conclusions : L’ensemble composé par la maison, fermes et terres est estimé à 30943 livres 11 sols 7 deniers.
  • Coût de l’expertise : Cudeville a reçu 30 livres pour cinq vacations. Le coût total de l’expertise s’élève à 46 livres 12 deniers 6 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 46
Intitulé : 8 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des Petits-Champs

  • Type d’acte : visite et estimation d’édifice
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 1er avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimer les travaux à faire pour rendre la maison habitable
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Veron, César, bourgeois de Paris, propriétaire de 62 parts de la maison 2/ La Haye, Jacques de, tuteur agissant au nom de Ruelle, Thomas et Ruelle, Françoise, enfants mineurs et propriétaires d’une part de la maison.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison de trois étages et deux travées sur rue, cour sur l’arrière avec dépendances.
  • Pièce ajoutée : sentence du 1er avril 1726 rendue par le lieutenant civil du Châtelet.

Commentaire :

  • Motivations : Les propriétaires de la maison souhaitent en faire estimer les travaux nécessaires pour la rendre habitable et la mettre en location.
  • Conclusions : L’expert recommande de rebâtir à neuf la façade sur cour, de couvrir d’un seul comble le corps de logis au lieu des différentes toitures dans les coyaux desquels s’amasse la neige, de rebâtir la remise en ruine en l’élevant sur trois étages, de rebâtir le mur mitoyen, de déplacer l’escalier de la maison, etc.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 6 livres pour une vacation, le greffier 6 livres. Le coût total de l’expertise s’élève à 20 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 47
Intitulé : 8 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Transnonain

  • Type d’acte : estimation de travaux à faire
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 27 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : dégradations d’une maison
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Cléret, Catherine Françoise, veuve de Rivet, Jean François, bourgeois de Paris, acheteuse de la maison
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante :1/ Jumelle, Charles, bourgeois de Paris, vendeur de la maison 2/ Dubat, Marie Louise, épouse de Jumelle, Charles
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison de deux étages et trois travées sur rue
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La veuve Cléret, nouvelle propriétaire de la maison, estime que le vendeur, Charles Jumelle, l’a dégradée dans l’entretemps de la vente et de la prise de possession des lieux. Elle demande une expertise pour en estimer la valeur réelle.
  • Conclusions : L’expert estime la valeur de la maison à 6000 livres. Son prix de vente initial n’est pas mentionné
  • Coût de l’expertise : Fourier a reçu 6 livres pour une vacation, le greffier 6 livres. Le coût total de l’expertise s’élève à 17 livres.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 48
Intitulé : 8 avril - 13 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Mantes, Beaulieue et environs

  • Type d’acte : estimation d’héritage
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 6 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimer les travaux à faire pour rendre la maison habitable
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Elot, Marie, veuve de Roblastre, François, vivant officier de la duchesse de Berry ; 2/ Roblastre, Jean-Baptiste, prêtre et prieur du prieuré du Hamel ;3/ Roblastre, François, avocat au Parlement ;4/ Guérin, Jean, bourgeois de Paris, tuteur des enfants nés et à naître de Elot, Marie et Roblastre, François
  • Expert : Caulle, Martin, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise :1/ une maison sise à Mantes à l’angle de la rue marchande dite de la gabelle et de la rue des poissons2/ une pièce de terre plantée de vignes contenant 41 perches au lieu-dit les Marterais, paroisse de Mantes3/ une pièce de terre plantée de vignes contenant 73 perches au lieu-dit les Bas Villiard, paroisse de Mantes4/ une pièce de terre contenant 50 perches au lieu-dit les Cottes, paroisse de Mantes5/ un manoir avec ses droits seigneuriaux, une ferme et 7 arpents de terres situés à Beaulieu, dans le bailliage de Chartres6/ une petite maison dépendant du manoir, située au hameau de Laundy7/ une pièce de terre de 31 perches située au terroir de Neauflette8/ une maison avec fermes, terres et droits seigneuriaux au lieu-dit les Routiers, près de Beaulieu
  • Pièce ajoutée : requête d’expertise déposée par la partie requérante auprès du lieutenant civil du Châtelet, le 6 avril 1726.

Commentaire :

  • Motivations : L’expert devra « faire la prisée et estimation des maisons, terres et héritages de la communauté de bien qui étoit entre ladite demoiselle Elot et ledit sieur Roblastre son deffunt mary ».
  • Conclusions : L’expert estime la valeur de l’ensemble des biens à 63976 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 150 livres pour six vacations, le greffier 80 livres. Le coût total de l’expertise s’élève à 90 livres.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 49
Intitulé : 9 avril - 13 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Sainte-Marguerite

  • Type d’acte : visite de lieu contentieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 3 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation d’expertise d’un partage de maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Le Guay, Jean 2/ Du Val, Marie, sa femme
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante :1/ Le Guay, Louis, frère de Le Guay, Jean 2/ Denier, Jacques 3/ Saval, Catherine, épouse de Denier, Jacques
  • Experts :1/ De Villeneuve, architecte 2/ Pommier, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison avec cours et dépendances
  • Pièce ajoutée : quittance de paiement de travaux de serrurerie entre septembre 1723 et février 1724.

Commentaire :

  • Motivations : Jean Le Guay conteste l’expertise conduite le 5 octobre 1724 par de Villeneuve et Pommier afin de partager la maison de la rue Sainte-Marguerite entre lui et son frère, Louis Le Guay. Jean-Baptiste Loir a été nommé pour conduire une expertise contradictoire du partage.
  • Conclusions : Le compromis arrêté en octobre 1724 au sujet des bâtiments à bâtir dans la cour est maintenu. Le partage de la superficie de la maison est revu en faveur de Jean Le Guay.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 15 livres pour deux vacations, de Villeneuve et Pommier 7 livres 10 sols. Le coût total de l’expertise s’élève à 58 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 50
Intitulé : 9 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 6 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : mauvais état de la maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Petit, Jean, marchand farinie, locataire d’une partie de la maison 2/ Fauquignon, Jean, boulanger, locataire d’une partie de la maison
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Houdard, Pierre, menuisier, propriétaire de la maison
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison sur rue, avec écuries et remises
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les locataires de la maison demandent une expertise des travaux à faire pour rendre les lieux habitables
  • Conclusions : Loir préconise une longue liste de travaux.
  • Coût de l’expertise : le coût de l’acte n’est pas indiqué.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 51
Intitulé : 9 avril - 19 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 24 pages

Présentation du contenu :

Rue des juifs, rue du vert bois

  • Type d’acte : visite de réparations et estimations
  • Institution requérante : Chambre des requêtes de l’hôtel du roi, par assignation du 6 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : constat d’état de deux maisons allouées par bail judiciaire
  • Expert(s) :1/ Meserets, Charles Philippe des, architecte 2/ Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Bobigny, François, maître maçon à Paris, adjudicataire du bail judiciaire 2/ Richard, Jean, charpentier, adjudicataire du bail judiciaire
  • Expert : Meserets, Charles Philippe des, architecte
  • Partie opposante : Thouret, Benjamin, avocat à la cour, anciens propriétaires des maisons saisies
  • Experts : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons maison sur rue, avec écuries et remises
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : A la suite de la signature d’un bail judiciaire pour deux maisons saisies sur Benjamin Thouret, MM. Bobigny et Richard demandent que ces « maisons, bastimens et lieux compris au bail judiciaire fussent veues et visittez par experts […] lesquels dresseroient proces verbal de l’estat desdites maisons et des réparations à y faire, et de la valleur d’icelles ».
  • Conclusions : Seul Le Brun chiffre les réparations qu’il a jugé nécessaires sans donner le compte final. Meserets ne chiffre aucune des réparations préconisées et renvoie à un mémoire qui n’est pas joint au procès-verbal.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu respectivement 48 livres pour huit vacations. Au total, l’acte a coûté 179 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 52
Intitulé : 10 avril-11 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Ile Louvier

  • Type d’acte : visite d’estimation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 9 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : saisie de marchandise
  • Expert(s) : Paulmier, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Nelet, François
  • Partie requérante : Sablonnière, Antoine, marchand forain à Aubusson
  • Expert : Paulmier, Nicolas, architecte
  • Partie opposante : Lausogne, Bon, juré de la communauté des maîtres menuisiers de Paris
  • Experts : Paulmier, Nicolas, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : île Louvier
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : L’expert doit estimer deux tas de bois de menuiserie stockés sur l’île Louvier, appartenant à Antoine Sablonnière et saisis par la communauté des maîtres menuisiers de Paris
  • Conclusions : L’expert estime les deux tas de bois de menuiserie à 674 livres.
  • Coût de l’expertise : Paulmier a reçu 12 livres pour deux vacations. 12 livres 5 sols vont à la bourse commune. Aucun autre frais n’est indiqué.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 53
Intitulé : 11 avril 1726[4 avril 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

La Croix-Rouge, faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : visite d’estimation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 10 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : emprise de bâtiments conventuels sur la voie publique
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Chambon, directeur des domaines et droits de la ville de Paris
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante : Ouro, Louis, prêtre et procureur de l’ordre des Prémontrés installé dans le couvent.
  • Experts : Fourier, Edmé, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : couvent des Prémontrés
  • Pièce ajoutée : acte de nomination d’Edmé Fourier, du 4 avril 1726, comme expert des religieux.

Commentaire :

  • Motivations : Les nouveaux bâtiments conventuels empiétant sur la voie publique, la ville de Paris demande une estimation des dommages dus par l’ordre des Prémontrés à la municipalité.
  • Conclusions : L’expert estime ces dommages à 35000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour une vacation. 10 livres sont payées au greffe et 7 livres 10 sols sont destinées à la bourse commune. Au total, l’expertise a coûté 53 livres 7 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 54
Intitulé : 11 avril-13 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Temple

  • Type d’acte : visite d’alignement
  • Institution requérante : Non précisé
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : alignement de mur mitoyen éboulé
  • Expert(s) : Bernard, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Chrétien de Sandreville, Michel, propriétaire de la maison dont le mur est éboulé
  • Expert : Bernard, Charles, architecte
  • Partie opposante :1/ Lebel, dame, propriétaire de la maison mitoyenne de celle de Chrétien de Sandreville, Michel 2/ Desnots, dame, propriétaire de la maison mitoyenne de celle de Chrétien de Sandreville, Michel
  • Experts : Bernard, Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :1/ Phélipon, maître maçon à Paris, entrepreneur de Chrétien de Sandreville, Michel et de Lebel, dame 2/ Delage, maître maçon à Paris, entrepreneur de Desnots, dame
  • Lieux de l’expertise : une maison avec jardin sur l’arrière
  • Pièce ajoutée : pouvoir donné à Charles Bernard par M. de Sandreville le 30 mars 1726

Commentaire :

  • Motivations : Une partie du mur du jardin de M. de Sandreville, mitoyen avec ceux des demeures de Mmes Lebel et Desnots, est éboulé du côté du jardin de M. de Sandreville, « notamment en l’estage du rez de chaussée au droit du passage qui conduit de la cour au jardin. C’est pourquoy il est nécessaire de le reconstruire à neuf tt en fondation qu’en eslévation […] ce aux frais et dépens communs des partyes chacune pour moitié suivant leur héberge, et les estayemens, chevallemens et restablissemens seront faits chacun suivant l’usage ».
  • Conclusions : L’expert estime qu’il faut rétablir le mur en deux sections, l’une de cinq pieds un pouce de long, l’autre de cinq pieds dix lignes de longueur, l’ensemble sur une épaisseur de treize pouces.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. 2 livres sont payées pour l’expédition, 3 livres pour le papier et 14 livres pour les frais de contrôle des actes. Au total, l’expertise a coûté 27 livres 12 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 55
Intitulé : 12 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue des Filles-Dieu

  • Type d’acte : visite d’estimation de succession
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 9 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : succession
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Poiré, Jacques, marchand épicier à Paris
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Partie opposante : [je n’ai pas compris la répartitions des parties opposantes]
  • Experts : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucune
  • Lieux de l’expertise : une maison avec cour et remise
  • Pièce ajoutée : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Les maisons dépendantes de ladite succession seront visitées, prisées et estimées en l’estat qu’elles sont aujourd’huy, et [les experts] feront mention par leur rapport des réparations qu’il y convient faire, de ce qu’elles pouraient couter et si se sont grosses réparations dont les propriétaires du fond sont tenus et de celles dont peuvent estre tenus les usufruitiers.
  • Conclusions : « Tous lesquels ouvrages sont grosses réparations dont les propriétaires du fond sont tenus et après avoir fait les calculs et supputations nous les prisons et estimons monter et revenir ensemble à la somme de quinze cent livres. […] Et nous prisons et estimons ladite maison après avoir fait les calculs de son emplacement et de sa superficie, eu égard au quarier où elle est scituée, à l’estat présent des bâtimens qui la composent et aux réparations cy dessus rapportées à y faire, et au cours du tems présent, la somme de 28000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour deux vacations.La grosse a coûté 9 livres 10 sols et 5 livres 15 sols vont à la bourse commune. Au total, l’expertise a coûté 51 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 56
Intitulé : 12 avril 1726 - 25 avril 1727
Description matérielle : 1 cahier de 36 pages

Présentation du contenu :

Rue Montmartre

  • Type d’acte : visite de toisé et réception d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 10 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux entre le propriétaire de la maison et son maître-maçon
  • Expert(s) :1/ Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte 2/ Fourier, Côme, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Delabos Dupré, Jean-François, greffier des bâtiments, propriétaire de la maison rue Montmartre
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Partie opposante :1/ Bret, Sylvain, maître maçon à Paris 2/ Poupard, Joseph, bourgeois de Paris, ayant droit par transport de Bret, Sylvain
  • Experts : Fourier, Côme, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bret, Sylvain, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison avec cour et remise
  • Pièces ajoutées :1/ Pouvoir donné le 28 octobre 1724 par Delabos Dupré, Jean-François à Bret, Sylvain pour changer le pan de bois du mur mitoyen de son jardin en maçonnerie 2/ Engagement passé le 28 mai 1725 par Bret, Sylvain envers Delabos Dupré, Jean-François pour changer la fosse d’aisance de sa maison 3/ Pouvoir donné le 12 avril 1726 par Bret, Sylvain à Poupard, Joseph pour assister en son nom à l’expertise des travaux de maçonnerie 4/ Devis et marché de maçonnerie passé le 27 avril 1724 entre Delabos Dupré, Jean-François et Bret, Sylvain

Commentaire :

  • Motivations : Jean-François Delabos Dupré a constaté « plusieurs malfaçons considérables » dans les travaux de maçonnerie exécutés pour la construction de sa maison par Sylvain Bret. Les experts des deux parties devront procéder à la visite et au toisé de ces ouvrages pour estimer ce qui n’a pas été fait conformément aux devis et marché conclus entre Delabos Dupré et Bret.
  • Conclusions : Voir l’acte pour le long détail des remarques des experts. Aucun chiffrage des malfaçons
  • Coût de l’expertise : Aucun frais ne figure sur les documents.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 57
Intitulé : 13 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue de Montreuil

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 13 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux entre le propriétaire de la maison et son maître-maçon
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callon, Antoine Charles
  • Partie requérante : Boulard, Claude, maître menuisier à Paris
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Beaufils, maître maçon à Paris
  • Experts : Fourier, Côme, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Boulard, Claude, maître menuisier à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Jean-Baptiste Loir est nommé comme tiers-expert, à la suite d’une première expertise discordante conduite par Caulle et Jaube rendue le 8 décembre 1725. La cause de l’expertise n’est pas mentionnée mais le coût des travaux de menuiserie réalisés par Boulard dans la maison de Beaufils semble à l’origine de l’expertise.
  • Conclusions : Loir estime les travaux de menuiserie à 1023 livres 10 sols, contre 970 livres 12 sols 6 deniers pour Jaube et 1415 livres 12 sols 6 deniers pour Caulle.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 15 livres pour une journée de vacation. 2 livres ont été facturées pour le voiturage de l’expert et du greffier.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 58
Intitulé : 15 avril - 22 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Charlot, rue de l’Egout-Saint-Martin

  • Type d’acte : visite d’estimation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 17 mars 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimation et partage à l’amiable d’une succession
  • Expert(s) : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jean
  • Partie requérante :1/ Sedaine, Jean-Pierre, entrepreneur des bâtiments et maître-maçon à Paris 2/ Gourdin, Marie Jeanne, épouse du précédent, légataire universelle de Richet, architecte, son oncle 3/ Goudin, Anne, fille des précédents, légataire universelle de Richet, architecte
  • Expert : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Charlot et une place avec un bâtiment en construction rue de l’Egout-Saint-Martin
  • Pièces ajoutées :1/ Pouvoir donné le 17 mars 1726 à Jacques Charles Le Brun, par les époux Sedaine, leur fille et M. de La Martinière pour conduire l’expertise des biens immeubles et foncier appartenant à l’héritage de M. Richet2/ Plan du rez-de-chaussée de la maison de la rue Charlot, non daté.

Commentaire :

  • Motivations : Marie-Jeanne Gourdin et sa fille, Anne Gourdin, héritent de M. Richet, architecte de son vivant, de la moitié d’une maison rue Charlot et de la moitié d’un terrain rue de l’Egout-Saint-Martin sur lequel un bâtiment est en construction. L’expert est sollicité pour estimé la valeur de cet héritage et arrêter un partage à l’amiable avec Louis Prudent de La Martinière, propriétaire des autres moitiés de l’héritage.
  • Conclusions : La moitié de la maison de la rue Charlot et la moitié du terrain comprenant un bâtiment en cours de construction sont estimés ensemble 2500 livres, compris les frais des « grosses réparations » à prévoir dans la maison de la rue Charlot. L’expert ne rend aucun arbitrage pour les conditions du partage des lieux avec M. de La Martinière.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations. Le plan est facturé 5 livres, le papier de l’acte 3 livres 11 sols et son expédition 7 livres 10 sols. Au total, l’acte a coûté 52 livres 21 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 59
Intitulé : 15 avril 1726[16 mars 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Village de Clignancourt, Grande-rue

  • Type d’acte : visite d’estimation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 16 mars 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’une maison
  • Expert(s) : Masson, Etienne, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Neley, François
  • Partie requérante : Bonn aire , Jean, marchand boucher et propriétaire de la maison
  • Expert : Masson, Etienne, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison sise Grande-rue au village de Clignancourt
  • Pièces ajoutées : Requête de Bonnaire, Jean déposée le 16 mars 1726 auprès du lieutenant civil du Châtelet pour la visite de la maison qu’il a acquise au village de Clignancourt.

Commentaire :

  • Motivations : Jean Bonair a acquis d’Antoine Cochois et d’Agnès Blanchard, le 24 mars 1725, une maison au village de Clignancourt. « Comme cette maison menasse ruine et que pour l’éviter il est nécessaire d’y faire partye du mur de face sur la cour, en deux sens, que la couverture est totallement en ruine et autres grosses réparations pour la rendre logeable et habitable, [Bonair] a interests de constater lesdites réparations qui sont à faire en ladite maison ».
  • Conclusions : Voir l’acte pour le long énoncé des réparations qui ne sont pas chiffrées.
  • Coût de l’expertise : 7 livres pour la bourse commune. Pas d’autres frais mentionnés.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 60
Intitulé : 15 avril-18 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue des Vieux-Augustins

  • Type d’acte : visite d’estimation de réparations
  • Institution requérante : Siège de la connétablie et maréchaussée de France, par commandement du 11 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente judiciaire
  • Expert(s) :1/ Chauveau, René Bonaventure, architecte 2/ Frémiot, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Rosty, Nicolas, marchand tapissier à Paris, fermier judiciaire de la maison de la rue des Vieux-Augustins, saisie sur Boyer, Pierre, à la requête de Narbonne, Jacques
  • Experts :1/ Chauveau, René Bonaventure, architecte 2/ Frémiot, Nicolas, architecte
  • Partie opposante : Narbonne, Jacques, procureur de la partie opposante
  • Experts :1/ Chauveau, René Bonaventure, architecte 2/ Frémiot, Nicolas, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison composée de deux corps de logis séparés par une cour.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Nicolas Rosty a acquis le 21 février 1726 le bail judiciaire d’une maison saisie sur Pierre Boyer. Jacques Narbonne qui a demandé la saisie, conteste les termes du bail. Les deux experts doivent estimer « l’état auquel est ladite maison, des réparations qui sont à farie et du prix d’icelles ».
  • Conclusions : Les réparations sont estimées à 482 livres.
  • Coût de l’expertise : Les experts et le greffier ont reçu chacun 30 livres pour cinq vacations. 33 livres 10 sols ont été payées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 61
Intitulé : 16 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue des Prêtres-Saint-Paul

  • Type d’acte : visite d’estimation de lieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 10 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : partage de succession
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Dejassaud, Augustin Guillaume, clerc tonsuré, fils de Dejassaud, Augustin Nicolas, seigneur de la Lande et de défunte Lottin de Charny, Marie Edmée 2/ Dejassaud, Louis André, chevalier, fils de Dejassaud, Augustin Nicolas, seigneur de la Lande et de défunte Lottin de Charny, Marie Edmée 3/ Dejassaud, Marie Jeanne Augustine, fille de Dejassaud, Augustin Nicolas, seigneur de la Lande et de défunte Lottin de Charny, Marie Edmée 4/ D ejassaud, Geneviève Angélique, fille de Dejassaud, Augustin Nicolas, seigneur de la Lande et de défunte Lottin de Charny, Marie Edmée.
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une grande maison consistant en plusieurs corps de logis
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Après le décès de son épouse, Augustin Nicolas Dejassaud désire céder à ses quatre enfants, pendant neuf ans, l’usufruit de la maison acquise avec sa femme sous le régime de la communauté. Afin de conclure l’acte d’usufruit, un expert doit estimer la valeur de la maison.
  • Conclusions : La valeur de la maison est estimée à 110 000 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 62
Intitulé : 16 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Grand Heuleu

  • Type d’acte : visite d’estimation de lieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 9 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente d’une maison possédée par deux personnes
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Toucart, Toussaint
  • Partie requérante : Ravel, Pierre, bourgeois de Paris, propriétaire pour moitié de la maison
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Ravel, Anne, veuve de Antheaume, Jean, de son vivant propriétaire de l’autre moitié de la maison
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : corps de logis de trois étages sur rue, courette au derrière.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Pierre Ravel est propriétaire d’une moitié de la maison de la rue du Grand Heuleu et de l’autre par héritage de Jean Antheaume. Il décide de la vendre par licitation. Le produit de sa vente doit revenir intégralement à Ravel. Le surplus de la valeur de la maison apporté par les charges de la vente, calculées sur la valeur de la maison, ira à la veuve Antheaume. Celle-ci conteste la valeur de la maison qu’un expert est chargé de calculer.
  • Conclusions : La valeur de la maison est estimée à 10 000 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 63
Intitulé : 16 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Cimetière

  • Type d’acte : visite d’estimation de lieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 5 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente d’une maison possédée par trois personnes
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Duval, René, maître corroyeur à Paris propriétaire d’un quart de la maison
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante :1/ Lemaire, René, bourgeois de Paris et Fallous, Léonarde, son épouse, propriétaire de la moitié de la maison 2/ Drouin, Denis, maître corroyeur à Paris, et Duval, Catherine, sa femme, propriétaire pour un quart de la maison.
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : corps de logis de trois étages sur rue, courette au derrière.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : René Duval s’oppose à la vente par licitation de la maison dont il est propriétaire pour un quart de la superficie, par les deux autres propriétaires et leurs conjoints. L’expert doit déterminer si la maison est divisible entre les trois propriétaires.
  • Conclusions : « Ladite maison comme elle est se présente et telle qu’elle est cy dessus déclarée […] ne se peut aisément partager, nous avons pour parvenir à une juste estimation pris les mesures de l’emplacement total d’icelle et distinctement de ce qui est en bâtiments d’avec ce qui est cour et du tout fait les calculs après quoy considération faitte du quartier où est est scituée et l’estat présent des bâtimens qui la composent qui sont très anciens, auxquels il y a nombre de grosses réparations à faire notamment en son mur mitoyen à droitte, manteau et thuyau de cheminée de la boutique adossez contre, aux planchers, combles et couverture, mauvais estat de la fosse d’aysance qui est pleine, à ce qu’il n’y a point de cour, et que le puits commun est gasté et abandonné depuis très longtemps, nous la prisons et estimons la somme de deux mil cinq cent livres eu égard au cours du temps présent et à la charge du cens. »
  • Coût de l’expertise : Loir et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 2 livres 10 sols. 2 livres ont été versées à la bourse commune. Au total, le coût de l’acte s’élève à 16 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 64
Intitulé : 17 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 36 pages

Présentation du contenu :

Château du Plessis-Picquet

  • Type d’acte : visite d’estimation de lieux contentieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 8 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation d’héritage
  • Expert(s) : Bernard, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Lhermitte d’Herville, Elisabeth, veuve de Montesquieu, Pierre de, comte d’Artagnan, maréchal de France, gouverneur de la citadelle d’Arras
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Montesquieu, Jean Paul de, comte d’Artagnan, brigadier des armées du roi, héritier universel de son oncle Montesquieu, Pierre de, comte d’Artagnan.
  • Experts : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : corps de logis de trois étages sur rue, courette au derrière.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La veuve de Pierre de Montesquieu souhaitant faire valoir son droit d’habitation du château du Plessis-Picquet, au détriment de la propriété qui en revient à l’héritier du défunt, son neveu Jean-Paul de Montesquieu, a obtenu gain de cause de la justice. Un expert doit visiter le château afin d’estimer les réparations nécessaires pour le rendre habitable.
  • Conclusions : Les réparations ne sont pas chiffrées. Voir l’acte pour le détail de la longue liste des réparations.
  • Coût de l’expertise : Bernard a reçu 100 livres pour quatre journées de vacation. 69 livres 11 sols 8 deniers ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 65
Intitulé : 17 avril-24 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Château des Bruyères

  • Type d’acte : visite d’estimation de réparationsInstitution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 13 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : dégradations d’une orangerie
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Rohan Chabot, Louis Bretagne Alain, prince de Léon, propriétaire du château des Bruyères.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante : Fiat, Denis, maître plombier à Paris
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Fiat, Denis, maître plombier
  • Lieux de l’expertise : orangerie du château des Bruyères.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Une première sentence du 13 novembre 1725 avait condamné Denis Fiat à 3500 livres de dommages et intérêts pour les dégâts survenus au plafond de l’orangerie du prince de Léon en raison de malfaçons dans ses travaux de couverture. Contestant cette sentence et n’ayant pas payé, le maître plombier est condamné à une payer une somme supplémentaire dont les experts doivent estimer la valeur
  • Conclusions : Les réparations sont estimées à 2265 livres 15 sols.
  • Coût de l’expertise : Les experts et le greffier ont reçu chacun 24 livres pour deux vacations. 18 livres 17 sols 6 deniers sont versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 66
Intitulé : 18 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue des Petits-Champs

  • Type d’acte : visite d’estimation de réparations locativesInstitution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 14 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation de réparations locatives
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Frémont, Nicolas de, chevalier seigneur de Dauneval, conseil du roi en ses conseils, propriétaire de la maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Du Tranchot, Charles, conseiller secrétaire du roi, locataire de la maison de Frémont, Nicolas de
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ Sommation du 17 avril 1726 à Du Tranchot, Charles de se trouver dans la maison pour l’expertise 2/ Requête de Frémont, Nicolas de, en date du 1er février 1726, déposée auprès du lieutenant civil pour qu’une expertise soit diligentée.

Commentaire :

  • Motivations : Nicolas de Frémont réclame le remboursement des réparations locatives qu’il a effectuées en lieu et place de son locataire, Charles du Tranchot, lequel ne renouvelle pas son bail et conteste le montant demandé. Un expert doit faire la part des réparations à la charge du locataire et en estimer le coût à facturer au locataire.
  • Conclusions : L’expert estime que toutes les réparations constatées par lui sont à la charge du locataire mais n’en donne pas le montant total.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour une journée de vacation. La grosse a coûté 8 livres 15 sols. 5 livres 17 sols ont été versées à la bourse commune. Au total, l’acte a coûté 38 livres 12 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 67
Intitulé : 18 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Village de Pierrefittes

  • Type d’acte : visite d’estimation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 20 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : non paiement du prix de la vente d’une maison
  • Expert(s) : Villeneuve, Jacques de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Cheval, Pierre, marchand de vin, propriétaire de la maison mise en vente
  • Expert(s) : Villeneuve, Jacques de, architecte
  • Partie opposante :1/ Dupont, Pierre, huissier à cheval au Châtelet de Paris, héritier de Rogeau, acquéreur de la maison 2/ Dupont, Catherine, veuve et héritière de Rogeau
  • Expert(s) : Villeneuve, Jacques de, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison et des terres
  • Pièces ajoutées : facture des frais d’expert, non datée.

Commentaire :

  • Motivations : Pierre Cheval et son épouse ont vendu en 1719 au sieur Rogeau, une maison sise à Pierrefitte, avec terres et vignes. La somme de 90 000 livres n’ayant pas été entièrement réglée et Rogeau étant décédé, Pierre Cheval se retourne vers les héritiers du défunt, sa veuve Catherine Dupont et leur fils Pierre Dupont, pour que chacun s’acquitte des 6000 livres restant à payer. Un expert doit déterminer la part de l’un et de l’autre dans cette dette suivant ce que chacun possède de la maison.
  • Conclusions : L’expert estime que la valeur de la maison et des terrains s’élève à 6500 livres. Il précise pas la répartition de cette somme entre les héritiers de Rogeau.
  • Coût de l’expertise : Villeneuve a reçu 22livres pour une journée de vacation. 15 livres 16 sols à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 68
Intitulé : 18 avril-27 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Saint-Méry

  • Type d’acte : visite d’estimation de travaux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, sentence du 16 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : latrines percées
  • Expert(s) :1/ Gérard de Montbrouard, Claude Jacques, architecte 2/ Dubois, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Langlois, veuve
  • Expert(s) :1/ Gérard de Montbrouard, Claude Jacques, architecte 2/ Dubois, Jean, architecte
  • Partie opposante : Mathieu, sieur, propriétaire de la maison voisine de celle de Langlois, veuve.
  • Expert(s) :1/ Gérard de Montbrouard, Claude Jacques, architecte 2/ Dubois, Jean, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : latrines de deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « visite des maisons et lieux et remédier à l’écoulement des matières fécales qui infectent la maison de ladite dame veuve Langlois et qui viennent de la maison appartenant au sieur Mathieu ».
  • Conclusions : Les experts décrivent les dispositions des latrines mais ne donnent aucune solution pour remédier à l’écoulement de matières fécales.
  • Coût de l’expertise : « Les experts payés par leurs quittances particulières sur la présente minutte ». Pas de frais indiqués.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 69
Intitulé : 18 avril-20 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue Boucherat, rue de Normandie, rue Thévenot, rue Saint-Laurent

  • Type d’acte : visite d’estimation d’héritage
  • Institution requérante : [la partie requérante ?]
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’héritage
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Mommerque, Gabriel, écuyer du roi, fils et héritier du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 2/ Mommerque, Louis, écuyer, fils et héritier du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 3/ Mommerque, [Jacques?], écuyer, fils et héritier du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 4/ Mommerque, Hiérôme, écuyer, fils et héritier du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 5/ Mommerque, Catherine, veuve de Roslin, Noël Hyacinthe, fille et héritière du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 6/ Mommerque, Marie Elisabeth, fille et héritière du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 7/ Mommerque, Claude Marguerite, fille et héritière du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 8/ Mommerque, Anne Nicole, fille et héritière du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents 9/ Mommerque, Catherine Angélique, fille et héritière du Mommerque, sieur, et de Saint-Martin, Nicole de, ses parents
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : plusieurs maisons dans Paris
  • Pièces ajoutées : tirage au sort pour la répartition des lots d’immeubles entre les héritiers, non daté.

Commentaire :

  • Motivations : Les frères et sœurs Mommerque, héritiers de leurs défunts parents demandent l’estimation des biens immobiliers dépendants de la succession.
  • Conclusions : L’ensemble des biens immobiliers est estimé à 220500 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 24 livres pour 4 vacations. La grosse de l’acte a coûté 10 livres 5 sols, le papier 6 livres 15 sols. Au total, l’acte a été facturé 65 livres
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 70
Intitulé : 18 avril-26 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Pelleterie

  • Type d’acte : visite d’estimation d’alignement
  • Institution requérante : [la partie requérante ?]
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : alignement de mur
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Hubault, François Clément, propriétaire de la maison
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante :1/ Salins, sieur de, copropriétaire d’une maison joignant celle de Hubault, François Clément 2/ Blénac, comte de, copropriétaire d’une maison joignant celle de de Hubault, François Clément.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Cazin, entrepreneur des bâtiments
  • Lieux de l’expertise : deux maisons à Paris
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné le 2 février 1725 par Hubault, François Clément, Blénac, comte de et Salins, sieur de, à Quirot, Pierre pour conduire l’expertise 2/ plan du mur mitoyen, daté du 18 avril 1726

C ommentaire :

  • Motivations : Expertise conduite « à l’effet de voir et visitter le mur mitoyen qui sépare leurs dites maisons [aux parties] sur la rivière, de dire et rapporter dans notre procès verbal ce qu’il conviendra faire audit mur, à quels frais et pour quelle portion chacune des partyes en pourra estre tenue, et en cas de reconstruction en tout ou en partie, d’en prendre et donner l’allignement sur les anciens vestiges ».
  • Conclusions : Le mur est à reconstruire sur une longueur de 31 pieds 3 pouces
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour 2 vacations. La grosse de l’acte a coûté 3 livres 10 sols, le papier 3 livres 17 sols, le plan 3 livres 1 sol. Au total, l’acte a été facturé 32 livres 17 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 71
Intitulé : 19 avril-27 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de Charenton

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de charpenterie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 19 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : marché de charpenterie
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Renard, Jean, maître charpentier à Paris
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Lemarier, Jean François Paul, écuyer et secrétaire du roi, propriétaire d’un chantier rue de Charenton.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : un chantier
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Expertise diligenter pour « procéder à la réception des premiers ouvrages contenus au marché » de charpenterie fait par Jean Renard pour Jean François Paul Lemarier, afin de voir si les ouvrages sont conformes au marché.
  • Conclusions : Les ouvrages de charpenterie ont été réalisés avec soin mais il faut compter un surcoût de 157 livres 18 sols par rapport au prix initial du marché fixé à 750 livres.
  • Coût de l’expertise : Pierre Quirot a reçu 12 livres pour 2 vacations et Fourier 6 livres pour une vacation. Le greffier a reçu 12 livres pour 2 vacations. La grosse a coûté 4 livres 15 sols, le papier de l’expédition 3 livres 10 sols. Au total, l’acte a coûté 38 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/579
Cote(s) : dossier 72
Intitulé : 20 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue de Charenton près la vallée de Fécamp

  • Type d’acte : visite de lieux contentieux
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 2 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : construction mitoyenne illicite
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean Baptiste, architecte 2/ Raymond, Jean François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Badin, Nicolas, propriétaire de la maison
  • Expert(s) : Raymond, Jean François, architecte
  • Partie opposante : Houdar, sieur, menuisier, propriétaire de terrains voisins de la maison de Badin, Nicolas
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : un chantier
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : M. Houdar a fait construire une maison mitoyenne par le pignon à celle de Nicolas Badin. Ce dernier s’est opposé à cette construction car la fouille de pierres risquait d’endommager sa maison. Des fissures sont apparues sur le pignon de la maison de Badin ainsi que sur le mur mitoyen de leurs jardins. Les experts de chacune des parties doivent rendre compte de ces désordres, en déterminer les causes exactes et au besoin calculer les dommages et intérêts dus à Nicolas Badin par Houdar.
  • Conclusions : Les experts reconnaissent les désordres signalés par Nicolas Badin mais ne peuvent dire s’ils sont le résultat des travaux conduits par Houdar car ils n’ont pas eu accès à son terrain.
  • Coût de l’expertise : aucun frais mentionné.
Cote(s) : Z/1j/580
Intitulé : Avril-mai 1726
Description matérielle : 65 procès-verbaux
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 1
Intitulé : 24 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 84 pages

Présentation du contenu :

Rue des orties

  • Type d’acte : Estimation et toisé d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 1er février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : divergence entre commanditaires et artisans sur le coût des travaux
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Berthenet, Sébastien, bourgeois de Paris, propriétaire de la maison et commanditaire des travaux 2/ Ravizet, Suzanne, son épouse
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Le Duc, Michel, entrepreneur de bâtiments à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Le Duc, Michel, entrepreneur de bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison sur rue
  • Pièces ajoutées :1/ Quittance de fourniture de bois par Le Duc, Michel à Berthenet, Sébastien, en date du 13 avril 1725 2/ Quittance de paiement de la fourniture de bois délivrée par Le Duc, Michel, en date du 25 avril 1725

Commentaire :

  • Motivations : Sébastien Berthenet et son épouse ont passé marché en 1723 avec l’entrepreneur parisien Michel Le Duc pour la construction de leur maison, rue des Orties. Les travaux ont été achevés en 1724 et présentaient des malfaçons qui depuis font l’objet d’expertises contradictoires entre les parties. La présente expertise devra reconnaître ces malfaçons « sy aucunemen y a, dns quoy sera compris le pavé et en conséquence ledit sieur Berthenet et son épouse déchargés de la dénonciation des demandes du couvreur et du vitrier ».
  • Conclusions : « Revenant tous les ouvrages contenus au présent rapport suivant les toisés et estimation par nous fait à la somme de vingt sept mil quatre vingt dix huit livres huit sols huit deniers. » Il n’est rien dit des demandes du couvreur et du vitrier
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont été payé chacun 216 livres pour 36 vacations. Les grosses et les rôles ont coûté 98 livres 10 sols, le papier 50 livres. L’acte est facturé au total 580 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 2
Intitulé : 24 avril-28 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue du Petit Lion

  • Type d’acte : Visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 15 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : conflit de mitoyenneté entre deux propriétaires
  • Expert(s) :1/ Fourier, Edmé, architecte 2/ Simon, Mathurin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Le Chauve, Brice, bourgeois de Paris, propriétaire d’une des deux maisons
  • Expert :1/ Fourier, Edmé, architecte 2/ Simon, Mathurin, architecte
  • Partie opposante : Meunier, Claude, maître vitrier à Paris
  • Expert :1/ Fourier, Edmé, architecte 2/ Simon, Mathurin, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Le Duc, Michel, entrepreneur de bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison sur rue
  • Pièces ajoutées : Pouvoir donné le 23 avril 1725 par Brice Le Chauve à Claude Nicolas Le Pas Dubuisson, juré expert, pour le représenter pendant l’expertise.

Commentaire :

  • Motivations : Les experts doivent « faire la visite de ladite maison et lieux en question [appartenant à Brice Le Chauve] pour connoistre les réparations et restablissement nécessaires à y faire et dont il s’agist ».
  • Conclusions : Les travaux consistent essentiellement en ouvrages de charpenterie à réaliser pour un escalier, des cloisons et la charpente communs aux deux maisons.
  • Coût de l’expertise : L’acte est facture 37 livres (30 livres + 7 livres aux bénéficiaires non identifiés).
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 3
Intitulé : 25 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 32 pages

Présentation du contenu :

Coulommiers

  • Type d’acte : Visite de lieux contentieux
  • Institution requérante : Parlement de Paris, par arrêt du 29 août 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : conflit sur le bénéfice des produits de deux moulins
  • Expert(s) : Simon, Mathurin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Comminges, François de, commandeur chevalier de Maisonneuve, abbé de l’abbaye royale Notre-Dame-de-Loraux, propriétaire des moulins
  • Expert : Simon, Mathurin, architecte
  • Partie opposante : Albert, Charles Philippe d’, duc de Luynes et de Chevreuse, bénéficiaire des revenus des moulins
  • Expert : Simon, Mathurin, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :1/ Le Lorain, Jean , maître maçon à Coulommiers 2/ Lemoyne, Louis, charpentier à Coulommiers
  • Lieux de l’expertise : deux moulins
  • Pièces ajoutées :1/ Ordre donné le 16 avril 1726 par Marquelet, Louis Robert, président du baillage de Meaux aux à Le Lorain, Jean et Lemoyne, Louis de participer à l’expertise 2/ Attestation délivrée le 16 mai 1726 par Le Lorain, Jean et Lemoyne, Louis

Commentaire :

  • Motivations : François de Comminges, propriétaire de deux moulins à Coulommiers a demandé au duc Charles Philippe de Luynes la restitution des bénéfices qu’il percevait sur les productions des moulins. Un arrêt rendu par le Parlement de Paris en 1725 stipule en outre que le duc doit payer les réparations des moulins. L’expert est chargé de les évaluer.
  • Conclusions : Les réparations du moulin à blé sont estimées à 200 livres. Le moulin à huile n’a pu être visité.
  • Coût de l’expertise : L’expert a été payé 350 livres pour une vacation, plus le défraiement de son voyage.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 4
Intitulé : 26 avril - 4 mai 1726[25 avril 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 44 pages

Présentation du contenu :

Rue des Vieux-Augustins

  • Type d’acte : Visite et toisé de vérification d’ouvrages
  • Institution requérante : le propriétaire de la maison, par requête du 25 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception de travaux
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Bouson, Etienne, chevalier de Latran, comte palatin, propriétare de la maison
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Joubert, Louis, architecte et entrepreneur en bâtiment, chargé des travaux dans la maison de Bouson, Etienne
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Requête d’expertise du 25 avril 1726

Commentaire :

  • Motivations : Louis Joubert a réalisé plusieurs campagnes de travaux de réparations dans la maison appartenant à Etienne Bouson, entre 1722 et 1725. Ce dernier a demandé un expert pour conduire la réception d’ouvrage et dresser son rapport.
  • Conclusions : Les ouvrages sont estimés au total à 16025 livres 4 sols 3 deniers.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 42 livres pour sept vacations. La grosse de l’acte a coûté 17 livres 10 sols, le papier 12 livres. Au total l’acte est facturé 131 livres. 35 livres 10 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 5
Intitulé : 26 avril 1726[20 avril 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 20 pages

Présentation du contenu :

La Villette

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : L’acquéreur des maisons, par requête du 20 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réparations non prévues lors de l’acquisition des maisons
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Demoucref, Louis François, conseiller du roi, garde des livres de la chambre des comptes de Paris, acquéreur des maisons.
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : cinq maisons au village de La Villette
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Louis François Dumoucref souhaite acquérir de Bénigne Du Jardin cinq maisons au village de La Villette. Il désire faire faire la visite et l’estimation des réparations par un expert avant de les acheter.
  • Conclusions : Pas d’estimation totale des réparations à la fin de l’expertise. Voir le détail des travaux dans l’acte.
  • Coût de l’expertise : aucune estimation du coût de l’expertise.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 6
Intitulé : 26 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Denis à Paris; village du Plessis Piquet

  • Type d’acte : Estimation de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 20 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : partage de succession
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Nicque, Marguerite, veuve et héritière de Sauvage, Jean 2/ Sauvage, Adrien Augustin, fils et héritier de Sauvage, Jean 3/ Sauvage, Marguerite Thérèse, fille et héritière de Sauvage, Jean 4/ Millet, Sébastien, époux de Sauvage, Marguerite Thérèse 5/ Sauvage, Marie Marguerite, fille et héritière de Sauvage, Jean 6/ Naut, Jean, époux de Sauvage, Marie Marguerite 7/ Sauvage, Geneviève Claude, fille et héritière de Sauvage, Jean 8/ Perrot, Pierre, époux de Sauvage, Geneviève Claude 9/ Prime de Gloriette, François Jacques, tuteur de Sauvage, Jean Pierre fils mineur et héritier de Sauvage, Jean
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maisons et terrains boisés
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Visite, prisée et estimation des maisons appartenant à l’héritage de défunt Jean Sauvage afin qu’elles soient partagées entre ses héritiers.
  • Conclusions : « Après laquelle lecture considération faitte de l’estat des bastimens qui composent lesdites maisons, édifices, à ce qu’il y a plus des trois quarts du terrain en bois, et que le tout est bien entretenu, les murs des terrasses paraissant avoir esté retablis, et les treillages de petit bois refaits à neuf, nous prisons et estimons le tout en l’estat qu’il est la somme de 26000 livres »
  • Coût de l’expertise : « payé 28 livres », inscrit en haut de la première page de l’acte.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 7
Intitulé : 27 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Chemin des Poissonnières à la Nouvelle France

  • Type d’acte : Visite d’un mur mitoyen
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 21 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : conflit de mitoyenneté
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : H ory, Jean, bourgeois, propriétaire d’une maison et héritages mitoyenne par le mur du jardin avec la Duprat, dame
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Duprat, dame, propriétaire d’une maison et héritages mitoyenne par le mur du jardin avec Hory, Jean
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : Quittance de Quirot, Pierre et Loir, Jean Baptiste, du 27 avril 1726

Commentaire :

  • Motivations : « […] a esté ordonné que les lieux seroient veus et visittez par experts dont les parties conviendroient pour connoistre par qui la reconstruction en question [le mur mitoyen aux deux jardins] et ce qui a occasionné la chutte dudit mur et aux dépens de qui il doit estre reédiffié ».
  • Conclusions : « Et après avoir exactement examiné ledit mur, nostre avis est que c’est faulte de contremurs qu’il est tombé ayant esté poussé par les terres, qu’il doit estre reconstruit en ladite longueur de neuf toises ou environ par sous œuvre et par [espaulletiers?] en cinq à six pieds de hauteur pour conserver la partie du haut qui est bonne et qui est massonnée en plastre. Laquelle partie à reconstruire sera de moislons à plastre comme elle est à présent massonnée en terre jusqu’en quatre pieds de hauteur, crespis et ravallé de plastre, le tout au dépens de ladite dame Duprat. Laquelle dame Duprat sera tenue de faire un contremur de douze pouces d’espaisseur suivant la coûtume, aussy de moislons à plastres maçonnés en terre outre l’empattement dudit mur de son costé, lequel contremur sera lié et incorporé avecq la fondation dudit mur. Pour faire la reconstruction duquel mur ladite dame Duprat fera déposer à ses frais les treillages d’eschallas qui sont contre ledit mur du costé du jardin dudit sieur Hory, lequel sieur Hory sera tenu de souffrir qu’il y ait des ouvriers de son costé et que l’on puisse mettre des matériaux dans l’allée de son jardin environ à six pieds de large au plus. Lesquels matériaux on fera entrer par la maison de madame Duprat et les terres qu’il faudra couper pour faire ledit contremur,elles seront icelles du costé du jardin de madame Duprat et enlevées par la cour de sa maison. Et au cas qu’il reste quelques gravois et immondices après la construction dudit mur du costé du jardin dudit sieur Hory, ils seront enlevez par sa maison.Plus au cas qu’il n’y ait pas de contrremurs du costé de la terrasse de madame Duprat le long du mur qui a esté reconstruit depuis quelques années, elle sera tenue d’en faire faire un suivant la coutume.Plus le sieur Hory sera tenu de faire faire un contremur le long dudit mur au droit de la plattebande de son jardin de demy pied d’espaisseur suivant la coutume. Et pour l’effet faire à ses dépens ce qu’il conviendra aux arbres qu’il a contre et le long dudit mur, et de faire enlever les gravois et immondices à cette occassion aussy à ses dépens ».
  • Coût de l’expertise : Quirot et Loir ont reçu chacun 10 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 8
Intitulé : 27 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Les Porcherons

  • Type d’acte : Estimation de terres
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 18 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : vente d’héritage foncier
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cahoir, Jacques Richard
  • Partie requérante : Gillain, Jean, tuteur de Gillain, Marguerite Marie Denise, Gillain, Jean, Gillain, Jean Baptiste, héritiers des terres.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : un arpent deux perches de terre aux Porcherons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le tuteur des héritiers Gillain désirent vendre en leur nom un arpent deux perches de terre provenant de leur héritage. Au préalable, ces terrains doivent êtres visités et estimés par expert.
  • Conclusions : La terre est estimée à 500 livres
  • Coût de l’expertise : Expert et greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. 12 sols ont été versées au contrôle, 1 livre pour l’expédition de l’acte, 1 livres 6 sols pour le transport de l’expert et du greffier aux Porcherons. Au total, l’acte a côté 14 livres 18 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 9
Intitulé : 27 avril-30 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Antin

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 25 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : solde de travaux impayés
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Varin, Pierre Jean, maître maçon à Paris, auteur des travaux
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Trévoux, Anne Marie Léopolde, comtesse de, commanditaire des travaux de maçonnerie à Varin, Pierre Jean
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bernard, architecte de Trévoux, Anne Marie Léopolde, comtesse de
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La comtesse de Trévoux a été condamnée à payer à Varin 2648 livres 13 sols, prix des travaux estimés au devis de maçonnerie. Un expert doit visiter et estimer les travaux réalisés
  • Conclusions : Les travaux sont estimés 2648 livres 17 sols 2 deniers
  • Coût de l’expertise : Expert et greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. 6 livres 5 sols ont été payés pour la grosse de l’acte. Papier et expédition ont été facturés 2 livres. L’acte a couté 29 livres 11 sols. L’architecte Bernard a été payé 24 livres pour ses droits de présence durant les deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 10
Intitulé : 29 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Louis-au-Marais

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 12 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation d’héritage
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Boucharde de Beaulieu, sieur, héritier de la maison
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Legendre, Marie Anne, veuve de Doublet, Louis, seigneur de Breuil, héritière de la maison
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La maison de la rue Saint-Louis-au-Marais est un bien commun à l’héritage que doivent se partager le sieur Boucharde de Beaulieu et Marie Anne Legendre. Un expert doit en estimer la valeur afin d’arrêter par la suite les conditions du partage.
  • Conclusions : « Après laquelle visitte et déclaration, considération faitte du quartier où est scitué l’emplacement total de la maison qui est considérable, des bastimens qui la composent, qui sont en bon estat, nous estimons qu’elle vaut la somme de 50000 livres »
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 11
Intitulé : 29 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Prieuré d’Argenteuil

  • Type d’acte : Visite et état de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 19 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation d’un accord sur des travaux de réparations
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Planié, Jean, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Raguet, Gilles Bernard, abbé du Petit Citeaux, héritier de la maison
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Les révérends pères religieux bénédictins du prieuré d’Argenteuil,
  • Expert : Planié, Jean, entrepreneur .
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : plusieurs bâtiments d’un prieuré
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : L’abbé Raguet s’est entendu devant notaire avec les révérends pères de son prieuré pour que les travaux de réparations exécutés par ses soins aux bâtiments du prieuré soient par la suite à la charge de la communauté religieuse. Les experts sont appelés pour en dresser la liste et déterminer les travaux restant à faire.
  • Conclusions : Il n’y a pas de conclusions à l’acte qui énumère les réparations sans les chiffrer ni sans exposer les avis contradictoires des greffiers
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu 24 livres chacun pour une vacation comptant le défraiement du voyage jusqu’à Argenteuil.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 12
Intitulé : 30 avril-28 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Rue de Braque

  • Type d’acte : Visite de matériaux et taille de pierre
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 8 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Exécution d’une sentence du lieutenant civil
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Compagnon, Pierre, maître maçon à Paris
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante :1/ Lelièvre, Armand Joseph, chevalier marquis de Lagrange 2/ Bretagne, Armand François de, comte de Vertus 3/ Bretagne, messire, comte de Guelle 4/ Courtenay, Roger prince de, tous propriétaires du terrain sur lequel sont entreposés les matériaux de Compagnon, Pierre
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Fourier, Edmé, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La partie opposante avait passé marché avec Pierre Compagnon pour la construction d’une maison sur un terrain leur appartenant rue de Braque. Le devis initial a été contesté, les travaux suspendus. Un second marché, conclu pour l’achèvement des travaux, stipule que les matériaux laissés sur le chantier par Compagnon seront vus et estimés par des experts avant la reprise des travaux.
  • Conclusions : Les matériaux sont estimés 1967 livres 17 sols
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 36 livres pour 6 vacations. La grosse de l’acte a coûté 13 livres 15 sols, le papier et l’expédition 6 livres. Au total, l’acte a coûté 127 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 13
Intitulé : 30 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de la plume

  • Type d’acte : Visite et réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 19 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : vérification d’un devis et marché de maçonnerie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Laurans, Hyacinthe Dominique de, comte d’Ampuce, commanditaire des travaux 2/ Bosery, Charles, maître maçon à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bosery, Charles, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Quirot, Pierre le 20 avril 1726

Commentaire :

  • Motivations : Le comte d’Ampuce et le maître maçon Charles Bosery ont demandé conjointement à un expert de vérifier la conformité des travaux de maçonnerie réalisés dans la maison du comte avec les termes du devis et marché conclu entre eux.
  • Conclusions : « Tous lesquels ouvrages nous avons trouvé bien et deument faits suivant l’art et conformément audit devis et marché à la réservé neantmoins de la jambe sous poutre de la remise qui n’a pas esté faitte, qui ne rend cependant pas l’ouvrage moins solide […] et qui mérite seulement une diminution de trente cinq livres […] sur la somme totalle du prix desdits ouvrages qui est suivant ledit devis et marché de seize mil huit cent livres ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 15 livres pour une journée de vacation.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 14
Intitulé : 30 avril 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Etienne des Gretz

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 12 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : Vente par licitation d’une maison pendante au Châtelet
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Mabille, Anne, veuve de Hébert, Pierre Thomas, héritière d’une moitié de la maison avec ses enfants mineurs non nommés.
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Vigneux, Louis, bourgeois de Paris, propriétaire de l’autre moitié de la maison
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison sur rue avec cour à l’arrière
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : En raison de la vente par licitation de la maison, « elle seroit préallablement veüe, prisée et estimée aux frais des mineurs Hébert par expert nommé par les parties ».
  • Conclusions : La maison est estimée 7000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun six livres pour une journée de vacation. La grosse de l’acte a coûté 2 livres 10 sols, le papier et l’expédition 1 livre 16 sols. Au total, l’acte a coûté 16 livres 26 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 15
Intitulé : 2 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Village du Roule, grande rue

  • Type d’acte : Visite de dégradation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 30 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : dégradations faites dans une maison en location
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Cherouirié, Marie, veuve de Penard, Jacques 2/ Penard, Catherine, leur fille, toutes deux propriétaires de la maison
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante :1/ Perrot, Léonard, bourgeois de Paris, locataire de la maison2/ Passenet, Anne, sa femme
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison sur rue avec cour à l’arrière
  • Pièces ajoutées : aucune
  • Commentaire : Motivations : L’expert doit constater les dégradations faites dans la maison et le jardin par les locataires et donner une estimation des travaux.
  • Conclusions : « C’est l’estat des dégradations et réparations à faire en ladite maison que nous estimons devoir estre à la charge dudit sieur Perrot sauf à luy de justifier l’estat où estoient les lieux lorsqu’il les a pros, revenant ensemble la somme de 778 livres 1 sol ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 15 livres pour une journée de vacation.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 16
Intitulé : 2 mai-23 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 20 pages

Présentation du contenu :

Paris, rue de la Reine ; villages de Nanterre et Gonesse

  • Type d’acte : Estimation de plusieurs maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 27 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage de succession
  • Expert(s) : Villeneuve, Pierre Jacquet de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Saint-Denis, Louis Denis Charles, maître boulanger, héritier des maisons 2/ Saint-Denis, Pierre, maître boulanger, héritier des maisons 3/ Saint-Denis, Marie Madeleine de, héritières des maisons 4/ Tavernier, Joachim, maître perruquier, époux de la précédente.
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacquet de, architecte
  • Partie opposante :1/ Fourcy, Jacques de, bourgeois de Paris, propriétaire d’un sixième des loyers des maisons 2/ Dubreuil, sieur, propriétaire d’un sixième des loyers des maisons
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacquet de, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : trois maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Suite à un conflit né d’un héritage dont nous n’avons pas saisi toute la complexité, un expert doit priser les trois maisons.
  • Conclusions : Les trois maisons sont estimées à 24100 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 90 livres pour trois journées de vacations.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 17
Intitulé : 2 mai-3 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue des Bernardins

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 28 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du Châtelet
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Latre, Agnès de, propriétaire de la maison
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Breau, dame, demandeuse de la saisie des biens de Latre, Agnès de
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : notes de Loir, Jean Baptiste datées du 2 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : Dans le cadre de la saisie de la maison, le lieutenant civil a ordonné que la maison soit visitée par les experts de chaque partie pour dire « si les grosses réparations demandées sont urgentes et nécessaires » et priser et estimer ce qu’il en coûtera pour les faire.
  • Conclusions : Les réparations sont estimées à 1000 livres, « lesquels ouvrages sont grosses réparations urgentes et indispensablement nécessaires à faire, sans quoi ledit corps de logis ne peut estre habité ny la voye publique en sureté ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux journées de vacations. La grosse de l’acte a été facturée 7 livres 17 sols 6 deniers, l’expédition 1 livre, le papier 1 livre 12 sols, soit au total 34 livres 19 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 18
Intitulé : 4 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Montmartre

  • Type d’acte : Alignement d’un mur mitoyen
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 29 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : chute de mur mitoyen
  • Expert(s) : Cudeville, Jean, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Jouciennes, sieur, officier du duc d’Orléans, propriétaire d’une des deux maisons mitoyennes
  • Expert : Cudeville, Jean, entrepreneur
  • Partie opposante : Saintfray, sieur, marguillier de Saint-Joseph, propriétaire de l’autre maison mitoyenne
  • Expert : Cudeville, Jean, entrepreneur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : mur mitoyen aux jardins de deux maisons
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par Jouciennes à Cudeville le 29 avril 1726 ; 2/ pouvoir donné par Saintfray à Cudeville le 2 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : Jouciennes et Saintfray ont nommé Jean Cudeville expert pour « voir et visiter le mur mitoyen de leurs jardins et dire ce qu’il convient faire audit mur et à quelle frais il doit estre rétabli et à ce sujet en prendre et ne donner l’allignement afin d’éviter qu’il ne soit faite aucune anticipation sur les héritages desdits sieurs propriétaires ».
  • Conclusions : voir l’expertise pour le détail des travaux qui ne sont pas chiffrés.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 5 livres pour une journée de vacations. La grosse de l’acte a été facturée 1 livre 12 sols, soit au total 6 livres 12 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 19
Intitulé : 4 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Passy

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 29 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une succession
  • Expert(s) :1/ Demeseretz, Philippe, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Chassaignolles, Catherine Charlotte, épouse et fondée de pouvoir de son époux Denoux, Louis, héritière de Chassaignolles, Claude d’une maison à Passy
  • Expert :1/ Demeseretz, Philippe, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Chassaignolles, Angélique, épouse et fondée de pouvoir de son époux Raflin, Nicolas, héritière de Chassaignolles, Claude d’une maison à Passy
  • Expert(s) :1/ Demeseretz, Philippe, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : mur mitoyen aux jardins de deux maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les sœurs Chassaignolles désirent partager la maison qu’elles ont reçu en héritage de leur bisaïeul Claude Chassaignolles. Un expert est requis pour faire « son rapport sur les réparations tant grosses que menues qui sont à faire dans ladite maison, priser et estimer icelles » et donner son avis « si elle peut commodément se partager et s’il estime que fautte d’y avoir fait les réparations nécessaires depuis deux ou trois ans, cela n’a pas empesché de la louer ».
  • Conclusions : Les réparations sont estimées à 386 livres 44 sols. L’expert estime que le défaut de ces réparations a pu empêcher de louer la maison depuis un an.
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 10 livres pour une journée de vacations. La grosse de l’acte a été facturée 4 livre 2 sols 6 deniers, soit au total 14 livres 2 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 20
Intitulé : 4 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de la tannerie ; rue de la vannerie

  • Type d’acte : Visite et réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 29 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : toisé d’ouvrages
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Herteloux, Claude Pierre, propriétaire des maisons et commanditaire des travaux 2/ Fauvel, Jean, architecte, expert, entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Fauvel, Jean, architecte, expert, entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par Herteloux, Claude Pierre et Fauvel, Jean, à
  • Quirot, Pierre, le 30 avril 1726

Commentaire :

  • Motivations : Contrôle de la conformité des ouvrages exécutés par Jean Fauvel avec le devis et marché passé avec Claude Pierre Herteloux, pour des travaux à réaliser dans deux de ses maisons.
  • Conclusions : « Tous lesquels ouvrages de massonnerie, charpenterie, couverture, plomberie, menuiserie, serrurerie, vitrerie, pavé, vuidange, nous avons trouvé bien et deuement faits suivant l’art et conformément audit devis et marché ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. L’expédition a coûté 7 livres 10 sols, le contrôle de l’acte et le papier 3 livres 9 sols, soit au total 34 livres 19 sols. 13 livres 15 sols à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 21
Intitulé : 6 - 25 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Honoré, rue des Poulies et autres

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation de plusieurs maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 6 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage de succession
  • Expert(s) :1/ Paulmier, Nicolas, architecte 2/ Belhomme, Maurice, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Rodais, Pierre, écuyer 2/ Bellefond, Guillaume Edouard Pinsonnet, écuyer 3/ Rodays, Marie, son épouse 4/ Rodays, Léon André, écuyer 5/ Roday, Urbain, écuyer 6/ Le Clair, Philippe, Marie, Guillaume 7/ Rodays, Françoise Marthe, son épouse. Chacun héritier pour un huitième de Rodays, Jean André, leur père et beau-père et de un septième de Rodays, François, leur frère et beau-frère, de plusieurs maisons à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante :1/ Jouault, Marguerite, autre héritier 2/ Rousseau, Gaspard, autre héritier
  • Expert : Belhomme, Maurice, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : cinq maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Visite, prisée et estimation des maisons et dépendances scizes en cette ville de Paris, dépendantes des successions et démissions »
  • Conclusions : Les cinq maisons sont estimées 98000 livres
  • Coût de l’expertise : Les experts et le greffier ont reçu chacun 42 livres pour sept vacations. La grosse de l’acte a coûté 13 livres 15 sols et le papier et son expédition 18 livres 14 sols. Au total, l’acte a coûté 151 livres 9 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 22
Intitulé : 6 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Soissons

  • Type d’acte : Acte de comparution
  • Institution requérante : Parlement de Paris, par assignation du 30 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage des revenus de la seigneurie d’Estrée
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Estrées, maréchal de,
  • Expert : Fourier, Edmé, architecte
  • Partie opposante :1/ Laurens, Joseph de, marquis Dampas 2/ Estrées, Constance Léonore d’, son épouse, sœur de Estrées, maréchal de
  • Expert : Fourier, Edmé, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : mur mitoyen aux jardins de deux maisons
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par Jouciennes à Cudeville le 29 avril 17262/ pouvoir donné par Saintfray à Cudeville le 2 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : Constance Léonore d’Estrées et son frère le maréchal d’Estrées doivent se partage en héritage les revenus de la seigneurie d’Estrées. Un expert est chargé de les évaluer.
  • Conclusions : L’expertise n’a pas eu lieu car le greffier ne s’est pas présenté.
  • Coût de l’expertise : « 545 [livres] 6 [sols] 8 [deniers] mentionnés en haut de la première page de l’acte mais sans détail des dépenses.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 23
Intitulé : 7 mai-28 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 20 pages

Présentation du contenu :

Rue Mazarine

  • Type d’acte : Visite de mur
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 26 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : expertise contradictoire
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Coureault, Jean, maître cellier
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Partie opposante : Desprez de Mailly, damoiselle
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, arch,
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : règlement d’honoraires supplémentaires à Loir, Jean-Baptiste et Callou, Charles Antoine, non daté

Commentaire :

  • Motivations : Jean Courault demande une contre-expertise pour revoir les conditions de construction d’un édifice dans son jardin qui doit être mitoyen au jeu de paume de la demoiselle Desprez.
  • Conclusions : Loir recommande d’écarter le mur de l’édifice à construire de celui du jeu de paume pour garantir la sûreté des constructions et de dresser des contremurs dans l’espace vide.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 30 livres pour 5 vacations, la grosse de l’acte a coûté 20 livres 20 sols. 12 livres 17 sols 6 deniers ont été réglés pour des frais autres. Au total, l’acte a coûté 93 livres 7 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 24
Intitulé : 7 mai 1726[2 mai 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Mouffetard

  • Type d’acte : Alignement d’un mur
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 2 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : mauvais état d’un mur mitoyen à deux boutiques
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin
  • Partie requérante : Sullin, Jean Pierre, marchand
  • Expert : Caulle, Martin, architecte
  • Partie opposante : Saint-Esprit, Marie Anne de, femme de chambre des Enfants de France
  • Expert : Caulle, Martin, arch,
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux boutiques
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné le 2 mai 1726, par les parties à Caulle, Martin, pour conduire l’expertise du mur mitoyen.

Commentaire :

  • Motivations : Martin Caulle est appelé par les parties pour examiner un mur mitoyen séparant les deux boutiques des parties, « trouvé salpetré, bombé et corrompu en son corps, en vingt deux pieds de long ou environ »
  • Conclusions : « Notre advis est que ledit mur doit estre reconstruit à neuf depuis ou la fondation se trouvera bonne jusqu’où il pourra se recueillir en amont, avec bons moislons durs d’Arcueil et mis et posés par assises en parpin et boutisse sur plastre passé au crible, enduit et ravallé des deux costés et à commun frais »
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 5 livres pour une vacation et 1 livre a été payée pour la grosse, soit un total de 6 livres.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 25
Intitulé : 7 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue de Richelieu

  • Type d’acte : Estimation de serrurerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 6 février 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : conflit autour du règlement de travaux de serrurerie
  • Expert(s) :1/ Vinet, Jean Gérard, architecte 2/ Le Chauve, Brice, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Rousseau, Claude, maître serrurier à Paris
  • Expert : Vinet, Jean Gérard, architecte
  • Partie opposante : Ségur, Henri François comte de, brigadier des armées du roi, commanditaire des travaux à Rousseau, Claude
  • Expert : Le Chauve, Brice, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : maison et hôtel de Ségur, Henri François comte de
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le comte de Ségur n’a pas payé les 4909 livres 5 sols de travaux réalisés dans sa maison par le serrurier Claude Rousseau par une première sentence de septembre 1725. Une seconde sentence du même mois avait revu à la baisse la somme à régler par le comte, sentence contestée par le serrurier qui demande une expertise contradictoire des travaux.
  • Conclusions : Vinet estime les travaux réalisés à 4398 livres 11 sols 6 deniers ; Le Chauve à 2646 livres 6 deniers.
  • Coût de l’expertise : Vinet et Le Chauve ont reçu chacun 35 livres pour 6 vacations, le greffier 36 livres. La grosse a coûté 23 livres 12 sols, le papier 6 livres, l’expédition 4 livres 15 sols et le contrôle 12 sols. Au total, l’acte a coûté 133 livres 3 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 26
Intitulé : 9 mai - 7 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Gros-Caillou

  • Type d’acte : Mesurage, arpentage et bornage
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 8 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation d’une vente
  • Expert(s) : Dubois, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Rogneux, Charles, marchand de bois à Paris
  • Expert : Dubois, Jean, architecte
  • Partie opposante :1/ Nicollot, Marguerite 2/ Nicollot, Marie Anne 3/ Chamaron, Léonard, maître-maçon à Paris 4/ Donedy, Pierre, maître-maçon à Paris 5/ Sénéchal, Denis, maître de bois 6/ Sénéchal, Claude, maître de bois 7/ Villot, Claude, maître de bois
  • Expert : Dubois, Jean, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : terrains au Gros-Caillou
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné le 30 nvembre 1725 par Nicollet, Marie Anne et Nicollet, Marguerite 2/ pouvoir donné le 2 juin 1726 à Dubois, Jean pour conduire l’expertise 3/ relevé d’arpentage du 18 juin 1726.

Commentaire :

  • Motivations : Arpentage de terres pour vérifier la conformité des mesures avec celles figurant dans leur contrat de vente. [L’affaire est très compliquée, je renvoie à l’acte]
  • Conclusions : Les terrains sont estimés à 619 livres
  • Coût de l’expertise : L’expert déclare avoir « receu soixante seize livres dix sçavoir cinquante deux livres dix sols pour sept vacations de banlieu, compris celle du 9 août 1725 mentionnée en l’intitulée, douze livres pour deux vacations à Paris et douze livres pour le plan, faisant le tout la somme de 76 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 27
Intitulé : 9 mai 1726[8 mai 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue du Bout-du-Monde

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 8 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation du prix de travaux de maçonnerie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne, François
  • Partie requérante : Le Foullon, Guillaume Elie, architecte et entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Partie opposante : Lestranger, Nicolas, marchand à Paris, commanditaire des travaux de maçonnerie à Le Foullon, Guillaume Elie
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Sommation donnée le 8 mai 1726 par le lieutenant civil du Châtelet à Quirot, Pierre

Commentaire :

  • Motivations : Visite et estimation des travaux de maçonnerie réalisés par Guillaume Elie Le Foullon dans la maison de Nicolas Lestranger et qui demeurent impayés. Une première sentence du 9 mars 1726, délivrée par le lieutenant civil du Châtelet, condamnait Lestranger à payer 2664 livres 17 sols 6 deniers à Le Foullon, pour le prix de ses travaux. Une seconde sentence rendue le 13 avril 1726, certainement en raison de la contestation de la précédente par Lestranger, statuait sur l’envoi d’un expert pour estimer le prix des ouvrages de maçonnerie.
  • Conclusions : Quirot estime les ouvrages de maçonnerie à 1573 livres 15 sols 3 deniers.
  • Coût de l’expertise : Quirot et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 28
Intitulé : 10 mai - 11 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 34 pages

Présentation du contenu :

Généralité de Paris

  • Type d’acte : visite et estimation d’immeubles
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 8 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation de la succession du duc de Lauzun
  • Expert(s) :1/ Delespine, Nicolas, architecte 2/ Piretouy, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Richard
  • Partie requérante : Durfort de Lorge, Geneviève, veuve de Caumon, Antoine de, duc de Lauzun
  • Expert : Delespine, Nicolas, architecte
  • Partie opposante :1/ Bautru de Nogent, Louis Armand de, lieutenant général des armées du roi 2/ Bautru de Nogent, Louis Nicolas de 3/ Belsunce, Charles Gabriel de, marquis de Castelmoron 4/ Bautru de Nogent, Louise Thérèse 5/ Ravier de Belsunce, Henri François, évêque de Marseille. Tous héritiers du duc de Lauzun.
  • Expert : Piretouy, Jacques, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : un hôtel à Paris, une maison à Passy
  • Pièces ajoutées : Sommation donnée le 8 mai 1726 par le lieutenant civil du Châtelet à Quirot, Pierre

Commentaire :

  • Motivations : La partie opposante conteste l’ordre de la succession du duc de Lauzun, celui-ci ayant contracté un mariage sans communauté de biens, complété par la suite par une donation mutuelle entre les époux. Sa veuve réclame un inventaire des biens immeubles situés dans la généralité de Paris pour calculer le montant de sa part d’héritage.
  • Conclusions : L’hôtel de Lauzun est estimé à 50000 livres. L’estimation de la maison de Passy n’est pas chiffrée.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu 120 livres pour 10 vacations.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 29
Intitulé : 10-11 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Saint-Laurent ; village de Bercy

  • Type d’acte : visite, prisée et estimation de plusieurs maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : liquidation des droits des héritiers d’une succession
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Taucart, Toussaint
  • Partie requérante : Chevalier, Marie Marguerite, veuve de Lepage, Claude René, mère de la défunte Lepage, Marie Charlotte, fille mineure.
  • Partie opposante :1/ Coutereau, René Claude, héritier de Lepage, Marie Charlotte 2/ Battard, Marie Madeleine, héritières de Lepage, Marie Charlotte
  • Expert : Quirot, Pierre, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison avec jardin et dépendances rue Saint-Laurent, une pièce de marais au village de Bercy
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La partie opposante a vendu des biens immobiliers appartenant à la succession de Marie Charlotte Lepage. Sa mère, Marie Marguerite Chevalier, réclame leur estimation pour estimer le préjudice.
  • Conclusions : La maison de la rue Saint-Laurent est estimée à 22000 livres, le terrain de Bercy à 1050 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 22 livres 10 sols pour 3 vacations. Un aide a été rémunéré 2 livres. L’expédition de l’acte a coûté 8 livres, le papier 2 livres 14 sols. Au total, l’acte a coûté 59 livres 16 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 30
Intitulé : 11 mai - 5 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des Arcis

  • Type d’acte : estimation de travaux de plomberie
  • Institution requérante : Chambre des Requêtes, par sommation du 9 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence des Requêtes du Palais du 29 mars 1726
  • Expert(s) : Joubert, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Robillard, Catherine, veuve de Gillet, Pierre, maître plombier à Paris
  • Partie opposante : Glucq, Claude, conseiller du roi en sa cour de Parlement
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : le bureau de Joubert, Louis, rue des Arcis
  • Pièces ajoutées :1/ Sentence de la chambre des Requêtes du 14 avril 1726 accordant à Glucq, Claude, une expertise contradictoire 2/ Sentence de la chambre des Requêtes du 27 mai 1726 accordant à Robillard, Catherine, une nouvelle expertise 3/ Sommation du 4 juin 17264/ Mémoire non daté des ouvrages de plomberie fournis par Gillet, Pierre pour Glucq, Claude 5/ Récépissé des tables de plomb fournies par Gillet, Pierre, signé Boulanger et daté du 8 août 1725 6/ Récépissé des tables de plomb fournies par Gillet, Pierre, signé Boulanger et daté du 30 octobre 1724 7/ Récépissé des tables de plomb fournies par Gillet, Pierre, signé Boulanger et daté du 10 mai 1724 8/ Récépissé des tables de plomb fournies par Gillet, Pierre, signé Boulanger et daté du 6 janvier 1724 9/ Récépissé des tables de plomb fournies par Gillet, Pierre, signé Boulanger et daté du 8 mars 1724 10/ Récépissé des tables de plomb fournies par Gillet, Pierre, signé Boulanger et daté du 9 novembre 1724 11/ Récépissé des tables de plomb fournies par Gillet, Pierre, signé Boulanger et daté du 24 novembre 1721.

Commentaire :

  • Motivations : Une sentence de la chambre des Requêtes du 29 mars 1726 condamne Claude Glucq a payé à la veuve du plombier Gillet la somme de 4212 livres 9 sols pour les ouvrages de plomberie fournis par l’artisan. Le 14 avril 1726, Glucq a demandé une expertise contradictoire des mémoires. Son expert, Louis Benoît, ne s’étant pas présenté le jour de l’expertise, celle-ci est ajournée. Le 9 mai, la veuve Gillet demande une nouvelle expertise des travaux, sans la partie adverse qui n’est pas obligée de se présenter [la raison n’en est pas précisée]. Une sentence du 27 mai 1726 ordonne une nouvelle expertise, confirmée par une sommation du 4 juin 1726.
  • Conclusions : Louis Joubert estime les travaux portés au mémoire de plomberie à 3929 livres 8 sols.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour 1 vacation. L’expédition de l’acte a coûté 1 livre 10 sols, le papier 1 livre 10 sols. Au total, l’acte a coûté 15 livres.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 31
Intitulé : 11 mai 1726[7 mai 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Denis

  • Type d’acte : visite de réparations d’une fosse d’aisance
  • Institution requérante : Chambre des Requêtes, par sommation du 10 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence contradictoire de la chambre des Requêtes du 7 mai 1726
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Le Benoist, Marie Angélique, veuve de Renard, Denis François, directeur général des fermes du roi à Marseille, propriétaire de la maison de la rue Saint-Denis
  • Partie opposante : Frizon, Jean, fermier judiciaire de la maison mitoyenne de celle de Le Benoist, Marie Angélique
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Huguet, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Saint-Denis
  • Pièces ajoutées : Sentence du 7 mai 1726 rendue par la chambre des Requêtes.

Commentaire :

  • Motivations : Le conduit de la fosse d’aisance de la maison dont Jean Frizon est le fermier judiciaire, fuyant chez Marie Angélique Le Benoist, a été réparé par le maître maçon Huguet, conformément à une première sentence du 25 novembre 1725 rendue par la chambre des Requêtes. Une seconde sentence du 7 mai 1726 requiert la visite et l’estimation de ces travaux qui seront payés par la veuve Renard.
  • Conclusions : Les travaux sont estimés à 375 livres 6 sols 3 deniers
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse a coûté 4 livres 10 sols. Le papier et expédition de l’acte ont coûté 3 livres 10 sols. Au total, l’acte a coûté 20 livres.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 32
Intitulé : 11-17 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de Grenelle

  • Type d’acte : Toisé et estimation d’ouvrages de couverture
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence contradictoire du lieutenant civil du Châtelet du 15 décembre 1725
  • Expert(s) :1/ Le Brun, Charles, architecte 2/ Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Marival, Isaac, maître couvreur à Paris
  • Expert : Le Brun, Charles, architecte
  • Partie opposante : Joussac, comte de, propriétaire de la maison où Marival, Isaac a réalisé des travaux
  • Expert : Loir, Jean Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Grenelle
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Le comte de Joussac a été condamné le 27 octobre 1725, par sentence du lieutenant civil du Châtelet, à payer au maître couvreur Isaac Marival, la somme de 1085 livres 4 sols 4 deniers, correspondant au prix de ses travaux qui ne lui pas été payés. Le comte a proposé de les régler pour le prix de 600 livres, somme refusée par Marival. Une sentence du 15 décembre 1725 ordonne une expertise contradictoire des travaux par des experts.
  • Conclusions : Les deux experts estiment conjointement les travaux de couverture à 735 livres 3 sols 10 deniers. « Et en procédant au thoisé et à l’estimation desdits ouvrages avons reconeu que tous les articles contenus au mémoire remis en nos mains par ledit Marival maître couvreur ont esté réellement faits et fournis ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 24 livres pour quatre vacations. 24 rôles ont coûté 6 livres, le papier 2 livres et le contrôle de l’acte 12 livres. Au total, l’expertise est facturée 80 livres 12 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 33
Intitulé : 13 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Sépulcre

  • Type d’acte : Visite et estimation de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du lieutenant civil du Châtelet rendue le 5 mai 1720 pour le partage de l’héritage d’Henri Dujaussé
  • Expert(s) : Simon, Mathurin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : François, Etienne
  • Partie requérante :1/ Jambon, Jean, maçon 2/ Dujaussé, Suzanne, sa femme, mariée en premières noces à défunt Dujaussé, Henri
  • Partie opposante :1/ Duvras, Jean Baptiste, huissier à la cour des monnaies 2/ Dujaussé, Jeanne, sa femme 3/ Dujaussé, Claude Henri, maître charron 4/ Lejoulle, Charles, maître charron 5/ Antoine, Pierrette, sa femme, épouse en premières noces de défunt Dujaussé, Henri. Tous héritiers de Dujaussé, Henri
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Sépulcre, à porte cochère et boutiques
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les héritiers d’Henri Dujaussé se disputent la maison de la rue du Sépulcre, louée Pierrette Antoine et son mari par les époux Lejoulle. L’expert doit estimer sa valeur et déterminer si elle peut se partager entre les héritiers.
  • Conclusions : « Après quoy ayant fait l’examen des lieux pour connoistre sy ladite maison peut commodément se partager […] avons reconnu qu’elle ne peut se partager sans un notable préjudice auxdites parties, qui deviendroit trop petite et par establissements de servitudes considérables les unes sur les autres, ce qui en diminueroit fort le prix. C’est pourquoy notre avis est que ledit emplacement et bastiment ancien sur la rue, sans y comprendre le hangard et bastimens que le sieur Lejoulle et sa femme ont fait faire […], pouvoit valoir en septembre 1720 (lors du prononcé de votre sentence) […], la somme de 20000 livres »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont été rémunérés 6 livres chacun pour une vacation. 6 livres 15 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 34
Intitulé : 14 mai - 15 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue des Vieux-Augustins

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 13 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence contradictoire du lieutenant civil du Châtelet du 9 février 1726
  • Expert(s) :1/ Le Brun, Charles, architecte 2/ Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Varenne, Pierre de, ancien doyen des greffiers des bâtiments à Paris, propriétaire de la maison
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Cudeville, Michel Etienne, maître maçon à Paris
  • Expert : Le Brun, Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Grenelle
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Visite à l’effet de voir et visitter les ouvrages de maçonnerie prétendus avoir été faits par le sieur Michel Estienne Cudeville, maître maçon à Paris ». Le commanditaire des travaux, Pierre de Varenne, et l’artisan ne s’entendent pas sur les prix et les objets portés au mémoire des ouvrages de maçonneries. Chacun a nommé un expert pour estimer la valeur des travaux contestés.
  • Conclusions : Le montant des articles contestés du mémoire s’élèvent à 51 livres 13 sols 6 deniers. « A l’esgard des neuf pieds à quoy moy Le Brun ay évallué le renforcement et enduits qui a esté faict au mur entre l’escallier et la cuisine, du costé de l’escallier pour connoistre si ledit mur estoit vrayment faict ou s’il n’avoit esté qu’enduit, je l’estime la somme de quarente deux sols six deniers […]. Et moy Quirot observeray à la Cour que ce qui a occasionné lesdits renforcements est que ledit sieur Cudeville demandoit une toise quatorze pieds de mur au lieu que nous n’y avons trouvé qu’une demie toise quatorze pieds et demy, et que ledit sieur de Varenne a soutenu qu’il comptait que des renforcements, sur quoy la Cour ordonnera qui doit suporter lesdits quarente deux sols six deniers à quoy ledit sieur Le Brun estime les rétablissements ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations. La grosse a coûté 6 livres 5 sols, le papier 2 livres 10 sols. Au total, l’expertise est facturée 62 livres.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 35
Intitulé : 15 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-André-des-Arts

  • Type d’acte : Visite et alignement de mur mitoyen
  • Institution requérante : La partie requérante, par requête du 13 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : devers d’un mur mitoyen à deux maisons
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Masson, Anne, veuve Rodion, habitante d’une des deux maisons mitoyennes 2/ Masson, Marie Claude, veuve Noël, habitante d’une des deux maisons mitoyennes
  • Partie opposante : Sauvel, sieur, propriétaire de la maison voisine
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons rue Saint-André-des-Arts
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Loir, Jean-Baptiste, les 13 et 15 mai 1726, pour conduire l’expertise.

Commentaire :

  • Motivations : La requête est déposée par les deux voisines « à l’effet de voir et visitter un mur mitoyen qui sépare leur sur la rue Saint andré des arts et une maison voisine que le sieur Sauvel fils a fait abattre. Voir et visiter si ledit mur doit estre abattu et reconstruit à neuf ou s’il est bon pour leur servir de clôture en total ou en partie et de régler de quelle portion elles en pourront estre tenues, donner tel allignement qu’il sera nécessaire, nous donnant au surplus tout pouvoir de régler avec le propriétaire voisin ou tel juré qui seroit mis de sa part, les contestations qui pourroient arriver, et de nommer un tiers expert en cas de contraire avis
  • Conclusions : « Et après avoir ainsy visitté ledit mur mitoyen en toute sa hauteur et longueur, mon avis est qu’il y a nécessité de le refaire à neuf en dix pieds de hauteur à prendre du dessus du pavé de la rue en toute sa longueur aux frais communs desdites parties, chacune pour moitié, de mesme que la jambe étrière à la teste dudit mur, que la fondation au dessous doit aussi estre refaite en vingt cinq pieds de longueur aussi aux frais communs desdites parties, chacune pour moitié. Et que le surplus de ladite fondation en dix pieds de longueur où estoit la fosse d’aysance dudit sieur doit estre fait à ses dépens seul, ledit mur ayant esté endommagé en cette partie faute dudit contremur, tout le surplus dudit mur mitoyen en amont au dessus desdits dix pieds de hauteur du dessus du pavé de la rue estant en estat de subsister pour lesdites dame Rodion et Noël. Et que si néanmoins ledit sieur Rue est conseillé d’y faire quelques reprises où il y a quelques éboulemens de son costé, il les pourra faire refaire à ses dépens seuls de mesme que la jambe boutisse de pierre de taille à la teste dudit mur en toute sa hauteur, sans que les dames Rodion et Noël soient tenues d’y contribuer en quoy que ce soit, sinon des étayements de racordement de leurs costez, et de la pierre de taille de leur jambe sous poutre en dix pieds de hauteur où ledit mur doit estre refait au rez de chaussée.Après quoy nous avons donné l’alignement dudit mur que nous avons trouvé estre de droitte ligne en toute sa longueur [...] »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse a coûté 6 livres, le papier et l’expédition 4 livres 5 sols. Au total, l’expertise est facturée 22 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 36
Intitulé : 15-16 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des Saint-Sauveur-des-Lombards, Cul-de-sac de La Sablière

  • Type d’acte : Visite et estimation de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 11 mai 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : liquidation et partage d’héritage
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Pommeray, Anne Pétronille de, veuve de Pigis, Antoine de, conseiller du roi, trésorier, receveur général et payeur des rentes de l’hôtel de ville de Paris 2/ Pigis, Antoine Henri de, commissaire général des Suisses et Grisons 3/ Pigis de Saint-Genié, Louis Antoine de, payeur des rentes 4/ Pigis, René, abbé de Quinçay 5/ Pigis, Claude, capitaine de régiment de Guyenne 6/ Bouteruelles, Gabriel de, prieur de Notre-Dame de Puisieux, aumonier de la princesse de Conti, tuteur de Pigis, Claude de
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : Acte de nomination de l’expert par le lieutenant civil, le 11 mai 1726. Convocation à l’expertise, datée du 14 mai 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « Procéder à la visitte, prisée et estimation des biens, fonds immeubles dépendans de la communauté en succession du feu sieur de Pigis mary et père commun des parties pour parvenir aux liquidations, partages et subdivisions entre eux ».
  • Conclusions : La maison de la rue Saint-Sauveur-des-Lombards est estimée 16000 livres, celle du cul-de-sac de La Sablière 4000 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 14 livres pour deux vacations. La grosse a coûté 6 livres 5 sols, le contrôle de l’acte 5 livres 10 sols. Au total, l’expertise est facturée 35 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 37
Intitulé : 16 mai - 6 juin 1726[15 mai 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue de Bourbon à la Villeneuve

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation d’ouvrages de serrurerie et de gros fers
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 15 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence du lieutenant civil prononcée le 24 avril 1726 en faveur d’une expertise contradictoire
  • Expert(s) : Frémiot, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Vallet, Louis, maître serrurier à Paris.
  • Partie opposante : Fontaine, Philibert, avocat, commanditaire des travaux
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Convocation délivrée le 15 mai 1726 par le lieutenant civil à l’expert Quirot.

Commentaire :

  • Motivations : « A l’effet de procéder à la visite, prisée et estimation des ouvrages de serrurerie et fournitures de gros fers fournis par ledit sieur Vallet pour ledit sieur Fontaine en sadite maison, sur les articles sur lesquels les sieurs Quirot et Fournier experts nommés par les parties sont en contrariété d’avis, par leur rapport de visite, prisée et estimation du quatorze novembre dernier et jours suivants ».
  • Conclusions : « Revenant tous lesdits ouvrages de serrurerie et gros fers tant ceux dont les estimations sont convenues par lesdits premiers experts conjointement que ceux réglés par nous tiers expert susdit sur leur contrariété d’avis, à la somme de 1449 livres 5 sols 6 deniers, suivant les calculs que nous avons fait.Le tout sans comprendre les articles en contestation entre les partyes par lesdits sieurs premiers experts et nous tiers experts susdits avons referé à la cour de juger.Et sans y comprendre aussy le cent pezant de fer neuf demandé de plus par le registre journal du sieur Vallet que ce qui est porté par le livre de pezée du sieur Fontaine qui a esté par nous estimé à raison de vingt cinq livres le cent au cas qu’il soit par nous Monsieur jugé qu’il doive estre alloué audit sieur Vallet et que nous avons seulement tiré pour mémoire ».
  • Coût de l’expertise : Quirot, premier expert, a reçu 6 livres, Frémiot et le greffier chacun 24 livres pour 4 vacations. La grosse de l’acte a coûté 14 livres 10 sols, le papier et le contrôle de l’acte 10 livres 14 sols. Au total, l’acte a coûté 79 livres 14 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 38
Intitulé : 16 mai - 6 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Encoignure des rues de la Roquette et de Popincourt

  • Type d’acte : Visite de terrain
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 14 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du lieutenant civil du Châtelet du 17 avril 1726
  • Expert(s) :1/ Le Brun, Charles, architecte 2/ Paulmier, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Guérin, Guillaume, maître charpentier à Paris 2/ Liévain, Marie Marguerite, son épouse, ropriétaires de la moitié du terrain
  • Expert : Paulmier, Nicolas, architecte
  • Partie opposante :1/ Foyer, Pierre 2/ Manessé, Marie, son épouse, à eux deux propriétaires de deux sixième du terrain 3/ Collet, Pierre, marchand fruitier, tuteur de C ollet, Louis, enfant mineur de défunt Collet, Gabriel et de Hauveau, Marie, propriétaire de l’autre sixième du terrain par ses parents, et héritier d’un autre sixième par sa tante Collet, Xainte (sic)
  • Expert : Le Brun, Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : un terrain d’un arpent et demi quatre perches
  • Pièces ajoutées : un plan de la division du terrain, daté du 16 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : La sentence du lieutenant civil ordonne « qu’il sera procédé entre les parties au partage des soixante cinq perches sept pieds de terrain en question par experts dont les parties conviendroient , lesquels partageroient et diviseroient le terrain en six parties égalles pour en estre donné trois portions ausdits sieur Guérin et à sa femme, deux audit sieur Foyer et à sa femme et une audit Pierre Collet audit nom de tuteur de Louis Collet mineur. A la charge que celuy auquel échéera la partie du terrain du costé de celuy que lesdits sieurs Foyer et sa femme ont acquis de ladite veuve Carpentier sera tenu de rembourser aux autres leurs portions de la grande porte chartière, ensemble celle du puits qui est sur ledit terrain. Lesquels experts feroient pareillement la prisée et estimation des murs de closture dudit terrain de la plus valeur desquels murs lesdits lots se feront raison les uns aux autres ».
  • Conclusions : Il n’y a pas réellement de conclusions à l’acte qui détaille seulement les différentes parts attribuées à chacune des parties. Nous renvoyons à l’acte selon l’intérêt de chacun.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 30 livres pour deux vacations. Les plans ont coûté 12 livres, la grosse 7 livres 15 sols, le papier et son contrôle 4 livres 11 sols, soit un coût total de 114 livres 6 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 39
Intitulé : 16 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Barrière de Richelieu

  • Type d’acte : Visite et estimation de marchandise et ouvrages de serrurerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 13 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence du lieutenant civil prononcée le 5 octobre 1725 en faveur d’une expertise contradictoire
  • Expert(s) :1/ Le Chauve, Brice, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Nolland, Jean, bourgeois de Paris.
  • Expert : Le Chauve, Brice, architecte
  • Partie opposante : Le Vasseur, conseiller au parlement
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison hors la barrière de Richelieu
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Jean Nolland poursuit en justice le sieur Le Vasseur pour lui avoir fourni de mauvais matériaux de serrurerie. Une première sentence du lieutenant civil, délivrée le 29 août 1725, condamnait Le Vasseur à payer la somme de 190 livres à Nolland, sentence contestée par le défendeur qui a pris le partie de faire expertiser sans autorisation du lieutenant civil, la marchandise litigieuse. En conséquence, une expertise contradictoire est demandée par Jean Nolland
  • Conclusions : « Revenant touttes les fournitures et pesés d’icelles suivant l’estimation cy dessus à la somme totalle de 191 livres 3 sols. ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 40
Intitulé : 18 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Orléans

  • Type d’acte : Estimation de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 17 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence du lieutenant civil prononcée le 7 mai 1726 pour le partage d’une maison entre héritiers
  • Expert(s) :1/ Caulle, Martin, architecte 2/ Dubois, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Regnault, Louis Marie, bourgeois de Paris, tuteur de son épouse 2/ Devins, Jeanne, son épouse, héritière par ses parents d’un quart de la maison
  • Expert : Caulle, Martin, arch
  • Partie opposante :1/ Devins, Jacques Louis, frère de Devins, Jeanne, et héritier d’un quart de la maison 2/ Laisné, Jacques Louis, tuteur de Devins, François et Marie Elisabeth, frère et sœur de Devins, Jeanne, enfant mineurs et héritiers chacun d’un quart de la maison
  • Expert : Dubois, Jean, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison sur rue à deux étages et comble, jardin sur l’arrière
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Visite et estimation de la maison en vue de son partage entre les quatre héritiers.
  • Conclusions : La maison est estimée à 24640 livres, soit 17080 livres pour le bâti compris les réparations à faire, le jardin 7560 livres, et « à l’esgard du loyer annuel de tous les lieux qui la composent joint à la jouissance de la cour et du jardin, qui contribuent par leur agrément au loyer annuel de ladite maison, nous estimons valoir par an la somme de 920 livres ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 10 livres pour deux vacations. La grosse de l’acte a coûté 3 livres, soit au total une facture de 13 livres.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 41
Intitulé : 18 mai 1726[14 mai 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Tannerie

  • Type d’acte : Visite et alignement de mur
  • Institution requérante : Les parties, par acte passé sous seing privé le 14 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Bernard, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Bibault, Gilles, propriétaire d’une des deux maisons mitoyennes
  • Partie opposante : Coutout, Jean, propriétaire de l’autre maison mitoyenne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : Acte de désignation de Bernard, Charles passé sous seing privé le 14 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : Trouver les causes de la ruine d’un mur mitoyen
  • Conclusions : La ruine provient des fondations. Le mur est à reconstruire.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. Deux expéditions facturées chacune 2 livres 10 sols. Le papier a coûté 18 livres, le contrôle de l’acte 1 livre 4 sols. Au total, l’acte a coûté 31 livres 2 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 42
Intitulé : 18 mai - 15 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 29 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Orléans, de Poitou et de Touraine

  • Type d’acte : Visite, état, prisée et estimation de quatre maisons
  • Institution requérante : Les parties, par acte passé sous seing privé, le 18 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Piretouy, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Harlan, Marguerite, veuve de Ganeau, Gilles de 2/ Parent des Tournelles, Jean Baptiste 3/ Ganeau, Catherine de, son épouse 4/ Ganeau, Charlotte Marie de, épouse de Fenil, Jean Jacques 5/ Lemaistre, Denis, tuteur de Ganeau, Charles Gilles de 6/ Ganeau de Senneville, Gilles François de
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : quatre maisons
  • Pièces ajoutées : Acte de désignation de Piretouy, Jacques passé sous seing privé le 18 avril 1726

Commentaire :

  • Motivations : Expertise « à l’effet de parvenir au partage, raporté et égallement, des biens de la communauté qui a esté entre lesdits deffunt sieur Gilles de Ganeau et dame Marguerite Harlan sa veuve »
  • Conclusions : Les quatre maisons sont estimées 181000 livres (18000+65000+86000+12000)
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 55 livres pour onze vacations. La grosse de l’acte a coûté 18 livres 10 sols. Au total, l’acte a coûté 73 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 43
Intitulé : 20 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue du Parc-Royal

  • Type d’acte : Visite et alignement d’une partie de mur mitoyen
  • Institution requérante : Les parties, par acte passé sous seing privé, le 13 mai 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Joubert, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Girardin de Vauvré, messire, propriétaire d’une des deux maisons 2/ Le Bé, Geneviève, propriétaire d’une des deux maisons
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Marion, sieur, maître maçon, entrepreneur des bâtiments de Girardin de Vauvré
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : Acte de désignation de Joubert, Louis passé sous seing privé le 13 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : « A l’effet de voir et visiter et donner l’allignement d’une partie de mur mitoyen qu’il convient refaire à neuf séparant leurs dites maisons, dire ce qu’il y convient faire et à quels dépens »
  • Conclusions : « Le mur doit estre reconstruit à neuf en ladite longueur sur sa hauteur depuis où la fondation se trouvera bonne […], en faisant chacun de son costé et à ses frais tous les estayemens et restablissemens nécessaires qu’il conviendra. Notre avis est aussy que le mur doit estre reconstruit de moislon dur picqué avec mortier de chaux et sables, ravallé de plastre des deux costez au dessus du rez de chaussée, en observant les empattements nécessaires et ainsy qu’il est d’usage de chacun costé ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 1 livres 15 sols. Le papier et l’expédition sont facturés 1 livres 17 sols. Au total, l’acte a coûté 15 livres 12 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 44
Intitulé : 20 mai - 29 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 28 pages

Présentation du contenu :

Cul-de-sac de la rue de la Roquette et grande rue Saint-Antoine

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Les parties par acte passé sous seing privé, le 12 septembre 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du 25 juillet 1725 rendue au Châtelet de Paris pour le règlement de travaux.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Dormois, Pierre, commanditaire des travaux
  • Partie opposante : Bordault, Pierre, maître maçon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : Acte de désignation de Quirot, Pierre passé sous seing privé le 12 septembre 1725

Commentaire :

  • Motivations : Une sentence du 11 juillet 1725 rendue au Châtelet de Paris, condamnant Pierre Dormois à payer les 6886 livres 19 sols à Pierre Bordault pour ses travaux de maçonnerie exécutés dans sa maison. Une expertise doit estimer le prix des ouvrages réalisés.
  • Conclusions : Le coût des travaux est estimé au rabais du prix du mémoire, soit 5843 livres 15 sols 2 deniers.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 36 livres pour six vacations. Le contrôle de l’acte a coûté 3 livres. Au total, l’acte a coûté 15 livres 12 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 45
Intitulé : 20 mai - 16 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 34 pages

Présentation du contenu :

Rue de Richelieu

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 17 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du 12 juillet 1725 rendue au Châtelet de Paris pour une expertise contradictoire de travaux de maçonnerie.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Joubert, Louis, expert, entrepreneur des bâtiments
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Pouroy, Marc Antoine, banquier à Paris, commanditaire des travaux
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : Sommation envoyée à Quirot, Pierre et Loir, Jean-Baptiste, le 17 mai 1726.

Commentaire :

  • Motivations : Une sentence du 12 décembre 1725 rendue au Châtelet de Paris, condamnait Marc Antoine Pouroy à payer les 74048 livres 3 sols 2 deniers à Louis Joubert pour ses travaux de maçonnerie exécutés dans sa maison. Pouroy a proposé de les régler à hauteur de 35000 livres, somme refusée par Joubert. Une expertise contradictoire doit estimer le prix des ouvrages réalisés.
  • Conclusions : Il manque la fin de l’acte.
  • Coût de l’expertise : Il manque la fin de l’acte.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 46
Intitulé : 20 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Coquéron

  • Type d’acte : Visite et alignement de mur mitoyen
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 8 mai 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Talmont, prince de 2/ Virville, marquise de
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bret, sieur, entrepreneur, maître maçon, chargé par la partie requérante de réaliser l’alignement.
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : Pouvoir donné par la partie requérante le 8 mai 1726 à Loir, Jean-Baptiste

Commentaire :

  • Motivations : Expertise « à l’effet de donner l’alignement de la jambe de pierre qui est à faire à la leste du mur mitoyen des maisons desdits seigneur et dame rue Cocqueron »
  • Conclusions : La jambe boutisse du mur est à refaire à neuf. L’alignement est à tirer « à sept pieds de distance d’une marque de croix que nous avons fait graver sur le parement de la première assise neuve qui est au bas du mur de face de la maison de madame la marquise de Virville, par le dans œuvre dudit mur de face, ladite longueur prise suivant une ligne tendue le long dudit mir de face et l’autre bout, ledit mur doit estre posé d’après le devant du parement d’un moislon qui est au bas dudit mur, sur lequel moislon nous avons aussi fait graver une marque de croix à neuf pieds sept pouces du devant dudit mur de face, d’après les deux quels repairs et distance ledit mur pourchassera son ancienne épaisseur qui est de dix huit pouces ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun six livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 2 livres 10 sols, son contrôle 2 livres 15 sols. Coût total de l’acte : 17 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 47
Intitulé : 20 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue des Filles-Dieu

  • Type d’acte : Visite et alignement de mur mitoyen
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 18 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du 15 mai 1726, rendue par le lieutenant civil du Châtelet, obligeant les propriétaires des maisons mitoyennes à restaurer le mur commun.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Poiré, Jacques, maître épicier à Paris, propriétaire en partie de l’usufruit d’une des deux maisons.
  • Partie opposante :1/ Ratel, veuve 2/ Bourgeois, veuve, brodeuse 3/ Sauvageon, veuve 4/ Sermant, sieur. Tous propriétaires de l’autre maison mitoyenne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue le 15 mai 1726 oblige la partie opposante « à mettre nombre suffisant d’ouvriers pour conjointement et avec ceux que ledit sieur demandeur offre de mettre de sa part, refaire et reconstruire le mur mitoyen » entre leurs deux maisons. L’expert est présent pour donner les alignements nécessaires à l’exécution des travaux.
  • Conclusions : « nous avons reconnu que ledit mur fait dudit costé [Poiré] un ply d’un pied à onze pieds trois quart du devant du mur de face reconstruit à neuf, et par conséquent un coude d’autant du costé de l’encoignure des veuves Bourgeois, Sauvageon et du Sieur Sermant dont la maison a esté démolie ; et que pour reconstruire ledit mur sur son ancien pied sans anticipation ny d’un costé ny d’autre, ledit mur doit estre reconstruit d’après une ligne tendue du costé de la rue à quatre pieds de distance du devant du tableau de la première assise du trumeau qui est posé à gauche de l’allée de ladite maison vers la rue, et par l’autre bout ladite ligne doit estre posée d’après le devant de l’oreille de la première assise de pierre du dosseret à droite de la porte au bout de ladite allée ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun six livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 2 livres 10 sols, son contrôle 2 livres 15 sols. Coût total de l’acte : 17 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 48
Intitulé : 21 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Saint-Cloud

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages de menuiserie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 20 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du 15 mai 1726, rendue par le par civil, commandant une seconde expertise de travaux contentieux.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante :1/ Dommangin, Elie, menuisier associé 2/ Girault, Jean, menuisier associé
  • Partie opposante : Angrand de Fontpertuis, Louis, propriétaire de la maison, commanditaire des travaux
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Visite, prisée et estimation des ouvrages de menuiserie faits par les sieurs Girault et Dommangin pour ledit sieur de Fontpertuis en sa maison de Saint-Cloud et en faire nostre rapport ». Conflit entre les deux menuisiers et le commanditaire sur le prix de ces travaux qui a donné lieu à une première expertise contradictoire conduite par Delespine (pour Fontpertuis) et Pierre Quirot (pour les menuisiers) entre le 18 décembre 1725 et le 4 mars 1726, dont les résultats ne sont pas énoncés dans l’acte. La sentence rendue au parc civil nomme un tiers expert pour résoudre le conflit.
  • Conclusions : « Nous avons ensuite fait les calculs et rellevez de touttes les estimations desdits ouvrages de menuiserie, tant celles conjointement faittes par lesdits sieurs premiers experts que celles faittes par nous tiers expert susdit, sur les estimations différentes desdits sieurs premiers experts et trouvé qu’ils montent et reviennent ensemble à la somme totalle de 5659 livres 15 sols 9 deniers ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 36 livres pour deux journées. Pierre Quirot, premier expert présent lors de la seconde expertise, a reçu 18 livres pour une journée. La grosse de l’acte a coûté 13 livres 5 sols, le papier et l’expédition 6 livres 18 sols. Coût total de l’acte : 110 livres 3 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 49
Intitulé : 23 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue de Bourbon

  • Type d’acte : Visite d’alignement
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 29 avril 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Debias Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Marrier, Jean, propriétaire d’une des deux maisons mitoyennes
  • Partie opposante :1/ Thiboult, Sébastien, co-propriétaire de l’autre maison mitoyenne 2/ Gabriel, Jacques, co-propriétaire de l’autre maison mitoyenne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :1/ Petit, entrepreneur, maître maçon de Marrier, Jean 2/ Philippe, entrepreneur et maître maçon de Thiboult, Sébastien et Gabriel, Jacques
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Debias, Aubry, François le 29 avril 1726 pour conduire l’expertise.

Commentaire :

  • Motivations : Le mur mitoyen séparant les deux maisons est en très mauvais état qui est la cause des fuites de la fosse d’aisance aménagée dans son épaisseur, laquelle appartient aux sieurs Thiboult et Gabriel. L’expert doit proposer une solution à ce problème.
  • Conclusions : Il faut reconstruire le mur à neuf, à partir de fondations saines, à frais commun, suivant les portions du mur dépendant des propriétés de chacun.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 50
Intitulé : 23 mai - 4 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de Luxembourg

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de sculpture
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 26 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux sur le prix des travaux.
  • Expert(s) :1/ Debias Aubry, François, architecte 2/ Cudeville, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Juliance, Pierre, maître sculpteur, auteur des travaux
  • Expert : Debias Aubry, François, architecte
  • Partie opposante : La Liure, sieur de, propriétaire de la maison, commanditaire des travaux
  • Expert : Cudeville, Jacques, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ Pouvoir donné par Juliance, Pierre à Debias Aubry, François le 26 mai 1726 pour conduire l’expertise 2/ Pouvoir donné le 25 mars 1726 (sic) par le La Liure, sieur de à Debias Aubry, François pour régler à Juliance, Pierre les ouvrages que celui-ci a fait dans sa maison.

Commentaire :

  • Motivations : Estimation des ouvrages de sculpture faits et en train d’être faits par Pierre Juliance chez le sieur de La Liure qui conteste le montant du mémoire des travaux. Chaque partie nomme son expert. S’ils ne tombent pas d’accord, un tiers-expert sera nommé à leur suite.
  • Conclusions : Les deux experts sont d’accord pour estimer les travaux de sculpture à 5016 livres.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 51
Intitulé : 23-29 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue de Richelieu, rue de Seine

  • Type d’acte : Visite et estimation de maisons
  • Institution requérante : ce n’est pas précisé
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du lieutenant civil du Châtelet de Paris, rendu le 18 mai 1726 pour le partage d’une succession
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Pinchon, Pierre Noël, enfants mineurs de Pinchon, Pierre Noël et de défunte Perrier, Edmée Denise 2/ Pinchon, Anne Edmée, enfant mineure des mêmes 3/ Avrillon, Claude, leur tuteur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : quatre maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Les enfants Pinchon sont les héritiers par leur aïeule Anne Dyonis, de plusieurs maisons dont ils souhaitent connaître la valeur pour afin de jouir de leurs lettres de bénéfice d’héritage.
  • Conclusions : Les deux experts sont d’accord pour estimer les travaux de sculpture à 5016 livres.
  • Coût de l’expertise : Les quatre maisons sont estimées au total à 141500 livres (7500, 38000, 40000, 56000).
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 52
Intitulé : 23 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Grande Truanderie

  • Type d’acte : Visite et état de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 14 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vétusté d’une maison à loyer
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Duval, Antoine Dominique, principal locataire de la maison
  • Partie opposante :1/ Patu, Henri Philippe, propriétaire pour moitié de la maison 2/ Tartarin, Pierre, propriétaire pour moitié de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : Antoine Duval, principal locataire de la maison de la rue de la Grande Truanderie, requiert l’expertise des lieux devenus inhabitable en raison de la vétusté et malgré de nombreux travaux aux frais des locataires. L’expert doit procéder « à la visitte de l’estat de la ditte maison et lieux en dépendants ».
  • Conclusions : La maison est reconnue dangereuse et inhabitable. Voir l’acte pour le détail des remarques de l’expert.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier sont rémunérés 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres 15 sols, son contrôle 4 livres 5 sols. Coût total de l’acte : 20 livres.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 53
Intitulé : 24 mai - 5 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 32 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Verrerie

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 23 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du Châtelet, rendue le 5 septembre 1725, nommant un tiers expert pour démêler un contentieux entre propriétaire et locataire
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Dagon de La Contrie, Claude, locataire de la maison 2/ Corberon, Antoinette de, son épouse propriétaire de la moitié de la maison
  • Partie opposante : Branlard, Pierre, propriétaire de la moitié de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue par le lieutenant civil du Châtelet le 5 septembre 1725 appelle la nomination d’un tiers-expert en raison de l’avis contradictoire rendu par le rapport de la visite effectuée par Fresne et Loir en janvier 1724. L’expertise devait statuer sur la possibilité de partager la maison et sur le prix des réparations. Fournier doit estimer le coût des travaux réalisés par les locataires et estimer le prix des loyers.
  • Conclusions : Le coût des travaux réalisés par les Dagon de La Contrie est estimé à 2503 livres 16 sols 3 deniers, ainsi que l’avaient déjà estimé les deux premiers experts. Le loyer annuel de la maison est estimé à 3500 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier sont rémunérés 66 livres pour onze vacations. La grosse de l’acte a coûté 37 livres 15 sols, le papier, le contrôle et l’expédition 18 livres 12 sols. Coût total de l’acte : 188 livres 7 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 54
Intitulé : 24 mai - 2 juillet 1726[13 mars 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue de Bourgogne

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 13 mars 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : terminer la contestation pendante entre les parties devant la chambre des bâtiments
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Cherpitelle, Nicolas, maître charpentier
  • Partie opposante : Aumont, Jean, maître maçon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Loir, Jean-Baptiste le 13 mars 1726 pour conduire l’expertise.

Commentaire :

  • Motivations : Loir a été nommé par les parties pour « terminer la contestation pendante entre eux au sujet de la réception des ouvrages faits par ledit sieur Aumont en la maison dudit sieur Cherpitelle scize rue de Bourgogne […]. A cet effet, le sieur Aumont consentit que les sommes à quoy se trouveraient évalué ce qui serait par moy évallué et estimé pourait estre retenues par ledit sieur Cherpitelle sur en déduction de l’obligation que ledit sieur Cherpitelle lui aurait fait, et de faire faire lesdites réparations conformément à mon avis
  • Conclusions : « Toutes lesquelles malfaçons à réparer nous avons trouvé par les calculs et estimations que nous avons faits monter et revenir ensemble à la somme de 1192 livres 11 sols 9 deniers. A la charge que toutes les assises de pierre de Chambourcy qui sont actuellement en place au lieu desquelles nous sommes d’avis qu’il faut mettre des assises de pierre dure, appartiendraient audit sieur Aumont demeure que le surplus de moilons des massifs du hangar ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier sont rémunérés 24 livres pour quatre vacations.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 55
Intitulé : 25 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Plâtre

  • Type d’acte : Visite et estimations des opérations entre maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 23 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du Châtelet, rendue le 14 mai 1726, pour statuer sur le prix de réparations à faire à une maison
  • Expert(s) : Doucet, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Barbin Jeanne, locataire de la maison
  • Partie opposante : Toussy, Elisabeth de, propriétaire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « voir et visiter le corps de logis de la maison dont est question […] et à cet effet constater l’estat des réparations à y faire et du prix d’icelles ».
  • Conclusions : Les réparations sont estimées à 645 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier sont rémunérés 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 4 livres, le papier, le contrôle et l’expédition 2 livres 15 sols. Coût total de l’acte : 18 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 56
Intitulé : 27 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Coppeau

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimations d’ouvrages de maçonnerie et charpenterie
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 17 mai 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception de travaux
  • Expert(s) : Le Parc Dubuisson, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Richard, Jean, maître maçon 2/ Bonneau, Charles, maître charpentier 3/ Megret, Pierre, un des héritiers de la maison, fondé de pouvoir des autres héritiers.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Le Parc Dubuisson, Jacques le 17 mai 1726 pour conduire l’expertise.

Commentaire :

  • Motivations : visiter, toiser et estimer les travaux faits par les artisans « pour la reconstruction du mur mitoyen séparant ladite maison d’avec sa voisine »
  • Conclusions : Les travaux de maçonnerie sont estimés à 556 livres 14 sols 3 deniers, ceux de charpenterie à 115 livres.
  • Coût de l’expertise : aucune information.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 57
Intitulé : 27-29 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des Marmousets

  • Type d’acte : Alignement de murs
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoirs des 20 et 24 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : terminer la contestation pendante entre les parties devant la chambre des bâtiments
  • Expert(s) :1/ Caulle, Martin, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Bangy, sieur de, propriétaire d’une des maisons
  • Expert : Caulle, Martin, architecte
  • Partie opposante : Meulon de Savaillant, Gaston Jean-Baptiste de, propriétaire d’une des maisons
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, arch
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par les parties à Loir, Jean-Baptiste le 13 mars 1726 pour conduire l’expertise 2/ pouvoir donné le 24 mai 1726 par Meulon de Savaillant, Gaston Jean-Baptiste de à Loir, Jean-Baptiste 3/ pouvoir donné le 20 mai1724 par Bangy, sieur de, à Caulle, Martin

Commentaire :

  • Motivations : « voir et visiter le mur mitoyen séparant la maison dudit sieur de Bangy d’icelle de M. Savaillant qui est joignant, de dresser l’état où il se trouve et faire notre rapport, dire ce qui en convient faire et ce que chacun des propriétaires y doit contribuer, même d’en prendre et donner l’alignement avec l’expert qui sera nommé par le sieur Savaillant. Et si nous nous trouvions de sentiment contraire, ladite dame a pareillement donné pouvoir de choisir entre nous un tiers experts.
  • Conclusions : Les deux experts sont d’accord qu’il faut abattre le mur qui est ruiné. Mais leur avis divergent sur l’alignement à lui donner. Loir recommande de lui donner pour repère le dessous d’une assise « qui est au rez-de-chaussée du pavé du costé de la maison de M. de Bangy ». Caulle estime que l’alignement doit être pris du côté de la maison de M. de Savaillant, d’après le dessous de la première assise d’une jambe de pierre ». Baudoin est nommé tiers-expert.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier sont rémunérés 12 livres pour deux vacations. La grosse de l’acte a coûté 3 livres.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 58
Intitulé : 28 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Saint-Martin-des-Champs

  • Type d’acte : Visite de prison
  • Institution requérante : Parlement de Paris, par arrêt du 27 avril 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : caducité de la prison Saint-Martin
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Procureur général du roi
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une prison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « la caducité de ladite prison pouvant faire craindre une ruine prochaine ou du moins faire apréhender pour la seureté des prisonniers, pour quoy requérant mr le procureur général qu’il plut à la cour ordonner que ladite prison seroit veue et visittée par tel expert qu’il plairoit à la Cour nommé, lequel dresseroit son rapport de l’estat de ladite prison pour ce fait et rapporté et communiqué audit procureur général estre ordonné ce que de raison ».
  • Conclusions : « tous les lieux, bâtiments, chambres, corps de garde, cachots , lesquels nous avons tous visittez et trouvez en assez bon estat tant en leurs murs que planchers, cloisons, combles et couvertures, et estant sortis de laditte prison nous en avons visitté les murs extérieurs que nous avons aussi trouvez en assé bon estat quoy que le tout soit ancien, à la réserve néanmoins qu’il y a une fraction au haut du mur de cloture qui fait retour vers les batiments neufs encommencez par les religieux de saint Martin, du costé de la rue, et quelques troux audit mur en retour, le tout n’estant pas d’une grande conséquence et pouvant se réparer pour deux pistolles pour la seureté du public, en sorte que laditte prison est égallement seure tant pour l’habitation que pour la seurté des prisonniers, comme elle a tousjours esté jusqu’à présent.».
  • Coût de l’expertise : aucune information.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 59
Intitulé : 28 mai - 3 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Rue des Prouvaires

  • Type d’acte : Visite et état de réparations usufruitières
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 14 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence contradictoire rendue le 16 avril 1726 par le lieutenant civil du Châtelet
  • Expert(s) :1/ Delespine, Nicolas, architecte 2/ Simon, Mathurin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Hérardin, Georges, représentant des héritiers de Prévost, Marie Antoinette, sa défunte épouse.
  • Partie opposante : Castagnères, Pierre Antoine de, chevalier marquis de Châteauneuf
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence contradictoire du 16 mai 1726 ordonne la nomination d’experts pour visiter la maison faisant partie de l’héritage de Marie Antoinette Prévost, et estimer les réparations qu’il convient d’y faire auxquelles la propriétaire était tenue.« Dans lequel procès verbal mention sera faitte de l’emplacement et démolition qui a esté faite par ladite dame du Baleng ».
  • Conclusions : Il n’y a pas de conclusions mais une expertise croisée des lieux.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier sont rémunérés 30 livres pour cinq vacations. Le tiers-expert est rémunéré 18 livres pour trois vacations. Grosse de l’acte 10 livres 15 sols. Papier, contrôle et expédition : 5 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 61
Intitulé : 28 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des Vieux-Augustins ; rue Vieille-Place-aux-Veaux ; Cour du Palais

  • Type d’acte : Visite et estimations de plusieurs parties de maisons
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 22 mai 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : estimation de succession
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante :1/ Delonan, Pierre René 2/ Delonan, Françoise 3/ Delonan, Anne 4/ Delonan, Marthe 5/ Delonan, Jean-Baptiste. Tous héritiers de défunte Delonan, Denise
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons et une boutique
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné à Quirot, Pierre par les parties le 22 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : « faire la visite, prisée et estimation d’icelles maisons pour ce qui se trouvera en apartenir auxdites successions ».
  • Conclusions : La maison de la rue des Vieux-Augustins est estimée à 5042 livres. La maison de la rue de Vieille-Place-aux-Veaux est estimée à 750 livres. La boutique de la Cour du Palais est estimée à 500 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert le greffier sont rémunérés 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 62
Intitulé : 29 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rues Mazarine, Judas, de la Montagne-Sainte-Geneviève

  • Type d’acte : Visite et estimations de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 28 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence rendue le 30 juin 1722 par le lieutenant civil du Châtelet
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Duchesne, Nicole, veuve de Guyard, Pierre Paul, sa défunte épouse.
  • Partie opposante : Guyard, Marie Madeleine, fille et héritière de Guyard, Pierre Paul
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : trois maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence rendue le 30 juin 1722 ordonne la nomination d’experts pour visiter les maison faisant partie de l’héritage de Pierre Paul Guyard, visiter et estimer le tiers d’une maison rue Mazarine et le tiers d’une autre rue Judas ainsi qu’une maison rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, les trois appartenant à la succession de Guyard, dont les parties sont les héritières.
  • Conclusions : Les maisons des rues Mazarine et Judas sont estimées ensemble à 13000 livres, celle de la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève à 11500 livres.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier sont rémunérés 12 livres pour deux vacations. Grosse de l’acte 5 livres. Papier, contrôle et expédition : 3 livres 5 sols. Coût total de l’acte : 32 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 63
Intitulé : 31 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-des-Petits-Champs

  • Type d’acte : Visite et alignement de mur mitoyen
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 30 mai 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Bailleul, René, propriétaire d’une des maisons mitoyennes 2/ Véron, César, propriétaire d’une des maisons mitoyennes
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Cazin, entrepreneur de Véron, César
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : Pouvoir donné par les parties à Loir, Jean-Baptiste, le 30 mai 1726

Commentaire :

  • Motivations : Le pouvoir donné à Jean-Baptiste Loir le 30 mai 1726 commande à l’expert de « voir et visiter le mur mitoyen séparant lesdites deux maisons, dire ce qu’il y convient faire et aux frais de qui entreprendre et donner l’alignement s’il est nécessaire ».
  • Conclusions : Mur à rebâtir en frais partagés, suivant les alignements donnés dans l’expertise à laquelle nous renvoyons.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier sont rémunérés 6 livres pour une vacation. Grosse de l’acte 3 livres. Papier, contrôle et expédition : 2 livres 5 sols. Coût total de l’acte : 17 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 64
Intitulé : 31 mai 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Dominique

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages de peinture
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 27 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence contradictoire rendue le 7 mai 1726 par le lieutenant civil du Châtelet
  • Expert(s) : Joubert, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Moreau, Simon, maître peintre à Paris
  • Partie opposante : Saint-Aignan, duc de
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : hôtel du duc
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence contradictoire du 7 mai 1726 ordonne la nomination d’un tiers expert pour expertiser les travaux de peinture réalisés par Simon Moreau dans l’hôtel du duc de Saint-Aignan. Une première expertise menée le 26 février 1726 par Villeneuve et Loir a abouti à des avis contraires.
  • Conclusions : Le tiers-expert estime les travaux du peintre à 1109 livres, contre 909 livres pour Loir et 1460 livres 10 sols pour Villeuneuve.
  • Coût de l’expertise : Le tiers-expert et le greffier sont rémunérés 15 livres pour deux vacations. Villeneuve, premier expert, est rémunéré 7 livres 10 sols pour une vacation. Grosse de l’acte 4 livres 16 sols. Papier, contrôle et expédition : 2 livres 16 sols. Coût total de l’acte : 44 livres 16 sols.
Cote(s) : Z/1j/580
Cote(s) : dossier 65
Intitulé : 31 mai - 3 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Galande ; place Maubert

  • Type d’acte : Visite de mur
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 29 mai 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution de la sentence rendue le 13 mai 1726 par le lieutenant civil du Châtelet
  • Expert(s) : Cudeville, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Despres, Louise, veuve de Rotrou, Jean
  • Partie opposante : Béranger, Louis
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Faire la visite de la maison en question et des réparations urgentes à y faire pour faire cesser le danger qu’il y a sous l’allée de ladite maison qui sert de passage à celle de ladite dame Rotrou ».
  • Conclusions : « Lequel mur dans ledit étage de rez-de-chaussée depuis ledit dosseret jusques et y compris ladite jambe boutisse qui est en surplomb doit estre abbatue et refaite à neuf seulement aux dépens de qui il appartiendra avec les étayements à y faire préalablement, alignement pris et donné afin d’éviter qu’il ne soit fait aucune anticipation sur les héritages desdits sieurs propriétaires ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/581
Intitulé : Juin-juillet 1726
Description matérielle : 45 procès-verbaux
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 1
Intitulé : 1er juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Un moulin à eau sous le Pont-Neuf près la Samaritaine

  • Type d’acte : estimation de travaux (de couverture de bardeau)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Châtelet de Paris, sentence du 28 septembre 1725
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : non paiement de travaux de couverture
  • Expert(s) : Dubois, Jean, architecte entrepreneur  ; Joubert, Louis, architecte entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Daudouin, Antoine
  • Partie requérante : Lefranc, Thibault, maître couvreur par exploit de Janot, Amant, huissier (par assignation du 31 mai 1726) Expert : Dubois, Jean
  • Partie opposante : 1/ Leferron, Jean Georges, écuyer, propriétaire pour moitié du moulin (défaillant) 2/Odot, propriétaire pour l’autre moitié.
  • Représentant : Maître Gagon, procureur)
  • Expert : J oubert, Louis
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Liépard, maître charpentier
  • Lieux de l’expertise : un moulin à eaux sur la rivière de Seine sous le Pont Neuf, proche la Samaritaine, appartenant à Leferron et Odot, tous deux propriétaires pour moitié.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : Lefranc, Thibault, maître couvreur requérant, n’a pas été payé pour son travail de couverture en bardeaux fournis par Liépart, maître charpentier, qui est défendeur au procès dans un premier temps. Cependant, une première décision du Châtelet met ce dernier hors de cause. Par conséquent, le requérant se retourne vers les propriétaires de la maison sur laquelle il a fait la couverture. Il est demandé aux experts de chiffrer le travail réalisé qui ne parviennent pas au même résultat.
  • Coût de l’expertise : 12 livres pour Joubert, Louis et 12 livres pour Dubois, Jean. Contrôlé pour 12 sols par Sonnois.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

  • une sentence du lieutenant civil rendue en la chambre civile du Châtelet le 28 septembre 1725 entre Lefranc, Thibault, maître couvreur, obligeant Liépard, maître charpentier, à payer les ouvrages de couvertures de bardeau que Lefranc, Thibault à fait au moulin.« Revenant, tous lesdits ouvrages de couverture de bardô ensemble à la quantité de quarente six toises et demis, six pieds trois quart ; scavoir trente deux toises et demie six pieds trois quart d’ouvrages de bardô neuf.Que moy, Joubert estime valoir la somme de onze livres la toises, eu égard au tems que l’ouvrages a esté faite, que la plus grande partie de la voliche est vieille et que dans la quantité des toises de bardô neuf il s’y rencontre plusieurs vieux bardeaux meslé avec le neuf et que la pluspart n’est attaché sur la voliche qu’avec un cloux ce qui fait tourner et vaciller ledit bardô et luy hoste la stabilité qu’il devroit avoir. Vaut audit prix la somme de trois cent cinquante neuf livres onze sols huit deniers, cy 359 livres 11 sols 8 deniers,Et moy Dubois, j’estime ladite quantité de trente deux toises et demis, six pieds trois quart valoir la somme de 490 livres 6 sols 3 deniers, qui est, à raison de quinze livres le toises superficiele, eu égard que lesdits ouvrages ont esté faite en l’année mil sept cent vingt quatre, tems auquel il n’estoit pas possible de trouver du bardô fait chez les tonneliers et brasseur ou l’on l’avoit à très bon compte par raison pour laquelle l’ouvrier a esté dans l’obligation d’acheter des futailles qui estoit fort chère en ce tems là, attendu la vendange, lesquelles futaille il a fait sier et tailler le bardô chez luy, ce qui a causé le grand prix que le bardô luy a couté, joint au déchet et [à] l’esguard des prétendues deffectuosité marqué cy dessus je n’en ay remarqué aucune et s’il y en a quelqu’une que je n’ay pas observé elle peuvent estre arrivé depuis le temps que les serrurages ont esté [f. 4r°] fait qui est environ deux ans jusqu’au jour d’aujourd’huy, soit par changement de place qui a pû heurter les errestes des piedsdroits ou de la voute où il est présentement placé ou par quelqu’autre cas en prenant tel à mon advis sur ce chef, cy 490 livres 63 deniersEt, de manié, 14 toises que moy Joubert estime à raison de deux livres quinze sols la toises, eu égard audit prix, la somme de trente huit livres dix sols, cy 38 livres 10 solsPlus moy Joubert, j’observe que dans le tems que lesd. ouvrages de couverture ont esté fait qui est sur la fin de l’année 1724 que le milié de bardô neuf de la qualité de celuy qui a esté employé ausdits ouvrages a couté dans ledit tems chez les brasseurs et toneliers où on achette d’ordinaire ces sortes de marchandises, la somme de vingt cinq livres et que c’est sur ce fondement que l’ai estimé le toisé superficiel de bardô neuf.Plus j’ai remarqué qu’un des arrestier de la couverture dud. moulin dans le bout du derrière du bateaux est éclatée en deux et que le bardô audit endroit est en partie détruit et décloué, ainsy qu’en plusieurs endroits où il y a desja des bardô décloué et coullé, ce qui fait des jours à lad. couverture par où les eaux pluviales peuvent tomber dans l’intérieure de la cage dudit moulin.Et moy Dubois, j’auroit bien d’autres observations à vous faire monsieur pour instruire votre religion contraire à celle cy dessus mais il parroistroit dans notre raport beaucoup d’affectation de notre part, remettant au tier qui sera par vous Monsieur commez, à vous faire un raport fidèl de l’état auquel est à présent lad. couverture et de celle où elle pourroit estre lorsqu’elle ont esté fait et finy et que pas une des parties ne s’en est plaint dans le cour de toute la procédure qui dure depuis deux années, dont elle n’auroit pas manqué de se pleindre [de]puis que la cause a esté porté devant vous ; à l’esgard du bardô, il est fort ésé de juger s’il étoit rare ou non en ce tems-là puisque vendange venoit pour ainsy dire d’estre faite au mois d’octobre et novembre de l’année 1724 où les futailles étoit très rares.A l’esgard de l’ouvrages de bardô manié à bout je l’estime valoir la somme de six livres la toise, eu égard qu’il a esté retaillée de tout costé, vallent les quatorze toises la somme de quatre vingt quatre livres cy 84 livresSomme totale à quy monte lesdits ouvrages par moy Joubert cy dessus estimes à la somme de quatre cent soixante quatre livres un sols huit deniers, le tout eu égard à la qualité desd. ouvrages et au tems qu’il ont esté fait, sauf à vous, Monsieur, d’en juger sur le tout selon votre justice et prudence ordinaire, cy 646 livres 1 sol 8 deniersEt moy Dubois, suivant les prix des ouvrages chacune suivant leur qualité et valeur par moy cy dessus estimé, le totale monte à la somme de six cent soixante huit livres, huit sols neuf deniers, cy 668 livres 8 sols 9 deniersTel est mon avis, sauf à vous, Monsieur, d’en juger et ordonner suivant votre prudence et justice ordinaire. ».
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 2
Intitulé : 1er juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue de Montreuil, faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite, toisé et estimation d’ouvrage de charpenterie
  • Institution de nomination : lieutenant civil, sentence du 19 décembre 1725
  • Institution requérante : chambre des requêtes, sentence du 5 septembre 1725
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : mesure ou toisé des ouvrages de charpenterie et estimation pour que le maître charpentier puisse être réglé pour son travail.
  • Expert(s) : Quiriot, Pierre, architecte nommé d’office
  • Greffier de l’écritoire : Quiriot, Jacques
  • Partie requérante : Colin, Nicolas, maître charpentier, par exploit de Desboyes, Jean-Baptiste Gabriel, huissier à verge au Châtelet de Paris. Expert : Quiriot, Pierre
  • Partie opposante : de la Porte, Michel, maître serrurier, propriétaire d’une maison rue de Montreuil, faubourg Saint-Antoine
  • Expert : Quiriot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Montreuil, faubourg Saint-Antoine, appartenant à de la Porte, Michel, maître serrurier à Paris, où Colin, Michel, maître charpentier a procédé à des ouvrages de charpenterie
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expertise est suspendue et ajournée sine die à la suite de l’arrivée de de la Porte, Michel sur le lieu de l’expertise, signalant les malfaçons. Colin, Michel, sommé d’y répondre, décide de « conférer avec son conseil, ce qui a été consentit par le sieur de la Porte », à moins que les parties s’accordent entre temps.
  • Coût de l’expertise : Quirot : 2 vac. 12 livres ; Greffier 2 vac. 12 livres ; Grosse, 20 R., 5 livres ; Papier et contrôlle, 3 livres 12 deniers. Total : 32 livres 12 d.
  • Pièces ajoutées : assignation par Desboys, Jean-Baptiste Gabriel, huissier à verge donnée au sieur Quirot, juré expert, en date du 13 janvier 1727 pour sa comparution le 15 janvier 1727 à une maison et bâtiment rue de Montreuil, faubourg Saint-Antoine, appartenant à de la Porte, Michel, maître serrurier.

Commentaire ou copie d’extrait :

Mission de l’expert : « 6 740 livres, savoir 6 620 livres pour 1020 pièces de bois neuf à raison de 650 livres le cent et 120 livres pour un cent de bois vieux employés par ledit demandeur en un bâtiment que le deffendeur a fait construire rue de Montreuil fauxbourg St Antoine en exécution d’un devis et marché fait entre les parties pardevant Vallet et son confrère notaires à Paris le 18 avril 1724 avec les intérêts de ladite somme, s’y mieux n’aime ledit deffendeur suivant le toisé, prisé et estimation qui en seroient faites par experts dont les parties conviendraient sinon nommés d’office avec despens, contre le sieur Michel de la Porte deffendeur et deffaillant […] possibilité de de la Porte de nommer un expert dans 3 jours »

extrait de l’assignation annexée : « pour faire la visite et toisé des ouvrages et fournitures faites audit bâtiment […] même rapporter les malfaçons si aucunes il y a, et diminutions qu’ils convient faire sur lesdites ouvrages conformément auxdites sentences, luy déclarer qu’il sera payé de ses salaires raisonnables, et laissé la présente copie audit sieur Quirot en parlant comme dessus ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 3
Intitulé : 3 juin 1726 - 13 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue des Petits-Augustins

  • Type d’acte : estimation de maisons suite à une succession
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 9 février et 26 mars 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse (succession)
  • Cause (ou motif de l’expertise) : estimer les biens de succession pour les partager entre les héritiers
  • Expert(s) : Fournier, Edme, architecte entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante :1/ Leclerc de Lessevelle, Eustache Auguste, chevalier conseiller du roi maître ordinaire des comptes (23 ans, 8 mois) 2 / Leclerc de Lessevelle, Claude Edmée Gabrielle (18 ans). Tous deux enfants mineurs de défunt Leclerc de Lessevelle, Eustache, chevalier conseilleur du roi, maître ordinaire en sa chambre des comptes et de Robert, Claude Marguerite, son épouse, leurs père et mère. Tuteurs : Allier, Henry, procureur ; Le Roux, Jacques, bourgeois.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Petits-Augustins.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert estime la maison à une valeur de 95 000 livres.
  • Coût de l’expertise : Fourrier : 34 livres ; greffier : 24 livres ; gr. : 10 livres 10 sols ; BC 6 livres
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

  • « Après laquelle visitte et déclaration nous avons comme dessus pour parvenir à une juste estimation, pris les mesures de l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est occupé en batimens dans ce qui est en petite courcelle et passage de porte cochère dont le dessus est seulement des dépendances de lad. maison et du tout fait les calculs après quoy, considération faite du quartier où est scituée lad. maison de l’estat présent des batimens qui le composent qui sont fort ancien et où il y a nombre de réparations à faire, nous la prisons et estimons en l’estat qu’elle est la somme de neuf mil cinq cent livres, eu égard au cens du tems présent et à la charge du cens seulement, cy 9500 livres ».
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 4
Intitulé : 3 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

rue Saint-Thomas-du-Louvre

  • Type d’acte : visite et toisé d’ouvrages de maçonnerie et couverture faits au sujet d’une souche de cheminée en une maison
  • Institution de nomination : chambre des requêtes, sentence du 31 mai 1726
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : visite et estimation de la toiture de la maison
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : La Rocque, François, maître maçon entrep.
  • Partie opposante : Leblanc d’Estry, Pierre, ancien contrôleur des rentes, propriétaire de la maison.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : toiture d’une maison, dont la couverture a été faite par Lamory et une souche de cheminée dépendant du second étage donnant sur la cour, qui a été reconstruite à neuf par La Rocque, François. Cette maison appartient à Leblanc d’Estry, Pierre, et Verron, François-Hubert, procureur en la cour, en est locataire.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages ont été estimés à 92 livres 4 sols pour la couverture et à 214 livres 17 sols 4 deniers pour la maçonnerie.
  • Coût de l’expertise : 6 livres pour Quiriot (une vacation) ; B.C. 6 livres 12 sols 6 deniers.
  • Pièces ajoutées : extrait des registres des requêtes du Palais du 8 avril 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • « Somme totalle de tous lesd. ouvrages de couverture : quatre vingt douze livres quatre sols cy 92 livres, 4 sols ;Revenans tous lesd. ouvrages de maçonnerie, couverture et fantons à la somme de deux cent quatorze livres dix-sept sols quatre deniers cy 214 livres, 17 sols, 4 deniers ».
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 5
Intitulé : 4 juin 1724
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 2 feuilles volantes, dont un plan-croquis

Présentation du contenu :

rue Saint-Jacques

  • Type d’acte : visite et alignement de mur
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : chambre civile (sentence du 18 mars 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : nécessité reconstruire à l’alignement un mur mitoyen
  • Expert(s) : Delespine, Nicolas, architecte ; Paumier, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques-Richard
  • Partie requérante : Coignard, Jean-Baptiste, libraire et imprimeur ordinaire du roi
  • Expert : Paumier, Nicolas
  • Partie opposante : Bachelier, Louis, conseiller du roi en sa cour des aides (défaillant, représenté par Bachelier, Jean-François, président en la chambre des trésoriers de France)
  • Expert : Delespine, Nicolas
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un mur séparant le bâtiment commencé par Coignard, Jean-Baptiste, et aboutissant à une petite cour de la maison du sieur Bachelier sous laquelle il y a un puisard qui reçoit les eaux d’icelle.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le mur est estimé corrompu et de nulle valeur : il doit être reconstruit en totalité aux frais de Coignard, Jean-Baptiste
  • Coût de l’expertise : Delespine, Nicolas : 6 livres ; Paumier, Nicolas : 6 livres ; greffier : 6 livres ; expédition papier et controlle: 4 livres 10 sols ; Total 22 livres 10 sols + 1 livre 90 sols : total = 24 livres,
  • Pièces ajoutées : lettre de Paumier (destinataire non précisé) ; plan-croquis de la « petite cour de la maison de Mr Bachelier ».

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion [f. 1v°] : « […] et avons trouvé qu’il est en mauvais état, corompu et de nulle valleur. Pour quoy il le convient reconstruire depuis où la fondation se trouvera bonne en amont aux frais et dépens seuls du sieur Coignard, moyennant quoi, il ne sera point tenu d’aucune charges, et demeurera, iceluy mur commun et [f. 2r°] mitoyen aud. sieur Bachelier en la hauteur de cloture seulement.

Et à l’instant nous avons pris et donné l’allignement dud. mur, et pour cet effet fait tendre une ligne le long d’iceluy par le costé de la petite cour de la maison dud. sieur Bachelier comme le plus commode, fait faire une tranchée au pied pour en découvrir l’empatement, au moyen de laquelle ligne ainsy tendue nous l’avons reconnu bien droit, allignement sans ply ny coude, et pour le raseoir sur ses antiens repaires et vestiges il sera assis au bout et joignant le corps de logis de la maison dud. sieur Bachelier à quatre pieds de distance et intervalle d’un trait aplomb marqué en forme de croix sur le parement de la première assise de pierre du mur de face du corps de logis de la maison dud. sieur Bachelier et par l’autre bout joignant le mur opposé aud. mur de face à quatre pieds et demy et un trait aplomb marqué en forme de crois sur le parement d’un moilon du premier rang au dessus de l’empatement de la fondation, et d’après lesd. distances et repaires led. mur pourchassera son épaisseur de dix huit pouces telle quelle est de présent vers la maison dud. sieur Coignard, ayant esté led. allignement pris et donné et lesd. repaires marquez par le costé de la maison dud. sieur Bachelier. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 6
Intitulé : 4-6 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Argenteuil et rue l’Evêque, butte Saint-Roch

  • Type d’acte : visite de mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 22 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : nécessité de déterminer qui des propriétaires doit payer la réparation d’un mur mitoyen en ruine ainsi que les latrines et leurs fosses qui sont communs aux deux maisons.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte et Richard, Pierre-Louis, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Le Pot, Pierre, officier du roi et propriétaire d’une maison rue d’ArgenteuilExpert : Richard, Pierre-Louis
  • Partie opposante : Peaget, Claude-François, marchand bourgeois de Paris, ancien juge consul (tant pour luy que pour les copropriétaires dont il se porte fort) ; damoiselle Gamard, son épouze ; les sieurs Belhombre, Armand de, le sieur Arnault et la demoiselle Arnault ; la demoiselle Dupin, fille majeure (non comparante ny procureur pour elle), tous copropriétaires d’une maison rue l’Evesque.Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : mur mitoyen séparant les cours des maisons des parties ainsi que les lieux d’aisance et leur fosse qui sont communs aux deux maisons, sachant que « le rez de chaussée est plus haut d’environ quatre pieds trois quart avec le rez de chaussée de la cour de la maison dudit sieur Le Pot ».
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les avis des experts divergent partiellement en donnant des précisions très précises pour chaque parties à modifier ou non.
  • Coût de l’expertise : M. Quirot expert : 3 vacations 18 livres ; M. Richard, expert : 3 vacations cy 18 livres ; greffier : 3 vacations cy 18 livres ; grosse 63 rolles cy 15 livres 15 sols ; papier celle expédition cy 8 livres 5 sols : Total : 78 livres
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Expertise de Richard : [1er chef] : « [f. 8v°] mon avis est que le mur ne peut subsister en l’estat qu’il est […] ce qui a esté causé par l’humidité des terres de la cour dud. sr. Peaget et consorts n’y ayant pas de contremur pour soutenir les terres, ainsy il est nécessaire de reconstruire à neuf ledit mur de closture depuis le bas ou sa fondation se trouvera estre bonne pour closture jusqu’à la hauteur de la cour dud. sr. Peaget ensemble boucher la porte qui est dans l’endroit dudit mur […] dont le sieur Peaget et consorts payerons les deux tiers de la dépence, jusqu’à lad. hauteur du rez de chaussée de leur cour, l’eslévation des terres de leurd. cour ayant occasionné la ruine dud. mur, et l’autre tiers payé par le sieur Le Pot, et ce qui sera refait dud. mur au dessus du rez de chaussée de la cour dud. sr. Peaget sera payé à frais communs chacun par moitié, à la réserve des crespis et enduis que chacun fera de son costé et à ses frai seuls pour raison de laquelle reconstruction il sera nécessaire de prendre et marquer l’allignement et dud. mur de closture mitoyen pour qu’il soit reconstruit sur ses anciens vestiges [etc.] »

Expertise de Quirot : [f. 10v°] « Par touttes lesquelles raisons fondées en titres et en principe, moy Quirot estime et mon avis est que led. sieur Le Pot ne peut ny ne doit faire aucune eslévations de bastimens ny autres esdiffices sur le siège d’aisance de la maison de la rue l’Evesque appartenant à présent aud. sr Peaget et consors. Quant à ce qui concerne la fosse d’aisance, moy Quirot suis du même avis dud. sr. Richard, que n’ayant pu voir ny visitter lad. fosse pour donner nostre avis sur les réparations qui peuvent estre à y faire ou dire s’il n’y en a point, attendu qu’il y a actuellement quatre pieds de hauteur ou environ de matières féccalles dans lad. fosse, ne pouvant constatter l’estat de lad. fosse d’aisance qu’après qu’elle sera vuidée. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 7
Intitulé : 5 juin - 23 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 19 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue neuve Saint-Martin

  • Type d’acte : toisé et estimation d’un mur mitoyen et de latrines communes.
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences du 13 avril et 11 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : le mur mitoyen s’est détérioré notamment à cause de l’entrepôt de salpêtre sans contre-mur et doit être reconstruit.
  • Expert(s) : Jacquot de Villeneuve, Pierre, architecte ; Girard Vuiet, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Goullons, Julles de, sculpteur ordinaire du royExpert : Jacquot, de Villeuneuve, Pierre
  • Partie opposante :1/ Godeau, Louis tuteur de Godeau, Denis enfans mineurs, Godeau, Jean 2/ sieur Marchand, Jean, et Godeau, Anne sa femme 3/ damoiselle Godeau, Marie Madeleine, veuve du sieur Le Roy 4/ Godeau Gaude de la Connétablie, JeanExpert : Girard Vuiet, Jean (ce dernier refuse de signer les premières vacations)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : mur mitoyen entre deux maisons rue neuve Saint-Martin, dont l’une « est louée depuis un temps immémorial à des salpétiers qui y entreposent leur salpêtre sans contremur, ce qui a causé la ruine du mur »
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts ne sont pas d’accord : l’expert de la partie opposante relève un certain nombre d’irrégularités dans la procédure. La conclusion l’affaire est donc remise à un avis d’un expert tiers, nommé par le lieutenant de Police.
  • Coût de l’expertise : « M. Girard : 30 livres ; M. Villeneuve 5 vacations : 30 livres ; greffier 30 livres ; grosse 26 livres 5 sols ; papier 13 livres 2 sols 6 deniers ; B C 31 livres. Etat : 5 vaccations 25 livres ; grosse évaluée à 64 : 8 livres ; [Total] 33 livres. Nota : a esté raporté au folio 148 pour 31 livres ; redevroit 2 livres. Mais il a repris cete affaire en la semaine du 8 février 1727 au folio 153 »
  • Pièces ajoutées : un dessin de l’élévation du mur.

Commentaire ou copie d’extrait :

Motivations : « prendre les mesures du mur mitoyen séparant les maisons desd. partyes pour parvenir à en faire le toisé et connoistre la qualité et la valleur, faire distinction de ce qui est deu aud. sieur Desgoullons par led. sieur Godeau pour raison dud. mur, raccordements et estayemens faicts à ce sujet de la reconstruction dud. mur, même les changes [sic] qui peuvent estre dues de par et d’autres »

f. 4v°-5r° : « Ledit sieur Girard, nous a de nouveau dit qu’il ne vouloit rien nous déclarer de ses sentimens consernant la déclaration dud. mur et de sa qualité, quantité et estimation du prix de sa valleur et mener des changes qui peuvent estre deues pour raison de la plus grande eslévation. Veu tout ce dessus de la part du procédé dud. sr Girard, moy, de Villeneuve, pour éviter à plus grands frais et prolixité de vacations, ay creu devoir procéder à la déclaration dud. mur et donner avis ainsy qu’il ensuit »

[f. 11] : Vuiet explique « Primo », qu’il est tombé malade il n’a pas pu être présent pour la visite du 5 juin et de Villeuneuve a commencé son procès-verbal sans Vuitet ce qui est « […] contre l’usage ordinaire, ne devant au plus faire qu’un acte de comparution s’il vouloit estre payé d’une demie vacation sans aucune lecture ny description que de sa simple assignation. Il ne c’est pas seullement contenté de faire celle de vos sentences, Mr, et de l’original des assignations comme il est d’usage, il a fait la description en entier d’une requeste à vous présentée Mr, le 9e may dernier par led. sr Desgoullons, ensuite de laquelle est intervenu votre sentence contradictoirement rendue le 11e dud. mois de may dernier.

Secondo : que de telles descriptions de pièces est un fait de procédures qui ne regardent nullement le ministère d’un expert, d’autant plus que de pareilles descriptions portent les partyes à dépences, faisant une augmentation de grosse [f. 11v°] et de temps.

Tertio : que pour avoir reconnu lors de nostre transport du mercredy six du présent mois touttes les descriptions de pièces faites par led. sr de Villeneuve seul, j’ay requis et prié de vouloir bien rectiffier et annuler celle de la susd. requeste du 9e may dernier, estant une description innutille quy ne regarde nullemens nostre ministère et contre nostre devoir, à quoy il a voulu satisfaire. C’est la raison pour laquelle n’ay parjuré à propos de signer conjointement avec eux lad. vacation.

Quarto : que le vendredy neuf dud mois, ayant conféré aveq led. sr de Villeneuve sur le fait des contributions et charges du mur en question fait par led. sr Desgoullons, n’ayant peu convenir ensemble j’ay creu, pour accelérer à la présente visite et rendre les avis de l’une et l’autre plus clairs et nets, et éviter la confusion des différentes avis, qu’il estoit plus à propos que nous les donnations séparémens et de suite, et même pour plus de netté et d’intelligence j’ay fait un profil dud. mur mitoyen en ce qui en a esté refait par led. sr Desgoullons où est marqué l’adossement desd. deux maisons, suivant les mesures que j’en ay prises et cottées sur led. profil, sur lesquelles j’ay dressé mon avis, ainsy qu’il ensuit, et ay led. profil annexé à la présente minute pour donner plus de connoissance au tiers expert du fait dont il s’agist qui luy sera communiqué par led. Mr Meley, greffier, lorsqu’il procèdera à la visite dud. mur […]. »

Conclusion de Girard Vuiet : [f. 14r°] : « Sur touttes les susd. observations et considérations faites, j’estime et mon avis est que lesd. srs Godeau ne sont tenus touttes compensations faites que de la moityé dud. mur fait par led. sr Desgoullons [...] » (suit l’explication très précise du dessin). [f. 17v°] : « Touttes les sud. estimations faites par moy Vuiet suivant mon avis, tant pour la contribution du mur mitoyen, que raccordemens et estayemens faites par led. sr Desgoullons montent et reviennent, déduction faire des charges deues par led. [f. 18r°] sr Desgoullons à la somme de quatre vingt onze livres, sauf à vous Mr d’en ordonner et décider suivant vostre juste et prudence ordinaire. J’avay au surplus l’honneur de vous représenter Mr que led. sr de Villeneuve, contre l’usage ordinaire et son devoir, c’est retiré de contert aveq led. sr Desgoullons, sa partye tant pour s’éviter de recevoir la réponce dud. sr Godeau au dire dud. sr Desgoullons que pour s’éviter de vous dire, Mr, qu’il differoit conjointement aveq moy Vuiet de donner son avis sur les divers réquisitoires et contestations desd. partyes, croyant par ce moyen faire tomber les demandes et réquisitions faites par led. sr Godeau au nom qu’il procède que parroissent luy estre de conséquence. C’est sur quoy j’ay différé, Mr, à donner mon avis jusques à ce qu’il en ait esté ordonné par vous, ainsy que sur le tout suivant vostre justice et prudence ordinaire [...] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 8
Intitulé : 5 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue du Bourg l’abbé

  • Type d’acte : estimation d’honoraires d’architecte
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Requêtes du palais (sentence 14 mars 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : lors d’une expertise de travaux d’architecture de la maison (30 janvier 1726), les experts Lebrun et Desmeretz ne sont pas tombés d’accord et la Cour a nommé un architecte tiers pour donner son avis pour toiser et estimer les ouvrages d’architecture faits par Le Grand, Eloy architecte, à une maison appartenant au sieur Lanbar d’Ermenonville, Charles Louis
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte (nommé d’office comme tiers expert)
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Le Grand, Eloy, architecte de Paris et de son altesse royale madame la duchesse d’Orléans
  • Partie opposante : Lanbar, chevalier seigneur d’Ermenonville, Claude Louis, gentilhomme ordinaire du roy, défaillant
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Bourg l’abbé
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble est estimé à 2150 livres
  • Coût de l’expertise : Lebrun : 6 livres (une vacation) ; Quiriot : 12 livres (2 vacations) ; BC 12 livres 5 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : f. 1 : « atendu la contrariété qu’il y a entre le sieur Demeseretz et le sieur Lebrun, experts, dans leur procès-verbal de visite des ouvrages faits en la maison du cy après nommé, du trente janvier, cinq et douze février dernier. Il plut à la cour nommer un tiers exper, lequel seroit assisté des srs Demeseretz et Le Brun à la visite et estimation des ouvrages d’architecture, plans, projets, profils, eslévations et copies d’yceux faits par led. sr Le Grand pour la construction de lad. maison »

[f. 2 r°] : Lebrun, présent « a obmis d’observer comme il le fait présentement que assez ordinairement les honoraires d’un architecte se reiglent au moins pour le compte d’un propriétaire sur le pied d’un sole pour livre de la dépense totalle dont il est aisé d’avoir connaissance par la représentation qui peut estre faite par led. sr. d’Ermenonville des toisez et réglemens de tous les ouvrages faits au sujet de la reconstruction de lad. maison, ensemble des quittances d’iceux dont il doit estre en possession que faute de pouvoir estre donnée à luy Lebrun puisqu’il compare et entend se retirer dans l’instant, ne peut estre par luy arbitrée, ce qu’il fait autant qu’il luy est possible pour l’inspection des lieux à une somme de quatre vingt à cent mille livres le sols pour livres, de laquelle monteroit à beaucoup plus qu e son estimation qui n’est que des trois quart de ce produit qu’il a fait modérémen, comme il se voit et qu’il l’a expliqué en son avis auquel il ne peut que par conséquent que persister comme dit est » Conclusion : « Et touttes considération faite, nous prisons et estimons les ouvrages d’architectures, projets, plans, profils et eslévations et copie d’iceux fait par led. sr Le Grand en la maison dud. sieur d’Ermenonville dont est question aux termes de lad. sentence et suivant les calculs particulliers que nous en avons fait à la somme de deux mil cent cinquante livres cy 2150 livres. Tel est l’avis de nous Quirot tiers expert susd., sauf à la cour de juger et ordonner suivant sa prudence ordinaire. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 9
Intitulé : 5 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Rue Basfroy

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de pavé
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant de police (sentence du 13 avril 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : une première expertise des ouvrages de pavés faits et fournis par Vallée, Marin Huvette a été réalisée « par les sieurs Frosne, Jean-Luc et Quirot, Pierre, premiers experts, et celle par Quirot le jeune le 27 novembre 1724 », mais n’étant pas tombé d’accord sur l’estimation du prix, ils font appel à un tiers expert pour estimer les matériaux fournis et posés.
  • Expert(s) : Fournier, Edme, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Vallée, Marin Huvette, maître paveur
  • Partie opposante : Cartier, Charlotte, veuve de défunt Cailly Pierre, payeur des petits gages de la cour des Aydes et Cailly, Jean-Jacques, cy-devant commissaire au Chastelet.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Basfroy, faubourg Saint-Antoine
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 278 livres 5 sols et 1 denier
  • Coût de l’expertise : « Reçu sept livres dix sols pour une vacation : Fourier »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : f. 1v° « [Avons] veu et visittez et trouvez conforme à la déclaration qu’en ont fait lesd. premiers experts, et après avoir conferez ensemble n’ayant pu convenir de prix desd. ouvrages ils en ont fait les estimations chacun séparément […] » f. 2v° « Revenantes lesd. estimations par nous greffiers, faire ensemble à la somme totalle de deux cent soixante et dix huit livres, sauf à vous, monsieur, de donner sur le tout suivant votre prudence ordinaire et accoustumée cy 278 livres 5 sols 1 denier ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 10
Intitulé : 6 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Sainte-Marie l’Egyptienne

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 31 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : partage des biens de succession
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Legras, Anne Marguerite et Legras, Claude Michel, enfans mineurs de Legras, Michel, ancien secrétaire du roy, maison, couronne de France et de ses finances et de défunte Barois, Marguerite Renée, son épouse, « émancipez d’âge, procédans sous l’authorité dudit sieur Legras leur père et curateur aux causes et actions par laquelle il est dit que le sieur André Barbier sera et demeurera tuteur ausd, sr et delle Legras émancipez au lieu et place du sr François Legrand »
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison d’habitation de face sur la rue Sainte-Marie l’Egyptienne
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 85 000livres
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse 7 livres ; V C L : 4 livres 5 sols ; Total : 23 livres 5 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 1r° « […] à l’effet d’entendre, allouer, débattre, clore et arrester le compte de communauté d’entre lesd. sr Legras et lad. deffunte dame son épouse, procéder au partage des biens d’icelle et de la succession de lad. dame leur mère, visitte, prisée et estimation préalablement faitte par nous, Loir expert, de la maison rue Ste Marie l’Egyptienne dépendante de lad. communauté et succession »

f. 5r° : « Après laquelle visite et déclaration nous avons, pour parvenir à une juste estimation, pris les mesures de l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est occupé par le principal bâtiment [f. 5v°] qui est double, dans les édifices en aisle de la cour, et de ce qui est occupé aussi en cour et du tout fait les calculs et suputations après lesquels considérations faitte du quatier où est scituée à lad. maison à l’estat présent desd. bâtiements et aux ornements qui sont dans les différens apartements, nous la prisons et estimons la somme de quatre vingt cinq mil livres eu égard au cours du temps présent, cy 85 000 livres. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 11
Intitulé : 6 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Place de Grève

  • Type d’acte : visite et alignement de mur
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : prévôts des marchands et échevins de la ville de Paris (registre du greffe de l’hôtel de ville du 3 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : visite préalable à la reconstruction et l’alignement d’un mur mitoyen pour déterminer la part qui doit être payés par chacune des parties.
  • Cause (ou motif de l’expertise) : un mur mitoyen a été délabré par le salpêtre entreposé dans la maison appartenant à la Ville et a été placé sous étais avant sa reconstruction et son alignement.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert ; Beausire, Jean, conseiller architecte roy et de son académie, maître général des bâtiments de Sa Majesté et de l’hôtel de ville, inspecteur contrôleur général, garde ayant charge des eaux et fontaines publiques de lad. ville.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Cagnie, Marie, veuve de Antoine, Jean Marc, vivant esleu huissier de la chambre du roy.Procureur : Mauduit, François, bourgeois.Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : prévôts des marchands - Bureau de la ville
  • Représentant : Beausire, Jean
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : deux murs mitoyens entre une maison appartenant au domaine de la ville, occupée par Mr. Grosteste qui y entrepose les canons et artillerie de la Ville ouvrant sur la rue de la Mortellerie et une maison appartenant à la dame Antoine, place de Grève.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les deux parties de murs, corrompus, doivent êtres reconstruites en entier à frais également divisés par les parties.
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 5 livres ; PC expon : 5livres ; Pclles Es : 4 livres 12 sols ; Total : 26 livres 12 sols
  • Pièces ajoutées : extrait des registres du greffe de l’hôtel de ville de Paris du 3 juin 1726 : « Nomination du sr Loir, juré expert pour donner les allignemens du mur à reconstruire entre le maison de ville occupée par M. Grosteste et celle apartenants à Mad. Antoine. » ; et pouvoir du 1er juin 1726 donné par Mauduit, François à Loir, Jean-Baptiste pour visiter le mur mitoyen.

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 1v° : « lequel mur mitoyen nous avons trouvé estre de mauvaise et antienne construction estant corompu, bouclé, déversé, ployé et considérablement salpétré en la hauteur de l’étage du rez de chaussée et deux pieds plus bas, qu’il est disjoint d’avec celuy d’aboutissant séparant laditte maison d’avec en emmplacement de terrain servant de magasin pour les canons et artillerie de lad. ville dont l’entrée est du costé de la rue de la Mortellerie ».

f. 2r° « Sur quoy notre avis est que ledit mur estoit en danger d’écrouler sans la protection qu’on a prise de l’étayer et chevaller des deux costés et qu’on en peut se dispenser de refaire ledit mur mitoyen en la hauteur de l’étage du rez-de-chaussée mesme deux pieds plus bas que l’air dudit rez-de-chaussée du costé de la maison occupée par led. Mr Grosteste, mesme jusqu’où la fondation se trouvera bonne si ledit mur en fondation se trouve mauvais entre lesd. contremurs, qui est aussi nécessaire de refaire à neuf led. mur en toute sa hauteur au dessus dudit étage du rez de chaussée en sept à huit pieds de longueur en observant de construire la teste dud. mur en fondation avec bons libages et moislons dur essemillés et ébousinez, maçonné [etc.] [f. 2v°] […]. Lequel mur doit estre refait tant en fondation qu’en élévation à communs frais, chacun pour moitié, tant par la ville que par la dame veuve Antoine.

Nous avons ensuitte visitté le mur mitoyen en deux sens séparant ledit emplacement de terrain servant de magasin aux canons et artillerie de la ville d’avec lad. maison de laditte dame veuve Antoine […] qu’il est nécessaire de le refaire à neuf en ma ditte hauteur de huit pieds trois quart et en sa fondation au dessus, aussi à communs frais chacun pour moitiée par laditte ville et par laditte dame Antoine, tous les étayemens, chevallements et rétablissemens seront [f. 3r°] faicts de chacun costé aux frais et dépens particuliers des propriétaires.

Après quoi, nous avons donné les allignements desd. murs esd. habord du mur mitoyen [...] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 12
Intitulé : 6 juin - 13 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 18 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Martin, devant la rue aux ours à Paris ; Le Mesnil-Amelot

  • Type d’acte : visite de réparations urgentes et nécessaires à faire en une maison et une ferme
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Cour du Parlement (arrêts du 21 et 23 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : suite à l’achat de la maison et de la ferme par Bizeau, Claude Gabriel à Frémin, Michel (entre temps décédé, repris par son héritière Frémin, Marie-Jeanne, autorisée par justice au refus de son mari Le Clerc Desmaters, Jean-Louis), une première expertise pour évaluer les travaux à l’achat avait été réalisée mais non suivie d’effet. Entre-temps, l’état du bâtiment s’est dégradé et il a été demandé une deuxième expertise pour rendre les bâtiments plus « logeable » et « éviter plus grande ruine ».
  • Expert(s) : Piretouy, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre-Paul
  • Partie requérante : Bizeau, Claude Gabriel, écuyer seigneur de Grandpierre, conseiller du roy, auditeur ordinaire en sa chambre des comptes et Hémart, Marie, son épouse.
  • Partie opposante : Le Clerc Desmaters, Jean-Louis, et Frémin, Marie-Jeanne, son épouse et unique héritière de feu Frémin, Michel, conseiller du roy, ancien président trésorier de France à Paris son père.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Saint-Martin vis à vis la rue aux ours occupée par Douau, Philippe, marchand de fer, principal locataire d’icelle et une ferme situé au Mesnil Amelot, dans la grand rue, vis-à-vis de l’église paroissiale et nommée la ferme de la croix.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :
  • Coût de l’expertise : Piretouy : « Receu 62 livres pour deux jours de campagne et deux vacations à Paris.Payé à la bourse commune 47 livres 18 sols 4 deniers la semaine, de moi Danjan, arrestée le 13 juillet 1726, scavoir 2e et 2 j. C ; 36 livres 13 sols 4 deniers.90 R. G. : 11 livres 5 sols ; total 47 livres 18 sols 4 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 13
Intitulé : 8 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Cordonnerie

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 14 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : estimation d’une maison dans le cadre d’une vente consécutive à une succession.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Hardouin de Beauvais, Charles ; Hardouin de Beauvais, Pierre ; Hardouin de Beauvais, Antoine, tous trois émancipés d’âge ; Hardouin de Beauvais, Marie Anne Edmée ; Hardouin de Beauvais, Simon, enfans mineurs de Hardouin de Beauvais, Pierre, ancien trésorier de l’extraordinaire des guerres au département de Briague et de deffuncte dame Pelet, Catherine, son épouse ; lesd. mineurs, avec damoiselle Hardouin de Beauvais, Claude Jeanne, fille majeure leur sœur, légataires universels chacun pris au sixième de deffunte damoiselle Labbé, Jeanne leur ayeulle maternelle, à son décès veuve du sr. Pelet, Jean, marchand bourgeois de Paris par son testament receu par Baily qui en a la minutte et son confrère notaire à Paris le vingt trois avril mil sept cent vingt trois.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de la Cordonnerie à Paris.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : La maison est estimée à 15 000 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir : receu 6 livres pour une vacation.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

[f. 1r°] : « par lequel le sr. Delavau, tuteur desd. mineurs, lad. damoiselle de Beauvais, lesd. émancipez et autres personnes bien intentionnez pour eux, auroient esté d’avis que le seul moyen de libérer lad. succession estoit de vendre une des maisons de lad. succession, ny ayant d’autre resoule, qu’à cet effet led. sr Delavau auroit fait afficher lad. maison, laquelle est louée au sr. Cohende marchand de vin et qui est par ailleurs sujette à des réparations et [illisible] qu’il s’est présenté plusieurs personnes pour l’acquérir et entre autres le sr Grignoa, marchand chapelier qui a fait la meilleur composition et offre de payer comptant par le prix de lad. maison après [illisible] scellé et délivré sans opposition la somme de quinze mil livres avec [illisible] au denier vingt, ce qui est très avantageux pour lesd. mineurs [illisible] ce que lad. maison peut valoir dont la visite et rapport seroient faits par tel expert qu’il plaisoit au sr le lieutenant civil de nommer mais qu’ils ne pouvoient faire lad. vente et ce qu’il convenoit faire à ce sujet, ny lesd. sr Delavau payer valablement, qu’auparavant il ne fut authorisé à estre tuteur... »

Conclusion : « l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est occupé en bâtimens dans ce qui est cour, et de tout fait les calculs et considération faite du quartier où est scituée lad. maison, de l’estat présent des bâtimens qui la composent, nous la prisons et estimons ne valoir au plus que lad. somme de quinze mil livres, porté audit [illisible], eu égard au cours du tems présent et à leur charge du cens, cy : 15 000 livres ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 14
Intitulé : 8 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Mariveau

  • Type d’acte : Visite et alignement de murs mitoyens
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : les murs mitoyens devant être reconstruits, il convient de déterminer qui doit en payer la reconstructions
  • Expert(s) : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante :1/ de Turmenyes, Pierre, écuyer le de la chambre aux deniers, se faisant fort de Mr de Turmenyes de Montigny, Edme François et de madame la Comtesse de Laval, son frère et sa sœur, propriétaires. Ravinet, Jacob Louis, maître maçon 2/ Mrs Lerot, Leleu, Robethon et Cresthinnot, directeurs et administrateurs de l’hôpital général tel qu’il est uny celuy du Saint-Esprit, en cette qualité propriétaire d’une maison. En présence de monsieur Delespine, architecte du roy, directeur administrateur dud. Hôpital général et de du Sable, Pierre, maître maçon à Paris et dudit hôpital général 3/ Mr Pasquier. Dijon, Jean, maître maçon
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un mur mitoyen en ruine séparant une maison appartenant à de Turmenyes de Montigny, Edme François, d’une autre appartenant à l’hôpital du Saint-Esprit et d’une autre appartenant à Pasquier.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les trois parties du mur visitées sont corrompues et étayées, celle entre l’hôpital du Saint-Esprit et de Turmenys et celle entre Pasquier et l’hôpital doivent être reconstruites à frais communs, tandis que celle entre de Turnemys et Pasquier doit être reconstruite aux seuls frais de de Turnemys et consorts, « moyennant quoi ils ne seront point tenu d’anciennes charges »
  • Coût de l’expertise : f. 1r° : « à Mr Le Brun : 12 livres ; à la Pourée payé en la semaine de [lacune] Mr [lacune] arestée le [lacune] : 12 livres ; Total : 12 livres » f. 3v° : « M Le Brun : 12 livres ; greffier : 12 livres ; greffe en papier : 18 livres 3 expéditions ; expédition 2 livres 8 sols ; contrôle des [illisible] et minuttes : 2 livres 8 sols ; [Total] : 40 livres 16 sols »
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par de Turenyes, Pierre à Le Brun, Jacques Charles, architecte du roy et juré expert pour les bâtiments de voir et visiter le mur mitoyen.

Commentaire ou copie d’extrait :

sur le pouvoir donné par les trois parties, le nom de l’expert Delespine a été barré au profit de celui de Le Brun (pour les deux premiers pouvoirs. Il a été rajouté « approuvé le nom de Le Brun, 31 mai mil sept cent vingt six » f. 1r° : annotation dans la marge : « 4 minuttes qui n’ont point estées trouvées sur les registres ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 15
Intitulé : 8 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Ivry-sur-Seine

  • Type d’acte : visite de réparation et dégradation
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Requêtes du Palais (exploit du 6 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : suite au décès du locataire (bail à ferme) le propriétaire fait procéder à l’expertise des « dégradations commises par le feu sieur de Réon [et celles] causées par les injures du temps » pendant le temps de la location et et après le décès du locataire (f. 3r°)
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte, nommé d’office
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Phébus, César, marquis de Bonneval, propriétaire Procureur : Ciron, Jean
  • Partie opposante : de Réon de Luxembourg, Antoinette Louise, seule et unique héritière sous bénéfice d’inventaire de de Réon de Luxembourg, Charles, son frère autorisée par justice et encore assisté du comte de Réaumont, Jean Hipolitte, son époux, capitaine[illisible] des gardes du corps du roy
  • Procureur : Tronchet, Charles
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison et ses dépendances, appartenant à Phébus, César, marquis de Bonneval, cy-devant occupée par feu Mr le marquis Réon de Luxembourg, Charles, vendue en fermage par le marquis de Bonneval au marquis de Réon de Luxembourg le 2 septembre 1720, devant Pallier, notaire (exempt de grosses réparations par écrit sous seing privé entre les parties).
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : Après les réquisitions du procureur Tronchet, il est procédé à la visite qui se conclue ainsi : (f. 14v°) « Tel est l’estat auquel nous avons trouvé lad. maison et lieux en dépendans, sauf sur le tout à la cour de juger et ordonner »
  • Coût de l’expertise : Mr Quirot : 8 livres (une journée) ; greffier : 18 livres. Bourse greffe : 1 journée en banlieu : 10 livres et 5 livres 12 sols 6 deniers ;[Total] : 15 livres 12 sols 6 deniers
  • Pièces ajoutées : copie d’un signification du 6 juin 1726 de Carole, Denis, huissier aux requêtes du Palais, à Quirot, Pierre, architecte de se trouver présent à la visite de la maison à Ivry le 8 juin.

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 1v° « […] Nous, Quirot, expert nomé d’office, la maison et lieu en dépendant et dont est question seront veus et visités pour dresser notre procès-verbal des réparations et dégradations sy aucune y a, dont lequel procès-verbal nous distinguerons celle qui pouvoient voir esté faite avant le huit aoust 1725, jour du décès dudit sr Réon de Luxembourg, à celles depuis le décès, mesme les estimer pour led. procès-verbal fait et raport à la connaissance estre ordonné à qui de raison. » f. 3r° « [Il convient procéder] à la visitte de lad. maison, bastimens et jardin en dépendant et de distinguer dans nostre procès verbal les réparations qu isont à faire tant à cause des dégradations commises par led. Feu sieur de Réon que causés par les injures du temps, tant avant le huit aoust 1725, jour du décèds dud. sieur de Réon, que depuis, et notament de la quantité et qualité des bois qui ont esté coupés, du mauvais estat des treillages, réfection de la pompe du puis du grand jardin, restablissement des deux grilles de la salle du cabinet, des biens vitrages et générallement touttes les réparations qui sont à faire pour mettre lad. maison en bon estat comme elle estoit lors du contrat qui en a esté fait aud. feu sieur de Réon ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 16
Intitulé : 11 juin 1726 - 9 août 1727
Description matérielle : 1 cahier de 139 pages

Présentation du contenu :

Béthemont, Phancourt, Frépillon, Saint-Brice, Germoville, Tilloy Le Gaudin, Maffliers, Piscop

  • Type d’acte : visite de terre et seigneurie, succession (visite, prisée, estimation et arpentage)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Commissaires du Châtelet députés par le Conseil d’Etat du roi (arrêt du 13 mai 1724 ; jugement du 24 mai 1726 et du 14 juillet 1727 [f. 126r°])
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : dans le cadre d’un succession conflictuelle, il est demandé aux experts de juger les contestations sur le partage des biens et terres entre le marquis Pottier de Novion, Louis Anne Julles et sa sœur madame Potier de Novion, Antoinette, marquise de Clermont-Tonnerre.
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte ; Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : de Clermont-Tonnerre, Gaspard, marquis de Clermont et de Vauvillard, chevalier des ordres du roy, commissaire général de la cavallerie légère de France et dame Pottier de Novion, Antoinette, son épouse
  • Procureur : Verron, François, avocat en Parlement
  • Expert : Quirot, Pierre,
  • Partie opposante : Pottier, Louis Anne Julles Denis, marquis de Novion
  • Procureur : Haillard, Michel Expert : Caulle, Martin
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : au village de Bethemont : château de Montauglan, parc, ferme et terres, fief de Jean Ivel à Béthemont et Villers-Adam, terres à Phancourt, Frépillon, terres à Sainte-Brice, le château et domaine de Germonville, terres à Tillay-le-Gaudin, à Mafliers, et à Piscop.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :
  • Coût de l’expertise : « La dernière journée du 9e décembre 1726 : 578 rolles ; plus a été continué Maffliers et Saint-Brice les 8 et 9 aoust 1727. 32 jours de campagne »« B. C. 30 jours ; 578 rolles : 400 livres ; 72 livres 5 sols ; [Total] 472 livres 5 sols.Nota que Mr Caulle a donné sa quittance de 18 jours enfin de vacation du 28 juin 1726, folio 90 recto de la présente minute. »f. 125v° : « Receu 750 livres pour 30 jours en campagne : QuirotDU 8e aoust 1727 : continuation de lad. affaire : 2 jours 26 livres 13 sols 4 deniers, 48 rolles 6 livres ; B.C. 32 livres 13 sols 4 deniers. »
  • Pièces ajoutées :1/ 10 juin 1726 : procuration donné par M. et Mme de Clermont à Verron, François, avocat 2/ 26 novembre 1726 : procuration donnée par Pottier de Novion, Antoinette, femme autorisée de de Clermont, Gaspard, à Gaultrain Pierre, huissier à cheval au châtelet de Paris résident à Tourry en Beausse 3/ 19 novembre 1727 : procuration de Pottier de Novion, Louis Anne Julles à Haillard, Michel, avocat en Parlement, bailly de la chastelenie de Thoury.

Commentaire ou copie d’extrait :

Pottier de Novion, Louis Anne Julles et Pottier de Novion, Antoinette sont frère et sœur, seuls héritiers de Le Comte de Montauglan, Antoinette leur mère, de Pottier de Novion, Nicolas Julles Louis, leur frère et de Pottier de Novion, Jeanne Nicolle et Pottier de Novion, Catherine Antoinette, leurs sœurs.

[f. 125v°-126v°] Un deuxième jugement des commissaires du Châtelet daté du 14 juillet 1727 ordonne à Quirot, Pierre, seul de réaliser l’estimation des bâtiments de la ferme de Mafliers.

Cause : f. 3v° : « [Vous] avez, messieurs, ordonné qu’avant de procéder au partage les terres et seigneuries, tant pour le fief que pour le roture, circonstances et dépendances, les autres terres et héritages qui ne sont des dépendances desd. terres et [f. 4r°] seigneurie et n’entrent dans la composition d’icelle, seront estimés par nous Caulle et Quirot, experts des partyes, qu’il sera mis en nos mains des estats des terres, contenant les concistance d’icelle, les baux et autres pièces et mémoires que les partyes jugeront à propos de nous fournir ; que nous estimerons séparément les manoirs principaux et préciputz de l’aisné, comme aussy nous estimerons séparément les bois, les maisons et héritages qui ne sont des dépendances desd. terre et seigneurie que vous avez ordonné estre partagées comme roture et que nous pourrons nous faire assister de laboureur et habitans des lieux pour nous indiquer les terres et héritages, estre ensuitte par nous proceddé aux estimations suivant votre présent jugement. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 17
Intitulé : 12 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 11 pages

Présentation du contenu :

Sucy-en-Brie

  • Type d’acte : visite et estimation de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : parlement de Paris (arrêt du 4 avril 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : des réparations et améliorations ont été réalisée à une maison par Esnault, Jean Nicolas, « se croyant propriétaire de bonne foi » parce qu’il état alors en instance au Châtelet pour la succession de feu Le Comte, Jean. Cette maison lui avait été louée à bail par Le Comte, Léonard, seul héritier de feu Le Comte, Geoffroy, son frère consanguin qui tenait de feu Le Comte, Jean, leur père (par acte du 14 septembre 1721). Ces travaux sont contestés par Caperon, Blaise et consorts, qu’ils jugent non nécessaires et qui empêchent même que ladite maison puisse servir d’hôtellerie « qui sont ordinairement ceux qui font plus valoir les maisons » (f. 6r°).
  • Expert(s) : Fourier, Edme, architecte entrepreneur , nommé d’office
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Caperon, Blaise, bourgeois de Paris et consorts : Grelet, René, maître bourelier à Paris et Caperon, Anne, sa femme, intimez et demandeurs sur requeste du seizième février mil sept cent vingt cinq « et avec Roger, Charles, bourgeois de Paris se disant curateur à la succession vacante de Le Comte, Jean aussi intimé d’autre part et Galland, Denis, vigneron demeurant à Sucy-en-Brie héritier pur et simple et [illisible] de Le Comte, Jean son grand oncle maternel, etc.
  • Partie opposante : Esnault, Nicolas, huissier commissaire des tailles de l’élection de Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison appelée le cheval blanc à Sucy-en-Brie
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert donna raison au défendeur : les réparations et améliorations faites par Esnault, Jean-Nicolas, sont estimées utiles et nécessaires, tandis que la maison est évaluée à 2500 livres.
  • Coût de l’expertise : Fourier : reçeu vingt-quatre livres pour quatre vacations
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

« Vous avez, vos seigneurs, […] [f. 2v°] ordonné entres autres choses qu’il seront procédés à l’estimation de la maison du cheval blanc dont il s’agist à Sucy par nous Fourier, juré expert, qu’avez nommé d’office, lors de laquelle visite nous ferons mention des augmentations et améliorations si aucunes ont esté faittes à lad. maison depuis l’acte du quatorze septembre mil sept cent vingt un, et pouraient lesd. parties faire lors d’icelle tels dires et observations à nousd. expert qu’elles jugeroient à propos, ordonné que jusqu’au jugement de la plus ample contestation, lesd. Esnault continuera la jouissance de laditte maison sauf à comptes des loyers d’icelle s’il est ainsy du en fin de cause condamné, lesd. Esnault en un quart de dépens des causes pincipalles d’appel et demandes fais à son égard par led. Caperon, Grelet et sa femme un quart réservé l’autre moitié ensemble cens, faicts sur les interventions desd. Galard et Christophe Grelet depens compensez. »

Conclusion : « [f. 9v°] : C’est l’estat des réparations et améliorations que nous avons trouvez [f. 10r°] avoir esté faits dans lad. maison depuis l’acte du quatorze septembre mil sept cent vingt un, lesquels nous avons trouvé utiles et nécessaires et qui rendent lad. maison plus solide, commode, logeable et habitable, pour quoy, considération faitte de l’estat présent de ses bâtiment et eu égard ausd. changemens et améliorations nous la prisons et estimons valoir la somme de deux mil cinq cent livres eu égard aussi au cours du tems présent et des réparations qui restent à y faire, cy 2 500 livres. [...] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 18
Intitulé : 13 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue des Blancs Manteaux

  • Type d’acte : visite et alignement de mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence 29 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : l’état d’un mur mitoyen nécessite sa reconstruction et son alignement ;
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : André, Augustin, esleu conseiller du roy en sa cour de parlement, secrétaire de sa majesté maison couronne de France et de ses finances, propriétaire
  • Partie opposante : Mr Bitault, ancien conseiller au grand conseil et madame son épouse, propriétaire (défaillant)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un mur mitoyen entre les maisons des parties, rue des Blancs-Manteaux
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert procède à l’alignement du mur du côté de la maison du sieur André, en l’absence du voisin, défaillant. L’autre côté du mur n’est, pour cette raison, pas aligné.
  • Coût de l’expertise : Mr Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 3 livres ; PCE : 1 livre 10 sols ; [Total] : 16 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 19
Intitulé : 14 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Bonneuil-en-France

  • Type d’acte : visite de réparations et devis estimatif
  • Institution de nomination : généralité de Paris
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence 4 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : le presbytère étant en très mauvais état, les paroissiens demandent un expert à l’intendant de la généralité pour faire établir un état du bâtiment et devis estimatif des réparations à y faire.
  • Expert(s) : Fourier, Edme, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : habitans et communauté de la paroisse de Bonneuil-en-France
  • Représentants : Foctin, Louis, syndic et Monchi, Jacques et Frenet, Antoine, marguilliers en charge dud. Bonneuil
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : le presbytère du village
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : il est fait un devis estimatif destiné à être envoyé à l’intendant de Paris
  • Coût de l’expertise : « receu une journée de campagne ; Founier [sic] »
  • Pièces ajoutées : requête présentée à monseigneur d’Angervillers, conseiller d’Etat et intendant la généralité de Paris, non datée. A la suite, se trouve la réponse, datée du 4 juin 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : [f. 1r°] « les habitans et communauté de la paroisse de Bonneuil-en-France, remontrant que le presbitère de Bonneuil est en si mauvais état que le sr curé ne peut l’habiter et que s’il n’estoit promptement réparé il tomberoit dans une plus grande ruine et jetteroit la communauté qui est chargée des réparations à y faire dans des dépenses beaucoup considérables, pour quoy ils ont requis qu’il vous plus ordonner que la délibération par eux prise le dix neuf mai dernier seroit exécutée en conséquence, que par tel expert qu’il vous plairoit, il seroit, en présence du sindic de la communauté et des marguilliers en charge de l’église de Bonneuil, procédé à la visite du presbytère et Bonneuil et dépendances ; lequel expert dresseroit procès verbal des réparations et ajustements à faire aud. presbitère et dépendances et devis estimatif desd. réparations, pour led. procès-verbal et devis estimatif fait et rapporté estre ordonné ce qu’il apartiendra »

Réponse à la requête adressée à l’intendant de Paris : « Veu la présente requête et l’acte de délibération y énoncé. Nous ordonnons que par le sr. Edme Fourrier, architecte juré expert, il sera, en la présence du sindic de la paroisse de Bonneuil et des marguilliers en charge de l’église, procédé à la visite du presbitère et dressé un devis estimatif des réparations qui seront jugées nécessaires et à la charge des habitans pour ce fait en led. devis à nous raporté être pourvu. Fait à Paris le 4 juin 1726. »

B.B. : assistent également à la visite, le curé, de la Chapelle, Jean, et Chavigneau, Nicolas, habitant.

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 20
Intitulé : 15 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages

Présentation du contenu :

Palais (île de la Cité)

  • Type d’acte : visite ordonnée d’ouvrages et estimation de réparations (avec devis estimatif)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : bailliage du Palais (sentence 28 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : les latrines, communes aussi bien aux propriétaires qu’aux locataires, sont en si mauvais état qu’on ne peut plus s’en servir et qu’il est nécessaire de les réparer.
  • Expert(s) : Debias-Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Voisin, Marie Jeanne, veuve de de Lamoignon, Crétien, conseiller du roy en ses conseils, président au mortier au Parlement, de Meaupoult, René, conseiller du roy en ses conseils, président au mortier au Parlement, Le Pelletier Desfort, Michel Robert, conseiller d’état et au Conseil royal, de la Brosse, Anne Cézard François, conseiller au Parlement, président en sa chambre des comptes, Collin De Cessard, Cézard Emmanuel, lieutenant général des armées du roy, Lescallopier, Marie Françoise, veuve de de Saint-Huy, René François, marquis de la Motte Fouquet, Maignon, François, avocat au Parlement, Courallat, Simon, avocat au Parlement, Domilier, Harmand Anselme, greffier de la chambre des comptes, Sinson, Pierre, bourgeois de Paris, de la Fresnay, Jean Charles, Ruel, François, de Veau, Anne, veuve du sieur Girard, Jollin, Magdeleine, fille marchande au Palais, Mallue, Geneviève, femme séparées de Bienveneue, Noël, marchand d’estofe de soy, Pasques, Anne Françoise, veuve de Comordeau, Joseph, Soubirau, Arneau, maître graveur au Palais, La Rochelle, Elisabeth, veuve de Jolie, Pierre, maistre écrivain, de la Valle, Catherine, fille majeure, Herbault, Gabriel, marchand au palais, Jonquet, Aulivié, marchand au palais, Guibert, conseiller au présidial de Mellun, Mosacq, Michel, officier du roy, Lechat, Louis Pierre, conseiller au Châtelet de Paris, et Me Thiault, prestre viquaire à Putault, tous seuls propriéttaires des boutiques de la salle neuve et sallon au Palais
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : latrines de la salle neuve du Palais
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des réparations est estimé à 1 452 livres 6 sols 8 deniers.
  • Coût de l’expertise : « Aubry 3 vacations : 18 livres » « Bourse greffier : 3 vacation : 15 livres ; 29 rolles 3 livres 12 sols 6 deniers ; [Total] : 18 livres 12 sols 6 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 2r° « Dans lad. salle il y a des latrines commune pour la commodité tant des propriétaires qui occupent lesd. boutiques que des locataires des autres boutiques, qu’elle sont dégradées et en sy mauvais estat qu’elle dépérissent entièrement, n’estant pas possible de s’en servir pour ses beusoin et d’autant qu’il est nécessaire de les faire réparée [f. 2v°] incessament tous les susd. propriétaires y ayant donné leur consentement, par laquelle sentence ouye le procureur du roy en ses conclusions et y faisant droit, vous avez, monsieur, nommé d’office la personne de nous, Aubry, expert susd. pour dresser procès verbal de l’estat desd. latrines, mesme un devis estimatif des réparations et rédiffications qui sont nécessaires à faire ausd. latrines et dont est question pour estre ensuitte, led. devis publié et afiché et autres choses plus au long mentionné en lad. sentence. »

Conclusion : « Tous lesquels ouvrages cy dessus mentionnez et contenu [f. 14r°] au présent procès verbal montent et reviennent ensemble à la somme totalle de quatorze cent cinquante deux livres six sols huit deniers, cy 1452 livres 6 sols 8 deniers.

Lesquelsd. ouvrages seront faits et parfaits selon l’art de chacun d’iceux au dire d’experts ou gens à ce connoissans et l’entrepreneur fournira tous les matéreaux nécessaire pour l’entier perfection d’iceux, ainsy qu’il est esnoncé au présent raport en forme de devis et rendre place nette en envoyant les gravois aux champs. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 21
Intitulé : 15 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Montorgeuil ; rue Tireboudin

  • Type d’acte : alignement de mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : les parties ont demandé l’alignement du mur qui doit être reconstruit.
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Dangin, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ dame Garrier, veuve du sieur Plomet, bourgeois de Paris et de ses enfants, propriétaires 2/ Duhamel, Jean-Baptiste et Jousset, Pierre au nom et comme tuteur de Bellavoine, Alexandre François, propriétaires
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : sieur Paignant, maître maçon entrepreneur et Lardin, maître charpentier, entrepreneurs des ouvrages de maçonnerie et charpenterie à faire en la reconstruction dud. mur mitoyen
  • Lieux de l’expertise : un mur entre deux maisons, la première rue Montorgueil où est pour enseigne Le Grand compas, appartenant aux sieurs Duhamel et Bellavoine (au droit de la cour) ; la deuxième maison rue Tireboudin à la dame Garrier, veuve du sieur Plomet et à ses enfans (logis en aile de la grande cour)
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les parties s’étant déjà mis d’accord sur ce qui doit être fait, l’expert ne fait que donner l’emplacement du mur.
  • Coût de l’expertise : Le Pas Dubuisson : 6 livres ; « payé à la bourse commune 6 livres 5 sols en la semaine de moi Danjan arresté le 13e juillet 1726, scavoir : 1 : 5livres ; 10 R.G. : 1 livre 5 sols ; Totale : 6 livres 5 sols »
  • Pièces ajoutées : accord sous seing privé entre les parties, du 12 juin 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Acte annexé : « 12 juin 1726, annexé à la minutte du procès verbal et rappor fait en conséquence par led. Sr Dubuissson reçu par le Sr Danjan, greffier des batimens à Paris le 15e desd. mois et an.

Nous soussigné, damme veuve Plomet et [ lacune] enfans de defund sieur Plomet, bourgeois de Paris et Jean Baptiste Duhamel et Jean Pierre Jousset, au nom et comme tuteur d’Alexandre François Ballevoinne, propriétaires, savoir lad. dame Plomet d’une maison scize rue Tireboudin joignant par derrière celle des dits sieurs Duhamel et Jousset aud. nom, ayant, lad. maison des dits sieurs son entré rue Montorgueille où pen pour enseigne le Grand compas, donnons pouvoir au sieur Jacques Le Pas Dubuisson jurez expert, de donner alignement du mur mitoyen séparant lesd. deux maisons, savoir moy veuve Plomet et au dit sieur Le Pas Dubuisson, juré expert de donner l’alignement du mur depuis la party neuve jusque et en la longueur de la cour à nous appartenant que nous consentons que le mur sera fait aux conditions que led. Jousset fasse faire les réparations tant au mur de closture de la maison voisine que restablir le puys qui ont esté démoly à l’occasion des estayemens qui ont esté faits au mur en pignon séparant notd. deux maisons, dont nous prometons nous en raporter à ce qui en fera led. sieur Le Pas Dubuisson. Fait à Paris le 12e juin 1726 ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 22
Intitulé : 17 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Bry-sur-Marne

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison, succession
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 28 août 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : à l’occasion d’un partage de succession, il est décidé, en attendant la fin du partage, la mise en vente de la maison de Bry-sur-Marne par la tutrice des enfants mineurs du défunt, car cette maison ne rapporte pas et coûte à l’entretien.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : les héritiers Pajol : Jean Baptiste François (âgé de 21 ans, 7 mois ou environ), Marie Léopol, (âgée de 19 ans et demy), Anne Guy François (âgée de 18 ans et demy ou environ), Achilles Pierre (âgé de 17 ans 5 mois ou environ), François Albertine (âgée de 16 ans et demy), Jean Charles Joseph (âgé de 13 ans 7 mois ou environ) et Marie Henriette Pujol (âgé de 12 ans ou environ), enfans mineurs de deffunt Me Pajol, Jean, conseiller du roy en ses conseils, secrétaire des finances, greffier ordinaire du conseil d’Etat et privé du roy et de dame L’Hermitte, Marie-Jeanne, son épouse à présent sa veuve, tutrice auxdits mineurs ses enfans. L’aîné, Pujol, André Joseph, est tuteur subrogé.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison à Bry-sur-Marne
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée à 9 000 livres.
  • Coût de l’expertise : [dans la marge f. 1r°] : « Receu une demy journée de campagne : JB Loir » et en haut f. 1r° : « 8 livres 7 sols 6 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 1r° « par lequel lesdits sieurs parens sont d’avis que lad. dame veuve Pujol qui a son égard se rapporte en justice soit esleue comme ils le nomment pour tutrice auxd. mineurs ses enfans à l’effet de régir et gouverner leurs personnes et biens et que le sr André Pujol, lequel se rapporte pareillement à justice soit esleu comme ils le nomment pour subrogé tuteur desd. mineurs et leur tuteur à l’effet de deffends aux droits et actions que lad. dame veuve leur mère pourroit intenter contre eux, fermer toutes demandes contre elle qu’il conviendra, procéder [f. 1v°] au partage de la communauté et à la liquidation des reprises de lad. dame, soit en justice, soit à l’amiable, et attendu que la maison scize à Bry-sur-Marne ne produit aucun revenu au contraire est chargée à la succession par les gages qu’il faut payer au jardinier et l’entretien et autres dépences nécessaires à sa conservation, ils sont d’avis que lad. dame soit authorisée en saditte qualité à en faire la vente, estimation préalablement faite d’icelle par tel expert qu’il plairoit au sr Lieutenant civil de commettre et à telles charges, clauses et conditions qu’elle jugeroit à propos passer à cet effet tous actes qu’il conviendroit et nécessaires » ;

Conclusion : f. 4r° « Et après avoir ainsy veu et visitté lad. maison, considération faitte du lieu où elle est scituée, l’estat présent des bâtimens qui la composent, nous la prisons et estimons la somme de neuf mil livres, eu égard au cours du tems présent et à le charge du cens, cy 9 000 livres. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 23
Intitulé : 19 juin - 26 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Rue Boutebrie

  • Type d’acte : visite et réception d’ouvrages
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : conseil d’Etat, députés pour juger en dernier ressort des affaires du Collège royal de Me Chrestien Gervais (arrêt 21 juillet 1724)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : la qualité de la reconstruction de partie d’une maison doit être évaluée, suivant les devis, marchés et dessins réalisés.
  • Expert(s) : Demeseretz, Charles Philippe, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante :1/ sieur Hairon, maître maçon entrepreneur de bastiment à Paris 2/ monsieur l’abbé Pichard, procureur du collège de maître Gervais et monsieur l’abbé Lemoyne, maistre esleu dud. collège.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une partie de maison appartenant au Collège de maître Gervais, nouvellement reconstruite par le sieur Hairon.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le travail de l’entrepreneur est jugé conforme au devis et marché.
  • Coût de l’expertise : « 4 vacations : 24 livres » « Bourse commune : 4 vacations : 20 livres ; 40 CZ 5livres ; [Total] : 25 livres, payé en la semaine de Me Convreux en avril 1727 ».
  • Pièces ajoutées : aucune Commentaire ou copie d’extrait : f. 1r° « une partie de maison composée de trois petits corps de logis apartenant au collège de Me Gervais Chretien, scize rue Boutebui, paroisse Saint-Séverin, suivant et conformément aux plans, eslévation et devis, à vous messeigneurs, présentés par monsieur l’abbé Lemoyne, maîstre esleu dud. collège, moyennant la somme porté par led. arrest et en outre, aux charges, clauses et conditions portées [f. 1v°] par les affiches des seize juin et sept juillet mil sept cent vingt quatre, par lesquelles il est porté entre autres choses, que l’entrepreneur des ouvrages dont est question s’en raporteroit à nous, Demesretz, comme par vous nosseigneurs pour la visitte de tous lesd. ouvrages. »« Sur l’avis à nous donné par monsieur l’abbé Lemoyne, maître esleu dud. collège et suivant l’assignation verballe donné avec le sieur Harion, maître maçon entrepreneur de bastiment à Paris, lequel a fait la démolition et reconstruction de partie de lad. maison, aujourd’huy lieu et heure que dessus, sommes transportés en lad. maison où estant en présence de monsieur l’abbé Pichard, procureur dud. collège et du sieur Hairon, et en l’absence dud. sieur abbé Lemoyne, nous avons fait lecture tant du jugement arrest que des affiches cy dessus dattées [f. 2r°], à nous présentées par led. sieur Hairon et à luy l’instant rendue, comme aussy du devis des ouvrages de maçonnerie, charpenterie, couverture de tuille, menuiserie, serrurerie, gros fer, peinture d’impression et huile et en détrempe, plomb et soudure, vitrerie, pavé de grai qu’il convenait faire pour l’entière construction de lad. partie de maison, led. devis paraphé enfin d’iceluy par monsieur l’abbé Rignon l’un des commissaires du conseil et non signé ny paraphé d’aucune des partyes après lesquelles lectures nous avons examiné les plans, profils, coupes et eslevation de lad. partie de maison, et ensuitte nous avons procédé à examen de l’estat et construction de lad. partie de maison pour remaistre sy le tout a [illisible] dont nous avons dressé le présent raport... »Conclusion : « [f. 13r°] Au moyen de quoy et de tout ce que dessus, nous avons trouvé qu’il a esté par led. sieur Hairon, entièrement satisfait aud. devis et marché au sujet de lad. nouvelle reconstruction, laquelle nous avons trouvé bien et deuement faite suivant l’art de chacun desd. ouvrages et selon leur différente nature et qualité, sauf, néanmoins à vous nosseigneurs d’en ordonner suivant votre justice et prudence ordinaire. ».
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 24
Intitulé : 19 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Mail

  • Type d’acte : prisée et estimation à l’amiable de travaux de séparations de maison suite au partage fait d’entre la dame Lefèvre et ses enfants faits en 1710
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : une première visite a été réalisée en 1710 à la suite d’un partage de succession. Un des héritiers ayant vendu sa part entre temps ( Lefévre, Jean-Louis), une nouvelle visite doit être réalisée.
  • Expert(s) : Delespine, Nicolas, architecte, de l’académie royale d’architecture, doyen des jurez experts pour les bastimens à Paris
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante :1/ du Fresnoy, Catherine, veuve du sieur Lefèvre, Toussaint, vivant écuyer du mail, 2/ sieur Lefèvre, Nicolas, ecuyer valet de chambre du roy3/ sieur Le Cesne, Guillaume, sieur de la Chapelle et dame Lefèvre, Barbe, son épouse qu’il autorise4/ Lefèvre, Louise Joseph, fille majeure5/ sieur Le Noir, Gabriel, avocat et conseiler du roy estant aux droits de Lefèvre, Jean-Louis, écuyer, propriétaires, chacun pour un quart d’une maison scize susd. rue du Mail joignant celle cy dessus et encore led. sieur Lefèvre, Jean Louis, suivant le pouvoir à nous donné dont la teneur ensuit. »
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un mur entre deux maisons appartenant aux héritiers Lefébure (ou Lefèvre).
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages à faire sont estimés 262 livres
  • Coût de l’expertise : « M. Delespine : 6 livres ; greffier : 6 livres ; expédition le papier : 6 livres : clerc : 1 livre ; deux conles : 1 livre 4 sols ; [Total] 0 livres 4 sols »
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné le 6 juin 1726 par les héritiers à Delespine, Nicolas pour visiter le mur mitoyen.

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « somme totalle à laquelle pouront monter les ouvrages par nous déclarés à faire pour raison desd. servitudes, deux cent soixante deux livres, cy : 262 livres »

Pièce annexe : « Qu’il sera incessament proceddé par le sr Nicolas Delespine, architecte du roy à la prisée et estimation à l’amiable de ce à quoy pourrons monter ce qu’il a observer devoir estre fait pour la séparation desdites maisons par son raport du vingt un novembre 1710 en conséquence duquel le partage a esté fait entre lad. dame Lefébure et ses enfans pardevant le commissaire Daminois le vingt deux janvier 1711, depuis lequel led. sieur Jean Louis Lefébure a vendu son quart aud. sieur Lenoir, comme aussy de ce que chacun desd. deux maisons devra suporter du montant de lad. estimation [v°] et observera led. sr Delepine servitudes qui devront rester aux termes de son raport susdatté pour estre ce qui sera réglé par led. sr Delespine exécuté quand les parties ou l’une d’elles le requererons, et jusques à ce que lesd. deux maisons resterons en l’état quelles sont demeurées depuis led. raport et partage ; consent, led. sr Jean Louis Lefébure que ce à quoy le donnera monter ses par[t] des ouvrages pour les servitudes et séparations desd. deux maisons suivant et conformément le rapport dud. sr Delespine et l’estimation qu’il en fera reste entre les mains dud. sr Le Noir sur le prix de ces voutes dud. quart de maison ; et au moins de ce que dessus ladite dame veuve Lefébure consent de donner et acorder mainlevée pure et simple de l’opposition qu’elle a formée à ce sujet au décret vollontaire qui se poursuivent au Chastelet dud. quart de maison sur led. sr Lenoir acquéreur d’icelluy, et qu’elle soit rajée de tous registres et le decret dellivré sans qu’il soit fait mention, le tout sans dépens prétendre de part et d’autre, et sera le présent escrit remis ès mains dud. sr Delespine pour lui servir de preuve de la part de touttes les parties. Fait le sixieme juin mil sept cent vingt six. Dufreynoy Lefébure / Lefébure / [illisible] / G. le Cesme de la Chapelle / Jean Louis Lefébure / Barbe Le Fébure de la Chapelle / Louise Le Fébure ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 25
Intitulé : 21 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

cause à vérifier

Rue Saint-Martin vis-à-vis Saint-Merry

  • Type d’acte : acte de comparution pour parvenir à l’estimation d’ouvrages de charpenterie fait par défunt Sarrasin, sous la direction de défunt Jollivet, maître maçon
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 11 avril 1725)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : une première estimation des ouvrages et fournitures de charpenterie réalisés par Sarasin, sous la direction de Jollivet avait été réalisée, mais des fournitures de fer n’avaient pas été soustraites. La veuve de l’entrepreneur ayant trop payé, il est requis une nouvelle estimation des ouvrages de charpenterie.
  • Expert(s) : Jacquot Devilleneuve, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Amautry, Anne Suzanne, veuve de Mamesse, Robert Nicolas, marchand mercier (séparée quant aux biens)
  • Partie opposante : Lepas, Marie, veuve de Jollivet, Philipe, maître maçon (décédé), à présent en son nom à cause de communauté de bien d’entre ledit deffunt et communauté de bien d’entre ledit deffunt et d’elle du sr Jollivet, Martin, entrepreneur de bâtiment à Paris, du sr Dumont, bourgeois de Paris et damoiselle Jollivet, Anne, sa femme, le sieur Regnard, juré crieur et de damoiselle Jolivet, Anne, sa femme, et encore led. sr Jollivet de son chef lesd. sieur Dumont et Régnard à cause de leur femme héritiers, chacuns pour un tiers de deffunt Jolivet, Philipe, leur père et beau père, deffendeur et opposant, suivant leur moyen dudit jour 30 aoust 1725 et demandeur suivant la requeste verballe [certifiée?] le 24 septembre de lad. année.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Sarrasin (décédé), sous la direction de Jollivet, Philippe maître maçon (décédé)
  • Lieux de l’expertise :
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les parties ne s’étant pas présentées, l’expertise est reportée sine die.
  • Coût de l’expertise : Devilleneuve : 6 livres pour une vacation
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

en haut du f. 1r° « minutte non finyes accomodé et non délivré. 1 vacation. Examiné. Mangin »

f. 1v° : « Parties ouyes après qu’il en a esté pour vous monsieur délibéré sur les pièces et dossier des parties, en exécution de notre sentence du douze dud. mois de septembre, sans que les qualité puissent nuire ny préjudicer aux parties, avez, monsieur, enthérimé le raport [?] aoust de lad. année 1725, et, avez, Monsieur, en conséquence condamné lad. veuve Jollivet et cohéritiers à rendre et payer ausd. sr et delle Mameste, trois cent quarante sept livres quatre sols neuf deniers dont les payements fait à deffunt sr Jollivet s’estoit trouvé excéder la prisée faite par led. raport et quinze livres dix-huit sols payé par lesd. sr et de Mamesse au marchand de fer et avez déchargé lad. dame Jollivet et ses héritiers de la demande de cinquante livres pour marchandise de mercerie en affirmant par eux qu’il n’ont point de connoissance que lesd. sr et dlle Mamesse aye fourny aud. deffunt Jollivet lesd. marchandises ny qu’ils en fussent débiteur, et avant faire droit sur la décision demandé par la demoiselle Jollivet et héritiers des 200 livres payé à Sarasin, charpentier, avez ordonné que suivant [f. 2r°] votre sentence du 11 avril de lad. année 1725 les ouvrages de charpente seront visité, prisée et estimé par experts dont les parties conviendroit dans trois jours, sinon par nous Devilleneuve que vous avez cy dénommez pour tiers, et lesd. srs et dame Mamesse accorderoit ou contesteroit le mandement raporté par lad. veuve Jollivet et cohéritiers, avez en outre ordonné lad. delle Jolivet et héritiers en la totalité des frais de raports et frais pro[chain] et autres dépens de l’instance de refaire ce qui sera exécuté, nonobstans et sans préjudice de l’appellé ; lad. sentence scellé le 3 octobre 1725 par Doyard et [certifié?] le 3 dud. mois d’octobre 1725 par Baranque. »

f. 3v°« Nous avons cru ne pouvoir procéder à prisée et estimation des ouvrages de charpente suivant et au désir de vos sentences en l’absence de lad. damoiselle veuve Jollivet et cohéritiers n’estant comparu ny personne de leur part et qu’elle nous remettre les mémoire des ouvrages de charpenterie fait et fourny par led. sr Sarasin sous la conduite et par l’ordre de deffunt sr Jollivet, maître maçon, pour connoitre les quantité des pièces qui ont pu estre emploié dans la reconstruction de lad. maison où lad. dame Mamesse est demeurante, même de découvrir les bois qui peuvent estre recouvert de maçonnerie pour en connoistre la qualité, et après avoir attendu jusqu’à près de midy sans que lad. dame veuve Jolivet et ses héritiers ny personne de leur part pour nous indiquer comme dit est lesd. ouvrages de charpenterie, nous nous somes retirez jusqu’à ce que nous soyons advertis verballement ou par sommations par lesd. parties et qu’il nous soit remis le mémoire desd. ouvrages ou qu’il en soit par vous, monsieur, autrement ordonné. »

Pièce n°1 : « Je reconnois avoir receue six livres pour une vacation pour l’affaire de Madame Mamase et Jolivet, rue St Martin. Devilleuneuve ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 26
Intitulé : 21 juin - 8 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages, 1 plan

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite et estimation de deux maisons pour partage
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence 28 novembre 1725)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : la visite et estimation des deux maisons est réalisée pour savoir s’il est commode de les partager, dans l’optique d’une vente sur licitation(?), les maisons étant d’inégale valeur ; les loyers échus depuis le sentence de 1720 doivent être estimés (pour remboursement). L’avis est également demandé pour le surhaussement d’un mur mitoyen avec le jardin de l’abbaye
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert ; Belhomme, Maurice, juré expert
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Charles Antoine
  • Partie requérante : Anger, Robert, tondeur de drap.Expert : Belhomme, Maurice
  • Partie opposante : Lemarié, Jean François Paul, ancien payeur des rentes de l’hostel de ville, et Martin, Jeanne, fille mineure de défunt Martin, Mathieu Michel et de Dumongeau, Jeanne sa femme, représentée par son tuteur : Poirée, Jacques, marchand épicier à Paris.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : deux maisons situées grande rue du faubourg Saint-Antoine près l’abbaye vis-à-vis la petite halle (ayant vue sur le jardin de l’abbaye), vendues par Jolinet et consorts à Lemarié, Paul le huit octobre 1719, devant Besnard, notaire à Paris, moyennant 19 000 livres.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :
  • Coût de l’expertise :
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 4r° « Et enfin d’une autre sentence de vous rendue,monsieur, le vingt deux may dernier entre lesd. sr Anger deffendeur à la requeste et exploit du mesme jour trente mars denier, ledit exploit présenté au greffe et [illisible] demandeur suivant les moyens du trois avril ensuivant tendant à ce que le deffendeur cy après nommé sus déclaré non recevable dans sa nouvelle demande en deschéance de retrait et à ce que les sentences et arrest confirmatifs des vingt huit novembre mil sept cent vingt cinq et quinze mars dernier fussent exécutez et que faute par led. deffendeur de convenir d’expert par la visitte par luy [illisible] desd. maisons ordonné par votre sentence susdatté qu’il seroient fait par nous, Belhome juré expert nommé par led. Anger, et par tel autre expert qu’il vous plairoit nommer d’office et à présent [f. 4v°] en tant que besoin seroit à l’exécution de votre sentence par [illisible] de vingt trois dud. mois de mars denier suivant sa requeste verballe du quatre avril ensuivant, d’une part, et le sr Lemarié demandeur en exécution de votre dittes sentence du vingt trois mars dernier et en déchéance de retrait suivant lesd. requestes et exploit dud. jour trente mars et deffendeur, d’autre, par laquelle partie ouyes, lecture faitte des pièces des partyes sans que les qualitez puissent nuire ny préjudicier vous avez, monsieur, receu led. Anger opposant à l’exécution de votre sentence et sans s’arrester à la demande en déschéance de retrait en laquelle avez déclaré non recevable lesd. sr Lemarié, ordonné qu’il seroit passé outre à la vente et adjudication par forme de licitation de la maison en question, icelle préalablement veu et visitté, avez donner lettres aud. Anger de ce qu’il nommoit nous Belhomme pour son expert, dans trois jours led. sr Lemarié seroit tenu d’en nommer un de sa part sinon par nous Loir juté expert qu’avez par luy nommé d’office [etc.]

[f. 6r°] Et comme par la sentence du vingt deux may dernier il est seulement dit qu’il sera passé outre à la vente et adjudication par forme de licitation de la maison en question, icelle préalablement veue et visittée et qu’elles en confirme par leur autre sentence et [f. 6v°] par le [illisible] dudit arrest et décrédite par nous expert susdits de préjudices aux intérests de l’une ou l’autre desd. parties, sur quoy nous nous referons, monsieur, d’en ordonner et jusques à ce, nous nous sommes relevé.

[f. 8r°] [29 juillet 1726] : « nous avons pris les mesures de l’emplacement total desd. maisons et levé le plan d’icelle pour parvenir à connetre parfaittement si elles peuvent se partager commodément au moins suivant et aux termes desd. sentences et arrest confirmatif et ensuitte mis led. plan au net pour estre annexé à ces présentes et en estre décliné de coppies aux parties, à quoy nous avons vacqué tant du matin que de relevé jusqu’au soir et avons remis au jeudy huit aoust prochain de relevé de faire les calculs des mesures par nous prisés et rapportées sur led. plan et donne notre avis sur le tout et nous sommes retirez. »

f. 8v° [8 août 1726] « Après lesquels calculs, nous avons d’habondant veu et examiné lesd. deux maisons pour connetre si elles peuvent commodément se partage entre lesd. parties et eu égard aux sommes qui leur reviennent pour leur part et portion dans celle de 19 000 livres, prix du contract de vente fait aud. sr Lemarié et sur le pied duquel prix le retrayant doit avoir support dans lesd. deux maisons pour 10 085 livres 163 deniers,montant de la liquidation des Jolinet dans lad. somme de 19 000 livres. Et trouvez après [illisible] et sérieuses réflections quelle peuvent commodément se partager et que le partage en question n’a rien d’extraordinaire en ce que si le retrayant a une part plus forte, il [f. 9r°] se trouve aussi que l’une desd. deux maisons est plus considérable que l’autre, et que led. partage se fait eu égard comme dit est aux parts et portions qui reviennent à chacune desd. parties, et pour y parvenir, nous avons fait le relevé des calculs de l’emplacement total et distinct de chacune desd. deux maisons et des batiments sur iceluy et trouve que l’emplacement totale de la grande maison contient trente thoises et demy, quatre pied en superficie et les batimens sur iceluy en plus valleur, vingt quatre thoises dix pieds, et que l’emplacement total de la patite maison joignante contient vingt six thoises et demy dix pieds un quart de superficie et les batimens [illisible] iceluy en plus valeur vingt quatre thoises huit pied un quart. Au moyen de quoy nous avons reconnus que la grande maison a trois thoises et demy onze pied trois quart d’emplacement plus que la petite.

Conclusion f. 9r° : « Après quoy nous avons procédé au partage desd. deux maisons eu égard come dessus aux parts et portions qui appartiennent à chacun desd. parties dans lesd. 19000 livres prix de laquel se seroient et trouvez que veu que la part du retrayant qui est suivant la liquidation de 10085 livres 16 sols 3 deniers est plus considérable que celle de l’acquéreur, le premier lot doit estre composé de la grande [f. 9v°] il manque la photos [f. 10v°] ou tout autre batiment nouveau la mesme distance qui est entre le mur de refend marqué D sur le plan, lequel sépare la seconde boutique de la grande maison dans la troisieme, et le mur séparant lesd. deux maisons.

Mais pourra lad. grande maison nonobstant lad. veu conserver et hausser aussy que bon luy semblera son mur mitoyen avec l’abbaye.

Et pour répondre au chef de la sentence qu’ordonne l’estimation des loyers desd. deux maisons depuis le cinq mars 1720 nous les estimons depuis led. jours cinq mars 1720 jusqu’à présent à raison de 930 livres par an, eu égard à ce qu’elles ont jouy des veues qu’elles ont sur lad. abbaye St Antoine.

Après quoy nous avons amené minutte dud. plan à ces présentes pour en estre délivré dans expédition après l’avis paraphé ne varietur, vous referant sur l’une ce que dessus, monsieur, de juger et ordonner suivant votre prudence acoustumée ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 27
Intitulé : 24 juin - 26 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 23 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Château d’Armentières près Nicours ?

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de réparation faits au château
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : cour de Parlement (arrêt du 18 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : l’expertise doit vérifier la conformité des réparations faites selon un procès-verbal des réparations à faire, dressé le 29 octobre1714
  • Expert(s) : Fourier, Edme, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : De Gand, Louis, seigneur emphytéotique de la terre et seigneurie d’Armentières (appartenant au cardinal de Noailles, via Mr Voullant, intendant de son éminence, absent, représenté par Mr de Gerry, bourgeois de Pairs fondé de procuration)je ne suis pas certaine du rôle de Noailles dans cette affaire malgré mes recherches sur le château d’Armentières
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : château d’Armentières, fermes et dépendances
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expertise est reportée au jour suivant le 27 juin 1726.
  • Coût de l’expertise : « Fourier ; receu quatre jours de campagne » // [en haut de la 1ère page] « 60 livres 17 sols 6 deniers »
  • Pièces ajoutées : procuration de Voulan à Gerreu, du 21 juin 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

[f. 1r°] « Nous, expert susd., somme avec led. greffier transporté au dedans du chasteau dud. Armentières, où estant nous avons fait lecture d’un arrest de vous rendu nosseigneurs le dix huit des présent mois et an, sur la requête à vous présentée par le sr Louis De Gand, seigneur amphitéotique de lad. terre et seigneurie d’Armentière à ce qu’il [f. 1v°] vous plut ordonner que par le mesme expert qui a fait le rapport et ordonné par arrest du sept septembre mil sept cent quatorze recolement serait fait sur led. procès verbal de rapport du vingt neuf octobre mil sept cent quatorze des réparations qui y sont mentionnées, et qu’à cet effet, le supliant ferroit assigner tant led. expert et son greffier que Mr le cardinal de Noailles, pour estre présent au procès verbal de recolement desd. ouvrages, par lequel, veu les pièces attachées à lad. requeste, conclusions de Mr le procureur général ouy le raport de Mr Jean François Le Boudre, conseiller, tout considéré, vous avez, nosseigneurs, ordonné que, par nous Fourier expert qui a fait le raport ordonné par arrest du sept septembre mil sept cent quatorze, récolement seroit fait sur ledit procès verbal de raport du vingt neuf octobre mil sept cent quatorze, des réparations qui y sont mentionnées, permis à cet effet au supliant de faire assigner tant nousd. expert et le greffier soussigné que le sr cardinal de Noailles pour estre présent au procès verbal de récolement desd. ouvrages. »

Conclusion [f. 23r°] « Fait par nous expert susd. et soussigné après avoir vacqué jusqu’au soir et nous avons remis à demain jeudi vingt sept du courant, après que nous avons entendu la sainte messe pour nous retrouver en la ville de Paris notre demeure ordinaire et nous sommes retirez »en lad. hostellerie scize aud. lieu d’Amentières ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 28
Intitulé : 25 juin - 26 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Grande rue Mouffetard, faubourg Saint-Marcel

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de charpenterie qu’il convient faire au couvent des dames religieuses hospitalières au faubourg Saint-Marcel
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Cour de Parlement (arrêt du 9 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : cette expertise intervient après une première réalisée par Fourier et Caulle du 4 et 14 mai 1725 destinée à vérifier la conformité des ouvrages de charpenterie réalisés dans les nouvelles salles de l’hôpital d’avec le devis du 11 avril 1713, signé par Liévain. L’expertise ayant conclu à une non conformité et des désordres étant apparus dans l’étage en mansarde, une nouvelle expertise a été demandée « pour connoistre sy les ouvrages de charpenterie et autre qui y ont esté faits par led. demandeur sont de la nature et qualité porté au devis dressé par Liévain ». Trois experts sont nommés.
  • Expert(s) : Delespine, Nicolas, architecte de l’académie royale d’architecture ; Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte ; Loir, Jean-Baptiste, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : les religieuses hospitalières de la miséricorde de Jésus de l’hôpital Sainte-Basilisse, chanoinesses de l’ordre de Saint-Augustin, établies au faubourg Saint-Marcel de cette ville de Paris (dame Elisabeth Françoise de St Merry supérieure, Marie Thérèse de Saint-André assistante et Catherine Marguerite de la Nativité de Jésus, dépositaire, assistées de Me Dalbost, Regnault leur procureur en la courExpert : Delespine, Nicolas
  • Partie opposante : Ravinet, Jacob Louis, maître maçon entrepreneur de bâtiments à Paris, assisté de Me Martin, Denis, son procureur en la cour
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Ravinet, Jacob Louis
  • Lieux de l’expertise : couvent des dames religieuses hospitalières de la miséricorde de Jésus à l’hôpital de Sainte-Basilisse au faubourg Saint-Marcel.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert de la partie requérante et l’expert tiers sont d’accord pour attribuer les défauts rencontrés à l’artisan charpentier, tandis que l’expert de la partie opposante attribue les défauts à une erreur du devis, concernant la taille des bois.N.B. : L’ensemble des pièces est remis à Ravinet (opposant) le 5 août 1726 (attestation à la suite des conclusions de l’expertise) ; une autre attestation à la suite, datée du 6 août 1726 est faite par la mère supérieure pour le rendu des pièces à elle fait par le greffier.
  • Coût de l’expertise : Receu par Me Baudoin, greffier B.C. 32 livres 7 sols 6 deniers visé le 4 aoust par M [lacune] ; Payé au greffier les trente deux livres sept sols six deniers en la semaine de Me Callou, arresté le 9 septembre 1726, scavoir 5 vacations, 5 [?] R de grosses 7 livres 7 sols 6 deniers ; Totale : 32 livres 7 sols 6 deniers, enregistré au folio 141. Payé aux Srs experts leur vaccations entières »[f. 13r°] « Receu trente livres pour cinq vaquations entierres [Le Pas Dubouisson] ; Receu trente livre pour cinq vacations JB Loir ; Receu trente livres pour cinq vacations [Delespine] »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

l’expertise a lieu « en présence de monsieur l’abbé Mainguy, commissaire au Parlement et grande chambre, commissaire en cette partie »,

f. 3r° « La cour [illisible] faire droit sur les demandes respectif des parties sans préjudicaires du droit des parties au principal a ordonné que dans quinzaine du jour de la signiffication dudit arrest, nouveau procès verbal de visite sera dressé de l’état des lieux et bâtimens dont est question aux frais dudit sieur Ravinet sauf à répéter par trois nouveaux expert dont les parties conviendroit pardevant Me Meinquy, conseiller, sinon nommez d’office, dans lequel procès verbal, les trois nouveaux experts feront mention sy les ouvrages sont de la nature et qualité porté par le devis et si les bois et mathériaux sont de la grosseur et grandeur mentionnée audit devis et quelle deffectuosité si peut rencontrer et dont elle proviennen si c’est pour ne s’estre par conformé au devis ou par la deffectuosité des bois et mathériaux ».

Conclusions :

Avis de Delespine et Loir : « [f. 10r°] ayant de nouveau veu et visité lesd. ouvrages et conferrée ensemble sur l’état d’iceux et ans trouvé de sentiment différents, nous, Delespine et Loir, avons donné nos avis conjointement ay reconnue que les ouvrages dont est question sont la plupart de la nature et qualité porté par le devis. […] que les deffectuosité qui se rencontre ausd. ouvrages proviennent principallement de ce que les six entras de charpente, de chacun quinze pieds et demy de longueur de portée dans œuvre et de sept à huit pouces de gros conformément au devis, lesquels entrais servent à porter chacun deux travées de plancher dont les sollives ont douze pieds de longueur chacques travée et de quatre à six pouces de grosseur maçonné pleine entre icelle lattée et recouverte de plastre par dessous [f. 10v°] et enduit à bois apparant par dessus lesdits entrais servant encore à porter chacune une demie ferme du comble […] [etc.]. Sur quoy, nous referons à la cour de juger si ledit entrepreneur à deub faire faire ladite charpente conformément aux grosseur des bois portée audit devis ou s’il ne devoit point se charger de l’adjudication d’icelles dont les grosseur des bois n’estoient pas suffisante, suivant l’art pour porter l’édifice de bâtiment dont est question. » [… suivent d’autres malfaçons rencontrées] « [f. 11r°] En sorte que lesdits ouvrages ont esté faits en partie conformément audit devis et marché dont les grosseurs des bois n’estoit pas à beaucoup près suffisante, ayant observé lesd. grosseur à certains endroits et les employans plus faible dans d’autre, en sorte que [f. 11v°] dans l’une et dans l’autre desd. cas, lesd. ouvrages ne pourroit pas subsister suivant l’avis de nous Delespine et Loir, vous refferant nosseigneur de juger sur le tout suivant votre justice et prudence ordinaire. »

Avis de Le Pas Dubuisson « Moy Debuisson donnerai mon avis nonobstant l’absence dudit sr Ravinet, lequel n’a point esté advertie de notre transport à ce jourd’huy par lesd. dames religieuses ny greffier soussigné sur laquelle absence, en ayant refferrée à Mr Mainguy, commissaire en ces partie, il nous auroit ordonné de donner notre avis nonobstant la susdite absence, lequel est, scavoir que moy Dubuisson devant satisfaire uniquement à l’arrest de la cour de l’exécution duquel il s’agit, au sens littérale et à la disposition d’iceluy sans y innover ny m’immisser en quelques sorte que ce soit de donner autre avis que ceux y prescrit, lequel ordonne précisément sans requerir de nous autre choses que notre raporterons simplement si Ravinet s’est conformé audit devis, si les ouvrages en question sont de la nature et qualité porté par le devis, si les ouvrages en question sont de la nature et qualité porté par le devis et si ces bois et mathériaux sont de la grosseur et grandeur mentionnée audit devis, quelles deffectuosité il s’y rencontre et dont elle proviennen, si c’est ne s’estre point conformé [f. 12r°] au devis ou par la deffectuosité de bois et mathériaux confirmé par autre arrest de la cour du premier juin dernier rendues sur le raport de monsieur l’abbé Mainguy, commissaire de cete partie sur la réquisition desd. religieuses faite par Me Dalbost, leur procureur, tellement que tout considération faite sur le dépérissement arrivé dans l’étage en mansarde au dessus de la salle St Marc et comble au dessus ; mon avis est que tous les bois dont est question sont de chesne, ainsy qu’il est requis par le devis, que le dépérissement arrivé ne provient uniquement que du deffaut de grosseur stipulé par le devis étant constant que lesdits bois de la grosseur stipulée par iceluy devis n’estoit point suffisant à leur destination, quand même il seroit de la meilleure nature de bois de chesne qui ce puisse, ce qui se confirme encore par l’attention qu’à eu le charpentier de mettre les entrais d’un plus fort échantillon qu’il n’est porté audit devis à la réserve d’un seul seulement qui est de la grosseur et échantillon portée audit devis [… etc.] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 29
Intitulé : 25 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue de Lappe, faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : prisée et estimation d’une maison dans le cadre de sa vente sur licitation
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 8 mai 1726)
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif de l’expertise) : la maison doit être vendue sur licitation et doit être préalablement estimée dans la mesure où la maison est divisée entre plusieurs propriétaires dont un héritier mineur
  • Expert(s) : Fourier, Edme, expert juré
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Lefranc, Jean-Baptiste, marchand de vin à Paris
  • Partie opposante : Plesserie, Jean Louis, mineur
  • Représentant tuteur : Briet, Joseph, serrurier
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Lappe, faubourg Saint-Antoine, dont est propriétaire pour 5/6e Lefranc, Jean-Baptiste, en licitation d’icelle contre Briet, Joseph, héritier pour une tiers de defunt Plesserie Louis, son père, en cette qualité, propriétaire pour un tiers en la moitié de lad. maison, défendeur et opposant.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison et ses dépendances sont estimées à 43000 livres.
  • Coût de l’expertise : Je n’ai pas trouvé
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

NB : les deux dernières pages du cahier sont écrites d’un début d’expertise du 12 juin 1726, par Jean-Baptiste Loir expert, à la requête de Louis Bretaigne Allain de Rohan Chabot prince de Léon.

Conclusion : [f. 3r°] « Lesquels édifices et lieux ainsy qu’ils se poursuivent et comportent suivant [f. 3v°] la déclaration que nous en avons fait devant, d’un costé à droite aux dames religieuses angloises, d’autre costé à gauche au sieur De Guiche d’un bout par derrière au sr Nepveu et par le devant sur laditte rue de Lape.

Nous avons ensuite pris les mesures de remplacement total pour en connoitre la supericie et séparément de ce que n’occupent les bâtimens et après en avoir fait [illisible] et suputations, nous avons prisé et estimé la dite maison et lieux en dépendans en l’état qu’ils sont la somme de quarante trois mil livres, considération faite de sa scituation et emplacement et état présent de ses bâtimens eu égard au quartier où elle est scituée, au cours du temps, mesme à ce qu’elle peut être sujette au logement de gens de guerre de la charge du cens seulement, cy 43 000 livres. Tel est l’avis de nous expert susdit sauf de vous monsieur d’en juger et ordonner [etc.] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 30
Intitulé : 25 juin - 1er juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 41 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue de la Mortellerie

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie et charpenterie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : les travaux dans la maison étant achevés, les ouvrages de maçonnerie et de charpenterie doivent être prisés et estimés suivant le devis et marché fait devant Langlois, notaire, le 27 août 1724, ainsi que ceux non compris au devis et marché.
  • Expert(s) : Lesueur, Adrien, architecte du roy
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Vallet, Nicolas, maître serrurier à Paris, bourgeois et Thibaut, Marie Charlotte, son épouse autorisée à cet effet
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Boulleau, Jean, maître maçon ; Lardin, Jean-Baptiste, maître charpentier
  • Lieux de l’expertise : une maison « faisant l’encoignure des rue de la Mortellerie et quay des Ormes au bout du Pont Marie, appartenant au sieur Vallet, comme l’ayant acquise du sieur tuteur onoraire des monseigneur le duc et chevallier d’Aumont à tiltre d’emphitéoze par son contrat passé devant Richard et son confrère nottaires au Chastelet de Paris, le trente juin mil sept cent vingt quatre »
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages de maçonnerie sont estimés 14530 livres 8 sols et les ouvrages de charpenterie 4 836 livres 1 sol 2 deniers
  • Coût de l’expertise : « Receu soixante livres pour dix vacations en entier ce 4e juillet 1726 : Le Sueur » ; « Bourse greffe : 50 livres ; 14 livres ; [Total] 64 livres]. Payé en la semaine de Me Danjean en juillet 1726 »
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir du 14 mars 1726 donné par Vallet, Boulleau et Lardin à Adrien Le Sueur pour voir visiter toiser et régler le montant des ouvrages en la construction du bâtiment ; 2/ pièce de papier brouillon déchirée en deux récapitulant les dépenses et coûts de l’expertise pour la maçonnerie et la charpenterie.

Commentaire ou copie d’extrait :

pièce n°2 : « Maçonnerie ; M. Le Sueur 6 vacations : 36 livres ; le greffier : 36 livres ; expédition 20 livres ; contrôlle : 0 livre 12 sols ; papier : 3 livres 10 sols ; clerc : 3 livres 18 sols ; [Total] : 100 livres ; Charpenterie ; Mr Le Sueur 4 vacations : 24 livres ; le greffier : 24 livres ; expédition : 8 livres ; papier : 1 livre 11 sols ; contrôlle : 0 livre 12 sols ; clerc : 1 livre 17 sols ; [Total:] 60 livres ; 6 vacations 30 livres ; Ecriture 80 CZ : 10 livres ; [Total:] 40 livres ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 31
Intitulé : 26 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

  • Procureur : le R. P. Bernard, procureur syndic
  • Expert : Debias Aubry, François
  • Partie opposante : de la Roche Jancault, Louis, chevalier marquis de Montandre, principal locataire de ladite maison (absent)Procureur : Mr Collin
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, commis d’office
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : cheminée et une rampe de fer d’escalier dans une maison rue Saint-Dominique appartenant aux Jacobins du faubourg Saint-Germain, louée au marquis de Montandre, de la Roche Jancault, Louis, par bail passé devant Martin et Demanchy, notaires le seize avril 1717.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’état des lieux et réparations fait l’objet d’un accord des deux experts qui en renvoient au lieutenant de police.
  • Coût de l’expertise : Aubry : 12 livres ; Loir : 12 livres ; greffier : 12 livres ; Sonnois (contrôleur) : 12 sols ; « Bourse greffer 2 vacations 10 livres ; 24 R : 3 livres ; [Total] : 13 livres »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Motivations : [f. 1v°] « par laquelle sentence [du 1er juin 1726], parties ouyes, vous avez entres autres choses, ordonné que vos sentences du 30 aoust 1720 et neuf mars dernier seroit exécutées et en conséquence, faute par monsieur le marquis de Montandre d’avoir fourny le desseing de la cheminée de marbre et celuy des ornemens qui doivent estre faits à lad. cheminée du cabinet d’en haut de la maison en question, et faute par les partyes d’estre convenues du dessein de la rampe de fer dud. escallier, lesd. desseins de cheminée, d’ornemens convenables à icelle et de rampe, seroient donner par expert dont les partyes dont les partyes conviendroient ou qui seroient nommer d’office, lesquels experts marqueroit aussy la qualité du marbre et du bois qui doivent estre employer ausd. cheminées et ornemen pour ensuitte, tous lesd. ouvrages estre faits aux teneur desd. sentences ; et avons fait droit sur la demande desd. révérends pères Jacobins porter par lad. requeste du 26 avril dernier, vous avoient, monsieur, ordonné que lad. maison [f. 2r°] seroient veue et visiter par les mesmes experts, lesquels dresseroient procès-verbal de l’estat des lieux et des réparations locatives, sy aucune sont à y faire et marqueroit les embellissement et augmentations qui ont pu estre enlever. […] [f. 3r°] Finalement avons fait lecture d’un estat des réparations locatives et nécessaires qui sont à faire en lad. maison en question, signiffiée à Mr Colin, procureur de monsieur le marquis de Montandre, le vingt six avril 1726 par Jacques, huissier audiancier. »

conclusion : [f. 8v°] « Tel est l’estat auquel nous avons trouvé lad. maison et des réparations locatives à y faire sauf à vous, monsieur, su le tout d’en juger et ordonner suivant vostre prudence ordinaire ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 32
Intitulé : 28 juin - 11 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue du Temple

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de réparation à une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : cour de Parlement (arrêt du 7 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : la veuve Ballagny a été sommée par la police de faire achever les travaux réalisés sur la maison, l’expertise est requise pour faire le récolement de ces travaux afin de vérifier qu’ils soient conforme aux procès-verbaux (10 décembre 1725 fait par Girard, architecte et expert de la police conjointement avec le sieur Dijon et l’autre du 18 décembre 1725 fait par Duval et Loir.
  • Expert(s) : Duval, Charles, expert ; Loir, Jean-Baptiste, expert
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Duperier, Catherine, veuve du sieur Ballagny, Jacques, bourgeois de Paris
  • Experts : Duval, Charles ; Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Lorancher, Philibert, substitut de monsieur le procureur général en sa cour de Parlement
  • Experts : Dijon, maître maçon de la police ; Girard, architecte expert de la police
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, rue du Temple où pend l’enseigne la toille dorée appartenant à la veuve Ballagny, cy devant occupée par le sieur Ferbar et sa femme.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les travaux ont bien été réalisés comme il a été demandé et mettent la maison en sécurité, à l’exception de quelques éléments précisés ou non par l’expertise.
  • Coût de l’expertise : [f. 1r°] « Monsieur le subsittu du procureur du roy gratiffié Mr Duval 3 vacations : 18 livres ; Loir : 18 livres ; greffier : 18 livres ; Girard : 12 livres ; Dijon : 15 livres ; expédition 5 livres 5 sols » « Bourse greffier : 3 vacations 15 livres ; 2 C.Z. 2 livres 12 sols 6 deniers ; [Total:] 17 livres 12 sols 6 deniers ; Payé en la semaine de Mr Quirot arresté en septembre 1726 » ; [f. 8r°] « Receu dix huit livres pour trois vacations entières Duval ; Receu dix huit livres pour trois vacations : JB Loir ; receu quinze livres pour trois vacations : Dijon ; receu douze livres pour deux vacations : Girard de St Cloud ».
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 1v° : Girard, architecte expert de la police ne peut aucunement se rendre présent pour la première sommation « estant absolument nécessaire à la police qui se tient aujourd’hui à Saint Lazare au sujet de couverture de la foire Saint Laurent ». Ceci déterminé monsieur Lorancher à reporter la visite (6 juillet) pour que Girard puisse être présent.

Conclusion [f. 7v°] « Et après avoir par nous experts susd. fait le recollement de tous les ouvrages contenus ausd. deux procès verbaux, nous avons trouvé qu’au moyen de ce que tous lesd. manteau et tuyeau de cheminée et autres réparations qui ont esté refaittes à neuf, aucune desd. manteaux ayant changez de plasse, led. astre d’iceux n’estoit plus plassez sur aucune des poutres, en sorte que lad. maison est en estat de sureté, n’estimant pas que la moindre espoisseur de quatre lignes est d’un demy pouce que nous avons trouvé à quelques uns des manteaux et tuyeaux de cheminée au premier estage empesche la sollidité desd. ouvrages que nous avons trouvé parachevez, à la réserve du double estrier de fer que nous estimons devoir estre mis et retenu avec un boullon de fer [etc. ...] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 33
Intitulé : 28 juin 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue des vieux Augustins

  • Type d’acte : visite de réparations locatives à faire en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant de police (sentence du 29 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : le propriétaire exige de la locataire de s’acquitter des réparations locatives qu’elle a jusqu’à présent refusé de faire, une visite de ces réparations à faire est donc requise.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert ; Fourier, Edme, juré expert
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Charles Antoine
  • Partie requérante : Régnier, Charles, conseiller du roy son procureur au baillage de Versailles
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Marguerite Protal, veuve du sr Morel, cy devant principal locataire de lad. maison (défaillante)
  • Expert nommé d’office : Fourier, Edme
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Vieux Augustins appartenant à Régnier, Charles, précédemment loué par le défunt Morel, mari de Protal, Marguerite
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le récolement des réparations à faire est réalisé par les deux experts conjointement.
  • Coût de l’expertise : f. 1r° « Receu six livres pour une vacation entier : Fourier ; Receu six livres pour une vacation : JB Loir ».
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

[f. 1v°] « les menues réparations locatives à faire dans lad. maison concistante dans le lavage et nétoyement des vitres, serures et clefs et racomoder carreaux des planchers et astres des cheminées et autre de lad. nature »

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 34
Intitulé : 1er juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Joaillerie

  • Type d’acte : partage d’une partie de maison dans le cadre d’une succession
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : pour procéder au partage des biens et droits de succession suite au décès de Louan, Marthe, de son vivant veuve de Levacher, Jean, marchand joaillier, il est procédé à la prisée et estimation des trois huitième de la maison « eu égard au cours du tems présent ». Par réquisition des parties par acte devant Bauran et Meny notaires à Paris le 18 juin 1726.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : les héritiers de défunte Louan, Marthe, de son vivant veuve de Levacher, Jean : Levacher, Jean l’aisné, marchand joaillier, et comme procureur de Levacher, Marthe veuve de Dagneaux, Antoine fondé de sa procuration passé devant Théodore Bourdeaux notaire de la principauté d’Anet, présent témoins le 26 mai 1726 ; Santreau, Angélique, veuve de Levacher, Jacques, aussy marchand joaillier au nom et comme tutrice de Levacher, Claude son fils mineur et dud. deffunt sieur Mary, Jean, par lequel Levacher, Claude receveur de lad. damoiselle veuve Levacher, sa femme, seroit obligé luy faire ratiffier led. acte lors de sa majorité ; damoiselle Levacher, Marthe Angélique, fille majeure ; damoiselle Levacher, Marie Magdeleine aussy fille majeure ; sieur Gendron, Louis, marchand bourgeois de Paris, au nom et comme procureur du sr Levacher, Jacques, marchand résident à Cap français des isles St Domingues. »
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de la Joaillerie cy devant en deux corps de logis, à présent réuny en un, qui appartient pour trois huitième à la défunte veuve Levacher.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la part de maison est estimée 6750 livres
  • Coût de l’expertise : « Receu six livres par une vacation : JB Loir »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 35
Intitulé : 1er juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Harpe

  • Type d’acte : visite et estimation de travaux de réparation à faire à une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : chambre des requêtes (requête du 1er juillet 1726?)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : la maison a été achetée récemment et la nouvelle propriétaire, craignant que sa jouissance soit contestée, fait évaluer les réparations à faire dans la maison.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, expert (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Tansart, Toussaint
  • Partie requérante : Jean, Antoinette, veuve de Béarnois, Antoine, marchand de linge du roy
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de la Harpe, vis à vis la rue Pavée, acquise par la veuve Béarnois, par contrat passé devant Masson, notaire, le 28 juin 1726 du sieur Depeignes Duplessis, Jean, ancien munitionnaire général des poudres en Espagne et Delahaye, Marie Antoinette, son épouse.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert détermine les réparations à faire qui se concentrent essentiellement sur la réfection du plancher ; il précise également la marche à suivre.
  • Coût de l’expertise : « Receu six livres pour une vacation : J.B. Loir »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Motivation : la maison « où il y a plusieurs réparations urgentes et nécessaires à faire, mais comme lad. veuve Béarnois crains d’estre évincée dans la jouissance de lad. maison, elle désireroit faire constater en quoy concistant lesd. réparations »
  • Conclusion : « C’est l’estat de lad. maison et les réparations nécessaires à y faire, lesquelles consistent pour la plus grande partie à refaire à neuf lesd. planchers tant en maçonnerie que charpente pour les remettre de niveaux en faisant néansmoins reservir les anciens bois, en y fournissant des solives d’enchevetrures et chevestre neuf à la place des anciens qui sont trop faibles ... ».
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 36
Intitulé : 1er juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Thomas-du-Louvre

  • Type d’acte : visite de fourneaux et de forges à l’hôtel d’Usez
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 17 mai 1726)
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif de l’expertise) : les sous locataires, de la Tour et consorts dégradent les lieux et en augmentent le risque d’incendie en utilisant les forges et les fourneaux.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte ; Quirot, [Pierre]
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, [Jacques]
  • Partie requérante : de Crussol, de Montauzier, Charles François, comte d’Usèz, lieutenant général des armées du roy, gouverneur de l’île d’OléronProcureur et intendant : Emillard de la Forest, Antoine Daniel par expédition d’un acte devant Billeheu et Crevon, notaires, le 6 mai 1725.
  • Partie opposante : sieur de la Tour et consorts, sous-locataires de partie de l’hôtel d’Usez, intervenant et défaillants.
  • Représentant : Pasquier de Montigny, Pierre, directeur des ouvrages de la manufacture royale d’Orléans, « tant pour Mr de la Tour et compagnie, des intérest à lad. manufacture et en l’absence dud. sr Grillau, traitant du joyeux avènement et de ses cautions ».Expert : Loir, Jean-Baptiste, nommé d’office
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : les forges et fourneaux construits dans l’hôtel d’Usèz
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts font l’état des lieux.
  • Coût de l’expertise : [f. 5v°] « Mr Loir : 1 vacation : 6 livres ; greffier 1 vacation cy : 6 livres ; grosse 18 R : 4 livres 10 sols ; papier celle expédition cy : 2 livres 17 sols : [Total:] 19 livres 7 sols »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Les prénoms de l’expert Quirot et du greffier Quirot ne sont pas précisés, il a été possible de les identifier par leurs signatures trouvée dans la deuxième expertise du même carton.

Motivation : « Par laquelle sentence, partyes ouyes entre led. seigneur compte d’Usèz et led. sr Grillau et par vertu du deffault de vous monsieur, donné contre led. sr de la Tour et consorts non comparans ny autres pour eux avant faire droit après qu’il a esté mis en fait par led. sieur comte d’Usèz que led. sr de la Tour dégrade et ruine les lieux qu’il occupe dans la maison en question et qu’il y a danger de feu par les forges et fourneaux dont il se sert... »

L’expert de la partie opposante délègue ses pouvoirs à l’expert de la partie requérante : [f. 2v°] « et après avoir attendu led. sr Quirot, expert nommé de la part dud. seigneur comte d’Usez jusqu’à dix heures sonnées sans que led. sr Quirot soit venu ny comparu quoyqu’assigné comme dit est cy dessus, led. sieur Eveillard de la Forest aud. nom, nous a dit qu’ayant apris que led. sr Quirot expert est actuellement en campagne, dont il ne sera de retour de plus de quinze jours et pour accélérer et éviter à frais, il consent aud. nom que nous, Loir expert susd., nommé d’office pour led. sr Grillau et ses caultions et pour led. sr de la Tour et compagnye [f. 3r°] procedions seul à lad. visitte tant pour led. seigneur comte d’Usez que pour touttes les autres partyes s’en raportant à tout ce qui sera par nous fait et raporté et a signé. Eveillard Le Forest ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 37
Intitulé : 1er juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Clamart

  • Type d’acte : visite est estimation de maison, succession
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : estimer un bien d’une succession, afin d’évaluer la valeur immobilière de la maison.
  • Expert(s) : Simon, Mathurin, expert
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Charpentier, René, sieur Delaurier, seul héritier de Mre Mercier de Hautefaye, Gabriel, chevalier seigneur Dubreuil ; De Jannelle, premier exempt des gardes du corps du roy
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison scize au village de Clamart près Meudon estant de la succession de dame Anne Presasgne, veuve dud. sieur de Jannelle.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble est estimé à 10 000 livres.
  • Coût de l’expertise : « M. Simon : 15 livres ; greffe ; 15 livres ; expédition 2 livres 15 sols ; papier : 18 livres ; contrôlle 12 livres ; écriture : 15 livres ; [Total] : 35 livres » « Bourse greffe : 1 journée de banlieu : 10 livres ; 11 CZ : 1 livre 7 sols 6 deniers ; [Total] : 11 livres 7 sols 6 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Motivation : f. 1v° : « en une maison scize aud. vilage estant de la succession de dame Anne Presegue veuve du Sr de Jannelle, nous avons fait lecture d’une sentence rendu au parc civil du Châtelet de Paris le dix huit dud. mois de juin dernier entre led Sr de Lavière donataire entre vif de dame Jeanne de M Montefert son espouze auparavant veuve de Mre Louis de Lataignant, chevalier, conseiller au Parlement demandeur d’une part, et entre François Augier, bourgeois de Paris, curateur créé par justice à la succession abandonnée de dame Anne Prelesques veuve dud. deffunt sieur de Jannelle deffendeur dautre part. Par laquelle sentence, partyes ouyes, avoiet esté ordonné entre autres cchoses, que pour faciliter le payement des sommes portées en lad. sentence les effets mobiliaires inventoriés après le décès de lad. dame de Jannelle seroient et demeuroient audit sieur Laveire sur estant moins à jjuusqu’à concurrence de son deub en principal intérest à faire ? suivant la prisée qui en a esté fait par l’inventaire, come pareillement q’une maison et jardin scis aud. village de Clamart luy demeureroit en déduction de son deub pour la prisée et estimation qui en seroit faite par nous Simon expert susd. ».
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 38
Intitulé : 1er juillet 1726 - 23 novembre 1728
Description matérielle : 1 cahier de 206 pages, 11 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Soissons ; Cœuvres

  • Type d’acte : liquidation de succession
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Parlement de Paris (arrêts des 18 mai et 8 août 1724, 11 juin 1725 et 8 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : liquidation de la succession de Louis Armand, duc d’Estrée, pair de France. Victor-Marie, comte d’Estrée qui souhaite récupérer le duché contre les autres héritiers demande que son prix reste fixé à la somme de 505 000 livres, le revenu actuel du duché doit être évalué par les experts des parties.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Fourier, Edme, architecte ; et à partir du 30 octobre 1728 Demezerets, Charles Philippe, nommé d’office tiers expert
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Victor Marie, Comte d’Estrée et de Nanteuil, vice amiral et maréchal de France, et des ordres du roy, grand d’Espagne, lieutenant général de la mer par le Roy d’Espagne et vice-roi de l’Amérique
  • Représentant : Vittot, Pierre Paul, avocat au Parlement
  • Expert : Fourier, Edme ; puis Loir, Jean-Baptiste (à partir du 30 octobre 1728, Fourier étant décédé)
  • Partie opposante : de Laurans, Hyacinthe Dominique, comte d’Estrée donataire universel de deffunte dame d’Estrée, Marie Yolande son épouse ; de Laurans, Louis Joseph, comte d’Ampus, frère et créancier du défunt duc d’Estrée et de dame d’Estrée, Constance Eléonore son épouse ;
  • Procureur : Cabanel, Jean ; de Laurans, François, abbé de Brantes
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : duché d’Estrée (Soissons, Cœuvres)
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : Quirot estime le duché à 713 161 livres 17 sols 1denier et Loir (Fourier est décédé entre-temps, le 30 octobre 1728) à 521 370 livres 13 sols 5 deniers (f. 199v°-200v°). Le tiers expert, Demeseretz, tranche le désaccord en pointant du doigt la critère d’estimation de Loir (qui l’a fait à partir du bail général, ce qui est contraire à l’usage) et estime en dernier ressort le duché à 681 477 livres 18 sols 5 deniers
  • Coût de l’expertise : « Je soussigné syndic de la communauté de messieurs les experts, reconnois que Mr Callou m’a payé deux cent quatre livres pour la bourse commune ce trente décembre 1727 » ; f. 139v° : « receu vingt huit jours de campagne JB Loir ; receu vingt jours de campagne : Quirot ; receu vingt huit jours de camapgne : Demeseretz »
  • Pièces ajoutées :1/ procuration du 11 mai 1726 de Hiacinte Dominique de Laurens, comte d’Estrée, procureur de Louis Joseph de Laurans comte d’Ampus et Constance Eléonore d’Estrée son épouse, qui a fait constituer ses procureurs généraux et spéciaux Mr François de Laurans, abbé de Brantes et Sr Jean Cabanel 2/ copie conforme qu’une requête au lieutenant général de Soissons par Louis Joseph de Laurans, comte d’Ampus et Constance Léonore d’Estrée son épouse et Hyacinthe Dominique marquis de Laurans d’Estrée concernant le bail général du 15 mai 1721 du revenu du duché d’Estrée (22 000 livres par an). Déclaration de vente de foin en 1724 : « Extrait des registre du greffe de police générale de Soissons tiré sur celuy des gros fruits et grains vendus sur le marché de lad. ville aux quatre saisons de l’année 1724 » ;3/ Déclaration idem pour les années 1713, 1714, 1715 et 17164/ idem pour l’année 17235/ idem pour l’année 17226/ idem pour l’année 17217/ idem pour l’année 17208/ idem pour l’année 17199/ idem pour l’année 171810/ idem pour l’année 171711/ procuration du 28 octobre 1728 devant Le Prévost, notaire à Paris, par Hyacinthe Dominique marquis de Laurens d’Estrée à Estienne Antoine d’Heur de la Varenne, bourgeois de Paris.

Commentaire ou copie d’extrait :

(f. 1r°) Difficulté rencontrée pour trouver une date pour l’expertise : « jour convenu et choisy entre les gens d’affaires […] attendu le nombre des festes qui se sont rencontrée dans le mois de juin. »

Les deux noms d’experts donné par la partie opposante ne conviennent pas (Quirot est finalement nommé) : « [f. 7r°] […] que Mr et Madame d’Ampus et Melle d’Estrée avoient nommé de leur part pour expert le Sr Jomard, juge de la maçonnerie à Paris et réplique de la [f. 7v°] part de Mr le mareschal d’Estrée à ce que Mr de Laurans d’Estrée fut tenu de nommer un autre expert au lieu dud. sr Jomard du nombre de ceux qui estoient en titre, sinon qu’il en fut nommé un d’office, ou il paroist encore que Mr et Mme d’Ampus et Melle d’Estrées ont demandé qu’acte leur fut donné de ce qu’au moyen de la déclaration ainsy faitte par led. Jomard qu’il n’accepterait pas la nomination faitte de sa personne pour expert, ils requeroient lad. nomination et en son lieu et place nommoient pour leur expert Charles [Baserit ?], entrepreneur, qu’il fut ordonné que sans s’arrester aud. réquisitoire de Mr d’Estrée, le titres et papiers qu’il avoit fait saisir et sur lesquels il avoit fait aposer les scellez en la ville de Soissons et qui estoient dans la caisse estant en la possession de Me Petit, médecin, seroient apportez et conduit sur bonne et seure garde en la ville de Paris et autres choses plus au long énoncée dans lesd. moyens où il aparoist encore que Mr le maréschal d’Estrée a demendé que sans avoir égard à la requeste de Mr et Madame d’Ampus, il fut ordonné que les édits et déclarations du roy et arrest de la cour intervenu sur le sor des jurez experts, seroient exécutté ce faisant que Mr et Madame d’Ampus et Melle d’Estrée seroient tenus au lieu desd. Sr Baserit d’en nommer un qui fut du nombre des jurez experts en titre d’office créés par édit du mois de may mil six cent quatre vingt dix pour avec moy Fournier nommé par mondit sieur d’Estrée estre procédé à l’estimation en question, par lequel arrest la cour a ordonné que dans trois jours à compter du jour de la signiffication dud. arrest au procureur de Mr et madame d’Ampus et Melle d’Estrée, seroient tenus nommer un expert autre que celuy par eux nommé, et autres choses plus au long énoncé dans le dispositif dud. arrest. »

f. 5r° « Un arrest de la cour dudit huit may mil sept cent vingt quatre, rendu entre Mre Victor Marie d’Estrée, […] [f. 5v°] demandeur, à ce qu’il plaira à la cour ordonner que le prix du duché d’Estrée demeurera fixé à la somme de cinq cent cinq mil livres sur le pied du revenu actuel du duché affermé vingt mil deux cent livres au denier vingt cinq, et que madame d’Ampus et Melle d’Estrée deffenderesses seront tenues de s’accomoder sur les offres qui leur ont esté faittes et qui leur sont réitérées, de laisser entre les mains du demandeur laditte somme de cinq cent cinq mil livres dont il payera l’intérest au denier vingt cinq du jour qu’il entrera en possession à la charge de payer lad. somme de cinq cent cinq mil livres ou en deniers ou en contrat de constitutoin qu’il passera au denier vingt cinq au profit de celuy à qui le prix du duché doit estre adjugé et distribué ; lequel contract de rente au denier vingt cinq seront racheptables tou les fois et quantes et en cas de refus par les demanderesses d’accepter lesd. offres, permettre au demandeur de consigner les cinq cent cinq mil livres entre les mains du releveur des consignations de la cour […] et ordonner qu’en conséquence, les offres cy dessus au de la consignation ordonné et sitost qu’elle sera faitte il luy sera permis de se mettre en possession du duché et pairie d’Estrée et de tout les biens et droits en dépendant, mesme de poursuivre sa reception en la cour en la manière accoustumée en la dignité et qualité de duc et pair de France d’une part, et Messieur Joseph Laurans marquis d’Ampus et dame Constance Eléonore d’Estrée son épouse et delle Marie Yolande d’Estrée [f. 6r°] delle fille majeure, héritiers par bénéfice d’inventaire et créantiers de deffunt Mr Louis Armand du d’Estrée, paire de France deffendeuresses d’autre et entre madame la marquise d’Ampus demmanderesse à ce qu’il plut à la cour de recevoir apposant à l’exécution de l’arrrest fait de comparoir du dix neuf février lors précédent d’une part et Mr le maréchal d’Estrée deffendeur d’autre, et entre madame la mrquise d’Ampus demenderesse à ce qu’il plut à la cour ordonner qu’avant faire droit, il seroit procédé à l’assignation du duché et pairie d’Estrée, circonstances et dépendances par experts et gens à ce conoissant dont les parties conviendroient en la manière accoustumée [etc. ...] »

Conclusion : (f. 200v°) « sur lesquelles deux estimations moy Quirot observeray en premier lieu que led. sr Loir avant de procéder ausd. estimations cy dessus led. sr Loir et moy avons donné nos avis de quelle manière nous procédions à ycelles estimations ; que led. sr Loir a esté d’avoit qu’il feroit les estimations sur les prix de notoriété et autres prix par luy citées en son avis et par conséquent sans se servir du bail général, c’est pourquoy j’estime qu’il estoit inutile de faire une seconde estimation conformément aud. bail général [f. 201r°] par toutes les raisons que j’ay rapportées en mon avis avant de procéder ausd. estimations.

En second lieu qu’il n’a jamais esté déclaré que dans les estimations de lieux et seigneurie de faire aucune diminution par la recette qu’un seigneur fait faire des redevances de ses fermes et autres droict quand il ne veut pas se donner la peine de recevoir ses revenus luy mesme, attendu que cette recette se fait ordinairement par un concierge qui est un domestique à gage qui ne peut estre compris dans les charges réelles […]

Au surplus, j’observeray que suivant la première estimation dud. sr Loir il ne fait monter le total dud. duché qu’à quatre cent soixante et dix neuf mil cinq cent quinze livres cinq sols cinq deniers déduction faitte des charges par luy prétendues, laquelle somme susditte fait le pied de vingt un mil deux cent livres à quoy on fait monter le bail général ; led. duché ne se trouve estimé que sur le pied du denier vingt deux et demy ou environ, ce qui est contre la disposition de l’édit du moy de may 1711 et contre la disposition des arrests de l’exécution desquels il s’agist qui portent que lad. estimation sera faitte sur le pied du denier vingt cinq à la déduction seulement des charges réelles.

Et moy Demeseretz, attendu que lesd. sr Quirot et Loir sont convenus et demeurez d’accord, scavoir led. sr Quirot d’estimer les grains sur le pied des mercurialles du marché de Soissons en des années antièrres au décebs de mr le duc d’Estrées conformément à l’arrest du vingt cinq juin [f. 201v°] mil sept cent vingt huit et le sr Loir de faire lad. estimation sur le pied des actes de notoriétés et autres pièces par luy énoncées ; sur lequel pied lesd. sr Quirot et Loir et moy Demeserets tiers expert avons agy et fait les estimations dont est question et moy, en qualité de tiers donné mon avis et lesd. sr Quirot et Loir procédé au calcul général de toutes les dittes estimations, tout ce qui n’a pu se faire sans estre auparavant demeurez d’accord d’abandonner le bail général et de s ??? les sous baux, pour quoy mon avis est que la seconde estimation faitte par led. sr Loir sur le bail général est non seulement inutile may mesme formellement contraire à la sage [sic?] et à ce qui se pratique dans toutes les estimations dans lesquelles l’on n’en a jamais fait dedean sortes ainsy n’estiment point debvoir donner ancor avis sur cette seconde estimation je procéderay au calcul et relevé de toutes les estimations par moy cy devant faittes.

Lequel calcule général ayant esté par moy fait de toutes lesd. estimations en prenant les grains sur le pied des mercurialles de Soissons desd. années conteneues au décebs de Mr le duc d’Estrée et sans avoir égard au bail général, j’ay trouvay que la totalité desd. estimation par moy faittes tant conjointement avec lesd. Sr Loir et Quirot que sur leur avis séparé monte et revient ensemble à la somme de six cent quatre vingt sept mil quatre cent soixante et dix sept livres dix huit sols cinq deniers […] [f. 202v°] 681 477 livres 18 sols 5 deniers.

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 39
Intitulé : 2 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Pont-Neuf

  • Type d’acte : estimation d’ouvrages de couverture de bardeaux
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 15 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : une première expertise avait été demandée mais les experts Dubois et Joubert n’étant pas tombés d’accord (1er juin 1726), une deuxième expertise est à nouveau demandée. La présence des deux experts est souhaitée ; seul Dubois est présent.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte, nommé d’office
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin, Antoine
  • Partie requérante : Lefranc, Thibault, maître couvreur
  • Partie opposante : Leferron, Jean Georges, écuyer, propriétaire pour moitié du moulin (défaillant) ; Odot, propriétaire pour l’autre moitié.
  • Représentant : Maître Gagon, procureur.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un moulin à eaux en rivière de Seine, sous le Pont-neuf, proche la Samaritaine appartenant au sieur Leferron et Odot
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : après avoir repris l’ensemble des points soulevés dans la précédente expertise en exprimant son avis favorable ou défavorable, l’expert tiers a estimé l’ensemble des ouvrages de couverture à 541 livres 11 sols 10 deniers.
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres pour une vacation ; « B.C. 8 livres 12 sols 6 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « Et ledit sieur Dubois a dit qu’il auroit [f. 5r°] bien d’autre observation à faire mais qu’il remettoit au tiers qui sera par vous monsieur nommer à vous faire un raport fidèle de l’état auquel est à présent lad. couverture et ce celle où elle pouvoit estre lorsquelle a esté fait et finy et que pas une des parties ne s’en est plain dans le cour de toute la procédure qui dure depuis deux années, dont elle n’auroit pas manqué de se pleindre puisque la cause a esté porté pard. vous à l’esgard du bardô, il est aisé de juger s’il étoit rare ou non en ce tems là, puisque vendange venoit pour ainsy dire d’estre faite au mois d’octobre et novembre de l’année 1724 où les futailles étoit très rares.

A l’esgard de l’ouvrages de bardô manié à bout ledit sieur Dubois l’a estimé valoir la somme de six livres la toise eu égard qui a esté retaillé de tous costé, vallent les quatorze toises la somme de quatre vingt quatre livres. Et nous tiers expert, estimons les dittes quatorze toises de maniée à bout de bardot à raison de quatre livres le toise eu égard à ce qu’il a falue les retailler, revant audit prix à la somme de cinquante six livres, cy 56 livres.

Toutes les dittes ouvrages de couvertures revenante ensembles suivant l’avis et les estimations faites par nous tiers expert la somme de cinq cent quarante et une livres unze sols deux deniers, cy 541 livres 11 sols 10 deniers.[...] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 40
Intitulé : 3 juillet - 22 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages, 3 feuilles volantes dont 1 plan

Présentation du contenu :

Rue Saint-Martin

  • Type d’acte : visite et alignement d’un mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : le mur mitoyen doit être reconstruit pour une raison inconnue (certainement délabrement). NB : Il est prévu en cas de désaccord entre les experts, ceux-ci nommeraient un tiers expert pour donner son avis, auxquels ils se conformeraient.
  • Expert(s) : Girard Vuiet, Jean, architecte ; Lebrun, Jacques-Charles, architecte ; Raymond, Jean-François, tiers expert
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Magdeleine Hessein, veuve de Louis Mocheim, conseiller du Parlement, tutrice de ses enfants mineurs, assistée de Le Foulon, Guillaume, entrepreneur et son maître maçon, Expert : Girard, Vuit, Jean 2/ les R.R.P.P. Minimes du parc de Vincennes.
  • Représentant : frère Mignot, Charles, correcteur desd. Minimes, assisté de Sedaine, Jean Pierre, entrepreneur et maître maçon des révérends pères minimes
  • Expert : Lebrun, Jacques-Charles
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une mur mitoyen entre une maison appartenant aux pères Minimes de Vincennes et la veuve Duport et ses enfants comme provenant de la succession de feu Duport son mari. Il faut déterminer les parties à reconstruire du mur délabré comme sur les contributions des parties à sa reconstruction.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les deux experts n’étant pas tombés d’accord. Ils nomment au cours de l’expertise à un tiers expert pour trancher. Le tiers expert Raymond donne son avis que les experts des parties exécutent le jour même.
  • Coût de l’expertise : Lebrun pour quatre vacations entières : 24 livres ; Raymond pour deux vacations entières ; 12 livres ; Vuiet pour trois vacations : 18 livres
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir sous seing privé du 1er juillet 1726 donné par Magdeleine Hessein, veuve de Louis Mocheim Duport, tutrice de ses enfants mineurs à Jean Girard Vuiet, architecte pour visiter le mur mitoyen2/ pouvoir sous seing privé du 2 juillet 1726 donné par le correcteur des Minimes frère Charles Mignot à Lebrun architecte pour visiter le mur mitoyen3/ plan relevé du mur.

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 1r° « Nous, Jean GirardVuiet et Jacques Charles Lebrun […] nommez et convenus […] à l’effet de veoir et visitter le mur mitoyen séparant lad. maison et celle joignante […] scize ru St Martin, ensemble la jambe estrière estant à la teste dud. Mur déclaré ce qu’il y convient faire et aux frais de qui, et en prendre et donne l’allignement sy besoing est, suivant le pouvoir que m’en a donné soubz son seign privé le jour d’hier frère Charles Mignot leur correcteur, controllé à Paris par Jomois ce jourd’huy, par lequel il est dit que au cas que l’expert nommé de la part de lad. dame et moy ne convenions point, nous choisirons entre nous tel tiers que nous trouverons à propos, ayant promis acquiescer à l’advis dud. tiers comme au nostre, [ ?] et que nous soyons d’un mesme advis »

f. 1v° « … sommes transportés […] au dedans des maisons desd. partyes l’une joignante l’autre scituées susd. rue St Martin et y estant en présence de lad. dame Duport aud. nom, assistée du sr Guillaume Le Foulon, entrepreneur de bastimens à Paris et son maître maçon et en présence du sr Jean Pierre Sedaine aussy entrepreneur de bastimens à Paris et maître maçon desd. révérends pères minimes dud. Parc de Vincennes »

« et attendu la diversité de nos avis et que les parties nous ont donné pouvoir de choisir audit cas un tiers pour les régler, avons choisy à cet effet le Sr Jean François [f. 7r°] Raymond, nostre confrère architecte juré expert bourgeois pour par luy procéder suivant et en exécutions des pouvoirs d’icelles partyes dont le grefifer luy donnera connaissance incessament et à nous de son jour et de son heure pour nous y trouver et par nous ensuite de son avis donner l’allignement dud. mur et en ce satisfaire à l’entière exécution desd. pouvoirs »

Conclusion : « Et nous Girard Vuiet et Le Brun susd. nommez comme dit est par lesd. partyes, estant survenus en lad. maison immédiatement après le rapport décisif dudit sr Raymond, tiers par nous choisy, tant sur ce qui est à faire aud. mur à la jambe estrière et à celle boutisse au dessus que sur la contribution de ce que chacune des parties en doivent faire, avons pris et donné l’allignement dud. mur [f. 14r°] en conformité des pouvoirs que nous ont donnez lesd. parties et pour y parvenir avons fait tendre une ligne au devant d’iceluy mur du costé de la maison des pères minimes, comme le costé le plus commode comme il est, et où ailleurs il a esté fait des trous et tranchées en diverses stations pour la connoissance de l’empatement ; lad. ligne également écartée de huit pouces dans chacune des deux extrémitez desd. six toises ou environ qu’à lad. partie du mur dont il s’agit ; au moyen de laquelle ligne ainsy tendue, avons reconnu led. mur d’un droit allignement ans plis ni coude pour lequel rasseoir et poser sur ses repaires et vieils vestiges il le sera [...] ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 41
Intitulé : 4 juillet - 7 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 20 pages, 2 feuilles volantes dont un plan croquis

Présentation du contenu :

Place Maubert ; rue des Noyers ; rue Judas

  • Type d’acte : visite, état et estimation de trois maisons, dépendant de la succession de feu Mr Le Juge
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : suite au décès du père, il est procédé au partage des biens entre les enfants : les trois maisons doivent être évaluées pour ce faire
  • Expert(s) : Dubois, Jean, architecte entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre-Paul
  • Partie requérante : Le Juge, Estienne, avocat en Parlement ; Le Juge, Magdelaine, fille majeure ; Le Juge, Jacques, bourgeois de Paris ; R.P. Le Juge, Nicolas, procureur général de l’ordre des prémontrés, au nom et comme procureur de Le Juge, Claude Noël, employé dans les aydes au département de Gauray, élection de Coutances ; Secousse, Denis François, garde magasin d’artillerie à Longon en Italie, fondé de sa procuration ; Goujon, Georges, marchand épicier et delle Descloistres, Elisabeth, son épouse qu’il autorise, représentant Le Juge, Claude, bourgeois de Paris au moyen de la vente qui leur a été faite ainsi qu’ils ont dit, de tous les droits successif dud. sr Le Juge, Claude, dans la succession de deffunt Mr Le Juge, Nicolas, père desd. srs et delle Le Juge
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, place Maubert, où est pour enseigne la forêt d’Orléans, occupée par le Sr Goujon, marchand épicier ; une seconde maison rue des Noyers à l’une des encoignures de la rue des Anglois, appellée La Belle image, occupée par la delle veuve Vernay ; une troisième maison, rue Judas montagne Sainte Geneviève, occupée par le sr De Rieux, marchand boucher.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison rue Judas est estimée 9 000 livres « eu égard à son antiquité et mauvaise construction, excepté le mur de face qui nous a paru bon, et aux réparations qu’il convient y faire, au quartier où elle est scituée et à l’emplacement qu’elle occupe, au cours du temps présent et à la charge du cens et droit seigneuriaux » ; la maison rue des Noyers est estimée 20 000 livres »considération faite sur sa bonne construction tant en maçonnerie, charpente que menuiserie, serrurerie, vitrerie, plomberie et autres » ; la maison place Maubert est estimée à 22 000 livres « eu égrard à sa sittuation et estendue, qualité des bâtimens qui la composent en maçonnerie, charpente, couverture et autres, aux réparations qui sont à y faire au cours du temps présent et à la charge du cens et droits seigneuriaux, et aussy à la charge des pays par chacun an aux sources principal, chapelain, procureur et boursiers du collège de la Marche la 10e de dix livres pour le droit des veues que lad. a par derrière sur celle appartenant au collège de la Marche »
  • Coût de l’expertise : Dubois pour cinq vacations entières : 30 livres. « Payé à la bourse commune 36 livres 10 sols en la semaine de Mr Callou arresté le 9e septembre 1726 »
  • Pièces ajoutées :1/ Etienne Le Juge, delle Madelaine le Juge, Jacques Le Juge, R.P. Nicolas Le Juge, au nom et comme procureur de Claude Noël Le Juge, Denis François Secousse, au nom et comme procureur de Simon Nicolas Le Juge d’une part et Georges Goujon et delle Elisabeth Descloitre son épouse, représentant Claude Le Juge nomment Jean du Bois, expert pour parvenir au partage des biens fonds dépendants de la succession du défunt Nicolas Le Juge leur père et de ceux qui ont été abandonnés par Madeleine Cossu la mère dudit défunt, pour faire seul la visitte, prisée et estimation de trois maisons scizes en cette ville de Paris faisant partie desd. succession et abbandon » 2/ plans-croquis des trois maisons (à la plume).

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 42
Intitulé : 4 juillet - 21 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages

Présentation du contenu :

Rue des Gobelins, faubourg Saint-Marcel

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : vérification de la conformité des ouvrages de maçonnerie réalisés par Jolivet selon le devis et marché passé devant Vatry le 24 mai 1725 qui précisait que les ouvrages toisés.
  • Expert(s) : Debias-Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Béranger, Marguerite
  • Partie opposante : Jolivet, maître maçon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Gobelins, vis à vis la porte de la manufacture
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimés comme étant bons, conforme au devis et valant : 1619 livres 13 sols 4 deniers. Parmi ceux-ci, Les murs en moellon ont été estimés 879 livres et les légers ouvrages à 746 livres 13 sols 4 deniers.
  • Coût de l’experti se : Aubry : 18 livres pour mes vacations entières ; bourse commune : 3 vacation 15 ? livres ; 4 ? : 5, livres 2 sols 5 deniers : Total 200 ? livres 2 sols 6 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 1r° : « nous avons fait lecture du devis des ouvrages de maçonnerie qui estoient à faire en lad. maison, enfin duquel est le marché d’iceux, passé devant Vatry qui en a la minute et son confrère, nottaire au Chastelet de Pairs le vingt quatre mai mil sept cent vingt six, led. devis faisant mention de la qualité desd. ouvrages et le marché portant que lesd. ouvrages après leur perfection seroient veu et visittez, toisez aux uz et coutume de Paris prisez et estimez suivant leur valleur et cours du temps par nous Aubry, architecte expert bourgeois, auquel pour [f. 1v°] éviter à contestation elles promettent se raporter à nostre avis et à tous ce qui sera par nous fait et réglé.

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 43
Intitulé : 4 juillet - 8 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 20 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Verrerie

  • Type d’acte : visite et état de réparations à faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Cour du Parlement (arrêts du 11 mai et 1 juin 1726) (conseiller référant : monsieur Pucelle)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : la maison, faisant l’objet d’une saisie réelle sur les sieur et dame Pietresson, à la requête de Pierre Martinet fermier judiciaire de ladite maison a besoin de réparations qu’il faut estimer.
  • Expert(s) : Delespine, Nicolas, architecte et de l’académie royale, doyen des architectes jurés expert bourgeois et entrepr. ; Le Brun, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Martinet, Pierre, bourgeois de Paris, fermier judiciaire d’une maison rue de la verrerie
  • Procureur : Geoffroy, René, le jeune
  • Expert : Lebrun, Charles
  • Partie opposante :1/ Magnyes, Joseph Charles, tuteur de Charpentier, Angélique Françoise, fille mineure de feu Charpentier, Antoine et de Normandin, Angélique, sa femme 2/ de la Tranche, Pierre, chevalier seigneur de Sebreaux 3/ Pietresson des Tournelles, Louise, son épouse 4/ damoiselles Pietresson des Tournelles, Louise [sic] 5/ Jennenot, tuteur de Maits de Vallombes, Antoine François 6/ L’Aisné, Nicolas, curateur de la succession vacante de de Quebracq, Anne Françoise, veuve de Pietresson des Tounelles, Louis 7/ Le Prestre, Louis, procureur plus anciens des créanciers.
  • Expert : Delespine, Nicolas (nommé d’office)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de la verrerie, fosses d’aisances et autres dépendance des deux corps de logis composant ladite maison qui fait l’objet d’une saisie réelle sur les Pietresson.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations sont estimée 85 livres.
  • Coût de l’expertise : Delespine : 30 livres pour cinq vacations ; Lebrun ; 30 livres pour cinq cavations entières ; « B.C. 25 livres ; 11 livres 5 sols ; Total : 36 livres 5 sols » ; f. 20r° : « Mr Delespine 5 vacations : 30 livres ; à M Lebrun : 30 livres ; au greffier : 30 livres ; 90R : 22 livres 10 sols ; papier controllé R : 15 livres 10 sols : [Total] 128 livres »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

  • conclusion f. 20r° : « C’est l’estat auquel nous avons trouvé lad. maison et lieux en dépendnens auxquels les réparations par nous rapportées [f. 20v°] sont nécessaires pour les [?] logeables et habitables et en empecher un plus grand dépérissement et le prix cy dessus ([85 livres]) est ce que nous estimons les réparations dont peut estre tenu l’ancien et précédent fermier judiciaire sauf à vous nosseigneur sur le tout d’ordonner selon vostre justice et prudence acoutuée. ».
Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 44
Intitulé : 6 juillet - 12 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Grand Charonne

  • Type d’acte :
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant de police (sentence du châtelet du 28 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : les propriétaires d’une maison en indivis souhaitent la partager entre eux
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, expert
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Camus, Nicolas, major des gardes de la ville de Paris
  • Partie opposante : Segault, Jean, officier des gardes de la ville de Paris et Camus, Marie Jeanne, sa femme
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, caves et jardin au derrière situés rue Saint-Germain au Grand Charonne, dont Camus, Nicolas et Segault, Jean et Camus, Marie Jeanne, sa femme, sont propriétaires chacun pour moitié par indivis
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert procède au partage de deux lots et en dresse un plan (il n’est pas conservé avec l’expertise).
  • Coût de l’expertise : Loir : 50 livres pour trois vacations de banlieue et les plans
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

[f. 7v°] « Et pour l’intelligence dud. partage nous avons marqué lesd. deux lots sur notre plan de couleur différentes, scavoir le premier lot et tout ce qui en dépendra ainsy que la demy épaisseur du mur mitoyen à faire, de couleur rouge et de deuxième lot et tout ce qui luy appartiendra de mesme que la demy épaisseur du mur mitoyen à construire de couleur jeaune.

Nous avons ensuitte paraphé la minutte de notre dit plan ne varietur et l’avons annexé à ces présentes pour en estre délivré des expéditions aux parties. ».

Cote(s) : Z/1j/581
Cote(s) : dossier 45
Intitulé : 8 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Champigny-sur-Marne

  • Type d’acte : visite est estimation d’une maison dans le cadre d’une succession
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (ordonnance du 6 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : la tutrice de l’héritier mineur de la maison doit la vendre pour acquitter les dettes de la succession (sur l’avis des parents et amis), mais il y a conflit de juridiction entre le système de vente de biens d’héritiers mineurs entre le Parlement de Toulouse et celui de Paris. Ce dernier requiert une estimation du bien par expert avec publications, ce que ne requiert pas le Parlement de Toulouse. Pour procéder à la vente, la tutrice doit se soumettre à la manière en vigueur dans le ressort du Parlement de Paris.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, juré expert
  • Greffier de l’écritoire : Tancar, Toussaint
  • Partie requérante : Labrunie, Françoise, veuve de Bonnet, Antoine, écuyer, conseiller secrétaire du roi, comme tutrice de Bonnet de Tulmeau, Jean, son fils, héritier universel institué de défunt Bonnet, Jacques, son frère qui était héritier universel institué de Bonnet, Antoine, son père.
  • Représentant : Julle, Jean-Joseph, bourgeois de Paris
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, jardin et dépendance scize au village de Champigny-sur-Marne près Paris appartenant à Bonnet, Jean, fils héritier de Bonnet, Antoine et Bonnet, Jean
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert évalue la maison (dont toutes les réparations nécessaires) à 10 000 livres.
  • Coût de l’expertise : f. 1r° : « Receu vongt livres pour une journée de campagne : JB Loir » ; f. 12v° « receu 30 livres dont il m’en a été remis 15 livres. »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : f. 1r° « Avons fait lecture de laditte requeste expositive que par sentence du sr lieutenant général, juge [mage?] de la ville de Montauban en datte du dix sept juin mil sept cent vingt six, laditte damoiselle Labrunie, aud. nom, avoit été nommée tutrice dud. sr Jean Bonnet de Tulmeau son fils de l’advis des Srs ses parents et amis à l’effet de vendre lad. maison, jardin et déppendances scize aud. village de Champigny sur Marne près Paris appartenante aud. sr Jean Bonnet fils, moyennant la somme de dix mil livres où à un pris plus for s’il en était offert, pour le prix estre employé à acquitter les dettes des successions desd. srs Antoine et Jacques Bonnet [f. 1v°] en exécution de laquelle sentence lad. supliante ayant voulu vendre laditte maison , on luy avoit fait difficulté de l’acquérir jusqu’à ce qu’il en eut été fait une estimation et des publications et affiches, ainsy qu’il est accoutumé pour le vente des biens des mineurs dans l’étendue du Parlement de Paris, quoyque cella ne soit pas nécessaire ny en usage dans le Parlement de Toulouse où les successions des Srs Bonnet sont ouverte, ce qui aurait obligé la supliante de se pourvoir autant que besoin seroit ensemble pour constater l’estat de lad. maison et les réparations nécessaires à y faire, pourquoy elle vous auroit requis, monsieur, qu’il vous plus ordonner que pour parvenir à la vente de lad. maison, jardin et déppendances au désir dud. advis de parens, il serait fait visitte, prisée et estimation par tel expert qui vous plairoit commettre, lequel en procédant raporterait l’estat de lad. maison et déppendances et les réparations urgentes et nécessaires à y faire pour empescher plus grand déperissement et ensuitte qui serait à la diligence de la supliante fait lesd. publications, affiches et remises ordinaires et accoutumée par la vente desd. biens des mineurs et remises être fait pour la vente de lad. maison et déppendances pour le plus advantageux prix qu’en seroit offert. Lad. requette signée Bruley pour Pottier et du Sr Julle, comme porteur de procuration de lad. dame Bonnet ; au bas de laquelle [f. 2r°] requeste est votre ordonnance dud. jour six juillet mil sept cent vingt six, portant permission de faire lad. visitte, prisée et estimation et de dresser procès verbal de l’estat des lieux et réparations nécessaires à y faire pour quoy vous m’avez, monsieur, par votre ditte ordonnance nommé d’office. »

Conclusion f. 12r° : « C’est l’estat des réparations que nous avons trouvé à fire aux différentes [?] de bastiments et murs de closture qui composent lad. maison et ce pour empecher plus grand dépérissement, pour quoy toutte considération faitte de l’estat présent où sont tant lesd. bastiment et héritages nous estimons et notre advis est que le tout ne vault au plus que la somme de dix mil livres eu esgard à touttes les différentes réparations par nous cy dessus [?] estre nécessaire à faire eu aussy esgard au cours et tems présent et à la charge du cens ».

Cote(s) : Z/1j/582
Intitulé : Juillet-août 1726
Description matérielle : 76 procès-verbaux
Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 1
Intitulé : 9 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Bétizy

  • Type d’acte : visite et estimation de charpenterie à la Monnaie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 2 mars et 18 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif de l’expertise) : des travaux de charpenterie ont été réalisés par Lardin, Jean-Baptiste pour le compte du sieur Masson, ainsi qu’il a été convenu, il est procédé à l’estimation des ouvrages à la livraison du du mémoire de travaux.
  • Expert(s) : Benoist, Louis, architecte ; Loir, Jean-Baptiste, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Lardin, Jean-Baptiste, maître charpentier
  • Expert : Benoist, Louis
  • Partie opposante : sieur Masson, directeur général des affinages de France
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, nommé d’office
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, rue de Bétizy cy-devant occupée par le sieur Masson, directeur général des affinages de France
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimés 735 livres, 19 sols, 2 deniers
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres pour une vacation ; Benoist : 6 livres pour une vacation
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : f. 1r° « Nous avons fait lecture des sentences […] par la première desquelles rendue led. sr Lardin et led. sr Masson, il a été ordonné que led. sr Masson payeroit audit sr Lardin les ouvrages mentionnés en son mémoire et ce, sur le pied de l’estimation qui en seroit faite par expert dont les parties conviendroient, sur le prix desquels ouvrages led. Sr Lardin seroit tenu de tenir compte aud. sr Masson des sommes qu’il auroit receu et auriez donné lettres aud. sr Lardin de ce qui aurait nommé moy Benoist pour son expert et ordonné que le sr Masson serait tenu d’en nommer un de sa part dans trois jours sinon qui en seroit nommé un d’office, despens réservé. »

Conclusion : f. 5v° «  Tels sont les avis de nous experts susd. et soussignez sauf à vous monsieur d’en juger et ordonner suivant votre prudence et justice ordinaire. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 2
Intitulé : 9 juillet - 15 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 15 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Saint-Anastase

  • Type d’acte : visite et estimation de réparations à faire à une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : requêtes du Palais (sentence du 31 mai 1736)
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison est saisie sur les biens de de Faffans, Marie Anne, veuve du comte de Mathas, pour dettes et, du fait qu’elle nécessite des réparations doit faire l’objet d’une expertise des réparations à y faire. NB LL : je ne suis pas certaine
  • Expert(s) : Jacquot Devilleneuve, Pierre, architecte, nommé d’office
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : de Fassant, Marie Anne, veuve du sr comte de Mathas
  • Procureur : Me Calaud, Ginon
  • Partie opposante : Aubertin, Antoine, bourgeois de Paris, fermier judiciaire d’une maison sise rue St Anastase, saisie et les criées poursuivies à la requête de Jourdhieu, Henry Mary
  • Procureur : Me Champenois
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, rue Saint-Anastase, dont est fermier judiciaire le requérant, Aubertin, Antoine, saisie réellement sur madame de Faffans, Marie Anne, veuve du comte de Mathas, occupée par le sieur l’abbé Delafayette
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations urgentes à faire sont estimées à 931 livres 15 sols.
  • Coût de l’expertise : Devilleneuve : 35 livres pour cinq vacations.
  • Pièces ajoutées :1/ note manuscrite sur papier brouillon du greffier, daté du 25 novembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f. 1r° ] Nous avons fait lecture d’une sentence de vous, nos seigneurs, rendue en date du premier juin denier entre Antoine Aubertin, bourgeois de Paris, fermier judiciaire d’une maison scize rue St Anastasse, saisie et les criest poursuivies à la requeste de Henry Mary Jourdhieu sur la dame comtesse de Mathas, demanderesse, aux fins de la requête du 31 may dernier, à ce que les sentences du Châtelet des 16e avril et 7 may dernier soit exécuté si mieux les parties intéressé n’aime que la cour [a] nom[mé] un seul experts pour les deux qui faut nommer par lesd. sentences pour éviter à frais et condamner les contestant au dépens par Me Ginon Calaud, son procureur d’une part et dame Marie Anne de Fassant, veuve du sr comte de Mathas, partie saisie et ledit Henry Marie [f. 1v°] Jourdhieu pour faire les criées de lad. maison rue St Ansatasse et Mr Charles Dravard pour plus anciens des créanciers opposants de sr Guy de Paron, scavoir lad. dame de Mathas par Me Gourand, son procureur, et led. Jourdhieu par Me Champenois, son procureur et led. Me Drouard aud. nom par luy pour ce dispensé d’autre part. La cour, parties ouyes, a ordonné et ordonne que les dites sentences du Châtelet seroit exécuté et néantmoins du consentement des parties, a ordonné que la visite, prisée et estimation des réparations qui sont à faire en lad. maison dont est question sera faite par nous, Devilleneuve, seul experts que la cour a nommé d’office, et d’en faire notre procès verbal de visite, fait et raporté à la cour estre ordonné par icelle ce qu’il appartiendra dépens reservé déclare la présente sentence commune avec Mr Drouard plus ancien procureur des opposants, lad. sentence signé par Colliere avec paraphe et collationné et certifié le 17 juin 1726 à Mr Champenois, Gourand et Drouard par Carrolet. »

Conclusion : « [f. 14v°] Après lesquelles visites, prisée et estimation des réparations qu’il convient faire à lad. maison par nous cy dessus faite, n’y ayant plus rien trouvé absolument nécessaire à y faire, nous avons procédé au calcule dessus par nous mis en fin de chacuns des articles cy dessus et par nous tirez hors lignes que nous avons trouvé monter et revenir ensemble à la somme [f. 15r°] totale de neuf cent trente une livres quinze sols : 931 livres 15 sols.

Tels sont les réparations les plus urgentes et nécessaires que nous avons trouvé à faire en lad. maison et l’estimation que nous en avons faite à leur juste valeur, sauf à vous nos seigneurs d’en juger et ordonner sur le tous selon votre justice et prudence ordinaire. »

pièce 1/ : « Nota : il y a erreur dans le relevé, le véritable totale étant de la somme de neuf cent quatre vingt seize livres quinze, calcule par moy, greffier soussigné le vingt cinq novembre mil sept cent vingt six ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 3
Intitulé : 10 juillet-16 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 11 pages

Présentation du contenu :

Colombes, rue de Paris

  • Type d’acte : visite, état des lieux et estimation d’une maison et ses dépendances
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : requêtes du Palais / cour de Parlement (sentence des 18 septembre 1725, confirmée les 11 octobre 1725 et 13 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ? Nb LL : pb sur les parties
  • Cause (ou motif) de l’expertise : suite à la vente de la maison le 1er mars 1724, la valeur de maison doit être estimée.
  • Expert(s) : Fremiot, Nicolas, architecte ; Chastelain, Nicolas Isidore, architecte (nommés d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Danjon, Pierre-Paul
  • Partie requérante :1/ Treuillet du Coudray, Jean, comme père et tuteur des enfans mineurs de luy et de défunte Burel, Nicolle, son épouze 2/ Desvignes, Jean-Baptiste, officier des gardes de l’hôtel de ville et Sandré, Françoise, sa femme, auparavant veuve de Granderf, Charles, tant en leur nom que comme estant aux droits par transport de Grandcerf, Charles Laurent 3/ Grandcerf, Marie, veuve de Duchemin, Louis 4/ Rosse, Christophe et Grandcerf, Nicolle Thérèse, sa femme 5/ Allegrain, Gabriel et Grandcerf, Magdelaine, sa femme.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, sise rue de Paris à Colombes, appartenant à Treuillet du Coudray, Jean, comme père et tuteur des enfans mineurs de luy et de défunte Burel, Nicolle, son épouze, dans la possession de laquelle maison il a esté permis par sentence des requêtes du Palais (à lui vendue par contrat du premier mars 1724).
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 4 500 livres.
  • Coût de l’expertise : Chastelain : 42 livres pour deux jours entiers ; Fremiot : 42 livres pour deux jours entiers. « Payé à la bourse commune 34 livres 3 sols 4 deniers de la semaine de Mr Callou arrestée le 9e septembre 1726, scavoir : 2 vacations : 26 livres 13 sols 4 deniers ; 60 rôles : 7 livres 10 sols ; Total : 34 livres 3 sols 4 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

  • conclusion : « Ladite maison en bâtimens, pressoirs, cour, jardins, ainsy que le tout se poursuit, comporte et estend de touttes parts et de fond en comble aux tenans et abboutissans cy devant dits, et comme nous avons le tout rapporté et déclaré en l’estat cy dessus par nous faits, nous prisons et estimons, eu égard à la scittuation et estendue d’icelle maison et dépendances, qualité de ses bâtimens en jardins et au cours du temps présent, la somme de quatre mil cinq cent livres, à la charge du cens seulement et du logement des soldats suisses dont lad. maison est tenue comme les autres maison dud. sieur, cy 4500 livres ».
Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 4
Intitulé : 11 juillet 1726 - 29 décembre 1727
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages, 5 feuilles volantes dont 3 plans

Présentation du contenu :

Rue d’Orléans, porte Saint-Denis

  • Type d’acte : visite, prisée et déclaration de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les propriétaires deux deux lots souhaitent éviter les contestations en cas de réparations communes et jouirent de leurs lots « en paix » ; les experts doivent déterminer si la maison est partageable ou non et procèdent pour cela à leur estimation.
  • Expert(s) : Girard Vuiet, Jean, architecte ; Jacquot de Villeneuve, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Pomer, Jean, maître potier de terre et Gabet, Charlotte, sa femme
  • Expert : Girard Vuiet, Jean
  • Partie opposante : Palousié, François, maître potier de terre et Gabet, Catherine, sa femme.
  • Expert : Jacquot de Villeneuve, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue d’Orléans, près la porte Saint-Denis appartenant pour moitié à Pomer, Jean et Gabet, Charlotte, sa femme, consistante en deux corps de logis et cour.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :Les experts des parties ne sont pas parvenues à s’accorder « tant sur l’estimation que partage » de la maison et ont requis l’avis d’un expert tiers en la personne de Quirot, Pierre. Ce dernier, pour égaliser les lots, propose de soustraire 200 livres au premier lot pour faire construire un escalier dans le second lot qui permettra d’augmenter la valeur du second lot. »
  • Coût de l’expertise : De Villeneuve : 30 livres pour les cinq vacations.
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par Pomez, Jean et Gerbet, Charlotte à l’architecte Girard Vuiet, Jean 2/ pouvoir donné par François Palouzié et Catherine Gabet à l’architecte de Villeneuve3/ plan de la maison en couleurs « suivant l’avis du sieur de Villeneuve »4/ plan de la maison en couleurs « suivant l’avis du sieur Vuiet »5/ Plan de la maison en couleurs « fait et paraphé par nous Pierre Quirot, architecte expert bourgeois à Paris, tiers expert ».

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Le paiement pour l’expert de Villeneuve n’a pas été écrit sur le document.Au folio 12r°, le nom d’un premier tiers expert a été rayé (François Raymond) au profit de Pierre Quirot, une note dans la marge de la même page nous apprend que Raymond est décédé.Première conclusion : « [f. 5v°] Nous, architectes experts susd., sommes, avecq led. greffier derechef transporter au dedans de lad. maison, tant du corps de logis sur rue que dans celluy de derrière, où estant, nous avons conferé ensemble tant sur l’estimation que partage d’icelle et sur les plans et mesures par nous [f. 5 r°] prisés et levez conjointement, et nous estant trouvez d’avis et sentimens contraires, tant sur lad. estimation et partage de lad. maison à quoy la vacation c’est consommée, nous avons remis et continué à [ ??] jour pour donner nos avis sur le tout chacun séparément et à [mander?] un tiers expert entre nous suivant lesd. pouvoirs à nous donnez cy devant dattez pour décider sur nos avis pour raison desd. estimations et partages. »Avis de de Villeneuve : « [f. 8r°] … Et comme l’emplacement sur lequel est la maison qui compose le premier lot est plus avantageuse que le second lot, tant par sa scituation que par le produit qu’elle rapporte des trois boutiques qui sont sur la face de la rue et quoy que le tut soit d’ancienne construction , mon avis et encore que pour égaliser lesd. deux lots en leur juste valleur, suivant [f. 8v°] l’estimation que j’en ay faite que le premier lot sera soldé de la somme de mille livres au second lot pour l’indemniser de sa moindre valleur entendre que led. deuxième lot est scitué comme dit est sur et au derrière dud. premier lot sur un terrain beaucoup plus élevé en cette partie que celuy des voisins qui par conséquent sujets à contremur suivant la coutume ce qui sera un jour d’une forte dépense aud. second lot et encore au risque auquel il est exposé à estre renfermé par les bastimens que ces mesmes voisins metoyens qui l’environnent de toutes parts peuvent élever toutes fois et quantes bon leur semblera sur lesd. murs metoyens au droit desdittes petittes cour au pourtour de lad. maison dépendant du second lot, ce qui rendroit les lieux innaccessibles et inhabitable, ayant un pareil voille ne recevant plus de jour pour pour [ sic] éclairer les chambres qui composent le corps de logis dud. second lot.Tel est l’avis de moy, de Villeneuve, ainsy que les plans cy joints concernant les susdits partages sauf à monsieur Raymond nostre confrère d’en juger comme il le jugera à propos pour que lesdites parties puissent estre également partagées et qu’elles n’ayent plus à l’avenir de contestation, tant sur les réparations et commun que sur la location et pouvoir disposer chacun séparément de leurd. lots en paix. »Conclusion / Avis de Pierre Quirot, tiers expert : [f. 15 r°] « Et comme la premier lot se trouvera plus fort en superficie de terrain que le second lot, pour parvenir à une juste égalité, nous avons pris les mesures et dimentions nécessaires sur led. plans, en faire les calculs pour parvenir à l’estimation générallement de lad. maison et avons icelle estimée en total à la somme de vingt cinq mil livres, eu égard au cours du temps [f. 15v°] présent, à la nature et qualité des bastimens qui la composent et au quartier où elle est scituée qui est sujet au logement des soldats, cy 25 000 livres.De laquelle somme, nous estimons qu’il y en a celle de treize mil livres pour le premier lot, ainsy qu’il est cy dessus déclaré, attendu qu’il contribuera à la construction d’un escallier neuf pour le second lot, lequel escalier augmentera led. second lot de valleur sans aucun profit aud. premier lot.Et, pour le deuxième lot, la somme de douze mil livres par les raisons cy dessus.En sorte que pour esgaller lesd. deux lot, led. premier lot sera [soelle ?] de la somme de cinq cent livres au second lot à la charge comme dit est de contribuer à la construction de l’escallier dud. second lot comme devant est dit et par ce moyen lesd. deux lots seront chacun de douze mil cinq cent livres. ».
Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 5
Intitulé : 12 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue neuve Saint-Denis

  • Type d’acte : visite de maison (estimation de réparations)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : En 1719 et 1720, l’entrepreneur Jolivet et le maître charpentier Collin, ont fait à neuf et de fond en comble la maison et où il s’y est trouvé des défectuosités. La clause décennale est toujours valable.
  • Expert(s) : Debias-Aubry, François, architecte (nommé par acte sous seing privé, annexé)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Bellichon, Jacob Marie Antoine, avocat au Parlement, tuteur de damoiselle Bellichon, Jeanne Françoise, sa fille unique et de défunte Chapazon, Jeanne, son épouse
  • Partie opposante : Jolivet, Michel Philippe, maître maçon entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Jolivet, Michel Philippe ; Collin, Nicolas
  • Lieux de l’expertise : une maison construite à neuf rue neuve Saint-Denis par le maître maçon Jolivet pour Bellichon, père au titre de sa fille mineure.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les travaux de réparation sont estimés 1270 livres dont la dépense revient pour 645 livres à Bellichon, 538 livres à Collin et 87 livres à Jolivet (nb : les chiffres ont été partiellement raturés)
  • Coût de l’expertise : Debias-Aubry : 12 livres ; « Bourse greffier : 2 vacations : 10 livres ; 28 rôles 3 livres, 10 sols ; [Total] 13 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées : nomination de l’architecte François Debias-Aubry par les parties.

Commentaire ou copie d’extrait :

Motif de l’expertise : « [f. 1v°] ledit sieur Bellichon dit qu’en l’année 1719 et 1720, il a audit nom pour la damoiselle mineure fait faire à neuf et de fond en comble une maison scize à Paris, rue neuve Saint-Denis dont tous les ouvrages générallement quelquonques ont esté entrepris par led. sieur Jolivet, lesquels ouvrages ont esté achevéz en lad. année 1720, et comme il y a des deffectuosités dans led. bastiment et particulièrement dans la charp[ente] et que les entrepreneurs font générallement desd. ouvrages en leurs noms sauf leur a recours si bon leur [f. 2r°] semble contre ceux qu’ils ont employez et qu’il est nécessaire de constater lesd. deffectuositées par un procès verbal avant que de procéder aux réfections, c’est pourquoy il a fait assigner led. sieur Jolivet à comparoir à trois jours en la chambre et par devant monsieur le lieutenant civil au Chastelet de Paris pour se voir condamner à restablir à ses frais et dépens les ouvrages dud. bastiment et de fond en comble et d’y remettre incessament des ouvriers en nombre suffisans pour que touttes les réfections puissent estre finies et achevées au plus tard dans un mois à peine de tous dépens d’ouvrage et intérests, desquelles deffectuositées sera préalablement dressé procès verbal par un ou plusieurs experts dont les partyes conviendront sinon nommez d’office, lesquels expers seront [f. 2v°] tenus de détailler lesd. deffectuositées ensemble d’estimer et fixer aussy en détaille les sommes ausquelles elles peuvent monter et doivent se monter sinon et à fautte de [?] faire voir, dire et ordonner que led. Mr Bellichon, aud. nom, authorizé à faire faire lesd. establissement aux frais dud. sieur Jolivet de la manière et pour les prix qui seroient portées aud. procès verbal, et encore pour voir, dire que le temps de la garenty de dix années dont les entrepreneurs sont tenus aura lieu contre led. sieur Jolivet pour les ouvrages qui y sont sujets pendant dix ans qui ne commenceront à courir que du jour que lesd. restablissement seront achevés, attendu que lesd. deffectuositées ont déterriorée lad. maison, requeront dépans et en outre que lesd. experts soient tenus en procédant à laditte visitte de déclarer s’ils estiment nécessaire qu’ils soit fait quelques ouvrages nouveaux pour le bien, utilité et sollidité de lad. maison pour, que leur raport estre ordonné, ce qu’il apartiendra ; ledit original contrôllé à Paris le 9 juillet 1726, R 87 folio 271 [f. 2r°] par ledit commis au controlle »

Pièce annexe : « Nous, soussignez, sur les assignations à nous donné en la chambre et pardevant Mr le lieutenant civil au Chastelet de Paris, scavoir sur celle donnée à moy Michel Philippe Jolivet, maître maçon à Paris, par le sieur Bellichon, au nom et comme tuteur de Jeanne Françoise Bellichon sa fille unique par exploit du neuf du présent mois de juillet, et moy Nicolas Collin, maître charpentier à Paris sur la dénonciation de lad. assignation, et assignation en conséquence à moy donné par led. sieur Jollivet le mesme jour neuf du présent mois de juillet, lesd. exploits signez par le sieur Guichard, huissier priseur au Chastelet de Paris et deument controllez le mesme jour ; donnons pouvoir à monsieur Aubry, architecte jurez expert, bourgeois de Paris, de faire la visitte de fond en comble d’une maison scize à Paris rue neuve Saint-Denis apartenante à lad. demoiselle mineure et de déclarer qu’elle sont les ouvrages deffectueux et qu’il estime estre à refaire en lad. maison et à quel somme [v°] pourront monter lesd. réfections et aux frais de qui elles doivent estre faittes, sy c’est par moy Jolivet sauf mon recours ou par moy Collin et partie pour l’un et par l’un de nous, promettant d’avoir pour agréable et de nous en raporter entièrement tout ce qui sera réglé, dessider et arresté par mondit sieur Aubry, auquel moy, Bellichon, aud. nom donne aussy pouvoir de faire lad. visitte suivant et de la manière par moy requise en l’exploit par moy donné aud. sieur Jollivet cy devant datté et esmoncé, promettant aussytost led. procès verbal et visitte faitte de le communiquer aux parens de lad. mineure, suivant et conformément à leur avis de faire et executé tout ce qui sera sur ce et en conséquence ordonné. Fait à Paris le onze juillet 1726.

[signatures : ] Michel Jolivet / Bellichon / Nicolas Collin ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 6
Intitulé : 12 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Gros Caillou, rue de l’université et au bord de la rivière

  • Type d’acte : visite, prisée et estimation de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du Châtelet du 27 mars 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : dans le cadre de la succession de Grou, Thomas et sa femme, il est demandé à l’expert de déterminer si les deux maisons de la succession peuvent être commodément partagés entre les huit héritiers.
  • Expert(s) : Plainé, Jean, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Piltret, Jean, bourgeois de Paris ; Grou, Catherine, sa femme, héritière pour 1/8 à cause de sad. femme de deffunt Grou, Thomas, granitier à Paris et Lagnite, Barbe, sa femme.
  • Partie opposante : Chevrié, Pierre, tapissier bourgeois de Paris ; Grou, Barbe Denise, sa femme, tant en leurs noms que comme led. Chevrié, tuteur ad hoc de Grou, Jean ; Grou, Guillaume ; Grou, Pierre ; Grou, Michel ; Grou, Margueritte, ouvrière en couture, tous mineurs ; et encore entre Grou, Marie Jeanne, fille majeure ; Grou, François, soldat dans le régiment des gardes, tous aussy héritiers chacun pour 1/8 desdits défunts Grou, Thomas et sa femme, défendeurs et demandeurs.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : deux immeubles au Gros caillou, seuls immeubles de la succession des défunt Grou, Thomas et sa femme, qui reviennent pour 1/8 à chacun des héritiers, défendeurs.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les deux maisons sont estimées 6825 livres, mais ne peuvent être également partagées entre les huit héritiers.
  • Coût de l’expertise : Planié, Jean,une journée de banlieue : 15 livres.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « [f. 4r°] Lesquelles maisons et place entre icelles touttes considérations faites sur leur situation et emplacement, quartier où elles sont scituées, qualités des bastimens qui composent lesd. maisons, eu esgard aux réparations qui sont à y faire et au cours du temps présent et à la charge du cens seullement, nous les prisons et estimons la somme de six mil huit cent vingt cinq livres qui est, à raison de vingt livres la toise d’emplacement avec bastiment et dix livres pour le surplus dud. emplacement cy 6825 livres.

Et pour satisfaire au chef de lad. sentence en ce qu’elle ordonne que nous raporterons sy lesd. maisons se peuvent commodément partager pour en estre délivré à chacun d’en payer un huitiesme, après avoir examiné lesd. maisons notre avis est qu’elle ne se peuvent partage en huit portions égalles, sauf sur tout ce que dessus à vous, monsieur, de juger et ordonner suivant votre prudence et justice ordinaire et accoustumée. »

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 7
Intitulé : 13 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Passy, grand rue

  • Type d’acte : visite est estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Châtelet de Paris (sentence 6 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse ? (partage de succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage entre héritiers d’un bien immeuble dans le cadre de la succession de Sureau, Guillaume
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Servin, Nicolas, tuteurs des enfants héritiers de Sureau, Guillaume, cy devant juré vendeur de foin
  • Partie opposante : Claude Charles, Chanel, tuteur de Paulle, Elisabeth, Françoise et Louise, François Nicard, mineurs [illisible] de défunte femme Sureau, Radegonde, leur mère, au jour de son décès femme de feu Nicard,marchand orfèvre, marié en seconde noce à de Béthune, Anne-Marie.[nb LL : hésitation sur la constitution des parties]
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison à Passy appartenant à la succession de défunt Sureau, Charles, père de Sureau, Guillaume (testament du 3 décembre 1709 devant Masson, notaire à Paris)
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 5 000 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir : 9 livres pour une vacation.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « [f. 3r°] et après avoir ainsy vu et visitté laditte maison, considération faitte de sa scituation, à l’estat présent des bastimens qui le composent qui sont anciens, nous la prisons et estimons valoir la somme de cinq mil livres, eu esgard au cours du temps présent et à la charge du cens, cy 5000 livres ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 8
Intitulé : 13 juillet - 7 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Argenteuil

  • Type d’acte : Visite pour alignement de mur et fosse d’aisance
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Châtelet de Paris, lieutenant civil (sentence du 22 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse (2e expertise)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : suite à une première expertise du 4 juin 1726 réalisée par les experts Quirot et Richard qui ne sont pas tombés d’accord (« attendu la contradiction ») une sentence du châtelet du 14 « du présent mars » a requis un tiers expert.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, entrep. (nommé d’office tiers expert)
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Le Pot, Pierre, officier du roy
  • Partie opposante : Péaget, Claude François, marchand apoticaire, ancien juge consul ; damoiselle Gamard, son épouse ; de Belambre, Arnault ; damoiselle Arnaud, fille majeure, tous propriétaires d’une maison scize rue l’Evêque ; et encore damoiselle Dupin, fille majeure (défaillante)Procureur : Pelet, François, conseiller du roy, lieutenant général honoraire au baillage du Palais à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue d’Argenteuil appartenant à Le Pot, Pierre
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : après lecture des avis séparés des premiers experts et visite du lieu, le tiers expert se range à l’avis de Quirot qui se fonde sur le partage de 1661 etc. Néanmoins pour la fosse d’aisance, l’expert doit reporté son avis, le temps que les parties se mettent d’accord pour lui faire le pouvoir de visiter.
  • Coût de l’expertise : Loir, Jean-Baptiste : 12 livres pour deux vacations
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : [f. 9v°] Après lesquelles lectures des deux différents advis desd. premiers experts et avoir d’habondant veu et visitté lesd. lieux, nous estimons, et notre advis est que l’advis dud. sieur Quirot doit prévaloir en tout son contenu à celuy dud. sieur Richard, estant celuy dud. sieur Quirot juste et équitable, fondé sur led. partage de 1661 et conforme à la coutume ; le cabinet et siège d’aysance dud. sieur Péaget estant certainement une propriété et non une servitude et que ledit sieur Le Pot n’est pas en droit comme il l’afirme de pouvoir faire élever au dessus dud. cabinet d’aysance, non plus que led. sieur Péaget ne pouroit faire sur celuy de sieur Le Pot [f. 10r°], sauf néanmoins sur le tout à vous, monsieur, de juger et ordonner, attendu qu’il s’agist de titres entre lesdittes parties qui ne sont point de la compétance des experts, et comme il s’agist aussy de la fosse d’aysance commune entre eux que lesd. sieurs premiers experts n’ont pu visittés, ne l’ayant pas trouvé vuidée lors de leurs dernière vaccations, quel est actuellement vuidée, que lesd. parties sont en pourparler de nous donner un pouvoir de la faire, nous avons [ ??] à répondre ny satisfaire jusqu’à ce qu’ils l’ayant fait.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 9
Intitulé : 13 juillet - 27 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Honoré

  • Type d’acte : estimation d’ouvrages de maçonnerie faits par les sieurs de Saint-Olive père et fils
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : l’expertise est demandé suite à une sentence du Châtelet du 10 avril 1726 qui avait précédemment condamné le sieur Guérin à payer les ouvrages de maçonneries faits par de Saint-Olive père et fils contenus au mémoire à l’exception de neuf articles « que led. sieur Guérin a dit ne point devoir suivant l’estimation qui seroit faitte par expert dont led. sieur Guérin et led. sieur de Saint-Olive esd. noms conviendroient... ». La valeur des neuf articles est l’objet de cette expertise.
  • Expert(s) : Lebrun, Jacques Charles, architecte ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Fouquet de Saint-Olive, Jean Maximilien, maître maçon à Paris, comme tuteur de ses frères et sœurs mineurs,héritiers de défunt de Saint-Olive, Olivier et Cullot, Anne-Jeanne, sa femme ses père et mère
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Guérin, Arnaud, marchand bourgeois de Paris.
  • Expert : Lebrun, Jacques Charles
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Saint-Honoré, près la rue de Grenelle, appartenant au sieur Guérin, Arnaud, marchand bourgeois de Paris où de Saint-Olive père (décédé) et fils ont réalisé des travaux de maçonnerie en 1720, 1721 et 1722 estimé par les mémoires à 490 livres 5 sols et à 703 livres 7sols et 6 deniers.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages contenus dans les neuf article est estimé 397 livres.
  • Coût de l’expertise : Lebrun : douze livres pour deux vacations entières ; Lebrun : 12 livres : greffier : 12 livres
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cas particulier ?: « Plus fait lecture d’une troisième sentence rendue aussy de vous monsieur le cinq juin dernier entre led. de St-Olive esd. noms, demandeur en exécution de vosd. sentences d’une part, et led. sr Guérin deffendeur d’autre. Par laquelle vous avez, monsieur, parties ouyes donné lettre aud. sr Guérin de la nomination par luy faitte de moy Lebrun ; en conséquence avez ordonné que l’estimation des ouvrages en question seroit faitte par nous Loir et Lebrun dépens [ou : depuis?] réservez. »

Conclusion 1 : « [f. 4r°] Tous lesquels ouvrages cy dessus contenus en 18 articles sont de mesme en 18 articles tant dudit mémoire remis en vos mains par led. sieur Guérin propriétaire, que de celluy remis ez mains de moy Loir, de la part dud. de Saint-Ollive esd. noms, et ce qui est porté aux neuf articles suivans de l’un et de l’autre desd. mémoires ne regarde point led. sieur Guérin ; le premier d’iceux [ illisible] pour 6 pieds de léger ouvrages estant restablissement à un mur de face au sujet du mur fait pour led. sieur Montagne [(voisin)] qui ne peuvent concerner que luy ; le 2d un restablissement à une aisle dont led. sieur Guérin ne peut estre tenu au désir dud. rapport d’allignement fait par moy Loir ; le troisième concernant des assises d’une mardelle d’un puis de mesme nature ; [etc.] ; estant, tous les ouvrages faits et dont le sieur Guérin ne peut estre doibt [sic] estre tenu suivant led. rapport d’allignement, aussy a-t-il esté jugé de mesme par la sentence du 10e avril 1726.

Plus est fait mention par l’article suivant de l’un et de l’autre desd. mémoires qui est le 28 et dernier, qu’il a esté employé quatre journées de maçon et d’un maneuvre à échafauder le mur dud. sieur Guérin du costé de la cour dud. sieur Fortier pour restablir les cassures et bouclement et faire les enduits de fonds et 30 sacs de plastre, ce que nous évaluons en argent et nous nous avons depuis évallué led. dessus est dit [illisible] 217 livres, cy 21 livres. […]

Nous avons fait les relevés et sepparation du contenu en chacun des articles du thoisé par nous fait cy dessus desd. ouvrages en question, le montant de chacun desquels articles avons tirez hune ligne comme il se veoit hors marge, et après avoir fait les distractions des murs d’avecq les légers ouvrages et fait de l’une et de l’autre sorte des ouvrages led. additions, avons trouvé qu’il y a de murs des susd. espaisseur et quallité 8 livres 5 pieds ¾ que nous estimons, à raison de vingt deux livres la thoise eu esgard à leurd. quallité et espaisseur et au temps qu’ils ont esté faits, vallent la somme de 179 livres 10 sols 3 deniers.

Et de léger ouvrages 19 toise ½ 3 pieds ¾ que nous estimons comme dessus à raison de dix livres la thoise, vallent la somme de 196 livres 10 sols.

Et l’article que nous avons évallué en [?] qui est le dernier est de 21 livres.

Somme totalle à quoy montent et reviennent lesd. ouvrages faits tant par led. de Saint-Ollive père et par lesd. de Saint-Ollive fils en lad. maison et contenu au présent raport trois cent quatre vingt dix sept livres, cy : 397 livres.

Ce que dessus est l’advis de nous experts, sauf à vous, monsieur, d’en juger et ordonner selon votre justice et prudence acoutumée. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 10
Intitulé : 15 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Passy, rue qui conduit à l’église

  • Type d’acte : visite d’une maison (succession)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Châtelet (sentence du 3 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse (succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : l’expertise est demandée pour permettre la vente de la maison à huit mil livres destinée à payer les dettes de la succession.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Gedouin, Denise Estinette, émancipée d’âge, fille de défunt Gedouin, Antoine, vivant bourgeois de Paris et de damoiselle Doye, Jacqueline Ambroise, à présent sa veuve, ses père et mère.Tutrice : Doye, Jacqueline Ambroise
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison à Passy, rue menant à l’église, faisant partie de la succession de défunt Gedouin, Antoine et appartenant à Gedouin, Denise Estinette, sa fille
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 8 000 livres
  • Coût de l’expertise : Loir : 9 livres pour une vacation
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 11
Intitulé : 15 juillet - 22 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue des Bourdonnois

  • Type d’acte : visite de réservoir (état de la charpente recouverte de plomb)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 3juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : La charpente protégeant le réservoir doit être refaite pour une raison indéterminée. C’est pourquoi, l’état de ce qui a été fait et des matériaux (plaques de plomb) doit être réalisé avant ces travaux [nb LL : à vérifier, hésitations]. (nb : suivant le marché sous seing privé entre les parties du 19 novembre 1721, il a été spécifié que le comte Donsembray doit fournir tout le plomb recouvrant la charpente).
  • Expert(s) : Bernard, Charles, entrepr. ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Pajot, Louis Léon, comte Donsembray, intendant général des postes et relais de France.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Charlot, Adam, maître plombier
  • Expert : Bernard, Charles
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un réservoir, rue des Bourdonnois, appartenant à Pajot, Louis Léon, comte Donsembray
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des pièces de charpente et de plomb sont inventoriées et le tout est référé au lieutenant civil pour en juger
  • Coût de l’expertise : Bernard, quatre vacations : 24 livres ; Loir : 24 livres ; greffier : 24 livres ; expédition.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

à la demande du comte Donsembray, le lieutenant civil a nommé d’office un expert pour lui.

Définition de la mission et nomination des experts : « [f. 1r°] … Nous avons fait lecture d’une sentence par vous, monsieur rendue au Parc civil du châtelet de Paris le trois du présent mois entre mondit sieur Donsembray, deffendeur, au requeste exploit du vingt huit moy dernier, tendant de la part [f. 1v°] du cy après nommé à ce qu’il luy fut donné lettres de ses offres de refaire tout à neuf le réservoir en question en conformité des sentences et arrest de la cour rendue entre les partyes en faisant mettre par lesd. sr Donsembray de sa part en estat la charpente dud. résevoir suivant l’ar et façon que les ouvrages ne puissent souffrir aucun danger et en luy donnant des recepissés au fur et à mesure qu’il aporte des plombs neufs pour la construction dud. réservoir ; que pour constater l’estat de lad. charpente elle seroit vue et visitée par expert & d’une part, et entre Adam Charlot, plombier, demandeur d’autre part. Par laquelle sentence, partyes ouyes, vous avoit, monsieur, ordonné qu’avant fair droit et au fins des partyes les lieux et ouvrages en question seroient veus et visités par expert dont les partyes conviendroient, sinon nommer d’office ès mains desquels experts le marché seroient remis et après que mondit sieur Donsembray a déclaré se raporter à vous sur la nomination d’expert vous auroit, monsieur, ordonné que dans trois jours, lors ledit sieur Charlot seroit tenu d’en nommer un de sa part, sinon lad. visitte seroit faite par nous Loir expert susd. que vous auriez, monsieur, nommé [f. 2r°] d’office pour touttes les partyes en lad. sentence scellée par Boyard le six dud. mois. »

Suite de la nomination de l’expert : « [f. 2r°] Plus fait lecture d’une autre sentence rendue aud. parc civil par vous, monsieur, le neuf dud. présent mois entre mondit sieur comte Donsembray et le Sr Charlot, par laquelle sentence, partyes, ouyes, vous aurié, monsieur, ordonné que la visitte en question seroit faite par nous Bernard expert susd. nommé par led. Charlot et par nous Loir, aussy expert susd. par vous, monsieur, nommé d’office pour mondit sieur Donsembray ; susd. sentence scellée le vingt du présent mois par Royard. »

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 12
Intitulé : 15 juillet - 25 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages, 2 feuilles volantes dont un plan-croquis

Présentation du contenu :

Rues Montorgueil et Tireboudin

  • Type d’acte : visite et alignement des murs mitoyens
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (requête du 3 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : pour éviter tout conflit à venir, les propriétaires des maisons mitoyennes demandent à l’expert l’alignement du mur mitoyen. L’une des partie ( Du Paiës, Louise Antoinette) en profite pour demander un procès verbal pour l’état des réparations à faire dans sa maison.
  • Expert(s) : Lepas Dubouisson, Claude Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Dauhan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Duhamel, Jean-Baptiste ; Jousset, Jean-Pierre, conseiller du roy, auditeur en sa chambre des comptes, tuteur de Bellavoine, Alexandre François, mineur, tous deux propriétaires.
  • Partie opposante : du Paiës, Louise Antoinnette, femme de Langelin, Charles, bourgeois de Paris, autorisée par justice, propriétaire de son chef.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Paignan, Louis (pour rue Montorgueil) ; Delage, François (pour rue Tireboudin), tous deux maîtres maçons, entrepreneurs des ouvrages de maçonnerie à faire aux dittes deux maisons.
  • Lieux de l’expertise : deux maisons, l’une rue Montorgueil appartenant aux sieurs Duhamel et Bellavoine, où pend l’enseigne « Le grand compas » et l’autre rue Tireboudin, appartenant de son chef à la dame Du Païes, Louise Antoinette, épouse du sieur Langelin, contiguës l’une à l’autre par derrière.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert, après avoir établis les réparations à faire à la maison de la rue Tireboudin, donne le tracé du mur mitoyen entre les deux maisons et donne avis comment le mur doit être construit.
  • Coût de l’expertise : Le Pas Dubuisson: 18 livres pour 3 vacations ; « Payé à la bourse commune 17 livres 15 sols... »
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par du Paiës, Louise Antoinnette, à Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte du roy juré expert le 15 juillet 1726 ; pouvoir du 16 juillet 1726 donné par Langevin, Charles, mari séparé de biens de du Paiës, Louise Antoinnette, à Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, conformément au pouvoir de sa femme 2/ plan croquis de l’alignement par Le Pas Dubouisson, Claude François, du 25 juillet 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Motif : « [f. 1v°] par lequel acte, lesdittes parties donnent plein et entier pouvoir à nous, Le Pas Dubuisson, architecte expert susd., de voir et visitter le mur mitoyen séparant les deux maisons, dire ce qu’il y convient faire en tout ou en portion, en fixer l’épaisseur et la qualité et construction dont doit être refait led. mur mitoyen tant en fondation qu’en élévation, et à quels frais et dépends, même de prendre et donner l’allignement dud. mur afin qu’en le reconstruisant il ne soit fait aucune anticipation de part ni d’autre desdittes 2 maisons.

Comme aussi lad. damoiselle du Païes esd. nom, donne pareil pouvoir à nous dit expert de voir et visitter lad. maison de fond en comble au sujet des réparations urgentes et nécessaires à faire, tant joignant led. mur mitoyen qu’au surplus de lad. maison, faire état desd. réparations pour les constater et dire ce qu’il convient faire en lad. maison pour la rétablir et conserver, et du tout faire et dresser par nousd. expert, procès verbal et rapport en la manière accoutumée, auquel lesdittes parties promettent respectivement en ce qui regarde ledit mur mitoyen acquiesser lad. a arrest de cour souveraine et de même pour ce qui regarde lad. damoiselle du Païes en son particullier, avec promesse d’avouer et trouver pour agréable ce qui seroit réglé par nous expert susd. pour le surplus cy devant dit en augmentation dudit mur mitoyen. »

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 13
Intitulé : 16 juillet 1726 - 27 mai 1727
Description matérielle : 1 cahier de 53 pages, 5 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue Saint-Nicolas-du-Chardonnet

  • Type d’acte : toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie et de charpenterie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : aucune puis le lieutenant civil (sentences du 11 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse puis contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les ouvrages de maçonnerie, charpenterie, couverture, serrurerie pour la réparation et augmentation d’une maison doivent être estimés pour paiement par le propriétaire.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste ; Belhomme, Maurice ; Benoist, Louis (nommé d’office tiers expert)
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Dupuy, Antoine, marchand bourgeois, propriétaire d’une maison rue Saint-Nicolas-du-Chardonnet
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Le Foulon, Guillaume, père, maître maçon ; de la Croix, Pierre, maître charpentier
  • Expert : Belhomme, Maurice
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, rue Saint-Nicolas-du-Chardonnet, appartenant à Dupuy, Antoine, où sont intervenus de mars à juillet 1725 Le Foulon, Guillaume, père, maître maçon ; de la Croix, Pierre, maître charpentier, Delaunay, Jean-Baptiste, le jeune, maître couvreur ; monsieur Quentin, maître menuiserie ; monsieur Griminy, maître serrurier.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les deux premiers experts, Belhomme et Loir, s’étant trouvés d’avis contraire, il a été nommé d’office un tiers expert en la personne de Benoist, Louis, par sentence du lieutenant de police du 11 octobre 1726. Le requérant refuse la nomination de Benoist (voir les termes de la procuration indiquant que les experts décideraient du tiers entre eux) mais doit céder. Le tiers expert estime le total des ouvrages de maçonnerie à 4 835 livres 12 sols 4 deniers (f. 51v°) ; les ouvrages de charpenterie à 3764 livres 19 sols 8 deniers. Alors que Belhomme avait estimé à 3618 livres 7 sols 8 deniers et Loir à 2993 livres 10 sols 11 deniers.
  • Coût de l’expertise : Belhomme : 30 livres, acompte des vacations du présent raport, plus receu 78 livres ; Loir : 18 livres pour trois vacations faites jusqu’à ce jour 13 septembre 1726 ; Loir : receu de monsieur Callou acompte 30 livres ce 13 décembre 1726 ; Loir : receu 78 livres pour reste de vingt et une vacation ; Benoist : receu 24 livres pour quatre vacations entières ; Belhomme : receu 90 livres pour [?] du 3 décembre 1726 [ illisible] ». Total f. 53v° : « Loir pour 21 vacations : 126 livres ; Belhomme : 126 ; Benoist, quatre vacations : 24 livres ; greffier 25 : 150 livres ; Grosse, 211 rôles : 52 livres 15 sols ; papier, contrôle, expédition »
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir conjoint de Guillaume Le Foulon et Pierre Delacroix à Belhomme pour toiser les ouvrages de maçonnerie, 3 juillet 1726 2/ pouvoir d’Antoine Dupuys à Jean-Baptiste Loir pour expertiser les ouvrages faits à sa maison, du 28 mai 17263/ pouvoir de Pierre de la Croix et Antoine Dupuys à Louis Benoist pour toiser les ouvrages en bois en raison d’un différent entre de la Croix et Dupuys, le 24 mars 17274/ pouvoir de Delaunay, le jeune, maître couvreur, à Belhomme pour toiser les ouvrages de couverture faits à la maison de Dupuys, du 18 septembre 17265/ copie de la signification par l’huissier Veron à l’attention de Jean-Baptiste Loir et Belhomme, de la part d’Antoine Dupuys, qui révoque les pouvoirs qu’il a donné aux experts.

Commentaire ou copie d’extrait :

L’opposition du requérant à la nomination par le lieutenant de police d’un tiers expert semble introduire cette autorité dans l’affaire qui semble avoir débuté sans requête de la part d’une institution.

Opposition de demandeur à la nomination d’office d’un tiers expert : « [f. 45r°] Après lesquelles estimations [des deux premiers experts], nous avons fait lecture d’une signiffication à nous faitte le jour d’hier à la requête du sr Antoine Dupuis, propriétaire de lad. maison, par exploit de Pierre Veron, huissier commissaire priseur au Chastelet de Paris, par lequel il nous déclare, sur ce qu’il avoit apris que nous serions d’avis contraire au sujet de l’estimation des réparations et ouvrages faits en sa maison et qu’il s’agissait de nommer un tiers, qu’il révoquait tout consentement qu’il pouroit avoir donné de ce faire, tant à nous experts que tous autres ce faisant empêchoit formellement que la nomination du tiers expert soit faitte, au préjudice d’une sentence du onze octobre dernier à luy signifiée le seize et que la visitte prisée et estimation fut faitte par autre que le sr Benoist, nommé tiers expert d’office par Mr le lieutenant civil dans la prévoyance du cas présent, déclarant, led. sr Dupuis qu’il protestoit de nullité de ce qui seroit [f. 45v°] fait en présence de lad. sommation et de la susd. sentence dans l’exécution de laquelle il se renfermoit quant à ce chef sentence sauf à luy à se pourvoir contre les autres en ce qu’il pouroient luy faire griefs et sans préjudicier d’autres deubs, droits et actions, laquelle copie nous avons annexé à ces présentes, et en conséquence d’icelle attendu que notre vacation du douze novembre dernier nous questions convenus, en exécution des pouvoirs à nous donnez par les parties du sr Raymond par tiers expert entre nous avec charge aud. Me Callou, greffier de l’avertir de sa nomination et que nous avions surcis jusqu’à la fin de la visitte des ouvrages de charpenterie pour raison desquels nous n’avions pas manqué de convenir [?] ledit sr Raymond, mais avons [supe ??] à lad. nomination et sommes convenus que celle par nous faitte en nostre ditte vacation du douze novembre demeureroit comme nulle et avons remis à continuer la visitte et thoisé des autres ouvrages faits en lad. maison après que la visitte du sr Benoist expert tiers nommé par la sentence susdattée aura esté faite, assignations préalablement données par l’une ou l’autre des parties tant aud. tiers expert que nousd. experts et aux autres parties, et nous sommes retirez. JB Loir / Belhomme.

[f. 46r°] Et le jeudy seize du mois de janvier de l’année mil sept cent vingt sept du matin. Nous, Louis Benoist, tiers expert nommé par sentence du onze octobre dernier et Jean-Baptiste Loir et Maurice Belhomme experts susd., suivant l’assignation à nous donnée le jour d’huy à la requeste du sr Guillaume Le Foulon et du sr Pierre de la Croix par exploit d’Antoine Marais, huissier commissaire priseur au Chastelet de Paris, sommes transportez avec led. Me Callou, greffier susd. en lad. maison susd. rue St Nicolas du Chardonnet où estant, nous avons fait lecture d’une sentence de vous rendue, monsieur, led. jour onze octobre dernier entre led. sr Le Foulon et led. sr de la Croix demandeurs, aux fins de leur exploit du treize septembre dernier duement controllé et présenté contre le sr Dupuis, bourgeois de Paris deffendeur, non comparant ny procureur par luy duement appelé, lecture faitte dud. exploit susdatté, par laquelle vous avez, monsieur, condamné le deffaillant à payer ausd. srs Foulon et de la Croix les ouvrages de maçonnerie et de charpenterie par eux faits en la maison susdésignée en ce, suivant le thoisé prisé et estimation qui en seroit fait par nous Belhomme et Loir, jurez experts nommez et convenus entre les partyes et ce, suivant mémoires desd. ouvrages qui sont entre nos mains avec l’interest du montant de lad. estimation à compter du jour de la demande et pour parvenir à lad. estimation condamné le deffaillant à déposer [f. 46v°] ès mains du greffier de l’écritoire la somme de quarente livres pour les vacations desd. srs experts, donné lettres ausd. srs Le Foulon et de la Croix des offres quelles ont fait de consigner pareille somme de quanrente livres de leur part ; et en cas ou nousd. experts nous nous trouverons d’avis contraire, dit que lad. estimation en question serait faitte par nous Benoist, expert nommé d’office pour tiers, condamné le deffaillant aux dépens. »

« [f. 46v°] Nous, Benoist, tiers expert susd. avons fait lecture de la minutte [f. 47r°] du procès verbal fait par lesd. sr Loir et Belhomme premiers experts et commencé par les ouvrages de maçonnerie faits par led. sr Foulon en lad. maison, par laquelle lecture nous avons reconnus que lesd. sieurs experts sont de sentiment et avis séparez sur les articles de sommes estimées et tirées en argent dans ledit procès verbal et en fin d’iceluy nous avons trouvez qu’ils ont conjointement fait les calculs et réductions desd. ouvrages de maçonnerie estans d’accord de la quantité de chacune, qualité [?] et qu’ayans conférez ensemble sur les différentes valeurs d’ouvrages s’estans trouvez d’avis contraires ils les ont estimez chacun séparément, qu’ils ont conjointement trouver qu’il y a cinquante six thoises sept pieds et demy de murs de 14 à 15 pouces d’épaisseur, que led. sr Belhomme a estimé, eu égard à ce qu’ils les a trouvez faits dans leur entière perfection chacunes à leur égard sans qu’il y manque aucune chose suivant l’art, le lieu et les endroits où ils ont esté fait, autant que les places, tout permis et sans aucuns portes à faux de la part de l’entreprise à raison de vingt livres la thoise par rapport à leur qualité, façon et construction, charté de matéraux et des ouvriers, difficulté du service à cause du quartier où est scituée lad. maison dans laquelle il n’y a point de puis.

Lesquels 56 livres 7 sols et demi de murs, le sr Loir estimé à seize livres la thoise eu égard à leur qualité et au tems que lesd. ouvrages ont esté fait, qu’ils ont conjointement trouvé qu’il y a dix sept thoises demy pied de mur de platras que led. sr Belhomme à estimé dix huit livres la [f. 47v°] la thoise et led. sr Loir treize livres dix sols.

Qu’ils ont enfin aussi conjointement trouvez quelque quatre cent vingt huit thoises et demy cinq pied trois quart de légers ouvrages que led. sr Belhomme a estimé neuf livres la thoise eu égard à ce qu’il a rapporté en sa première estimation des murs. et led. sr Loir à sept livres la thoise.

Et ce qu’il y a d’articles tirez en argent dans led. procès verbal a esté estimé en total par led. Belhomme cent cinquante trois livres et par led. sr Loir à cent vingt une livres.

Ce qui composé une somme totalle par le montant desd. ouvrages suivant led. Sr Belhomme de cinq mil quatre cent quarente une livres sept sols un denier.

Et suivant led. sr Loir quatre mil deux cent cinquante livres dix sols cinq deniers, le tout suivant luy, eu égard à la quantité de saillies faitttes tant aux murs de face et pan de bois qu’aux manteaux de cheminée, lesquelles sont mutillés et n’ont esté faittes que pour constituer dans une plus grande dépence, ledit sr Dupuis [et ??] à la charge de rétablir les fractions qui sont ausd. ouvrages tant aud. murde face que de closture dans la cour, et les saillies du haut de celuy du fond de la cour qui sont tombées et encore les platras des potteaux des portes et autres endroits où il y en a et en outre refaire à neuf le thuyeaux de cheminée dont les bois ne sont pas suffisamment éloignez des languettes de face et costières et culots à la charge [f. 49r°] de refaire de fond la cloison à gauche de l’escallier en ce qu’elle porte à faux sur ledit escallier. »

Pièce n°2 : « J’ay,soussigné Antoine Dupuys, marchand bourgeois de Paris, donné pouvoir à monsieur Jean Baptiste Loir, architecte juré du roy expert bourgeois de Paris, de voir, visiter, toizer et estimez les ouvrages de maçonnerie faicts par Mr Guillaume Le Foulon, père, ceux de de charpenterie faicts par Mr Pierre de la Croix, père, ceux de couverture faits par Mr Jean Baptiste de Launay, le jeune, ceux de menuiserie faicts par Mr Quentin et ceux de serrurerie faicts par Mr Griminy, tous maîtres à Paris. Lesdits ouvrages faicts en ma maison rue Saint Nicolas du Chardonnet à Paris, pendant les mois de mars, avril, may, juin et juillet de l’année mil sept cens vingt cinq pour réparations et augmentations que j’ay fait faire par les susdits maistres ouvriers [v°] promettent d’avoir pour agréable ce qui sera réglé et arété par mondit sieur Loir, seul pour tous, ou conjointement avec le juré expert qui sera convenu par les dits sieurs maîtres entrepreneurs sus nomée. Et en cas que les dits sieurs experts se trouve d’avis différant je leurs donne pouvoir de choisir entre eux un tiers pour décider sur leurs différants avis. »

Pièce n°3 : « Nous soussignée Pierre de la Croix, maître charpentier et Antoine Dupuys, marchand bourgeois de Paris, reconnoisons avoir donné pouvoir, et le donnons par le présent à monsieur Benoist, juré expert nommé d’office pour les ouvrages en bois fournie à la maison dudit sieur Dupuys dont on n’est point d’acord. Nous acordons ensemble que nous consentons que la différance qu’il y a entre nos deux mémoire pour ledit bois fourny soit partagé en deux, c’est à dire de moitié pour jugement de l’un à l’autre mémoire. »

Pièce n°5 : « […] Sur ce que ledit sr Dupuis auroit appris que les expers seroient d’avis contraire au sujet de l’estimation des réparations et ouvrages faits en la susd. maison et qu’il s’agit de nommer un tiers, que ledit sieur Dupuis a révoqué et révoque ses consentements qu’il a donné aux experts et empêche formellement que la nomination du tiers expert soit faire au préjudice de la sentence du 11 octobre dernier signifiée le seize et que la visite, prisée et estimation soit faite par autre que le sieur Louis Benoist qui a été nommé tiers expert d’office par monsieur le lieutenant civil dans la prévoyance du cas présent. […] ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 14
Intitulé : 16 juillet - 22 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 26 pages, 3 cahiers, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Lagny-sur-Marne, rue du Viviers, encoignure du pont de Marne

  • Type d’acte : estimation d’ouvrages de maçonnerie et charpenterie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Ponts et chaussées de France (Jomard) (sentence du 27 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les entrepreneurs Regeau, frères et Lietté, chargés de la reconstruction de la maison ont abandonné les travaux en septembre 1725. Il doit être fait l’état des travaux et des matériaux.
  • Expert(s) : Paumier, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Polle, Louis, avocat en Parlement,
  • Procureur : Mr Cardot ?, procureur en la cour
  • Partie opposante :1/ Regeau, François 2/ Regeau, Louis, tous maçons se disant entrepreneurs 3/ Lietté, André, se disant maître charpentier 4/ ? Lenseigne, Germain, patissier et boulanger à Lagny 5/ Tisson, Antoine, cabaretier 6/ Lallemand, Jean, hostellier
  • Procureur : Coursin, Denis, procureur ?
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison commencée à bâtir, sise en la ville de Lagny-sur-Marne, faisant l’encoignure des rues du viviers et du pont de la Marne, dont Polle, Louis est propriétaire par adjudication à lui et son épouse en déduction de leurs créances par sentence des requêtes du Palais datés du 10 avril 1725. Les travaux de reconstruction à neuf ont été réalisés par Regeau, François ; Regeau, Louis, tous maçons se disant entrepreneurs ; Lietté, André, se disant maître charpentier suivant le devis et marché passé devant Masson et Gervais, notaires à Paris le 24 juillet 1725 entre André Huiguet, maître maçon, à Paris, André Tamar, maître charpentier à Paris, François Regeau, entrepreneur de bastimens et Louis Regeau son frère aussi entrepreneur, moyennant 3260 livres (plans annexés).Lesdits entrepreneurs ont abandonné le chantier au mois de septembre 1725.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : somme totale de tous les ouvrages de maçonnerie, gros fers et bois de charpente posés : 1357 livres 5 sols 10 deniers (f. 17r°) ; somme totale de tous les matériaux : 1490 livres 8 sols4 deniers
  • Coût de l’expertise : Paumier : receu acompte sur le présent rapport 66 livres, plus receu 108 livres.
  • Pièces ajoutées :1/ [mémoire d’ouvrages] de couverture fait de neuf pour monsieur du Housser, conseiller du roi en ses conseils d’Etat privé et trésorier des ses parties, conseiller de sa majesté, sise vieille rue du temple par Jacques Barbe, maître couvreur de maisons à Paris, toisés par François Levé, architecte des bâtiments du roi, le 21 février 16542/ mémoire et toisé des ouvrages de maçonnerie faits par Allemand [??] entrepreneur de bâtiments à Paris, en une maison sise rue Beauregard à la Villeneuve appartenant à Mr Jarfault3/ Mémoire et toisé des ouvrages de charpenterie faits par Jean Desquerin, charpentier, pour monsieur Desboulin, marchand de vin du roy en sa maison à Sèvre [s.d.]4/ grosse papier d’une quittance du greffier François Meley pour avoir reçu 393 livres de Mr Polle pour les frais du rapport de prisée d’estimation en date du 16 juillet 1726 d’ouvrages de maçonnerie et autres faits dans sa maison.

Commentaire ou copie d’extrait :

Le rôle de Lenseigne, Germain, patissier et boulanger à Lagny ; Tisson, Antoine, cabaretier ; Lallemand, Jean, hostellier, Procureur : Coursin, Denis, procureur n’est pas éclairci. De même que la présence des trois premières pièces annexes.

Sentence du 27 mai 1726 : « [f. 1v°] votre sentence rendue entre Mr Louis Polle, avocat en Parlment, propriétaire de lad. maison […] demandeur, aux fins de sa requête et exploits des vingt huit septembre et premier octobre mil sept cens vingt cinq, contre François et Louis Regeau, massons se disant entrepreneurs et André Lietté se disant maître charpentier deffendeurs et deffaillans, encore entre Germain Lenseigne, patissier et boulanger à Lagny, Antoine Tisson, cabaretier, Jean Lallemand, demandeurs en requête par eux présentée au bailly dud. Lagny en saisies et arrest faites entre les mains dud. sieur Polle, le 24 septembre 1725 évoquée en la chambre et sur lesquelles par sentences contradictoires rendues le premier février 1726,il a esté ordonné que les partyes procéderoeint en lad. chambre des bastimens d’autre part, et entre led. Mr Louis Polle deffendeur d’autre, et entre Jean Desmoulins [Carrés de Saint-Mame ?], demandeur en saisie et arrest et délivrance de deniers aux fins de l’exploit du 28e mars 1726 d’une part et led. sr Polle comparant d’autre, et encore entre [f. 2r°] led. sieur Polle demandeur en requeste du vingt may 1726 d’une part et lesd. François et Louis Regeau, massons, André Lietté, Germain Lenseigne et Jean Lallemand et led. Desmoulins, deffendeurs. Partyes comparantes ouyes vous après que Mr Denis Coursin a déclaré ne vouloir playder pour François et Louis Regeau ny pour Liétté, avez donné deffaut contre lesd. Regeau et Lietté ; et pour le profit acte aud. Mr Polle de sa déclaration que lesd. deffaillans ont abbandonné les ouvrages par eux entrepris pour led. Polle depuis le mois de septembre dernier, et atendu led. abbandonnement, avez ordonné que les ouvrages encommencez par lesd. Regeau et Lietté seroient veus, visitez, toisez, prisez et estimez suivant les prix portez au marché et ce, par expert dont les partyes conviendroient pardevant vous, sinon nommez d’office ; lesquels experts feroient mention dans leur raport des malfaçons sy aucunes il y a, priseroient et estimeroient ce à quoy poura monter le restablissement, feront mention par un cahier séparé de tous les matéreaux ouvragez et prest à employer, lesquels experts preseroient et estimeroient lesd. matéreaux ensemble et tous ceux provenans de la démolition du vieux bastimen à l’effet de quoy, le procès verbal du trois octobre 1724 fait par le sr Raymond, juré expert, leur seroit mis en mains. Avez donné acte aud. Mr Polle de ce qu’il s’en est raporté à vous, Mr, de nommer un expert d’office, avez nommé la personne de nous, Paumier, expert susd. au deffaut par lesd. Regeau et Lietté de nommer un expert de leur part, nous demeurant seul pour éviter à frais, avez donné acte aud. Mr Polle de ce qu’il a offert avancer les [frais?] du présent raport sauf à répéter, lequel raport à offert raporter et donner copie dans un mois lors prochain, avez surcis à faire droit sur les demandes ensaisies desd. Lenseigne, Lallemand, Tisson et Jean Desmoulins, jusques après led. raport fait et à vous raporté pour estre par vous, monsieur, fait droit aux partyes, ainsi qu’il apartiendra tous dépends, dommages et intérests, réservez lad. sentence signée Gambault et scellée à Paris le 8e juin 1726... ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 15
Intitulé : 16 juillet - 9 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages, 1 feuille attachée au cahier

Présentation du contenu :

Rue de Poitou au Marais

  • Type d’acte : visite de réparations à faire à une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (permission du 18 juin 1726, par lui mis au bas de la requête présentée par Ollivier, Jean).
  • Nature de l’expertise : gracieuse.
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison que vient d’acheter Ollivier, Jean est en péril et n’est pas en été d’être habitée et doit faire l’objet de réparations très urgentes qui sont l’objet de cette expertise. Ce procès verbal est aussi nécessité dans le cas où le nouveau propriétaire voudrait exercer son droit de retrait.
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Haudoin, Antoine
  • Partie requérante : Ollivier, Jean, conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Poitou au Marais que Ollivier, Jean a acquise de Le Cogneur, Louis Gabriel, chevalier de Belabre par contrat passé devant Hachette, notaire à Paris, le 13 juin 1726.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert donne la liste des réparations à faire selon les cas (sans donner de prix) et ne renvoi pas le jugement au lieutenant civil.
  • Coût de l’expertise : Caulle : 12 livres pour deux vacations
  • Pièces ajoutées : requête d’ Ollivier, Jean au lieutenant civil. Au bas de la requête est la permission donnée par le lieutenant civil datée du 18 juin 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

L’expert ne renvoi pas le jugement au lieutenant civil s’il on en croit la conclusion.

Conclusion : « [f. 5r°] Tel est l’état où se trouve lad. maison et les réparations les plus urgentes et nécessaire à faire pour la rendre en état d’y loger en sureté, les autres réparations qui se trouve à faire au surplus quoy que très considérables, peuvent se différer. [f. 5v°] Tout ce que dessus nous certiffions véritable et estre nostre avis. Fait et arresté lesd. jour, mois et an que dessus. »

Requête d’Ollivier : « A Monsieur le lieutenant civil.

Supplie humblement, Jean Ollivier, conseiller secrétaire du roy, maison et couronne de France et de ses finances, disant que, par contrat passé devant Hachette et son confrère, nottaire à Paris, le treize juin présent mois, il a acquis de messire Gabriel Louis Le Congnieux, chevallier de Belabre, une maison, jardin et lieux scitué à Paris rue de Poitou au Marais, qu’ils y a nécessité pressante pour mettre led. bastiments de cette maison hors de péril et en l’état d’estre habitée, d’y faire faire plusieurs réparations quy sont très urgentes quy en consistent au bastiment au dessus des remises à gauche en entrant en la reprisse par dessous œuvre de la portée du rez de chaussée au droict desd. remises et ce, en pierre de tailles et le mur en retour, plus de faire la reprise par dessous œuvre du mur de face sur la rue à prendre depuis la porte cochère jusqu’au mur mitoyen, plus de refaire en entier la vouste d’arreste au dessus de la pièce à costé du princippal escallier face la hutte en descendant dans le jardin et d’autres réparations aussy nécessaires, nottament au comble de la couverture ; et comme le suppliant a interest de jouir de la ditte [v°] maison, ce qu’il ne peut faire qu’au préalable lesd. réparations ne peut estre faittes et l’escalier mis en bon état ; que d’ailleurs ces réparations entraineront nécessairement une dépense considérable qu’il est nécessaire de la part du suppliant pour [sussurer?] le remboursement desdittes dépenses dans le cas où il serait exercé un retrait [?] ou autres cas qui peuvent refaire constater la nécessité desdittes réparations de faire la visitte desd. lieux, ils a esté conseillé d’avoir recours à vous.

Ce considéré, Monsieur, attendu ce que dessus que la chose est instante et requiers célérité, il vous plaise permettre au suppliant de faire voir et visitter lad. maison et lieux par tel expert qu’il vous plaira nommer d’office, lequel dressera son procès verbal de l’estat de lad. maison et lieux [?] son rapport des réparations quy sont nécessaires à faire pour faire cesser le péril, de mettre le tout en état d’estre occuppé ; par ledit procès verbal servir et valloir au suppliant ce que [?] [?] [et vous ferez justice?].[signature:] Henry

Permis de faire visiter et dresser procès verbal par Caule, juré expert. Fait 18 juin 1726 [signature:] d’Argouges.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 16
Intitulé : 17 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Marcel, rue des Gobelins

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de charpenterie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : pour éviter une contestation il faut vérifier la conformité d’exécution d’ouvrage de charpenterie fait par Goyot, Pierre François pour Béranger, Marguerite à sa maison, suivant un devis et marché passé devant Vatry, notaire à Paris le 24 mai 1726 qui requérait la visite et toisé des ouvrages.
  • Expert(s) : Debias-Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante :1/ Béranger, Marguerite, veuve Dufort, Jean, maître menuisier 2/ Goyot, Pierre François, maître charpentier
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Goyot, Pierre François
  • Lieux de l’expertise : une maison sise au faubourg Saint-Marcel, rue Gobelins, vis à vis la porte de la manufacture appartenant à Béranger, Margueritte, dans laquelle, Goyot, Pierre a fait des travaux de charpenterie.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimée à 520 livres
  • Coût de l’expertise : Debias-Aubry : 6 livres pour une vacation.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « Tous lesquels ouvrages nous avons trouvé bien et dument faits, suivant l’art de charpente et estre conforme ausd. devis et marché. »

cause : « [f. 1v°] se soumettant, lesd. Margueritte Béranger et Pierre Goyot, pour éviter à contestation de s’en raporter à nostre avis et à tout ce qui seroit par nous fait. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 17
Intitulé : 19 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Montorgueil

  • Type d’acte : visite d’une fosse d’aisance
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : lors de l’expertise du 12 juillet 1726 (Z1j 582, n°12) la fosse d’aisance n’était pas accessible et les experts n’avaient pu la mettre à leur procès-verbal. Les requérants, propriétaires de la fosse, demandent à l’expert de réaliser cette visite.
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Duhamel, Jean-Baptiste ; Jousset, Jean-Pierre, conseiller du roy, auditeur en sa chambre des comptes, tuteur de Bellavoine, Alexandre François, mineur, tous deux propriétaires.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une fosse d’aisance dans une maison, rue Montorgueuil à l’enseigne du Grand compas, appartenant à Duhamel, Jean-Baptiste ; Jousset, Jean-Pierre, conseiller du roy, auditeur en sa chambre des comptes, tuteur de Bellavoine, Alexandre François, mineur.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :
  • Coût de l’expertise : Dubuisson : 12 livres pour deux vacations entières. Payé à la bourse commune 12 livres 5 sols en la semaine de Mr Callou arresté le 9 septembre 1726 savoir, 2 vacations : 10 livres ; 18 rôles grosse : 2 livres 5 sols ; Total 12 livres 5 sols.
  • Pièces ajoutées : Pouvoir donné par Duhamel et Jousset à Le Pas Dubuissson pour visiter la fosse d’aisance en question et dresser le procès verbal, 15 juillet 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : « [f. 1r°] Nous avons fait lecture d’un acte sous le seing privez desd. srs Duhamel et Jousset, tuteur de Bellavoine, en datte du quinze juillet mil sept cent vingt six, controllé à Paris le même jour par Petit, commis au controlle, par lequel lesdits sieurs Duhamel et Jousset ezdits noms qu’ils procèdent, donnent pouvoir à nous dit expert, de voir et visitter la fosse d’aisance de leur ditte maison qui est dans l’angle que forme le mur de face de l’écurie au fond de leurd. maison et le mur mitoyen avec la maison des sr et delle Langelin qui a son entrée rue Tireboudin, dire ce qu’il convient faire à laditte fosse d’’aisance, dire de quelle qualité et construction doivent être les ouvrages que nous trouverons à y faire, comme aussi de constater, visitter et dresser par nous un [?] de toisé de la partie de mur mitoyen élevé à neuf entre la maison desdits srs dénommez et celle de la delle Le Menot ayant son entrée sur la susd. rue Tireboudin, yceluy mur joignant aussi le mur d’un des costez des dits sr et delle Langelin, ensemble des trous, percements, étagements et chevallements [f. 1v°] au rez de chaussé dans les caves au sujet tant de la partie de mur neuf que de celle ensuitte aussi mitoyennes avec la dame veuve Plomet et ses enfants et être du tout par nous fait et dressé notre procès verbal et rapport en la manière accoutumée ; lequel acte portant pouvoir, nous avons annexé à la minutte de notre dit rapport pour y avoir recours en cas de besoing. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 18
Intitulé : 19 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Saint-Roch

  • Type d’acte : visite et réception d’ouvrages de maçonnerie et charpente
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : selon le devis et marché fait entre les parties sous seing privé le 20 mars 1724, déposé devant maître Baudouin, notaire à Paris le 16 juillet 1726, les ouvrages faits par Le Tellier, Louis doivent être visités et toisés à l’achèvement de ceux-ci.
  • Expert(s) : Lebrun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Potain, Félix, maître menuisier et bourgeois de Paris
  • Partie opposante : Le Tellier, Louis, maître maçon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Le Tellier, Louis, maître maçon
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Neuve-Saint-Roch, appartenant à Potain, Félix, où Le Tellier, Louis a réalisé des ouvrages de maçonnerie et charpenterie
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :
  • Coût de l’expertise : Lebrun : 6 livres pour une vacation ; greffier : 6 livres ; grosse : 3 livres ; expédition : 1 livre ; Contrôle: 1 livre 4 sols ; Total : 17 livres 4 sols
  • Pièces ajoutées : nomination par les parties de l’expert, 18 juillet 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « Et après la lecture faitte des susd. devis et marché desd. ouvrages de maçonnerie et charpenterie nous les avons veu et visitté en toultes leurs circonstances et deppendances et les avons trouvez tous faits conformément ausd. devis et marché, suivant l’art de maçonnerie et suivant l’art de charpenterie et tous de bonne quallité et avec bons matéreaux et nous trouvons qu’ils vallent au moins le prix porté aud. marché, pour raison de quoy en avons fait la présente réception. »

Nomination de l’expert (pièce ajoutée) : « Nous, soussignés Félix Potain, maître menuisier et bourgeois de Paris, propriétaire d’une maison scize en cette ville de Paris rue neuve St Roch d’une part et Louis Le Tellier, maître maçon à Paris d’autre part, sommes convenus de la personne du sr Lebrun, architecte juré expert bourgeois de Paris, auquel nous donnons pouvoir de veoir et visitter les ouvrages de maçonnerie et charpenterie, que moy Le Tellier ay faits en lad. maison et contenus en un devis et marché que nous en avons faits sous nos seings privez, double le 20 mars 1724, controllé à Paris le 15 des présens mois et an par Jommois, déposé pour minutte et reconnu pardevant Daudouin et son confrère notaires à Paris le 14 desd. présens mois et an, et faire reception desd. ouvrages, prometans avoir pour agréable et exécuter le rapport qu’il en dressera. Fait à Paris le 18 juillet 1726. F. Potain / Louis Le Tellier ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 19
Intitulé : 19 - 23 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Paris, rue des Petits Champs ; Neuilly-sur-Seine

  • Type d’acte : visite et estimation de maisons et jardins
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 6 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse (succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession double de Massard, Catherine et de Binot, Charles, les héritiers sont les enfants du premier mariage (entre B inot Charles et Massard, Catherine) et du second mariage (entre Massard, Catherine et Brouyn Demangin, Pierre). NB LL : à vérifier, de même que les parties (problème de nomination des tuteurs
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Binot, Elisabeth Geneviève, épouse de de la Porte, Louis, bourgeois de Paris ; Binot, Charles ; Binot, Marie, Antoinette Charlotte enfans mineurs de défunt Binot, Charles, officier de la bouche du roy et de Massard, Catherine, sa femme décédés, épouse de Brouyn Demangin, Pierre : héritiers chacun pour un tiers dudit défunt sieur leur père légataire universel de défunte Deschamps, Catherine, veuve de Massard, Pierre, greffier en chef du grenier à sel de Paissy, leur aïeule maternelle. Et encore lesd. mineurs héritiers chacun pour un huitiesme de lad. demoiselle Massard, Catherine, décédée, épouse dud. sr Brouyn Demangin.Tuteurs : Antoine Ravochin et François Sommier ?
  • Partie opposante :  ?
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison à Paris rue des Petits Champs ; une maison à Neuilly faisant face sur la rivière et retour sur la rue du Bac avec un jardin et des terrains ; et une autre petite maison faisant face sur la ruelle du Bac
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison rue des Petits Champs à Paris est estimée 56000 livres (f. 5r°), et les biens à Neuilly sont estimés 7500 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir : 21 livres pour deux vacations à Paris et une à Neuilly
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Enonciation des parties et exposition du cas présent : « [f. 1r°] une sentence rendue au Châtelet de Paris le six desd. mois et an rendue par Mr le lieutenant civil qui homologue l’advis des parens et amis des delle Elisabeth Geneviève Binot, espouse de Louis de la Porte, bourgeois de Paris, de Charles et Marie Antoinette Charlotte Binot, enfans mineurs de deffunt Charles Binot, officier de la bouche du roy et de Catherine Massard, sa femme, décédés, épouse de Pierre Brouyn Demangin,, lad. de la part et sesd. frères et sœurs seuls héritiers chacun pour un tiers dudit deffunt sr leur père, légataire universel de deffunte Catherine Deschamps, veuve de Pierre Massard, greffier en chef du grenier à sel de Paissy, leur ayeulle maternelle ; et encore lesd. mineurs héritiers chacun pour un huitiesme de lad. demoiselle Catherine Massard, décédée, épouse dud. sr Brouyn Demangin, par laquelle sentence il est entre autres choses ordonné que led. Sr Pierre Brouyn Demangin demeurera tuteur de ses cinq enfans mineurs à l’effet de conserver et deffendre leurs droits et [intérest?] contre lesd. trois mineurs Binot esd. qualité qu’ils produit ; plus que led. sr Drouyn Demangin [f. 1v°] sera et demeurera tuteur à Catherine Drouyn Demangin sa fille, à l’effet du partage des biens de lad. Drouyn Demangin sa mère ; ledit Louis de la Porte tuteur à lad. Geneviève Binot sa femme et ausd. Charles et Marie Antoinette Charlotte Binot esd. qualités à l’effet de compter avec led. Drouyn Demangin de leur tutelle et administration accepte la remise des biens dud. Binot leur père, liquider et fier les sommes deue par led. deffunt Binot à la succession de lad. Drouyn Demangin, les comprendre et parler dans les biens de sa succession, compenser le produit desd. biens et celuy des biens du légataire universel [ illisible] dans et autre chose esnoncé aud. [ illisible]. Plus que led. de la Laporte demerrera tuteur de saditte femme desd. deux autres mineurs Binot et des cinq mineurs Demangin à l’effet de diriger et soutenir tant leurs droicts contre ledit Drouyn Demangin et encore led. sr de la Porte tuteur de sad. femme à l’effet d’accepter le dellaissement que leur sera fait de partie des effets dud. legs universel, que led. Antoine Ravochin demeurera tuteur desd. Charles et Marie Antoinette Charlotte Binot à l’effet de faire à lad. femme de la Porte les dellassements nécessaires des biens qui composent led. legs universel, comme aussy que le Sr François Sonnier demeurera tuteur de lad. Marie Mantoinette [f. 2r°] Charlotte Binot et Catherine Brouyn Demangin, led. Jean Henry Demangin dud. Louis Drouyn Demangin, [ illisible] de Jacques Pierre Drouyn et led. Louis Demangin de Louis Pierre Drouyn Demangin à l’effet du partage des biens de lad. Demangin leur mère et feront les biens immeubles desd. succession et [communautés?] préalablement prises et estimées, scavoir les maisons scizes à Paris et à Neuilly par nous, Loir nommé d’office et suivant l’advis desd. parens et amis homologués par lad. sentence signé et scellé, et lesd. charges de tuteurs acceptées par acte en marge d’icelle le onze desd. mois et an »

Estimation de la maison à Paris : « […] nous sommes transportés en laditte maison […] à l’effet de prendre les mesures de l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est occupé en bastiments d’avec ce qui est en court, ce, pour parvenir à une juste estimation, où estant en l’absence des parties nous avons pris touttes lesdittes mesures, faits les calculs nécessaires et [f. 5r°] d’abondant vu et visitté tous les bastiments qui composent lad. maison, fait considération du quartier où elle sont scituez, à leur états présent qui sont anciens et nous les prisons et estimons, eu esgard au cours du tems présent et à la charge du cens, seullement la somme de cinquante six mil livres, cy 56000 livres.

Estimation des biens à Neuilly : « [f. 8r°] Laquelle maison, courts, jardins, petites maison particulière tenue par une blanchisseuse, partie de vigne et 10 perches de cerizay, nous prisons et estimons valloir ensemble, eu esgard à ce que les bastimens de la grande maison sont très anciens, au cours du temps présent et du cens, la somme de sept mil cinq cent livres, cy 7500 livres.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 20
Intitulé : 24 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Poterie ; rue de la Tisseranderie ; rue Basfroy, faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite, prisée et estimation de plusieurs maisons
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (prévôt Jérôme d’Argouges) (sentence du 17 juillet 11726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession de Gantheran, Pierre, partage des biens entre les héritiers.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : de la Salle Gantheran, Pierre François, sieur de Letant, ancien procureur du roi de la ville de Sablay, héritier par moitié de Gantheran, Pierre et Thomassin, Magdeleine ses père et mère de la Salle, Charles Pierre
  • Partie opposante : Gaudebert, Marguerite, veuve de Gantheron, Nicolas, tutrice de Gantheron, Nicolas Urbain leur fils héritier de son père qui hérite pour l’autre moitié de Gantheron, Pierre ; Thomassin, Marguerite ; A rry, Charles Pierre, seigneur de Relleceau, tuteur de delle Ganteron, Renée Marguerite, mineure et héritière de Gantheron, Nicolas, son père.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de la Poterie, une autre cul de sac de la rue de la Tisseranderie et une autre rue Basfroi (au faubourg Saint-Antoine).
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison rue de la Poterie est estimée 8500 livres ; celle rue de la Tisseranderie à 4500 livres, et celle de la rue Basfroi à 9500 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir : 12 livres pour deux vacations
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f. 1r°] […] [la sentence du 17 juillet 1726] entre led. Pierre François de la Salle Gantheron, héritier pour moitié de deffunt Pierre Gantheron et Magdeleine Thomassin ses père et mère opposant suivant se requête verballe du 28 juin dernier à la sentence par deffaut du 15 et demandeur à ce qui soit procédé à sa requeste [f. 1v°] au partage demandé par les cy après nommé, contre damoiselle Marguerite Gaudebert, veuve de Nicolas Gantheron au nom et comme tutrice de Nicolas Urbain Gantheron leur fils, héritier de son père qui [restoit?] pour l’autre moitié desd. Pierre Gantheron et Marguerite Thomasson et Charles Pierre Arry, seigneur de [Rellavau?] au nom et comme tuteur de delle Renée Marguerite Gantheron [son espouse?] mineure et héritiere dud. deffunt Nicolas Gantehron son père, lesdittes veuves Gantheron et sr Rellavau esleu esd. charges par sentence du [lacune], demandeurs et deffendeurs, par laquelle sentence, les partyes ouyes et sans que les qualitez puissent rendre un préjuddice, vous avez, monsieur, receu opposant led. Pierre François de la Salle à l’exécution de votre précédente sentence et faisant droit au principal ?, ordonné qu’à la requeste et diligence dud. sr de la Salle, il seroit incessamment procédé entre les parties pardevant Le Camus comys au partage des biens des successions dud. deffunt Pierre Gantheron et Magdelaine Thomasson, à l’effet de quoy avez ordonné que les maisons scizes en cette ville de Paris appartenantes ausd. succesions seroient veux , visittés, prisez et estimé par experts dont les parties conviendront […] ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 21
Intitulé : 24 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Aubry-le-Boucher

  • Type d’acte : visite et alignement de mur
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : non renseignée
  • Expert(s) : Lesueur, Adrien, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : les sieurs Nivert et Marlot
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : maître Fremiot, expert entrepreneur de bâtiment et maître maçon des sieurs Nivert et Marlot, présent à l’expertise (les propriétaires sont absents).
  • Lieux de l’expertise : un mur mitoyen séparant deux maison : une maison rue Aubry-le-Boucher appartenant au sieur Nivert ; une maison rue Troussevache appartenant au sieur Marlot et consorts
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le tracé de l’alignement est donné
  • Coût de l’expertise : Lesueur : 6 livres pour une vacation entière (reçus le 28 juillet 1726) ; greffier : 6 livres ; contrôle : 1 livre 16 sols.
  • Pièces ajoutées : Pouvoir donné par Nivert et Marlot à Le Sueur, architecte pour donner l’alignement du mur mitoyen, 11 juillet 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

L’expertise est faite entre les parties qui se sont mises d’accord l’expert, il ne semble pas y avoir recours au Châtelet où à une autre institution. Les noms et qualités des parties ne sont pas développés.

Fin : « [f. 2r°] […] d’après lesquels repairs et estallement, led. mur pourchassera son ancienne espaisseur du costé du sieur Nivet, scavoir de douze pouces vers lad. salle de la maison dud. sr Marlot et de treize pouce à l’autre bout vers led. sr du Cindray ; pour avoir esté, led. allignement pris et donné pour le costé du sr Marlot. »

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 22
Intitulé : 26 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Eglise des pères de la Mercy à Paris

  • Type d’acte : visite des réparations à faire à la couverture de l’église
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 13 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise :  ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : marché passé entre les parties le 13 juin 1722 pour l’entretien des couvertures de l’église et bâtiments dépendants du couvent pendant neuf années, passé devant Cruant? Notaire.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : religieux de Notre-Dame de la Mercy, de la rédemption des captifs.
  • Représentants : père Beguin, Germain, commandeur... ; Duclos, Louis Jérôme, procureur
  • Partie opposante : Fortier, Philippe, couvreur de maisons à Paris (défaillant)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : l’église du couvent des pères de la Mercy à Paris
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres pour une vacation
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 23
Intitulé : 27 juillet - 27 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Copeau (faubourg Saint-Marcel)

  • Type d’acte : acte de comparution (pour une visite d’ouvrages de maçonnerie et charpenterie)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 17 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : toiser les ouvrages faits par Richard en la maison « pour parvenir à en faire la prisée conformément à lad. sentence » (f. 2v°)
  • Expert(s) : Lebrun, Jacques Charles, architecte ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Richard, Jean, entrepreneur de bâtiment et maître maçon à Paris.
  • Expert : Lebrun, Jacques Charles
  • Partie opposante : Bornat, Anne, veuve du sieur de Veugny, Claude, professeur en l’université de Paris tutrice de Mr de Veugny, Jean, avocat en Parlement, leur fils.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Copeau, appartenant à damoiselle Bornat, Anne, veuve du sieur de Veugny, Claude professeur en l’université de Paris et à Mr de Veugny,Jean avocat en Parlement, leur fils.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : Lebrun estime les ouvrages à 699 livres 11 sols et 2 deniers tandis que Loir les estime à 439 livres 14 sols 6 deniers. Au sujet d’un mur défectueux, les expert son d’accord pour dire que c’est l’entrepreneur Richard qui est responsable parce qu’il l’a construit en plâtre et non en mortier.
  • Coût de l’expertise : Lebrun, 2 vacations : 12 livres ; Loir, deux vacations : 12 livres ; greffier, deux vacations : 12 livres ; « Grosse 4 ? rôles donc il y en eu 5 de payé à la bourse cy dessus en la vaccation du 27 juillet 1726, reste 35 rôles : 8 livres 15 sols ; papier et contrôle : 4 livres 17 sols »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

L’expertise a été reportée lors de la première vacation en raison de l’absence de Jean-Baptiste Loir, expert de la partie opposante, celui-ci « faut d’avoir été avertie comme il est d’usage de la faire avant que de donner les assignations, estant engagé dans une autre affaire », n’a pas s’y rendre. Le déplacement de l’autre expert, Lebrun n’est pas payé.

Au f° 4v°, les experts doivent aussi toiser la charpenterie (selon la sentence), mais l’entrepreneur Richard dit que cela ne le concerne pas.

Conclusion : Les experts, pour éviter de revenir sur les lieux, procèdent aux calculs dans leur bureau, contrairement à l’usage : « [f. 5r°] Après quoy lad. dame veuve Veugny et led. sieur son fils advocat, de mesme queled. Sieur Richard, nous ont requis pour évitter à nouveau transport sur els lieux de faire les calculs, prisées et estimations desd. ouvrages de maçonnerie en notre bureau, dérogeant à cet égard à l’ordonnance et ont signez : Anne Bornat, Veugny, Richard. Et d’autant qu’il est une heure, sonnées, nous avons remis à mardy vingt sept du présent moi, deux heures de rellevée pour faire lesd. calculs et estimations et nous sommes retirez. [….] Et led. jour mardy vingt septiesme dud. mois d’aoust mil sept cent vingt six sur les deux heures de rellevées, nous experts susd., au lieu de nous transporter en lad. maison pour y continuer nostre rapport conformément à l’ordonnance, les partyes y ayant bien voulu déroger par le consentement mutuel cy dessus, sommes assemblez avec led. greffier en nostre bureau scis rue des Arcis, et y avons fait les calculs et supputations des articles du thoisé par nous fait desd. ouvrages de maçonnerie que nous avons tirez, homologué comme il seroit cy dessus [f. 5v°]. Et ayant achevé lesd. calculs nous avons conféré sur le prix et la valleur desd. ouvrages ensemble, sur les prix de [boustz ?] qui ont esté faits par led. entre procureur pour lad. dame veuve Desgouges, esd. noms et led. sr son fils l’advocat et nous estans trouvez de sentiment unanime non plus que sur les 6 somations par nous faittes au mur de face de lad. maison sur [mots illisibles] pour satisfaire à la sentence rendue entre les partyes de l’exécution de laquelle il s’agist, nous avons donné nos advis chacun séparément,

scavoir, moy Lebrun, j’estime les 4 toises 11 pieds ¾ de mur mitoyen en fondation et de mur aussy en fondation sous la jambe estière ou boutisse du fort au faible à raison de 36 livres la thoise y en ayant de l’espèce première déclarés 3 livres 16 pieds ¼ de 23 pouces ½ d’espaisseur. [etc.]

[f. 6v°] Sur les fractions que nous avons observé au mur de face de lad. maison [f. 7r°], lors du thoisé desd. ouvrages, l’advis de moy Lebrun est qu’elles sont étrangères aux ouvrages faits dont est question, le mur mitoyen et celluy de face en lesquels ont esté refaites estans de très bonne construction suivant l’art de maçonnerie et sans aucunes [illisible] les fractions aud. mur de face estant d’ailleurs survenues [illisible] après que les estayes chevallement et [illisible] ont esté retirés par le charpentier et ce qui y a donné lieu, ne procédant point du fait de l’entrepreneur de maçonnerie mais bien des propriétaires de lad. maison et de celle voisine qui n’ont voulu consentir comme dit [comme dit ?] sur l’expliquast, led. entrepreneur sur les lieux qu’il ayt monté la nouvelle construction en six pieds ou environ plus haute qu’il n’a fait ou led. mur est ancien et construit de mauvaise pierrailles maçonné en terre [commedit ?] ce qui a esté reconstruit pour atteindre comme il a esté fait le hault dud. mur au dessus reconstruit il n’y a pas longtemps avec bon moislon et bien maçonnez que sy le tout eust esté fait ainsy que lad. [illisible] led. entrepreneur, lesd. six pied, et haulteur de mauvais mur reste néanmoins pas laché soubs le poids de ce qui est au dessus et ce qui est resté du nouveau ayant roidy le tout à cause cesd. fractions aud. mur de face, lesquelles doivent estre restablyes selon moy [ illisible] aux despens de lad. dame veuve Veuguy esd. noms lesd. sr son fils l’advocat sy ils advisent que bien soit.

Tout ce que dessus est l’advis de moy Lebrun faict à vous monsieur d’en juger et en donner selon vostre justice et prudence accoutumée. Lebrun

Et moy Loir ay trouvé du mur mitoyen en fondation de vingt trois pouces et demy d’espaisseur de moislons picquer trois toizes seize pieds un quart que je prise et estime à raison de vingt six livres la toize, vallent ensemble la somme de quatre vingt dix livres un sol dix deniers cy 90 livres 1 sol 10 deniers. [f. 7v°][etc.] [f. 8r°]

Somme totalle à quoy montent et reviennent lesd. ouvrages de maçonnerie faits par led. sr Richard pour lad. dame veuve Veugny esd. noms et lesd. sr son fils l’avocat en lad. maison et contenus au présent rapport suivant l’avis de moy, Loir, quatre cent trente neuf livres quatorze sols six deniers cy 439 livres 14 sols 6 deniers.

A l’esgard des rapports et allignemens de messieurs les trésoriers de France et autres ne scachant à quoy ils montent moy, Loir, nay point compris la moitié de la somme à [f. 8v°] quoy les montent et dont lad. dame de Veugny esd. noms et Mr son fils l’avocat son tenus et qu’ils doivent payer en leur représentant les quittances.

A l’égard des fractions que nous avons observé au mur de face de lad. maison, mon avis est aussy que led. sr Richard les doit faire réparer à ses frais et dépens, attendu qu’elles sont provenues de son fait et pour avoir fait construire le mur en fondation sous la jambe estrière avecq plastre qui est sujet à tasser au lieu qu’il le devoit faire faire avecq mortier de chaux et sable qui ne cause point ordinairement de tassement.

Tel est l’avis de moy Loir sauf à vous, monsieur, de juger et ordonner sur le tout suivant vostre justice et prudence ordinaire. JB Loir. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 24
Intitulé : 29 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Mouffetard (faubourg Saint-Marcel)

  • Type d’acte : visite de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison nécessite d’importantes réparations, les experts sont délégués pour se prononcer s’il vaut mieux la démolir ou la réparer seulement, les voisins étant prêts à reconstruire le mur mitoyen.
  • Expert(s) : Delespine, Nicolas, architecte du roy et de son académie, doyen des jurez experts
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin, Antoine
  • Partie requérante : les marguilliers en charge de l’œuvre et fabrique de l’église Saint-Médard à Paris : Lafillard, Louis, marchand mégissier ; Jeneau, Louis, marchand tanneur ; Trouilleur, Jean, bourgeois de Paris ; Pichard, Jean, marchand bonnetier.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Mouffetard au faubourg Saint-Marcel, faisant l’encoignure sur le cloître Saint-Médard, appartenant à la fabrique Saint-Médard, ci-devant occupée par Laurent, premier bedeau de lad. paroisse
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert conclue à la nécessité de démolir la maison.
  • Coût de l’expertise : Delespine : 6 livres (une vacation entière) ; greffier : 6 livres 5 sols
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné aux marguilliers de la fabrique de l’église Saint-Médard à Delespine, Nicolas pour visiter la maison qui tombe en ruine

Commentaire ou copie d’extrait :

Motivation : « [f. 1r°] Aujourd’huy […] nous, Nicolas Delespine, […], pour satisfaire à un certain acte portant pouvoir à nous donné par les sieurs Louis Lafillard, md mégissier, Louis Jeneau, md taneur , Jean Trouilleur, bourgeois de Paris et Jean Pichard, md bonnetier, tous quatre marguilliers en charge de l’œuvre et fabrique de l’église Saint-Médard et en cete qualité propriétaire d’une maison scize rue Mouffetard, fauxbourg St Marcelle, appartenante à lad. fabrique pour par nous voir et visiter ladite maison cy devant occupé par Laurent, premier bedeau de lad. paroisse, dire ce qu’il y convient faire et si elle peut estre réparée ou s’il est plus utile de la démolir, atendu son mauvais état plus au long énoncé en iceluy avec promesse par lesd. sieurs marguilliers de s’en raporter et d’avoir pour agréable tout ce qui sera fait et arresté par nous Delespine, même d’en faite notre raport en la manière accoutumé, iceluy pouvoir en date du huit du présent mois signé desdits sieurs marguilliers et controllé à Paris le vingt neuf juillet mil sept cent vingt six par Petit et demeurera annexé à la présente minutte pour y avoir recours par ceux qui auront droit et sera transcrire en entière enfin de la grosse du présent procès verbal... ».

Précision du contexte, extrait de la pièce ojinte (pouvoir) : « d’autant plus que les sieurs Morillon et Bellevoine, propriétaires de la maison joignante, se disposent à faire reconstruire le mur mitoyen séparant leu ditte maison [v°], ce qui occasionneroit la dépense de faire étayer les planchers et le comble d’icelle maison, si on n’en faison [sic] point la démolition »

Conclusion : « [f. 2r°] Le tout bien considéré, notre avis est qu’il est plus utile de démolir ladite petite maison que de faire la dépence de l’aitayer de font en comble car après ledit mur reconstruit si ladite maison ne crouloit pas pendant ladite reconstruction parce qu’il seroit étayé, ont [sic] ne pouroit se dispenser de la reconstruire à neuf, ce qui est l’avis de nous, expert susdits et soussigné. »

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 25
Intitulé : 30 juillet - 31 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue du crucifix Saint-Jacques

  • Type d’acte : visite et estimation de réparations à faire à une maison et estimation de la moitié d’icelle
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 28 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse (succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : dans le cadre d’une succession il faut faire évaluer la valeur de la maison et des réparations qui seraient à y faire
  • Expert(s) : Girard-Vuiet, Jean, architecte ; Cuduille, Jacques, juré et doyen des experts, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Le Duc, Michel, marchand de Rouen, créancier de la succession Potere, marchand pelletier.
  • Expert : Cuduille, Jacques
  • Partie opposante : Bontard, Guillaume, curateur créé par justice à la succession vacante de Potère, Christophe
  • Expert : Girard Vuiet, Jean
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, rue du crucifix Saint-Jacques où pend l’enseigne « Le heaume »
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations à y faire sont estimée 386 livres et la moitié de maison est estimée à 2600 livres (avec les réparations) (la totalité de la maison étant estimée 5200 livres).
  • Coût de l’expertise : Cuduille : 12 livres pour deux vacations entières ; Vuiet : 12 livres idem ; greffier : 14 livres 5 sols.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion « [f. 7v°] Somme totale des réparations par nous cy dessus déclarée et estimé, monte ensemble à celle de trois cens quatre vingt six livres cy 386 livres.

Et pour satisfaire à lad. sentence par laquelle il est ordonné que laditte moitié de maison sera par nous veu et visité, prisé et estimé eu égard à ce que la totalité peut valoir en l’état qu’elle est, laquelle moitié de maison après l’avoir de nouveau veu et visité pris les mesures et dimentions nécessaires pour connoitre la juste valleur d’icelle et eu égard à l’ancienne construction des bastiments et aux réparations nécessaires à y faire par nous cy dessus raportés pour la rendre logeable et habitable surement et comodément, laquelle moitié de maison nous prisons et estimons valloir la somme de deux mil six cens livres et eu égard au prix total d’icelle maison que nous estimons valloir la somme de cinq mil deux cens livres [f. 8r°] et aux réparations qui sont à y faire et à la charge du sens seullement dont lad. maison peut estre pour laditte moitié cy 2600 livres.

Tel est, monsieur, nostre avis et à quoy nous avons prisé et estimé les réparations qui sont à faire en lad. maison et le juste estimation de la moitié d’icelle, sauf à vous monsieur de juger et ordonner sur le tout suivant votre justice et prudence ordinaire.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 26
Intitulé : 30 juillet - 7 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 18 pages

Présentation du contenu :

Terroir Saint-Lazare

  • Type d’acte : visite et réception d’ouvrages
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du du 2 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif) de l’expertise :
  • Expert(s) : Demeseretz, Charles Philippe, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Dinoy, Barbe Jeanne, fille majeure [?], à la requeste du sieur Boullemer, procureur au Chastelet chargé de l’exécution d’une transaction passé entre les partyes devant Billeheu et son confrère notaires en cette cour le dix septembre mil sept cens vingt cinq
  • Partie opposante : Duchastel, Jean, cordonnier à Paris et Chinot, François, aveugle des Quinze Vingts ; Duchastel, Gabrielle, sa femme
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise au terroir Saint-Lazare, attenant la chapelle au delà des barrières, lieu-dit de Gloire, saisie réellement à la requête de Dinoy, Barbe Jeanne par Duchastel, Jean, cordonnier à Paris et Chinot, François, aveugle des Quinze Vingts ; Duchastel, Gabrielle, sa femmecriée, vente et adjudication par décret de deux places et bastiment étant sur icelle
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages est conforme et les augmentations se chiffrent à 304 livres dix sols.
  • Coût de l’expertise : Demeseretz : 30 livres pour deux journées de banlieue
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Causes et énonciation des parties : « [f. 1r°] Nous [juré expert […] suivant l’assignation à nous donné à la requeste de Barbe Jeanne Dinoy, fille majeure [?] à la requeste du sieur Boullemer, procureur au Chastelet, […] sommes transportés en une maison scize au terroir Saint Lazare […] où estant nous avons fait lecture d’une sentence par vous monsieur rendue au parc civil du Chatelet de Paris […] entre lad. Dinoy poursuivante cydevant les criées en la vente et adjudication par décret de deux places et bastiment estant sur icelle sujet en cette vile de Paris, fauxbourg St [f. 1v°] Lazare, lieu dit de Gloire, suivies réelement à sa requeste par Jean Duchastel cordonnier à Paris et François Chinot aveugle des Quinze Vingts et Gabrielle Duchastel sa femme et entre lesd. Boullemer en son nom comme chargé de l’exécution d’une transaction passé entre les partyes devant Billeheu et son confrère notaires en cette cour le dix septembre mil sept cens vingt cinq, demandeur ; led. Mr Boullemer en son nom demandeur affin de payement de frais de la poursuitte de criées en question d’une part et entre Jacques Guérin, maître charpentier à Paris et Marie Jeanne de la Marc sa femme deffendeur, le sieur Bisson, maître serrurier à Paris, le nommé Du Verger, menuisier et autre, la veuve Nicolas Mitte tant en son nom que comme commune en bien avecq led. deffunt son mary, les nommés Hunor et sa femme elle fille et héritière dud. Nicolas Mitte, le sr Cheval, marchand de vin à La Chapelle, Nicolas Mitte, fils et héritier dud. Nicolas Mitte, Nicolas de la Lande, sieur Senault, sieur Dubois, tous les susnommés créanciers desd. Duchastel, Chinot et sa femme et oposant ausd. criées deffendeur et Mr Savin, procureur plus ancien des oposans, le nommé Turpin et sa femme oposans, led. Duchastel partie saisie [f. 2r°] lesd. Chinot et sa femme, le nommé [?] et le commmissaire aux saisies réelles deffendeur. Par laquelle sentence vous aviez, monsieur, ordonné que les lieux seroient veus et visités par nous Demeseretz, expert susd. nommé par touttes les partyes et que nous répertorions l’estat desd. ouvrages s’ils sont fait suivant l’art ; lad. transaction et le devis qui a cet effet nous seroient remis ès mains pour led. raport fait remis aud. sr Bollemer pour former telles demandes que de raison. […]

Plus nouq avons fait lecture de lad. transaction passée entre damoiselle Jeanne Dinoy et led. Jacques Guérin et sa femme, Simon Delormel et Marie Paté sa femme, Guillaume du Verger, maître menuisier, Marie Jacqueline Maurice veuve de Nicolas Mitte, maître couvreur, Jacques Nicolas Mitte, maître couvreur, Pierre Hunon maître couvreur et Geneviève Mitte sa femme, Léonard Dupuis, maçon, Antoine Dubois, maître serrurier, Pierre Cheval, marchand de vin, Jean Baptiste Bisson, maître serrurier, Louis Huot marchand de bois, Jacques de la Lande, plâtrier, François Turpin, maître cordonnier et Margueritte Cottin sa femme, tous créanciers de Jean Duchastel fils et de François Chinot et Gabriel Duchastel sa femme d’une part et led. Jean Duchastel maître cordonnier d’autre part [f. 2v°], lad. transaction portant entre autres choses que non qu’il soit dit par la contrat de vente y esnoncé fait par lesd. Turpin et sa femme ausd. Duchastelle et Chinot et sa femme qu’il ne leur ayant vendus et abandonnez qu’une place de terre contenant onze toises de face sur huit toises de profondeur d’une part et une autre petitte place de dix pieds de face sur huit toises de profondeur, néantmoins led. Turpin en faveur de lad. transaction et en exgliquant tout la largeur et la profondeur du terrain vendu et abandonné par led. centrant que de celuy qui abandonne par ces présentes ont déclaré que led. terrain conciste en la quantité de treize toises cinq pieds de face cy dans œuvre des murs sur la rue et en parallèle dans le fond sur neuf toises de profondeur aussy dans œuvre des murs à prendre dans lad. tere mesme le plus sy plus y a dans la distance des deux murs, laquelle quantité de terain tenant de trois costes aud. Turpin et pardevant sur lad. rue du faubourg de gloire à la charge par lesd. Duchastel sieur et delle Guérin de faire et parfaire dans la maison [f. 3r°] desd. Turpin et sa femme un escallier de deux estages à un [ illisible] de deux pieds et deu de long de marché dans œuvres avec une esquerre de pan de bois comble au dessus couvert de tuille, le tout à bois aparant et rendre led. escallier praticable et tout au frais desd. Duchastel, Chinot et sa femme ainsy que le restablissement et relachement de baye de porte suivant la coustume et en outre à la charge que les murs de closture et [?] qui seront bastis aux dépens desd. Duchastel, Chinot et sa femme suivant le devis cy après esnoncé seront et demeureront mitoyen entre les partyes, bien entendu qu pour la réfection reconstruction et réparation qu’il conviendra faire par la suitte ausd. murs de closture et puis les partyes contribueront esgallement ; plus qu’un [ illisible] de désistement et abandon ainsy fait par lesd. Turpin et sa femme lesd. Chinot et sa femme et led. Duchastel du consentement du tous lesd. susnommés leur ceddé et abandonne sur le terrain vendu et abandonné par le contrat datté par lad. transaction et par icelle, la propriété de deux pied et demy de face joignant la maison [f. 3r°] desd. Turpin et sa femme pour leur service de passage et à leur locataire pour aller aud. escallier et ce jusqu’à la hauteur de six pieds au dessus de la superficie de lad. place ; pourquoy il sera fait une cloison … etc. »

« [f. 14r°] A quoy procédant, nous a esté remis, en présence du sieur Boullemer, un mémoire en forme d’estat de plusieurs ouvrages par luy faits en augmentation dans lad. maison, pour led. estat et mémoire estre par nous veue, prisé et estimé [f. 14v°] nous déclarant qu’il s’en raporte sur le tout à nostre avis et a signé. Jacques Guérin.

Sur quoy led. sieur Boullemer au susd. nom, nous a dit qu’il n’est pas capable et ne veut prendre sur son compte d’accorder lesd. augmentation mais que toutte ce fait il n’empesche que nous ne procédions à la visitte, prisé et estimation desd. augmentation sauf par la suitte sy il y [ illisible] en examiner la nécessité ou l’utilité pour led. accorder ou contester, tant pour luy que par les créanciers et faire dire tout ce qu’il apartiendra et a signé Boullemer. »

Conclusion : « [f. 18r°] Revenant touttes les susd. sommes ensemble pour tous les ouvrages faits par augmentation dans la susd. maison par nous prisé et estimé et non compris au devis et marché cy dessus esnoncez à la somme de trois cent quatre livres dix sols, cy 304 livres 10 sols.

Tous lesquels susd. ouvrages tant en maçonnerie, charpenterie, couverture, menuiserie serrurerie, gros fer et vitrerie contenu et mentionné en nostre présent raport nous avons trouvé bien et deuement faits suivant l’art de chacun d’iceux.

C’est l’estat desd. lieux et nostre avis sauf sur le tout à vous monsieur d’en ordonner suivant vostre prudence et justice ordinaire. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 27
Intitulé : 30 juillet - 16 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Bout du Monde

  • Type d’acte : visite et toisé, règlement et estimation et réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la construction de la maison étant achevée, il convient de réceptionner les ouvrages et de les toiser, ainsi qu’il a été convenu par les parties
  • Expert(s) : Chauveau, René Bonnaventure, architecte entrepr.
  • Greffier de l’écritoire : Danjean, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Pitois, Julien, maître charron à Paris ; Galley, Jeanne Judith sa femme 2/ Chaulot, Claude, maître maçon entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Chaulot, Claude, maître maçon entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue du bout du monde (entrée principale) ayant son issue rue Montmartre vis à vis la rue des vieux Augustins, appartenant à Pitois, Julien, maître charron à Paris et à Galley, Jeanne Judith sa femme. Cette maison a été nouvellement construite à neuf par Chaulot, Claude, conformément au devis et marché passé entre eux devant Touvenot, notaire, le 20 décembre 1724 et à un acte de réduction desd. ouvrages et un acte de fixation du prix d’iceux passés devant Touvenot le 26 septembre et 6 décembre 1725.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages qui ont été correctement réalisés sont estimés 3376 livres 7 sols 11 deniers
  • Coût de l’expertise : Chauveau : 48 livres pour huit vacations entières
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Chauveau, René Bonnaventure, expert, pour réceptionner et toiser les ouvrages de maçonnerie fait par Chaulot, Claude pour la maison de Pitois, Julien qu’il a construit, 20 mars 1726 devant Demahault et Touvenot, notaires à Paris.

Commentaire ou copie d’extrait :

Les ouvrages de construction de la maison et d’autres édifices appartenant à Monsieur et Madame Pitois sont réalisés « sous la conduite de Mr Chireix, conseiller, architecte et Maître général des bâtiemts du roy » avec des devis très précis et des dessins de sa main (f. 1v°)

Conclusion : « Somme totalle pour tous lesd. ouvrages de maçonnerie en question, mentionnez au présent procès verbal et rapport suivant lesd. visitte, toisé, calculs, réglements, prisés et estimations par nous faits, trente trois mil sept cent soixante une livres sept sols onze deniers cy 33761 livres 7 sols 11 deniers.

Et en procédant ausd. visitte et toisé nous avons trouvé tous lesd. ouvrages en question bien et duement faits suivant l’art et conformément aux susd. devis et marchés et desseins et actes qui ont suivy, cy devant mentionnez et dattez, lesquels ont esté exécuttez. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 28
Intitulé : 31 juillet 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des marais (faubourg Saint-Germain)

  • Type d’acte : visite d’un escalier
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences du 22 juin et 17 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la cause n’est pas explicitement exposée mais pourrait être une plainte du locataire quant à l’état de délabrement de la maison.
  • Expert(s) : Dubois, Jean ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin, Antoine
  • Partie requérante : Tarrade, Marie Antoinette, majeure ; Tarrade, Marguerite, fille mineure émancipée d’âge. Tutrice : Lasnier, Marie, son ayeule, veuve de Tarrade, Jacques, écuyer, major de Dol, chevalier de l’ordre militaire de St Louis, directeur des fortifications d’Alsace, son curateur.
  • Représentant : Tarrade, Jacques Gabriel, oncle des demoiselles Tarrade.
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Moreau, Guillaume, maître menuisier
  • Expert : Dubois, Jean
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue des marais, paroisse St Sulpice, appartenant à Tarrade, Marie Antoinette et Tarrade, Marguerite, où demeure Moreau, Guillaume, maître menuisier, et principal locataire.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts sont en désaccord : Loir estime que l’escalier va s’écrouler d’un instant à l’autre, tandis que Dubois estime que l’escalier peut tenir par delà le 15 octobre prochain si l’on y fait quelques réparations, idem pour des murs, pour les réparations desquels Dubois donne les réparations à faire avec précision (à transcrire?)
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres pour une vacation entière ; Dubois : 6 livres idem.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Sentence du 22 juin 1726 « [f. 1v°] Partyes ouyes, vous avez monsieur, dit que sans préjudice aux droit des parties, la maison et lieux dont il s’agit seroit veu et visité par experts dont les parties conviendront sinon nommés d’office, lesquels raporteroient si les réparations dont il s’agist peuvent estre différée et jusqu’à quel tems après que led. sr Moreau a soutenue qu’elle pouvoit estre différé jusqu’à la St Rémy prochain et le chevalier de Tarrade décharge de la demande dudit sr Moreau dépense réservée lad sentence signé par collation Tardiveau et scellé le premier juillet 1726 par Doyard et signifié à Me Mambert [?] le deux juillet 1726 par Pillon. »

sentence du 17 juillet 1726 : « [f. 1v°] Partyes ouyes vous avez monsieur reçu lad. veuve Tarade partie intervenante et faisant, vous avez dit que votre précédente sentence sera exécuté et que la visite ordonné par icelle sera fait par nous Loir, expert nommez par lad. dame Tarade et veuve Tarrade et par nous Dubois expert nommez par led. sr Moreau dépens réservé lad. sentence signé par Collon Tardiveau scellé le 22 juillet 1726 par Doyard et certifié à Me Mambert [?] le 23 juillet 1726 par Boyer.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 29
Intitulé : 31 juillet 1726 - 15 juillet 1727
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue du Cherche-midi

  • Type d’acte : visite et estimation pour l’agrandissement d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (ordonnance du 12 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison ne parvient pas à être vendue en raison la petite taille des écuries et remises qui ne sont pas adaptées à la taille de la maison, les « parents et amis » de la propriétaire font appel au lieutenant civil pour savoir si la construction est utile et à combien elle peut coûter (si cela correspond aux avis qui ont été entre les parents et amis de la propriétaire.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint ; Callou (deuxième vacation)
  • Partie requérante : de Chastillon, Charlotte Rosalie, fille mineure du comte de Chastillon, Alexis Magdelaine Rosalie, maître de camps général de la cavalerie, grand bailli de Haguenau et de défunte de Voisin, Charlotte [?] son épouse en première noce, ses père et mèreTuteur onéraire : de Sermisel, Bénigne
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue du Chercher-midi, occupée présentement par le marquis de Châtillon, appartenant à la demoiselle de Chastillon, Charlotte Rosalie
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages utiles faits pour la construction sont estimé à 7366 livres 4 sols 6 deniers, tandis que les ouvrages jugés peu utiles sont estimés à 1248 livres 18 sols 6 deniers.
  • Coût de l’expertise : Loir : 18 livres pour trois vacations ; greffier : 18 livres ; grosse : 8 livres.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Il est demandé à l’expert de juger d’après les plans (commandé à Le Roux, architecte), mais ceux-ci n’étant pas encore faits au moment de la visite, l’examen est reporté sine die. Mais l’architecte Le Roux a par la suite commencé et réalisé l’ensemble des travaux (f. 3r°), ce en quoi les « parents et amis » de la propriétaire n’ont rien vu de mal jusqu’à ce qu’il constate l’inutilité de certains ouvrages (par réquisitoire de Sermisel, Bénigne le 14 juillet 1727)

cause : « [f. 1r°] A monsieur Hierosme d’Argouges. Aujourd’hui […] nous, Jean-Baptiste Loir […], sommes transportés avec Me Toussaint Tancart, greffier, soussignés, en la maison cy après déclarée où estant, nous avons fait lecture de votre ordonnance par vous, monsieur, rendue le douze des présens mois et an sur l’advis de messieurs les parens et amis de damoiselle Charlotte Rosalie de Chastillon […] que le sr Bénigne de Sermisel, tuteur onéraire de lad. delle de Chastillon, vous a représenté qie la maison qu’occupe présentement monsieur le marquis de Chastillon […] estante à louer pour Noël prochain que tous ceux qui se sont présenté depuis qu’il y a fait mettre écriteau, aucun ne s’en serait accomodé, n’y trouvant point assez d’écurie ny de remises et qu’en effet, il y a des appartements et lieux pour loger une famille assez nombreuse et avec cella une escurie pour quatre cheveaux en très meauvais estat et une seulle remise qui est [f. 1v°] même trop basse et qu’il a fallu dépaver pour luy donner le hauteur nécessaire pour recevoir un carrosse dans ces circonstances, led. sr Sermisel et ayant qu’il était de l’advantage de lad. delle de Chastillon et indispensablement nécessaire de faire faire dans cette maison des escuries et remises et deux greniers au dessus avec d’auttant plus de raison que le terrain se trouve suffisant et que sans cet augmentation il serait extrèment à craindre que la maison ne demeurast vacante, pour quoy, messieurs lesd. parens et amis vous auroient requis, monsieur, d’en délibérer, après avoir entre eux conféré sur led. exposé, veu et examiné les plans et devis qui ont esté fait à ce sujet et après avoir été par eux certain tant par leurs propres connaissances que par l’advis de personnes capables qu’ils auroient envoyé sur le lieu de ce qui conviendrait faire et ce qu’il en pouvoit couster et que moyennant une somme de six mil livres au plus on pourait faire au fond de la cour trois remises de carrosses, une escurie pour dix cheveaux et de grands greniers au dessus [f. 2r°] pourquoy ledits sieurs constituans seroient d’advis qui faut incessament faire dans la susd. maison la construction d’une escurie pour dix cheveaux et de trois remises de carosses avec de grands greniers au dessus, comme étant, cette augmentation, absolument nécessere à lad. maison et qu’à ce, il serait employé jusqu’à la somme de six mil livres au plus ; que led. sieur Sermisel, aud. nom, ferait avec les ouvriers les devis et marchez pour ce nécessaire et le payement en conséquence ausd. ouvriers, le tout en la présence et de l’advis dud. seigneur comte de Chastillon, et que ce qui auroit été payé par led. sieur Sermisel luy seroit alloué dans la dépense de son compte, par laquelle sentence vous avez, monsieur, avant faire droit, dit que nous, Loir, juré expert que vous avez à cet effet nommé d’office, nous transporterions en la susd. maison dont est question, que les plans, devis et marchez de la construction proposés nous seroient remis entre les mains et pour estre par nous donné notre advis sur la nécessité et utilité de lad. construction et du prix que pouraient couster lesditte ouvrages, pour led. [f. 2v°] advis estre raporté et estre fait [droit?] sur led. advis de mrs lesd. parens et amis, ainsy qu’il appartiendrait laditte ordonnance scellée le 30 juillet 1726. »

Conclusion : « [f. 7v°] C’est l’estat des ouvrages fait à neuf en lad. maison ensemble des augmentations et réparations qui y ont esté faitte et qui n’en sont point très utilles et nécessaire pour rendre lad. maison logeable et habitable, ce que nous vous certifions véritable, monsieur, sauf à vous de juger et ordonner... ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 30
Intitulé : 1er août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue Marivaux

  • Type d’acte : visite de réparations et estimation à faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 30 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : dans le cadre d’une saisie réelles d’une maison, les réparations à y faire doivent être évaluées par un expert et les parties s’en rapportent au lieutenant civil pour nommer l’expert.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Fontaine, Jérôme, bourgeois de Paris et fermier judiciaire de ladite maison.
  • Partie opposante : Pomard, Claude, maître boutonnier, au nom et comme tuteur des enfants mineurs de défunt Ferhamet ?, Nicolas François, maître menuisier et G ondin, Elisabeth, sa femme. Etc.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue Marivault, saisie réellement sur Pomard, Claude, maître boutonnier, au nom et comme tuteur des enfants mineurs de défunt Ferhamet ?, Nicolas François, maître menuisier et G ondin, Elisabeth, sa femme, occupée par les [illisible] ferand fourbisseur et [velain?] compagnon menuisier, à la requête de Bouquet, Jean François, écuyer échevins de Paris (poursuivant les décret, vente et adjudications par décret de lad. maison).
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations sont estimée à 222 livres 10 sols.
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres pour une vacation
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « [f. 5v°] Toutes lesquelles réparations sont urgentes et nécessaires à faire pour l’exploitation et habitation de lad. maison, lesquelles nous certiffions véritables et montans ensembles, suivant l’estimation faite à chacun des articles d’icelles, à la somme de deux cent vingt deux livres dix sols, cy 222 livres 10 sols. Sauf, sur le tout, à vous, monsieur de juger etc. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 31
Intitulé : 2 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue aux ours ; rue Marivaux

  • Type d’acte : estimation de maisons
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 5 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage des biens de la succession de Huet, Anne, et vente par licitation des ¾ d’une maison.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Geoffroy, Jacques, marchand boucher ; Sion, Geneviève Catherine, sa femme, héritière pour 1/5 de Huet, Anne, veuve de Sion, Nicolas, sa mère.
  • Partie opposante : Sion, Michel, héritier substitué pour 1/5 de défunte Huet, Anne, sa mère ; Haudin, Huquet et Sion, Marie-Thérèse, sa femme, héritière pour 1/5 de Huet, Anne, sa mère ; Sion, Marie Jacqueline, veuve de Julienne, Estienne Mathurin, héritière pour 1/5 de Huet, Anne ; Morin, Jean Barnabé et Morin, Anne Elisabeth émancipés d’âge sous l’autorité de Morin Morin, Sébastien (sic), leur curateur, héritiers pour 1/5 conjointement Russeau, Anne Marie, femme Chaussin [?] ; Russeau, Jacques, leur frère et sans [?] par réputation d’avec Huet, Anne, leur ayeulle maternelle ; Drumont, Jean, tuteur ad hoc de lad. Morin, Anne Elisabeth, mineure, tous défendeurs.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Paris, rue aux Ours et de la moitié d’une autre maison sise rue du Monceau-Saint-Gervais, provenant de la succession de Huet, Anne.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison de la rue aux ours est estimée à 20 000 livres et celle de la rue du Monceau-Saint-Gervais à 10 000 livres et comme ne pouvant point être partagées entre les parties.
  • Coût de l’expertise : Loir : 12 livres pour deux vacations.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 32
Intitulé : 2 août - 17 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Rue de Cléry ; rue Montorgueil ; rue Comtesse d’Artois

  • Type d’acte : visite de réparation à faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (ordonnance du 4 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : à l’occasion du décès de Hallé Jean-François, la tutrice de l’héritier souhaite palier toute éventualité de contestation pour la gestion des comptes de tutelle.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Grousteau, Marie, veuve de Hallé, Jean-François, écuyer, conseiller du roi, maître particulier des eaux et forêts de Caudebes et [?] de Routoi, tutrice de Hallé, Jean-Pierre, écuyer, son fils [?].
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : trois maisons, la première rue de Cléry, la deuxième rue Montorgueil et la troisième rue Comtesse d’Artois, dont est propriétaire par héritage de son défunt père, Hallé, Jean-Pierre.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations de la maison de la rue de Cléry sont estimées à 460 livres 9 sols ; celle rue Comtesse d’Artois à 260 livres 11 sols ; et celle rue Montorgueil à 460 livres 4 sols.
  • Coût de l’expertise : Loir : 24 livres pour quatre vacations.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : « [f. 1r°] […] et lad. dame en qualité de tutrice du susd. mineur, ayant interest de faire constater ces réparations par un procès verbal de visitte, prisée et estimation d’icelles pour qu’il ne puisse rien lui être imputé lors de la réddition de ses comptes de tutelle et pouvoir verballement employer les quittances qu’elle en retirera des ouvriers, elle vous avoit suplié, monsieur, que vous plu luy permettre et l’autoriser en sad. qualité de faire procéder par tel expert qu’il vous plairait commettre à lad. visitte et prisé desd. réparations urgentes et nécessaires qu’il conviendraient faire ausd. trois maisons cy dessus désignées, lequel en dresseroit son procès-verbal, pour ensuitte estre lesd. réparations faittes en la manière ordinaire […] »

Conclusion : « [f. 12v°] Et led. jour samedy dix septiesme dud. mois d’aoust aud. an mil sept cent vingt six, de relevé, nousd. expert, avec led. greffier sommes transportez esd. maisons où estant en l’absence des parties nous avons procédé aux thoisé, calculs et estimations des réparations à faire dans chacune desd. maisons et trouvez que celles à faire dans la première maison qui est celle rue de Cléry montent et reviennent ensemble à la somme de 460 livres 9 sols ; celles à faire à la maison rue Comtesse d’Artois à la somme de 260 livres 11 sols ; et les réparations à faire à la maison rue Montorgueil à 460 livres 4 sols.

Revenantes lesd. trois estimations ensemble à la somme totalle de onze cent quatre vingt une livres quatre sols, cy 1181 livres 4 sols. Fait par nous expert, etc. »

[dans la marge : « mettre les sommes en écriture dans l’expédition »].

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 33
Intitulé : 3 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Chaillot, faubourg de la Conférence, grande rue Chaillot

  • Type d’acte : visite de mur mitoyen pour deux percements
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 19 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : suite aux travaux réalisés par le maçon Constantin, Jean, pour la construction de son nouveau bâtiment, le mur mitoyen a été endommagé (deux percements) et mal étayé : il met en péril la maison du voisin.
  • Expert(s) : Pirefouy, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjean, Pierre Paul
  • Partie requérante : Vassé, Jean-Baptiste, écuyer conseiller secrétaire du roi maison et couronne de France et de ses finances, premier commissaire de feu monsieur le marquis de la Vrillère, ministre secrétaire d’Etat ; Gilbert, François, marchand bourgeois.
  • Partie opposante : Constantin, Jean, maçon à Chaillot
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Constantin, Jean, maçon à Chaillot
  • Lieux de l’expertise : deux maisons à Chaillot, faubourg de la Conférence joignantes et contiguës l’une l’autre, appartenant l’une aux sieurs Vassé (avant) et Gilbert (actuellement) et l’autre au sieur Constantin, Jean.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les percements dans le mur sont constatés et décrits avec précision, et l’affaire renvoyée au jugement l’institution requérante.
  • Coût de l’expertise : Piretouy : dix livres pour une vacation entière. « payé à la bourse commune 7 livres 12 sols 6 deniers en la semaine de Mr Callou, arresté le 9 septembre 1726, scavoir : 1 vacation 5 livres ; 21 rolles Grosse 2 livres 12 sols 6 deniers ; Total 7 livres 12 sols 6 deniers »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

La partie requérante déclare la liste des points pour lequel les experts doivent « faire attention » en cinq points cf. f. 1v°-f. 2v°, puis, réponse de Constantin et réplique de Vassé f. 3r°-v°, [à transcrire?]

« [f. 1r°] nous avons fait lecture d’une sentence contradictoire rendue de vous, nos seigneurs ausd. requestes du Pallais le dix neuf juillet dernier entre led. sr Vassé demandeur aux fins de l’exploit du vingt neuf may mil sept cent vingt quatre, fait en qualité lors de propriétaire d’une maison scize aud. Chaillot appartenante à présent à François Gilbert, marchand demeurant aud. lieu d’une part, et Jean Constantin, maçon aud. Chaillot deffendeur d’autre, et entre lesd. Constantin demandeur en requête du 29 novembre aud. an 1724 d’une autre part, led. sr Vassé deffendeur, aussy d’autre part led. Constantin deffendeur et entre led. Constantin demandeur en opposition à la sentence du 12 dudit mois d’avril signifiée le 6e may aussy dernier, et led. sr Vassé deffendeur ; et entre led. François Gilbert à présent propriétaire de la maison dud. sr Vassé demandeur en requête du 5e juin aussy dernier affin d’intervention esd. demandes et opposition d’une part ; et encore lesd. partyes demanderesse et deffendresse de part et d’autre ainsy qu’il est énoncé en lad. sentence ; sur laquelle la cour, partyes ouyes en la chambre avant faire droit sur la première demande a ordonné que ledit sr Vassé seroit tenu d’affirmer en personne à l’audiance [f. 1v°] qu’il n’a pas esté averty verballement par led. Constantin avant la démolition de sa maison et aussy avons fait droit sur la seconde demande a ordonné que nous Piretouy, tiers expert nous transporterions sur les lieux pour donner nostre avis sy led. Constantin a percé en deux endroits le mur de la maison desd. srs Vassé et Gilbert depuis le rapport des experts, dont nous ferions nostre rapport pour le tout fit et rapporté estre fait droit aux partyes ainsy que de raison, dépens réservez, et seroit lad. sentence exécuttée nonobstant oppositions ou appellations quelconques et fais y préjudice. »

Conclusion « [f. 4r°] Lesd deux percements étans aparans comme dit est dud. cité de la maison desd. srs Vassé et Gilbert tant en pierre que libages, desd. deux jambes, moislon et plastre au racordement seulement hourdé et party gobeté desd. coté du sieur Vassé sans estre crépy ny enduit, ny lesd. pierres et libages dressées ny taillées estant restés brut dud. coté. Tel est l’état desd. deux percements en question et notre avis sur iceux. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 34
Intitulé : 3 août - 5 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Germain, rue du Colombier

  • Type d’acte : état de réparations à faire en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le locataire et les sous locataires se plaignent journellement de l’état délabré de la maison.
  • Expert(s) : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Langlois, Pierre, seigneur de la Fortelle, conseiller du roi en sa cour de Parlement, clerc abbé de l’abbaye de Bouras en Nivernois.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Chevalier, Simon, maître maçon de Langlois, Pierre
  • Lieux de l’expertise : une maison tenue par le sieur Domingue, loueur de carrosses, appartenant audit sieur abbé Langlois, sise rue du Colombier, faubourg Saint-Germain, vis à vis la grille de l’abbaye Saint-Germain des prés.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la liste des réparations les plus urgente est établie.
  • Coût de l’expertise : Le Brun : 12 livres pour deux vacations entières ; greffier 2 vacations : 12 livres ; 19 rôles : 4 livres 15 sols ; papier et controlle : 3 livres 5 sols. [Total] 32 livres.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Le propriétaire et son maître maçon, Simon Chevalier, entrepreneur de bâtiments à Paris, assistent à la visite. L’expertise est visiblement faite à la demande du propriétaire, répondant aux injonctions de son locataire.

Conclusion « [f. 4v°] Ce sont cy dessus les réparations les plus urgentes e les plus nécessaires à faire en lad. maison pour la rendre seurement logeable et habitable y ayant une infinité d’autres réparations comme de rabattemens de planchers et autres semblables restablissemens, lesquels on peut surceoir pour quelques tems en faisant les ouvrages susmentionnez et tous ceux qui se trouveront nécessaires à leur sujet. »

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 35
Intitulé : 5 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Pont au change ; Sèvres, rue de la porte de la pointe

  • Type d’acte : visite et estimation de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : l’estimation de valeur des trois maisons est réalisée dans le cadre de la succession en vue du partage entre les héritiers.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Naze, Thérèze, veuve de Guinot, Philibert, marchand orfèvre joaillier, tant en son nom à cause de la communauté de biens qui était entre elle et led. feu sieur Guinot, Philibert, son mari que comme sa donatrice mutuelle 2/ Guinot, Estienne, sieur de Bellot, tant en son nom que comme procureur due Guinot, Jean, ancien contrôleur des rentes de l’hôtel de ville de Paris, frère de Guinot, Philibert 3/ Guinot, Guillaume, prêtre chanoine en l’église collégiale Notre-Dame-de-Beaune et chapelain de la chapelle et oratoire du roi, frère de Guinot, Philibert.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : trois maisons : une maison sur le pont au change, du côté du pont Notre-Dame à l’enseigne du Soleil d’or ; une maison à Sèvres, rue de la porte de la pointe ; une autre maison joignant la précédente qui monte de la ruelle de la forge à la porte de la pointe et son jardin.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison sur le pont au change est estimée 20 000 livres et les deux maisons à Sèvres sont estimées 3 500 livres.
  • Coût de l’expertise : Quirot : 24 livres pour une journée de campagne et une journée de Paris.
  • Pièces ajoutées : Pouvoir du 5 août 1726 devant Gaschier et Prévost signé par les héritiers (la veuve ne sait signer) donné à Quirot, Pierre pour dresser procès verbal et rapport de visite, prisée et estimation des maisons et dépendances.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusions : La maison est estimée « eu esgard à la nature et quallité des bastimens qui la composent qu’elle est scituée sur un pont, sujette à entretien, eu [f. 2v°] esgard aussy au cours du temps présent et à la charge du cens et droits seigneuriaux seullement, cy 20 000 livres ».« [f. 5r°] Touttes lesquelles deux maison scizes à Seve cy dessus par nous visittées, nous prisons et estimons ensemble la somme de trois mil cinq cent livres eu esgard à la qualité des bastimens qui les composent qui sont très anciens et caduques et où il y a nombre de réparations à faire, et que le jardin est en friche eu esgard aussy au cours du temps présent et à la charge du cens et droits seigneuriaux seullement, cy 3500 livres ».
Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 36
Intitulé : 5 août - 19 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Quai de l’école

  • Type d’acte : visite et alignement d’un mur
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : non précisée, le mur semble en ruine et il faut déterminer s’il est nécessaire de le reconstruire, aux frais de qui et si besoin d’en donner l’alignement.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, François Estienne
  • Partie requérante : marquis d’Avaray, lieutenant général des armées du roi, ambassadeur de sa Majesté en Suisse.Présence du sieur Sadame, entrepreneur du marquis
  • Partie opposante : Noleau, Louis René, bourgeois de Paris ; Guibert Pierre, banquier à paris comme se faisant et portant fort de Descamain, Claude, sa femme tant pour eux que comme ayant charge et se portant fort de Descamain, François, maître peintre à Rouen.Présence de son entrepreneur qui n’est pas nommé.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise sur le quai de l’école dont est propriétaire le marquis d’Avaray ; une autre maison quai de l’école dont est propriétaire pour moitié par indivis Noleau, Louis René, joignant à celle du marquis d’Avaray et par Guibert Pierre, comme se faisant et portant fort de Descamain, François, propriétaire avec lui du surplus de ladite maison.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert préconise la reconstruction du mur en frais dépens communs des parties chacun pour moitié, puis en donne l’alignement.
  • Coût de l’expertise : Quirot, Pierre : 12 livres pour deux vacations ; Bourse commune : 2 vacations : 10 livres ; 16 rôles 2 livres, [Total] 12 livres payé en la sommation de M. Belot arresté novembre 1726.
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir signé sous seing privé donné par le marquis d’Avaray à l’architecte, Quirot, Pierre pour visiter le mur mitoyen d’avec Noleau et Guibert pour savoir s’il est nécessaire de la reconstruire, à quels frais et en donner l’alignement, fait à Soleuvre le 7 novembre 1725 2/ pouvoir signé sous seing privé donné par Noleau, Louis René et Guibert Pierre à l’architecte Quirot, Pierre pour voir et visiter le mur (etc.), 4 juin 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Le pouvoir du marquis d’Avaray précise qu’il est possible aux experts s’ils sont d’avis contraire de choisir un tiers expert sans qu’il soit besoin d’autre pouvoir.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 37
Intitulé : 7 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Germain, vis à vis les Invalides (rue Plumet)

  • Type d’acte : visite de marais potager
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : il s’agit d’une évaluation des plants potagers et de la maison en rapport avec les loyers, mais la cause n’est pas clairement identifiable.
  • Expert(s) : Cochois, Pierre ; Brebon, Antoine, anciens jurés maître jardiniers à Paris
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Doujat, Joseph Joachim François, chevalier, conseiller au Chastelet au nom de monsieur le président de Maupeou
  • Expert : Brebon, Antoine
  • Partie opposante : Eloy, Guillaume et Moulinet, Marianne, veuve en première noce de Blomet, Pierre, sa femme
  • Expert : Cochois, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un marais sis au faubourg Saint-Germain, derrière les Invalides donnant d’un bout où est une porte charetière sur la rue Plumet et de contre vers Louis Devabiloue, appartenant en commun à monsieur le président de Maupeou et Mr le Boindre, où habitent Eloy, Guillaume et Moulinet, Marianne, veuve de Blomet, Pierre, sa femme
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble (maison et plantation potagères) est estimé 1783 livres 15 sols.
  • Coût de l’expertise : « Bourse : un journée de 6 livres qui est pour moitié 3 livres, cy : 3 livres. Payé en la semaine de M. Quirot en septembre 1726 »
  • Pièces ajoutées :1/ promesse d’ Eloy, Guillaume, pour donner les quittances des jardiniers au greffier Quirot, 2 juillet 1726 2/ nomination sous seing privé des experts de chaque parties, du 7août 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Pièce 1 : « J’ay, soussigné Guillaume Eloy, promet donner à Mr Quirot, greffier des bastimens et à sa volonté, les quittance des sieurs Cochon et Brebon, jardiniers, les ayans payez. Fait à Paris le 2 septembre mil sept cent vingt six. Guillaume Loy »

pièce 2 : « Nous soussignés Joseph Joachim Francois Doujat, chevalier, conseiller au Chastelet au nom de monsieur le président de Maupeou et de Mr le Boindre d’une part et Marianne Moulinet veuve en premières nopces de Pierre Blomet et remariée à Guillaume Eloy, me jardinier derrière les Invalides demeurant en un des marais appartenant en commun à monsieur le président de Maupeou, Mr le Boindre et led. sr Doujat, led. Guillaume Esloy authorisant lad. Marianne Moulinet sa femme à l’effet qui suit d’autre part, sommes convenus de ce qui suit, scavoir que pour faire la prisée de touttes les marchandises, melons, chicorée, fumiers, maison, cloches et autres légumes qui se trouveront dans led. marais, lesd. Eloy et sa femme ont nommés Piere Cochois me jardinier, et moy Doujat ausd. nom, Antoine Braban, aussy me jardinier et que moy Doujat aud. nom tiendray compte auxd. Eloy et sa femme du montant de la prisée qui sera faitte au premier jour que lesd. expers nommés conviendront sur les loyers [v°] qui sont deus, suivant les baux qui ont esté passés chez Me Gachier et le dernier bail passé chez Me Machand, nottaire à Paris, par lad. veuve Piere Blomet espouse dud. Guillaume Esloy et qui sont deus du tems dud. Esloy jusqu’au jour de St Rémy prochain que le dernier bail finit et le surplus de la prisée, si surplus y a, les loyers payés et acquités entièrement sera payé comptant aud. Guillaume Esloy et Marianne Moulinet sa femme.

Et nous Doujat aud. nom et Guillaume Esloy et Marianne Moulinet, sommes encore convenus que si moy Doujat trouve un jardinier qui veille [ sic] prendre led. marais présentement et que nous Guillaume Esloy et ma femme trouvons à nous mettre présentement en un autre marais nous sortirons dud. marais aussitost la prisée faitte par les susd. experts nommés. Fait double à Paris le vingt quatre juillet mil sept cent vingt six. JB Doujat / Guillaume Loy/ Marque de [mon ? ?] et pousse. Controlé à Paris le sept aoust 1726 reçu douze sols. Jomois ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 38
Intitulé : 7 août 1726 - 11 juillet 1727
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Rue de Boucherat et de Normandie

  • Type d’acte : comparution pour parvenir à visite d’ouvrages de plomberie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : requêtes du Palais (sentence des 26 septembre 1725 et 21 février 1726 ; sentence du 7décembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : l’entrepreneur de plomberie, de la Brière, Simon, prétend avoir fait « dépens réservé » pour les fournitures de plomb, ce que lui conteste le propriétaire de la maison (d’après marché sous seing privé du 7 juin 1723) de même qu’il l’accuse d’être celui qui a causé le retard d’exécution qui lui empêche de louer ladite maison. Tous les détails des griefs sont dans les 10 premières pages...
  • Expert(s) : Girard Vuiet, Jean, architecte (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : de la Brière, Simon, maître plombier fontainier à Paris, entrepreneur des ouvrages de plomberie faits en ladite maison
  • Partie opposante : de la Motte, RobertProcureur : Mr GermerieArchitecte : Mr Maldent, architecte dudit sieur Robert
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : de la Brière, Simon
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rues de Boucherat et de Normandie, appartenant à de la Motte, Robert, où de la Brière, Simon a réalisé des ouvrages de plomberie.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages de plomberie sont estimés à 3004 livres 11 sols 6 deniers. Pour ce qui est de déterminer lequel des ouvriers a fait retarder la livraison des travaux, l’expert ne parvient pas à la déterminer.
  • Coût de l’expertise : f. 16v° : 7 vacations doit pour l’affaire du 13 décembre : 43 livres 15 sols. // B[ourse commune] 43 livres 15 sols veuls 24 juin 1727
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : « [f. 1r°] La première [sentence] […] rendue entre led. sr de la Brière, led. sr Robert, Estienne Samy, masson, de la Forge, maître serrurier, et Jacques Vergé maître menuisier par laquelle vous avez entre autres choses ordonné qu’avant faire droit sur le surplus des contestations [f. 1v°] des partyes que par nous Vuiet expert que vous avez nosseigneur nomé d’office, visite sera faite des bastimens dont il s’agist, que nous expert examinerons sy les ouvrages de plomberie faits par led. de la Brière ont esté faits et conditionnez suivant l’art et que nous ferons mentions par le fait de qui lad. maison n’a pas esté parachevée et mise en estat d’estre louée pour ce fait et raporté estre par vous nosseigneurs ordonné ce que de raison.

Et par la seconde du 21e février 1726 rendue entre led. de la Brière et led. sr Robert, vous avez nos seigneur ordonné qu’avant faire droit sur la demande afin de payemens des nouveaux ouvrages et fournitures de plomberie demandez par led. de la Brière que par nous Vuiet ils seront veux et visitez en même temps que ceux précédans faits et dont la visite a esté ordonnée par votre sentence nos seigneur du 26e septembre 1725, pour le tout fait et raporté estre ordonné ce de raison.

Plus, avons fait lecture de l’original de la sommation à nous faite led. jour d’hier par lequel original il nous est aparu que led. sr Robert de la Motte a esté aveq nous, sommé et interpellé en conséquence desd. sentence au domicille dud. Mr Germière procureur à ced. jour, lieu et heure à l’efet d’estre présent sy bon luy semble […] et voulant précéder à la visite desd. ouvrages de plomberie dont est question […] suivant vos sentence cy devant [f. 2r°] dattée, led. sr Robert, assisté comme dessus nous a dit que par la première desd. sentences du 26e septembre 1725 vous avez ordonné nos seigneurs que nous ferons mentions par le fait de qui lad. maison n’avoit point esté parachevée et mise en estat d’estre louée ce qui conserne led. sr de la Brière et les autres ouvriers aveq qui lad. sentence a esté rendue que led. sr de la Brière auroit [dit?] intimer les autres ouvriers pour estre présens à nostre présent procez verbal de visite sommant led. sr de la Brière de déclarer présentement s’il a fait sommer lesd. Samy, de la Forge et Vergé et ont signé : Robert / de la Motte / Germière

Et par led. sr de la Brière nous a esté dit qu’il proteste du contenu au dire cy dessus et qu’il nous requiert de présentement procéder à la visite des plombs dont est question en exécution des sentences cy dessus dattées et où il y aurait empeschemens, led. de la Brière réserve à se pourvoir contre et devant qui il apartiendra en dépends, dommages et intérests et a signé : La Brière

Atendu les dires et contestations des partyes, nous avons surcis lad. visite des ouvrages de plomberie dont est question jusqu’à ce qu’il en ait autremen esté par nous nos seigneur [f. 2v°] ordonné et jusques à ce sommes retirez. Meley / Vuiet

[…] [f. 3r°] […] et avés encore ordonné, nosseigneur, que nous expert susd. feroit l’estimation des ouvrages de plomberie que nous trouverons avoir esté faits dans lad. maison tant pour leur qualitez que pour leur quantité, le tout sans préjudices aux droits respectifs des parties, même aud. la Brière pour les fournitures de pomb qu’il prétend avoir faittes despens réservez.

Et led. sr Samy, entrepreneur des ouvrages de massonnerie dud. bastimens nous a aussy dit qu’il comparoissoit pour satisfaire à la sommation qui luy a esté le jourd’hier douze du présent mois à la requeste du sr de la Brière maître plombier et sans aprobation des sentences que Mr Germière procureur du sr Robert a fait rendre estant procureur pour et contre et nous a encore dit que luy auroit deu estre donné copie des sentence du 26 septembre 1725 et 7e décembre présent mois et an, énoncés dans la sommation dud. la Brière qui ordonne la visite dont il s’agist à laquelle il ne veut néantmoins s’oposer quoyqu’elle ne soient pas rendues aveq luy et pour nous faire observer que tout ce qui estoit de son métier a esté fait dans la maison en question dès le mois de janvier 1725 suivant la sommation qu’il a faite aud. Robert au domicille de Mr Germière son procureur le 9e février 1725, qu’il avoit satisffait de sa part aux ouvrages de son ministaire à un bastimen apartenant ausd. sr Robert sciz susd. rue de Boucherat au marais et faisant face sur la rue de Normandie, de sorte que led. sr Robert n’a rien souffert par son fait, en sorte que la prétention de prétendues dommages et intérests ne doit point regarder led. Samy ny retarder son payemen pour lequel il poursuit actuellement, et a aussy dit que la présente visite [f. 4v°] n’est qu’une fuite de la part dud. sr Robert pour retarder le payemens et plaidant main garnie en faisant languit ceux qui luy ont fait des avances considérables qu’en surplus les ouvrages de massonnerie qui le regardoient ont esté faits dans les temps convenus, receux et aprouvez du sr Robert et du sr Maldant son architecte, qu’ainsy il ne s’agist plus que de le payer, protestant au surplus de nullité de la procédure et de reporter contre qui il apartiendra le payemen des journées que l’on luy fait employer à lad. visite et a signé : Samy

Et attendu qu’il est nuit et qu nous ne pouvions procéder à la visite des plombs en question nous avons remis et continué l’assignation à mercredy prochain […] »

[f. 8r°] A quoy a esté répondu par ledit sieur de la Brière qu’il est ridiculle audit sr Robert de vouloir contester ce qu’il a reconnu par son arresté des fournitures et livraisons de plomb faittes par ledit sieur de la Brière qui constatte qu’il a livré et fourny tout ces plombs [f. 8v°] dans les temps qu’ils luy ont esté ordonnez et ce, mesme arresté en fixé l’époque, que si il estoit vray que led. sr Robert ont eu quelque chose à reprocher audit sr de la Brière il n’avoit pas fait cet arresté ou s’il l’eut fait c’auroit esté avec des réserves de prétendus dommages et intérets résultans de ce que ces livraisons n’auroient pas esté faittes à tems qui ne seroient pas encore bien utilles aud. sr Robert [etc.] »

Conclusion : « [f. 15r°] Revenans tous les susd. ouvrages de plomberie ensemble à trois mille quatre livres onze sols six deniers à quoy avient prisé et estimé lesd. ouvrages cy 3004 livres 11 sols 6 deniers

Pour satisfaire à vostre sentence nosseigneurs du vingt sixiesme septembre 1725 par laquelle vous avez ordonné entre autres choses que nous ferions mention par le fait de qui lad. maison n’a pas esté parachevée et mis en estat d’estre louée pour ce fait et raporté estre par vous nos seigneurs ordonné ce que de raisons, nous avons de nouveau veu et visité lesd. deux corps de logis d’estage en estage, le tout de fond en comble, examen fait de tous lesd. lieux et des ouvrages de massonnerie, charpenterie, couverture, plomberie, menuiserie, serrurerie, impression, peinture, pavé et autres, les ayans trouvez faits et parfaits en lad. maison en estat d’estre louée veu la perfection de tous les différens ouvrages des ouvriers qui ont esté assignez, lesquels ont déclaré qu’il avoient faits tous les ouvrages de chacun leur métier en temps et lieu à la réserve des deux balcons des deux greniers à foin, non peu estre posez qu’après les tables de plomb ainsy que le déclare led. Laforge en son dire, d’autant plus qu’ils déclarent [f. 15v°] par leurs dires que leurs ouvrages avoient esté receux par led. sr Maldant, architecte dud. sr Robert, n’avons peu conoistre le fait de qui lad. maison n’a pas esté parachevée et mise en estat d’estre louée lors de lad. sentence du 26 septembre 1725, sur quoy nous vous referons nos seigneurs d’en ordonner sur le tout suivant vostre justice et prudence ordinaire.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 39
Intitulé : 7 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Saint-Honoré

  • Type d’acte : visite d’emplacement de terrain
  • Institution de nomination : le procureur général
  • Institution requérante : cour du Parlement (arrêt du 2 août 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : à la suite de la demande d’homologation faite au Parlement par le seigneur de Gagny pour le terrain qu’il a acheté à la fabrique de la Madeleine de la Ville l’Evêque, le Parlement demande de s’assurer de la viabilité (commodité ou incommodité : proportion du terrain et valeur de son revenu) de cette vente.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Cassou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Blondel, Augustin, seigneur de Gagny. Procureur : Chardon, Pierre Ambroise, le jeune 2/ Hutrelle, Marin, curé ; marguilliers de la fabrique de la Madeleine de la Ville-l’Evêque, représentée par Roqueus, Charles, marguillier en charge ; Sandrier, Jérôme, charpentier du roi ; Vautier, Jacques, maître charpentier ; Soissons, Charles, officier thoiseur des bâtiments du roi, ancien marguillierEn réalité il n’y a pas vraiment des partie requérante et opposante puisque c’est le parlement qui requiert l’expertise pour pouvoir donner son avis (demandé à la requête de Blondel, Augustin
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une place ou terrain contenant vingt-cinq toises de superficie, faisant partie du jardin d’une maison située dans la grande rue du faubourg Saint-Honoré, qui appartenait ci-devant à défunte Françoise Eustache, fille majeure, et ayant pour enseigne le « soleil d’or » ; ledit terrain tenant d’un bout par haut au jardin dud. sieur de Gagny une maison sise à Paris, grande rue du faubourg Saint-Honoré, près la nouvelle rue d’Anjou, vendue par l’œuvre et fabrique de l’église et paroisse de la Madeleine de la Ville-l’Evêque à Blondel, Augustin, sieur de Gagny le le 31 janvier 1725 (moyennant 3750 livres ; l’acquéreur est tenu de construire le mur de clôture à ses frais).
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le mur est estimé à 2500 livres et le revenu de la portion de jardin vendue à 30 livres
  • Coût de l’expertise : Loir : 7 livres 10 sols pour une vacation ; greffier : 7 livres 10 sols ; grosse : 3 livres 15 sols ; expédition : 1 livre 17 sols ; controlle ; 1 livre 15 sols ; [Total] 22 livres 7 sols.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : « [f. 1r°] veu la requête à vous présentée par Augustin Blondel escuyer seigneur de Cagny à ce que pour les causes y contenues il plut à la cour homologuer le contrat de vente de vingt cinq thoises de terrain passé à son profit par les srs Soissons et consors, marguilliers de l’œuvre et fabrique de la paroisse de Ste Madeleine de la Ville-l’Evêque pardevant Caron et Cheuvre, notaires à Paris du trente un janvier 1725, ensemble les deux actes de délibération y énoncés dattez des trente un juillet et huit décembre 1724 pour estre exécuttez selon leur forme et teneur, veu aussi les pièces attachées à la ditte requête signée Chardon le jeune, conclusions devant le procureur général ouy le rapport de M. Guillaume Manguy conseiller, tout considéré, vous avez, nos seigneurs, ordonné qu’avant faire droit à la requeste de mr le procureur général, il seroit informé pardevant le conseiller rapporteur de la commodité ou incommodité que peut causer la vente faitte par le curé et marguilliers de la paroisse de Ste Marie Madeleine de la Ville-l’évêque de la place ou terrain spécifiée audit contrat du [f. 1v°] trente un janvier mil sept cent vingt cinq, comme aussi que par un expert qui seroit nommé d’office par led. conseiller, visitte et estimations seroient faittes dud. terrain tant en fond que en revenu, et que lesd. curé et marguilliers seraient tenus de déclarer l’employ qu’ils entendent faire des deniers provenants de lad. vente pour le tout, fait et rapporté et communiqué estre ordonné ce que de raison.

En vertu duquel arrest et de l’ordonnance de M. Guillaume Menguy, du [dix sept?] aoust audit an 1726 est comparu le lendemain en l’hostel et pardevant monsieur Menguy, conseiller du roy en sa grande chambre, Me Pierre Ambroise Chardon le jeune procureur dud. sr de Gagny, lequel attendu que personne n’est comparu a requis deffaut et pour le profil qu’il plait au sieur Menguy nommer tel expert juré qu’il jugeroit à propos, sur quoy a esté donné acte aud. Mr Chardon le jeune de sa comparution des et réquisition et deffaut contre les deffaillans non comparans ny procureur pour eux et pour le profil, mondit sieur Menguy a nommé d’office la personne de nous Jean Baptiste Loir expert juré pour procéder à la visitte et estimation du terrain dont est question tant en fond qu’en revenu conformément aud. arrest du deux du présent mois.

[…] [f. 3r°] et avons reconnus que la partie dudit jardin vendue ausd. sr de Gagny est celle du fond joignant l’héritage dud. sr de Gagny et au droit de partie du mur de pignon de son principal bâtiment que nous estimons à raison de cent livres la thoise, eu égard au quartier où led. terrain est scitué, dans un fond éloigné de lad. grande rue et qu’il restera encore à lad. maison une portion de jardin de 6 toises ½ de longueur ou environ plus considérable que celle vendue, et aussi égard au tems de la vente porté aud. contrat, lesd. vingt cinq thoises revenant aud. prix à la somme de deux mil cinq cent livres, cy 2500 livres.

Et nous prisons et estimons le reveu de lad. portion de jardin vendue valoir au plus la somme de trente livres, cy 30 livres.

C’est sur tout ce que dessus l’avis de nousd. expert sauf à nosseigneurs d’ordonner suivant vostre justice et prudence accoustumée. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 40
Intitulé : 7 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Terroirs de Montmartre et de Clichy, rue des portes blanches

  • Type d’acte : estimation de deux arpents de terre
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 31 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les terrains doivent être estimés après la vente réalisée (30 avril 1726) après la succession des enfants de Gillain, Jean père, pour savoir s’il peut y avoir des enchérisseurs au dessus de 3581 livres 5 sols, sinon le contrat sera exécuté.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Gillain, Jean (fils, tuteur) ; Gillain, Margueritte ; Gillain, Marie ; Gillain, Denise ; Gillain, Jean-Baptiste, tous enfants mineurs de défunt Gillain, Jean, maître jardinier à Paris et de Baudin, Marie, sa veuve à présent épouse de Cordron, Martin, maître jardinier. Tuteur des mineurs : Gillain, Jean (fils)
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : deux arpents et demi quatre perches de terre au terroir de Clichy et Montmartre
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le terrain est estimé à 3581 livres 5 sols et non plus, eu égard à son mauvais état et au temps où elle a été vendue.
  • Coût de l’expertise : Loir : 7 livres 10 sols pour une vacation. Bourse commune 5 livres 12 sols 6 deniers.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 41
Intitulé : 7 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue des Noyers

  • Type d’acte : estimation de réparation à faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (ordonnance du 5 août 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le requérant vient d’acheter la maison par adjudication où il y a un grand nombre de réparations urgentes à faire qui la rendent inhabitable ; la visite est demandée pour préciser et estimer ces réparations en vue de se les faire rembourser en cas d’exécution
  • Expert(s) : Lebrun, Jacques Charles, architecte (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Richard, Jacques
  • Partie requérante : du Foy, Estienne, avocat au Parlement
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Noyers
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations les plus urgentes sont décrites et estimées à 1500 livres.
  • Coût de l’expertise : Lebrun : 12 livres pour deux vacations entières ; greffier : 12 livres ; grosse : 9 livres 15 sols ; contrôle : 0 livres 12 sols ; Total : 34 livres 7 sols ; expédition 1 livre 7 sols ; total 35 livres 14 sols
  • Pièces ajoutées : Requête de du Foy, Estienne, au lieutenant civil, au bas duquel est l’ordonnance d’exécution de la requête signée le 5 août 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause pièce jointe : « Monsieur le lieutenant civil. Supplie humblement, Estienne du Foy, advocat au parlement, demeurant à Paris rue du chevalier du guet paroisse St Germain de l’Auxerrois, disant que par sentence de licitation rendue au Châtelet de Paris le trois août 1726 il s’est rendu adjudicataire d’une maison scize à Paris rue des noyers dans laquelle il y a un grand nombre de réparations urgentes à faire qui la rendent presqu’inhabitable, pour quoy le supliant a recours à votre authorité pour luy estre sur ce pourvu. Du Foye / Chevance

Permis de faire visiter et priser lesd. réparations par Le Brun juré expert, fait le 5 août 1726. D’Argouges

Ce considéré, monsieur, il vous plaira permettre au supliant de faire lesd. réparations et pour les constater de faire faire la visite de lad. maison par tel expert qu’il vous plaira commettre, lequel rapportera le nombre des r éparations urgentes qui sont à faire en lad. maison et ce qu’elles peuvent coûter, à l’effet d’en être remboursé en cas d’exécution et ferez bien sans préjudice d’autres deubs, droits et acttions. »

conclusion : « [f. 4v°] C’est l’estat auquel j’ay trouvé lad. maison et les réparations par moy rapporté cy dessus à y faire très nécessaires et urgentes à y faire pour la rendre logeable et habitable et faute desquelles elle ne peut estre facilement habitée, aussy est il vray que partye de lad. maison ne les [ sic] point actuellement n’y ayant que le premier estage et troisième qui le soient et le surplus vacant.

Et pour ce qui est du prix desd. réparations j’ay de nouveau veu et vistté lad. maison et fait considération d’icelles fait la prisée du contenu en chacun de nostred. présent rapport, et ensuitte fait addition desd. estimations et les ay trouvées monter et revenir à la somme de quinze cent livres en ne faisant que le plus nécessaires et le plus urgent comme dit est, cy 1500 livres

Tout ce qui est l’advis de moy expert sauf à vous, monsieur ordonner selon votre justice et prudence acoutumée. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 42
Intitulé : 7 août - 15 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Cul-de-sac Saint-Fiacre près la rue des Jeûneurs

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de maçonnerie faits
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 26 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : dans des mois précédents, le maître maçon Bourbon, Gaspard a accusé le propriétaire Dubois, Louis Antoine, de ne pas tout lui avoir payer ses ouvrages, alors que ce dernier prétend que les ouvrages sont défectueux. Le requérant expose les défectuosités constatées par rapport au devis et marché.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Dubois, Louis Antoine, bourgeois de Paris
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas
  • Partie opposante : Bourbon, Gaspard, maître maçon
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bourbon, Gaspard, maître maçon
  • Lieux de l’expertise : une maison sis cul-de-sac Saint-Fiacre près la rue des Jeûneurs appartenant au sieur Dubois, qu’il a acquis par adjudication et où le maître maçon a procédé à de travaux suivant devis et marché sous seing privé, dépose devant notaire.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la partie opposante proteste de la nullité de l’assignation à lui donnée pour procéder à la visite dont est question et la partie requérante protestant de ceci. Le temps que les protestations des parties soient réglées en justice, l’expertise est ajournée sine die.
  • Coût de l’expertise : aucun « [f. 1r°] elle n’est point expédiée ny délivrée ny finie »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

les ouvrages sont réalisés d’après un devis et marché du 15 août 1720 sous seing privé déposé devant notaires.

cause : « [f. 1v°] Desquelles fins nous avons à l’instant fait lecture par lesquelles il est dit que led. sr Dubois ayant acquis une maison scize cul de sacq de St Fiacre, il s’est servy dud. sr Bourbon pour faire les ouvrages qu’il convenoit faire en icelle maison, lesquels ouvrages sont trouvé monter à la somme de quatre [f. 2r°] mil neuf cent quarante cinq livres suivant l’arrest du onze may 1722, et quoyque led. sr Dubois aye payé entièrement ce qu’il pouvoit devoir aud. sr Bourbon quoyque ses ouvrages soient deffectueux et faits contre l’art, cependant led. sr Bourbon n’a pas laissé que de faire assigner led. sr Dubois le dix sept juillet 1724 pour estre condamné à luy payer en deniers ou quittances vallables lad. somme de quatre mil neuf cent quarante cinq livres d’une part et deux cent trente cinq livres d’autre, pour le contenu en trois billets qu’il dit avoir signé dud. sr Dubois, et led. sr Bourbon ayant surpris une sentence par deffault adjudicative de ses conclusions led. sr Dubois s’estant pourveu à la maçonnerie pour raison des malfassons et deffectuosites qui se trouvent dans lesd. ouvrages et ayant obtenu sentences portant que led. sr Bourbon seroit tenu de procedder à la maçonnerie, il a interjetté appel au Parlement où il est intervenu arrest contradictoire qui a renvoyé les partyes au Châtelet, de sorte qu’il s’agist de statuer sur les malfassons et deffectuositées qui se trouvent dans les ouvrages dud. sr Boubon et pour les constatter, de les faire voir et visitter par experts estant certain que tous entrepreneurs sont garands de leurs ouvrages pendant dix années et autres choses plus au long énoncées dans lad. requeste qui ne concerne pas votre ministère »

Conclusion : « [f. 5v°] Et par led. sieur Bourbon a esté percisté en son dire cy devant et soutenu que nous ne pouvons procéder à lad. visitte jusqu’à ce que l’instance d’entre luy et led. sieur Dubois ait esté évocquée aux requestes du Pallais, ainsy qu’il est ordonné par la susd. sentence desd. requestes du Pallais qui luy a esté signifiée, protestant de nullité de tout ce qui pourroit estre par nous fait au préjudice de ses observations et de se pourvoir contre et ainsy qu’il advisera bon estre et a signé Bourbon

Et par led. sr Dubois a esté persisté dans sa réquisition cy dessus et a signé Dubois

Après lesquels dires, réquisitions et protestations cy dessus, nous experts susd. avons supecede à procéder à lad. visitte jusqu’à ce que sus lesd. protestations et réquisitions il en ait esté ordonné par justice, et nous sommes retirez. Quirot / Le Pas Dubuisson / Quirot ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 43
Intitulé : 8 août -12 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 11 pages

Présentation du contenu :

Rue Charlot

  • Type d’acte : Visite et estimations d’ouvrage de maçonnerie et autres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 5août 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la location de la maison ne rapporte pas assez pour sa propriétaire, mise sous curatelle, qui ne peut payer les réparations qui deviennent urgente et qu’il faut évaluer.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Pigray, Augustin, chevalier seigneur de la Haute maison, curateur à la personne et biens de Lambert, Catherine, fille majeure interdite
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Paris rue Charlot au marais qui appartient pour 11/12, dont la totalité rapporte annuellement 350 livres de loyer
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations sont estimées dans un premier temps à 1612 livres 4 sols 2 deniers puis augmenté de 200 livres en raison de l’impossibilité de prévoir précisément pourront occasionner en raison de la faiblesse de la construction.
  • Coût de l’expertise : Loir : 18 livres pour trois vacations ; greffier : 18 livres ; grosse : 14 livres ; papier, expédition, contrôle : 5 livres ; Total 55 livres
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cause : « [f. 1r°]... mad. delle Lambert n’a aucuns biens à elle appartenans que onze douzièmes en la totalité d’une maison scize à Paris rue Charlot, la totalité de laquelle maison ne rapporte annuellement que la somme de trois cent cinquante livres de loyer, laquelle somme n’estant pas suffisante pour subvenir aux pensions et entretient de lad. delle Lambert et aux réparations annuelles de lad. maison, led. sr de la Haute Maison se trouve obligé d’y supléer de ses deniers et d’autant qu’il y a actuellement de grosses réparations considérables, urgentes et nécessaires à faire en lad. maison nottament le rétablissement de l’escallier qui est en péril imminent, de même que la plus grande partie des murs, couvertures et cheminées de lad. maison ; laquelle par cette raison pour en éviter la ruine entière a esté étayée depuis un an ou environ, pour quoy lesd. sr parens et amis ayant [f. 2v°] conféré entre eux sur la nécessité absolue de faire travailler promptement aux réparations et rétablissemens de lad. maison, laquelle autrement tomberoit en ruine ainsy qu’il est de leur [??] pour l’avoir veu et visitté, se sont trouvez d’avis que par le sr Bevrest, juré expert ou par tel autre expert qu’il plairoit au sr lieutenant civil de nommer et commettre, il fait dressé procès verbal de l’estat où est actuellement lad. maison et de réparations et rétablissement nécessaires qu’il convient faire en icelle et du prix desd. réparations et rétablissements »

Conclusion : « Nous expert et greffier susd. suivant la remise cy dessus, sommes transportez en lad. maison susd. rue Charlot au marais où estant, en l’absence des parties, nous avons procédé au thoisé, calculs et estimations desd. ouvrages contenus en notre présent procès verbal et distinctement des différentes notares?] d’iceluy et tirez les sommes hors lignes enfin de chacuns desd. articles que nous avons trouvez monter et revenir ensemble à la somme de seize cent douze livres quatre sols deux deniers

Et comme il n’est pas possible de prévoir précisément tout ce que les susd. réparations pouront occasionner et notament dans une maison de foible construction comme celle dont est question, lesd. réparations pouoient comme il il arrive tous les jours dans d’autres maisons monter à la somme de deux cent livres au dessus desd. estimations et qui fera avec lad. somme de 1612 livres 4 sols 11 deniers, celle de dix huit cent douze livres 4 sols 2 deniers, cy 1812 livres 4 sols 2 deniers. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 44
Intitulé : 8 août - 14 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Rue du faubourg Saint-Laurent

  • Type d’acte : estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 16 avril 1726 au parc civil du Châtelet)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison doit être vendue par licitation (affichage)
  • Expert(s) : Benoist, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudoin, Antoine
  • Partie requérante : Godefroy, Ambroise, veuve de Lemercier, Henry, receveur général des finances de la généralité d’Orléans
  • Partie opposante : Dubenoist, Louis, bourgeois de Paris, curateur à la succession vacante de Besnier, Estienne, boulanger et Boulanger, Jeanne, sa femme
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue et faubourg Saint-Laurent, dont est propriétaire par indivis pour un tiers la veuve Lemercier et occupée par un maître boulanger (non nommé) et dont les deux autres tiers sont à la partie opposante.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : eu égard à la situation, logement des soldats etc., la maison est estimée 5500 livres
  • Coût de l’expertise : Benoist : 7 livres 10 sols pour une vacation entière ; 12 rôles de grosses : 1 livre 10 sols ; total 6 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Ajournement initial : « [f. 1r°] [ladite maison] où étant, en l’absence des parties et ne nous ayant point esté remis ès mains l’original de lad. sommation ny la sentence qui ordonne l’estimation de lad. maison, après avoir examiné son peu d’étendue et ne méritant point de commencer une vaccation inutil pour attendre lesd. pièces et les parties, nous avons remis et continué lad. sommation pour éviter à frais jusqu’à ce que lad. sentence et original nous aye esté mis ès mains et nous nous sommes retirez ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 45
Intitulé : 8 août - 11 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue de Poitou

  • Type d’acte : Visite d’un mur mitoyen en deux maisons (deux affaires)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 20 juillet 1726 ; puis du 28 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la partie opposante ne veut pas faire mettre des ouvriers pour reconstruire le mur mitoyen qui est fractionné d’un côté et de nulle valeur
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte ; Loir, Jean-Baptiste (nommés d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Blanpain, Claude Nicolas, conseiller secrétaire du roi
  • Expert : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas
  • Partie opposante : demoiselle Hérault
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Ravinet, maître maçon entrepreneur de Blanpain, Claude Nicolas
  • Lieux de l’expertise : un mur entre deux maisons appartenant aux parties situées rue de Poitou au Marais.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le mur doit être reconstruit en moellon à frais communs selon l’alignement donné (le moyen de la faire est décrit très précisément). L’entrepreneur Ravinet est payé 5 livres pour ses travaux.
  • Coût de l’expertise : Loir : 12 livres pour deux vacations ; Dubuisson : 12 livres pour deux vacations entières. Idem pour le deuxième rapport.Total 48 livres.
  • Pièces ajoutées : quittance de payement par Baudouin à Le Pas Dubuisson pour ses vacations, du 14 septembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f. 1r°] Cette minutte est décharge deux fois au commencement [?] à la fin / 2 affaires / Examiné les deux affaires »

f. 2r°-v° : la première visite est ajournée car il est besoin de percer des trous dans les planchers des parties louées, le maître maçon entrepreneur de la partie requérante, Ravinet est chargé de faire ce travail, achevé pour la vacation suivante. L’alignement est donné lors de la deuxième affaire (après une deuxième sentence)

« [f. 4v°] Après lesquelles lectures ainsy par nous faite en présence présence et absence que dessus, nous avons fait tendre une ligne le long dudit mur par le costé de la maison de lad. delle Hérault par lequel il nous a parue qu’il étoit plus facile de donner ledit allignement d’après laquelle lignes nous aurions abaissé plusieurs applomb au moyen desquelles nous avons reconnu différents porte à faux du coté de la maison de lad. delle Hérant qui nous ont empêché de donner ledit allignement, n’estant point sure de sa véritable position, c’est pourquoy et pour nous en assurer nous avons chargée le sieur Ravinet de faire faire une tranchée le long dudit mur en tel sorte que nous puissions reconnoistre lesd. porte à faux, même de percer la vente [f. 5r°] au droit dudit mur par le costé de la maison de lad. delle Hérant, nous avons aussy fait percer de nouveau plusieurs troux à la queux de plusieurs autres pierres et par ces opérations que nous avons fait en faveur desd. trous nous avons reconnue que led. mur n’a que dix pouces trois quarte d’épaisseur en son plus fort et au dessus de leur patement, ainsy que nous l’avons raporté dans notre premier procès verbal ce que nous avons fait pour connoistre si ledit mur n’avoit pas plus d’épaisseur au droit dudit empatement et de combien il devoit estre renforcé tant du costé de lad. maison que de celle du sr Blanpain. » etc. pour l’alignement.

Conclusion : « [f. 6v°] Et comme il a falu nous faire aider au sujet des tranchées, percement nécessaires pour les opérations tant fait au premier rapport qu’au présent ce qui a esté fourny par monsieur Ravinet entrepreneur dud. sieur Blanpain, nous estimons qu’il appartient audit sieur Ravinet la somme de cinq livres qui doivent estre payé par moitié desd. sieurs propriétaires, cy 5 livres. Tel est l’avis de nous experts etc. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 46
Intitulé : 9 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Avoye

  • Type d’acte : actes de comparution
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 23 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la raison pour laquelle il est requis de visiter pour constater l’état de la maison n’est pas évoquée
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Janson, Charles, conseiller du roi, receveur des domaines et bois du duché et département du Teans ?
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Chaudron, André, marchand de vin ; de la Beausse du Pré, Marie Anne, sa femmeExpert : Joubert
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue Saint-Avoye, au coin de la rue Braque, appartenant à Janson, Charles, dont un corps de logis dépendant de cette maison est loué par la partie opposante.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : à deux reprises, les parties et l’expert de la partie opposante ne se sont pas présentés, l’expert Loir, Jean-Baptiste s’est retiré
  • Coût de l’expertise : « [f. 1r°] Rôles 24 livres p[ayé] à Mr L[oir] 12 livres. »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

acte à retranscrire en entier ? (assez court)

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 47
Intitulé : 9 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Laurent ; terroir d’Aubervilliers

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison et d’une pièce de terre
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 10 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : désaccord entre les parties au sujet du partage de biens d’une succession.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Debas, Nicolle, veuve de de la Forge, Michel, maître fermier à Paris ; Debas, Marie Anne, fille majeure, filles et héritières chacune pour un cinquième de Lebas, Charles et Langeviens, Nicolle, décédé sa veuve, leurs père et mère.
  • Partie opposante : Grée, Roger, tuteur ad hoc ausd. mineurs ; Bricon, Louis, marchand de pailles et Debas, Françoise, sa femme, fille et héritière pour un cinquième desd. Debas et sa femme, leurs père et mère ; Roger, Charles, bourgeois de Paris, tuteur ad hoc de Debas, Thomas, émancipé par mariage et de Debas, Elisabeth, fille mineure, tous deux héritiers chacun pour un cinquième desd. Debas et sa femme. Pb sur les parties, je ne vois pas qui sont les mineurs
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise au faubourg Saint-Laurent ; une pièce de terre au terroir d’Aubervilliers
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison ne peut être commodément partagée et est estimée 8000 livres, tandis que la pièce de terre est estimée 750 livres.
  • Coût de l’expertise : « Me la v[euve] La Forge R. 18 livres, pour L[oir] 7 livres 10 sols V[acation] 3 livres 5 sols »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f. 1v°] Vous avez, monsieur, leus tant tenus pour reprise avec led. Roger en ses qualitez, et en conséquence avons fait droit sur lad. demande en licitation desd. Nicolle et Marie Anne Debas, dit que la maison et héritages des successions communs seront veues et visittées par nous Loir, juré expert qu’avez nommé d’office pour toutes les parties après qu’elles s’en sont rapportées à vous, ce que nous rapporterons si lesd. biens peuvent commodément se partager sinon en préférons et estimerons la valleur, pour le rapport fait estre fait droit ainsy qu’il apartiendra et dès à présent dit que le recouvrement des debtes actives sera fait à la requête et diligence desd. Nicolle et Marie Anne Debas pour les deniers en provenant estre destribuez entre toutes les parties pour les parts et portions qui leur en apartiennent, dépens réservez.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 48
Intitulé : 9 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Rue des Bourdonnais

  • Type d’acte : visite de réservoir
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 30 juillet 1726 au parc civil)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : lors du précédant rapport, les experts (Loir et Bernard, procès-verbal du 15 juillet 1726) ne sont pas tombés d’accord et on demandé la nomination d’un tiers expert.
  • Expert(s) : Fourier, Edme, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Pajot, Louis Léon, comte Donsembray, intendant général des postes et relais de France
  • Partie opposante : Charlot, plombier
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Paris rue des Bourdonnais
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’avis du tiers expert est que la charpente au-dessus du réservoir dans globalement solide et convenable, le peu de flèche n’est pas un inconvénient, il est préférable d’utiliser le bois de sciage que le bois de brin, que, contrairement à ce qu’à dit Bernard premier expert, le peu d’aubier ne laisse pas les vers pénétrer dans le plomb et enfin, pour les 14 tables de plombs ne sont pas recevables en raison de leur poids qui ne correspond pas au marché.
  • Coût de l’expertise : Fournier : 18 livres ; Loir : 6 livres
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « [f. 13v°] […] Et quant au peu d’aubier qui se trouve à quelques unes desd. sollives, cela est sy peu de chose que cela ne méritte aucune attention quoyque le sieur Bernard, l’un des premiers experts, se soit servy de ce moyen pour faire croire à la Cour que les vers qui en sortireroient perceroient le plomb ainsy qu’il le dit dans son avis et que personne n’avoit imaginé avant luy que sy le plomb estoit susceptible d’estre percé et mangé par les vers, les tuyaux de plomb qui ferment aux conduittes dans les terres seroient souvent percez, les vers de terre estant [f. 14r°] bien plus gros et plus forts, nécessiteroient sy souvent réparations aux plombs que l’on perdroit l’usage de son service pour la conduitte des eaux et les marchands de plomb feroient de grosses pertes sy les vers se metteroient dans leurs magazins ; il ne s’agit donc point du danger des vers qui pouroient sortir de l’aubier desd. sollives et des planchers de batteau qui sont au fonds au pourtour dud. réservoir puisque c’est une fixion.

Il s’agit seulement de savoir sy la charpente des pans de bois et plancher est assé sollide et en estat que l’on puisse poser surement le plomb aud. réservoir sur cela j’observeray à la Cour que la charpente du plancher dud. réservoir est suffisament sollide suivant l’avis de moy, tiers expert, quoy qu’il paroisse quelle a esté pénétrée d’eau ainsy que les planchers par le deffault qu’il y avoit aux anciens plombs qui ont esté relevées parce que l’eau fuyoit de tous les costez dud. réservoir, ainsy que l’on raporté les sieur Gabriel et le Brière, marchands plombier dans leur rapport du 10e janvier 1725 ; néantmoins, l’humidité n’a pas altéré la sollidité et l’on peut surement y poser les plombs des qualitées portés par le marché en redressant au préalable les planchers qui se sont tourmentées depuis que les premiers plombs dud. réservoir ont esté levez et remforceant les clouds au endroits où [f. 14v°] ils se sont détachés par le manque d’usage et la sécheresse en différens temps, rabotant les arrestes de quelqu’unes desd. planchers qui se trouveront exceder les autres, tant sur les planchers que sur les costez des pans de bois et cloisons en dedans au moyen de quoy la pente du fond se trouvera de mesme qu’elle estoit avant que lesd. premiers plombs fussent levez et que lesd. plancher se fussent tourmentées ; tel est l’avis de moy Fourier, tiers expert, sur ce qui regarde la charpente et les planchers du réservoir en question.

A l’esgard des quatorze tables de plomb dont les poids sont conjointement raportés par lesd. sieurs premiers experts, dans le nombre desquelles tables suivant l’ordre des pesées, lesd. sieurs premiers experts sont conjointement convenus que la 1ère la 2e la 6e la 11e à la 13e sont recevables par leurs poids à raison de quinze à seize livres le pied quarré suivant le marché faite entre les partyes le 19e novembre 1721 que la 9 et la 12e table suivant l’ordre des pesés ne sont pas recevable suivant lavis unanime desd. sieurs premiers experts à cause que lesd. deux tables pèsent moins le pied quarré que ce qu’elles devroient peser suivant led. marché et lesd. sieurs premiers experts sont d’avis contraires [f. 15r°] sur les tables 3-4-5-7-8-10 et 14e, suivant l’ordre des pesés, pèsent ensemble plus qu’elle ne devroient peser aux conditions du marché qui est, à raison de quinze à seize livres le pied quarré, le sieur Bernard estimant qu’elles sont recevables, attendu l’offre dud. sieur Charlot dans ses escritures d’abandonner led. plus fort poids, et le sieur Loir attendu qu’elles pèsent plus qu’elles ne doivent peser suivant le marché au plus fort, Mr Donsembray ne voullant point profiter du bien dud. Charlot.

Sur quoy, l’avis de moy Fournier tiers expert, est que la 9e et 12e table qui pèse 64£ 12 onces ou environ moins qu’elles ne devroient peser suivant le marché, ne sont pas recevables, de mesme et ainsy que les 3-4-5-7-8-10 et 14e tables lesquelles pèsent 175£ ou environ de plus qu’elles ne devroient peser suivant le marché, pour quoy nous estimons et nostre avis est qu’elles ne sont pas recevables, n’estant pas du poids conforme au marché et d’ailleurs feroient un mauvais effet par la différantes hauteurs des tables et la volume des soudures qui feroient un [f. 15v°] relief plus fort au droit de la table de moindre espoisseur et pouroit faire fendre au droit de la soudure.

Tel est l’avis de nous Fourier tiers expert sauf à vous, monsieur, d’en juger... ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 49
Intitulé : 9 août - 21 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue du Temple

  • Type d’acte : prisée et estimation de maison et réparations à y faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 6août 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : visite dans le cadre d’une vente d’une maison qui nécessite d’importantes réparations en raison du non respect des clauses du contrat de vente par l’acquéreur (voir extrait)
  • Expert(s) : de Villeneuve, Pierre Jacquot, architecte (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Marechal, Claude, secrétaire de Monsieur le prince de Vendôme et légataire universel de feu Elisabeth, Cuvilliers, fille majeure
  • Partie opposante : Delaunay, Jean François, appareilleur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Paris rue du Temple, vis-à-vis les murs du Temple,vendu à Delaunay, Jean-François par feu Cuvilliers, Elisabeth, fille majeure dont Maréchal, Claude est légataire universel, et où le maître maçon Fortin est locataire dans un des corps de logis qui compose ladite maison
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations pour rendre la maison logeable sont estimées 1131 livres 1 sol 8 deniers. Le terrain fait 167 toises et demie 2 pieds et demy, dont 37 toises 15 pieds occupées en bâtiment dont le tout est estimé 10 000 livres eu égard aux réparation, à y faire pour la rendre logeable.
  • Coût de l’expertise : De Villeneuve : 18 livres 
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

cause : « [f. 1r°] … sur la requête à vous présentée en jugement à l’audience du parc civil par led. sr Maréchal, légataire universel de damoiselle Elisabeth Cuvilliers décedée, fille majeure suivant son testament receu par Lemoine et son confrère notaires au Chastelet de Paris le vingt six février 1725, insinué le quatorze avril suivant l’exécution duquel testament et la délivrance dud. legs universel ont esté consentis au profit dud. sr Maréchal par le sr [f. 1v°] Goslin de Cuvilliers, bourgeois de Paris, seul et unique héritier présomptif de lad. damoiselle Cuvilliers qui estoit sa tante, par acte passé devant Lemoigne et son confrère notaires au Chastelet led. jour 14e avril 1725, demandeur suivant son exploit du 30 juillet lors dernier, contrôllé le premier du présent mois d’aoust 1726 par Brodard, tendant à ce que, faute par le cy après nommé d’avoir acquité les clauses, charges et conditions du contrat d’aquisition par luy faite d’une maison apartenante à lad. deffunte damoiselle Cuvillier passé devant led. Lemagnen notaire le 14e juillet 1724 et suivant icelluy d’avoir payé les deux mil livres exigibles suivant led. contrat plus les intérests des vingt mil livres faisant le surplus du prix de son acquisition aux termes desd. contrats, comme aussi d’avoir payé à Nicolle Le Clerc la somme de quatorze cens livres pour les causes portées aud. contrat, ycelluy seroit et demeurera résolu et en conséquence qu’il fera parvenir aud. sr Maréchal, au nom qu’il procède de rentes en la propriété, possession et jouissance de lad. maison pour la prisée et estimation qui en sera faite par experts dont les partyes conviendroient sinon qu’ils seroient nommez d’office, lesquels raporteroient l’estat actuel de lad. maison, les réparations qu’il y convient faire et ce qu’il en poura coûter à cet effet avecq dépends contre le sr Robert Delaunay, chevalier comte de Saint-Jean de Lantran, secrétaire des commandements de son altesse sérénissime monsieur le prince de Vendosme. »

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 50
Intitulé : 9 août - 3 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue de la Ferronnerie

  • Type d’acte : visite et estimation de coût de matériaux et main d’œuvre
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : chambre civile du Châtelet de Paris (sentence contradictoire du 19 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : à l’achèvement des travaux de la maison ceux-ci ainsi que les journées d’ouvriers sont évalués pour vérifier leur conformité aux mémoires
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Lesueur, Adrien, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Le Roy Porcher, Jean, architecte entrepreneur
  • Expert : Lesueur, Adrien
  • Partie opposante : Poirier, François, avocat en Parlement
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Le Roy Porcher, Jean
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de la Ferronnerie où est pour enseigne les Trois chandeliers
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la somme total du coût des matériaux et de la main d’œuvre est estimée 529livres 16 sols 5 deniers et pour les articles 46, 47 et 48 il n’en est fait que mention pour mémoire car Poirier a décidé de les offrir à Porcher les ouvrages de maçonnerie (faits par Couturier, charpentier)
  • Coût de l’expertise : Quirot, 3 vacations : 18 livres ; Lesueur 3 vacations : 18 livres ; Greffier : 3 vacations : 18 livres ; Grosse 30 rolles : 7 livres 10 sols ; Papier et c[ontro]lle et expédition : 3 livres 10 sols ; Total 65 livres
  • Pièces ajoutées : copie de l’assignation du 7 août 1726 donnée par Le Roy Porcher, Jean

Commentaire ou copie d’extrait :

contexte : « [f. 1v°] par laquelle sentence, partyes ouyes, vous avez, monsieur, dit que led. Mr Poirier payera la moitié des ouvrages en question, à la déduction de deux cent vingt cinq livres suivant l’estimation qui en sera faitte par experts, lesquels estimerons seullement le coust des matéreaux et la maison d’œuvre »

Arrangement pour le toisé : « [f. 1v°] après lesquelles lectures faittes en présence dud. Mr Poirier et dud. sr Porcher, lesd. partyes nous ont mis ez mains chacune un [f. 2r°] mémoire samblable contenant les ouvrages faits en icelle maison et en question dont les premier, deux, troi, quatre, cinq, sept, sixiesme, et huitiesmes articles, mesme le 14e concernent des murs et vouttes faits dans la fosse d’aisance et des partyes de murs metoyens tant en fondation qu’au rez de chaussée aussy faittes de neuf dont les mesures seroient très difficiles à prendre pour raison de quoy il faudroit des trous et ruptures ce que voulant evitter, Mr Poirier nous a dit qu’il consentoit que l’on mit les mesmes mesures aportées ausd. articles mais qu’il nous requierroit d’examiner la quallité desd. ouvrages pour en faire l’estimation conformément à lad. sentence, ce qui a esté aussy consentit par led. sieur Porcher et ont signé »

Conclusion finale : « [f. 7r°] A l’égard des quarante six, quarante sept et quarante huitiesme articles demandez en argent, scavoir quarante sept livres six sols six deniers pour ouvrages de charpenterie faits par le sr Chevillard [f. 7v°] charpentier, de la somme de trois livres pour ouvrages faits par le sr Couturier, charpentier, et de dix neuf livres dix sept sols six deniers tous serrurerie faitte par le sr Vallet, montent ensemble à soixante dix livres quatre sols, suivant la modération faitte par led. sr Porcher au lieu de quatre vingt trois livres suivant les demandes et dont les quittances nous ont esté représentées, nous n’en faisons icy mention que pour mémoire seullement led. sr Poirier nous ayant dit qu’il avoit offert par écrit de payer lesd. somme aud. Porcher pour sa part et portion, cy …. Mémoire »

Ce fut fait par nous experts susd. les jour et an [...] ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 51
Intitulé : 14 août - 13 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 37 pages, 2 feuilles volantes dont 1 plan

Présentation du contenu :

Coulommiers

  • Type d’acte : visite de moulins et des réparations à y faire.
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : cour de Parlement (ordonnance du 13 août 1726) (arrêts des 29 août 1725, 17 juillet et 21 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : lors de la précédente visite du 25 avril 1726, les experts ne sont pas tombés d’accord et l’avis d’un tiers expert est requis (avec un plan).
  • Expert(s) : Fauvel, Jean (tiers expert nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Dalbert, Charles Philippe, duc de Luynes et de Chevreuse, pair de France, tuteur, gardien noble et bailliste de Dalbert, Charles Louis, duc de Montfort, son fils mineur et de défunte de Bourbon, Louise Léontine, duchesse de Luynes, son épouse. Procurateur : de la Rapidye, Guillaume, intendant du duc de Luynes.
  • Partie opposante : de Commenges, François, chevalier de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, commandeur de Maison-neuve et l’hôpital sous Coulommiers
  • Représentant : Prévost, Robert, agent des affaires du sieur de Commenges
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un moulin appelé le moulin de la ville et un moulin à huile Trochard
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert décline son avis sur l’ensemble des nombreux point soulevés par les parties, autant que les divergences d’avis des précédents experts (du folio 7 recto au dernier).
  • Coût de l’expertise : Fauvel : 300 livres pour ses vacations entières et 8 livres pour les plan ; total 308 livresBourse greffiers : 12 vacations : 160 livres ; 117 rôles : 14 livres 12 sols 6 deniers ; total 174 livres 12 sols 6 deniers.
  • Pièces ajoutées : requête du 16 août 1726 présentée à la cour par de Commenges, François, pour opposition à la visite, protestant de nullité

Commentaire ou copie d’extrait :

la partie opposante ayant fait un arrêt contradictoire qui est arrivé à Paris le jour du départ des expert et de la partie requérante, ces derniers ne peuvent procéder à l’expertise et reviennent à Paris.

Premier procès-verbal 25 avril 1726

« [f. 4r°] [...] laquelle sommation est pour satisfaire à l’arrest de la cour contradictoirement rendu entre les partyes le dix sept juillet dernier, lesquelles pertes, dommages conciste aux frais du présent procès verbal, frais de voyage de nous expert susd., du greffier et dud. sr de la Rapidye pour venir de Paris sy ce jour à Coulommiers et retour à Paris proteste en outre de répéter tous les acidens qui peuvent arriver et touttes les réparations qui se trouveront à faire aud. moulin de la ville et au moulin à huille Trochard au jour du recollement qui en sera fait, attendu qu’ayant esté faite par mondit seigneur le duc de Luynes sens [sic] y rien obmettre, hors celles contestées dont il sera statué par la cour, il est évident que les [f. 4v°] moulins et leurs freyent journellement et qu’il ne seroit pas juste que mondit seigneur duc de Luynes fut obligé de faire des réparations plusieurs fois pour le retardement que mondit sieur de Commenges cause en s’oposant à l’arest de la cour contradictoirement rendu cy devant datté et a signé. De la Rapidye »

« [f. 8r°] Du premier desquels arrest a esté faire mention dans le raport de premier expert dont sera cy après parlé, par le deuxiesme desd. arrest, vous avoient nosd. Seigneur, ordonné [f. 8r°] entre autres choses que l’arrest du vingt neuf aoust mil sept cent vingt cinq seroit exécuté selon sa forme et teneur en conséquence vous aviez nommé d’office pour tiers expert la personne de nous Fauvel, expert susd. et que nous nous transporterions sur les lieux à l’effet de visiter, en présence des partyes ou elle deument apellées les moulins dont il s’agit et que nous donnerions notre avis sur tous les articles qui ont partagé les premiers experts ensemble sur les déductions réparations et estimations demandées par mondit sieur le duc de Luynes et lors duquel procès verbal les partyes pouront faire telles observations, dires et réquisitions qu’elles adviseront bon estre, sur lesquelles nous, expert susd. ferions touttes les observation à propos que nous donnerions notre avis sur icelle, ensemble sur les observations et estimations dont nous requis par les partyes, comme aussy que nous serions tenus de faire le recollement des réparations qui ont esté faite par mondit sieur le duc de Luynes, dresser un plan et carte figuratif du moulin de la ville et mondit sieur de Commenges tenu de mettre entre les mains de nous experts susd. [f. 8v°] copie du bail à cens de l’année 1494 et de la transaction du treize février 1604 ensemble les procès verbaux faits par lesd. premiers experts.

Et par le troisième desd. arrest vous avez nosd. seigneur, du consentement des partyes continué l’assignation donné à nous tiers expert susd. à ce jourd’huy pour estre procédé au procès verbal ordonné par l’arrest du dix sept juillet dernier. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 52
Intitulé : 14 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 9 pages

Présentation du contenu :

Porcherons ; aux Martyrs, grande rue conduisant à Montmartre ; grande rue des martyrs

  • Type d’acte : visite et estimation de plusieurs maisons
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 2 septembre 1724
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : compte rendu de tutelle du défunt Capel, Guillaume, par sa veuve, Geoffroy, Perette en vue du partage des biens devant le commissaire
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte (nommé par toutes les parties)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Geoffroy, Perette, veuve de défunt Capel, Guillaume, marchand plâtrier à Paris, commune en biens avec lui
  • Partie opposante : Capel, Guillaume, maître marbrier à Paris ; Bouquet, Joseph, maître maréchal à Paris et Capel, Angélique, sa femme, aussi comme tuteurs de Chesne, Marie Françoise ;Chesne, Angélique ; Chesne, Joseph, enfants mineurs de Chesne, Joseph et de défunte Capel, Marie Geneviève leur père et mère.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise aux Porcherons où habite la veuve Capel, et autres maisons, jardins carrières et sur les terres et héritages communs avec ses enfants et petits enfants : une maison aux Martyrs, grande rue conduisant à Montmartre ; une maison grande rue des martyrs conduisant à Montmartre ; un jardin clos de murs donnant sur la maison précédente ; une maison joignant ledit jardin (entrée rue Royale) ; un autre jardin clos rue royale ; une carrière et pièce de terre au terroir de Montmartre au flanc de la montagne du côté de Saint-Ouen
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison aux Porcherons est estimée 4500 livres ; celle aux Martyrs à 2400 livres ; celle grande rue des martyrs à 4000 livres ; un jardin derrière (qu’il est prévu d’agrandir) 2650 livres ; une maison joignant ledit jardin à 2250 livres ; un autre jardin clos 1500 livres ; une carrière et une pièce de terre à Montmartre ne sont pas estimés car il n’est pas possible de la faire à cause de la fouille de terre en cours et qu’il vaut mieux en jouir par indivis que de faire un partage qui ne pourroit pas être égal.
  • Coût de l’expertise : Quirot : 18 livres pour une journée ; greffier:18 livres ; grosse 32 rolles : 8 livres ; papiers contrôle et expédition : 4 livres ; Total 48 livres ; B.C. 14 livres
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 53
Intitulé : 16 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue de Beaujolais

  • Type d’acte : visite et alignement de mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le mur est délabré
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Daujan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Lesnelle, François, bourgeois de Paris
  • 2/ Perudain, Olivier, maître menuisier
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : le mur de deux maisons mitoyennes sises à Paris, rue des Beaujolois, quartier du marais et près le Temple dont sont propriétaire Lesnelle, François et Perudain, Olivier
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : il est nécessaire de reconstruire une partie du mur dont chaque partie payera la moitié. Il n’est fait aucune anticipation et le murs doit être reconstruit sur ses anciens repaires
  • Coût de l’expertise : Le Pas Dubuisson : 6 livres pour une vacation entière ; Payé à la bourse commune 6 livres 17 sols 5 denier...
  • Pièces ajoutées : Pouvoir signé sous seing privé entre Lesnelle, François et Perudain, Olivier le 21 juillet 1726, contrôlé le 23 suivant, donnant pouvoir à Le Pas Dubuisson, Jacques de voir et visiter le mur mitoyen et de donner l’alignement et aussi de voir si ledit mur est surchargé et à quels frais il doit être fait.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 54
Intitulé : 17 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Chateaufort

  • Type d’acte : visite et réception de réparations
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence 6 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : il s’agit d’une deuxième expertise (la première était du 11 août 1723) pour vérifier si les réparations demandées lors de la première expertise ont bien été réalisées.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Chassepous, Eusèbe Jacques, chevalier seigneur de Verneuil, secrétaire du cabinet du roi, en son nom et comme ayant droit du sieur et dame Thuillier, héritier de défunt Renodot, Lublin, leur oncle, vicaire titulaire du prieuré de Saint-Christophe de Chateaufort.
  • Partie opposante : Audibert, André Ange, à présent prieur du prieuré de Saint-Christophe de Chateaufort (précédemment le feu chevalier de Caumartin)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : le prieuré de Saint-Christophe de Chateaufort appartenant à Chassepous, Eusèbe de Verneuil
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : il y a effectivement des réparations à faire, mais elles ne concernent pas la partie requérante.
  • Coût de l’expertise : Quirot : 25 livres pour une journée entière (en campagne) ; greffier 25 livres ; grosse : 9 livres ; expédition : 1 livre ; contrôle : 12 sols ; Total : 40 livres 12 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait

sentendu du 22 novembre 1726 : « [f. 1v°] a esté l’instance d’entre Mr de Verneuil et mr le chevalier de Caumartin tenue pour reprise avec led. sr Audibert, ce faisant, a esté dit qu’il seroit procédé à la reception des ouvrages en question avec led. sr Audibert en la manière accoutumée, de laquelle réception sera dressé procès verbal [?] nous Quirot qui a fait la visitte des lieux pour touttes les parties après qu’elles en sont conjointement convenus et qu’elles avoient nommé seul pour expert à cet effet que nous raporterons sy touttes les réparations sont faittes suivant l’art et au terme du procès verbal de visitte, et sy tous les lieux sont en estat d’estre receu pour lad. réception faitte et le procès verbal raporté estre fait droit ce qu’il appartiendra sans préjudice aux réparations de la nesptes touchant lesquelles il y a instance au Parlement dépens réservez. »

« [f. 2r°] En présence de monsieur de Verneuil et de l’abbé Audibert, led. sr Verneuil nous a mis ez mains une expédition d’un procès verbal fait par feu sr Jean François Gobin nommé par led. sr de Verneuil et par nous Quirot nommé par Mr le Chevalier de Caumartin, dernier titutlaire, daté au commencement du 11 août 1723 receu par M. de Varenne, greffier des bastimens, lequel procès-verbal contient la réception des réparations que led. sr de Verneuil a fait faire aud. prieuré, à l’exception de celles de l’église, icelle reception faitte en présence dud. feu sieur Caumartin et mr de Verneuil, sur l’expédition qui nous fust mise par Mr de Caumartin, dup procès verbal de visitte desd. réparations fait par led. deffunt sr Gobin et par nous Quirot expert receu par led. Mr de Varenne datté au commencement du trois septembre 1723, par lequel procès verbal de reception, il paroist que led. deffunt sr Gobin et nous Quirot, avons fait lecture dud. premier procès verbal et qu’estant avons reconnu que les 1er - 2 - 3 jusques et compris le vingt septiesme article d’iceluy 1er procès verbal concerne l’église dud. Chateaufort, le chœur et le clocher et les réparations qui estoient à faite. Desquelles nous n’en avons, lors de notred. procès-verbal de réception fait aucune visite par les raisons raportées dans les [droits?] desd. sr de Verneuil et de Caumartin, contenu aud. procès-verbal de réception, contenant l’un et l’autre qu’il nous requeroient de procéder à la visitte et réception des réparations qui estoient à faire aud. prieuré et deppendances à l’exception de l’église dud. Chateaufort, pour raison de quoy il y a instance avec les habitans dud. lieu.

Ensuite de quoy, led. sr Gobin et nous Quirot, par led. [f. 2v°] procès verbal de réception du 11 aoust 1723, avons procédé à la visite et reception des ouvrages uqui estoient à faire aux bastimens, cours, jardins, cloture, vignes et aux deppendances dud. prieuré. Scavoir... »

« [f. 5v°] Après quoy nous avons remarqué que depuis led. procès verbal de réception du 11 aoust 1723, il est surement quelques réparations à faire aux murs de clôtures et au endroits dud. prieuré, mais comme ces réparations ne concernent point led. sr de Verneuil, et qu’il n’est point porté par la sentence que nous ferons la visitte et estimation, nous n’en faisons que la présente mention sommaire. Ce que dessus a esté fait par nous expert susd. lesd. jour, mois et an que dessus [signatures] ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 55
Intitulé : 17 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Marcel, rue de la clef

  • Type d’acte : visite et estimation de mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le mur mitoyen s’est effondré rendant inhabitable la maison pour son locataire, obligeant à plus de 800 livres de frais que ne peut engager la partie requérante
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Moreau, Catherine, fille majeure, héritière de défunt Moreau, Louis, ancien capitaine au régiment de Forest, laquelle est de sa succession de feu de la Pujade, Jean Antoine, aussy capitaine au régiment de Forest
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de la clef, faubourg Saint-Marcel, où demeure le sieur Bellier, bourgeois de Paris
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations sont estimées 144 livres 8 sols 10 deniers et le treillage qui a été détruit par l’effondrement du mur à 103 livres 17 sols 9 deniers
  • Coût de l’expertise : Loir : 6 livres pour une vacation ; greffier : 6 livres ; grosses (10) : 2 livres 10 sols ; PCE : 1 livre 10 sols ; Total 16 livres 0
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

« A monsieur le lieutenant civil.

Suplie humblement Catherine Moreau, fille majeure, héritière de deffunt sr Louis Moreau, ancien capitaine au régiment de Forest, disant qu’elle a droit de jouir entre autres biens d’une maison rue de la clef, fauxbourg St Marcel où demeure le sr Bellier, bourgeois de Paris, laquelle est de sa succession de feu Jean Antoine de la Pujade, aussy capitaine au régiment de Forest, suivante aux termes de vostre sentence contradictoire du douze may 1722, rendu contre Charles Roger, curateur créé par justice à la succession vacante dus sr Jean Antoine de la Pujade et Louis Ventillac, tuteur des enfans nés et à naistre du sr chevallier depuis [?] que et dont Marthe de la Pujade son épouze et de leurs né à naistre de Pierre de Claverie et dont Margueritte de la Pujade son épouse appelle à la substitution faitte par le sr Jean Antoine de la Pujade par ses testaments et codicille pour la payement de la somme de cinq mil huit cent trente cinq livres huit sols neuf denier de principal intérest et frais adjuger par vostre ditte sentence pour les causes y contenues, il est arrivé qu’un mur de cloture de jardin dépendant de lad. maison, mitoyen avec les voisins [f. 1v°] qui sont la dame Lhomme et consors, est tombé dans la plus grande partie et ce qui reste à tomber ne vaut rien du tout et ne peut soutenir, en sorte que lad. maison n’est plus fermée et que le locataire ne veut plus l’habiter, n’étant clos ny couvert, join que les voisins veullent aussy se faire clore, mais comme s’est une grosse réparation qui peut aller à plus de 800 livres, la supliante ne peut avancer une somme aussy considérable qu’il ne soit coustant que led. mur est abbatu pour la plus grande partie et que ce qui en reste ne vaut rien, à l’effet que la dépence que la supliante sera obligée d’avancer luy soit allouée sans difficulté, pourquoy ella [sic] recours à vous.

Ce considéré, monsieur, il vous plise ordonner que le mur dont il s’agist sera veu et visitté par tel expert qu’il vous plaira commettre, lequel raportera l’estat et la situation dud. mur et les réparations qu’il convient faire pour la reconstruction et rétablissement d’icelluy, mesme [f. 2r°] estimera ce qu’il en pourra coûter et de combien la maison dont il s’agist doit esrte tenue de la réparation, laquelle la supliante avancera pour la [rapporter?] comme ses austres créances et vous [ferez?] bien. [signature:] De la rivière

Permis de faire visiter & priser par Loir juré expert. Fait le 14 aoust 1726. [signature] D’Argouges [...] ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 56
Intitulé : 14 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Moules et fourneau au couvent des Bernardins

  • Type d’acte : visite de dommage et intérêts de moule et fourneau de cloche
  • Institution de nomination : lieutenant civil
  • Institution requérante : bailliage de l’artillerie et de l’arsenal (sentence contradictoire du 25 février 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le marché pour la refonte d’une cloche de l’église de Passy n’a pas été exécuté : le maître fondeur a exécuté le moule mais ne dispose pas de la matière pour la fonte (l’ancienne clocher cassée)
  • Expert(s) : Desjieux, Hiérôme (nommé d’office), maître fondeur ; de Feré, Jean, maître fondeur
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante :1/ De Saint-Martin, Joseph Martin, maître des fonts de l’artillerie de France et privilégié du roy dans toute l’étendue du royaume. Expert : de Feré 2/ Curé et marguilliers de l’église de PassyExpert : Desjieux, Hiérôme
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : des moules de cloche et fourneau destinés pour la refonte d’une cloche cassée appartenant aux curé et marguilliers de Passy, entreposés dans le couvent des Bernardins, rue des Bernardins, quartier Saint-Victor
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : il résulte de la visite que le fondeur a réalisé le moule mais qu’il n’a pas reçu l’ancienne cloche, ce à quoi les marguilliers rétorquent que le fondeur était absent lorsqu’ils sont venus lui amener à son domicile. Les maîtres fondeurs (dont l’un de sait signer) déterminent que les marguilliers doivent payer 150 livres de dédommagement à Joseph de Saint-Martin.Si c’est utile, je peux transcrire la totalité de l’acte (court)
  • Coût de l’expertise : payé à chacun des deux experts 6 livres pour leurs salaire et vacation
  • Pièces ajoutées :1/ Assignation de Joseph Martin, sieur de Saint-Martin, portée par Philibert Bochet, huissier audiencier au bailliage de l’artillerie et de l’arsenal à Paris à de Feré, Jean, maître fondeur, le 12 août 1726 2/ Assignation de Joseph Martin, sieur de Saint-Martin, portée par Philibert Bochet, huissier audiencier au bailliage de l’artillerie et de l’arsenal à Paris à Desjieux, Hiérome, maître fondeur, le 12 août 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f. 2r°] mon avis est que les dommages et intérest que peut légitimement prétendre led. sieur de St Martin pour raison de la contradiction des moules et fourneaux destinez pour la refonte de la cloche dont il s’agist et pour l’exécution dud. marché, peuvent monter et valoir, toutes considérations faites, non compris le loyer de l’emplacement et terrain où ont été plassez lesd. moules et fourneaux, à la somme de cent cinquante livres, à laquelle nous avons, en nôtre âme et conscience, estimé lesd. ouvrages et intérests, sauf à vous, monsieur le lieutenant général et autres magistrats à en ordonner selon leur prudence et lumières, et nous nous sommes retirez, déclarant led. Dejieux ne scavoir écrire ny signer pour pourquoy il se soumet de réitérer sy [ illisible] affirmation devant tous juges qu’il apartiendra et lorsqu’il en sera requis, et quand aud. de Feré, a signé avec le greffier et soussigné »

NB : Jean de Feré signe deux fois

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 57
Intitulé : 19 août - 21 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite et estimation de trois maisons et des réparations
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 26 juin 1726 et 6 août 1726
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage de biens d’une succession (une première visite par l’expert Quirot)
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Voille, Catherine, veuve de défunt Babin, Mathieu, bourgeois de Paris
  • Partie opposante : Regnault, Mathieu, comme tuteur des enfants mineurs de luiet défunte Babin, Marie Anne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : trois maisons se joignant l’une l’autre sises au faubourg Saint-Antoine près la barrière
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la valeur et les réparations de chaque maison est d’abord estimée (1 : 930 livres de réparations et d’une valeur de 1200 livres ; 2 : 480 livres de réparations et d’un valeur de 4750 livres ; 3 : 380 livres de réparations et d’une valeur de 5000 livres). Puis l’expert détermine que les biens ne peuvent être divisés qu’en deux, moyennant des réajustements par soultes ou rente et quelques aménagement notamment pour les parties communes (une serre, la fosse d’aisance (entretien compris) etc.)
  • Coût de l’expertise : Loir : 22 livres 10 sols pour trois vacations (les 10 sont précisées sur la dernière page, mais la mention manuscrite de Loir sur la première page ne les précise pas) ; greffier 22 livres 10 sols ; grosse 56 : 14 livres ; papier, expédition contrôle : 8 livres 15 sols ; Total 67 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

f. 2r° Jean-Baptiste Loir a été nommé en remplacement de Quirot qui est en campagne alors qu’il avait été nommé par la précédente sentence du 26 juin)

Conclusion : « [f. 11v°] … notre avis est qu’elles ne peuvent se partage qu’en deux portions, scavoir la principalle [f. 12r°] maison qui est celle du milieu : cour, corps de logis entre lad. cour, le jardin et led. jardin en icelle pour une part en portion ne peuvent se partager en deux, et les deux petites maisons à droitte à et gauche de lad. grande maison pour l’autre partie en faisant néanmoins une soulte ou rente de lad. grande maison et auxd. deux petittes maisons à proportion de l’excédant du prix et estimation d’icelle, et notre avis est aussi que lesd. deux petites maisons peuvent se partager en deux moitiées en faisant aussi pareille soulte ou rente à proportion de l’excédant du prix et estimations d’une d’icelle envers l’autre, le tout suivant les estimations cy dessus par nous faittes, auquel ca, de partage les eaux de partie des combles de derrière et escallier continueront de tomber et s’écouler comme ils faut sur l’emplacement de cour et comble de lad. grande maison, de mesme que les eaux de l’égoust de moitié du comble [ illisible] entre cour et jardin et de la petite serre en icelle continueront de tomber et s’écouler sur l’emplacement de cours de la petite maison à gauche de la principalle maison et la porte qui est dans le mur de cloture séparant lad. petite cour d’avec la cour de lad. grande maison sera bouchée à plein mur aux frais de lad. grande maison, au moyen de quoy la porte deument ferré et sa ferrure luy apartiendront et la fosse d’aysance de lad. grande maison demeurera commune avec la petite maison à droitte [ illisible] vers le trosne et la vuidange des matières de lad. fosse par la suitte se fera à frais communs desd. deux maisons, scavoir le tiers pour celle qui en souffrira la vuidange par son costé et les deux tiers pour l’autre. C’est sur tout ce que dessus l’avis de nousd. expert sauf à vous monsieur, d’ordonner suivant votre prudence accoustumée. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 58
Intitulé : 19 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages, 3 feuilles volantes dont 1 plan croquis

Présentation du contenu :

Rue des déchargeurs

  • Type d’acte : visite et alignement
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison de Hourdaut et consort a été démolie sur licitation et il est nécessaire à Brayer de rétablir les jambes pour se faire ensuite rembourser par l’acquéreur de la parcelle.
  • Expert(s) : Fournier, Edme, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine
  • Partie requérante : monsieur Brayers, au nom de de Blagny, Bertin, maître des requêtes comme lui ayant donné l’autre tiers par contrat de mariage avec de Congis, Marie, sa petit fille ; monsieur Autray, propriétaires chacun pour un tiersPrésence : sieur Francher, maître maçon et entrepreneur de Monsieur Brayer et consorts.
  • Partie opposante : sieur Hourdaut, avocat au Parlement, ayant droit par transport de Dufour, Anne Elisabeth son épouse, propriétaires d’une maison démolie rue des déchargeurs, joignant celle de Mr Brayer ; sieur Delavar, baillif ; Vandertin ; Dufour, Magdeleine ; Dufour, Geneviève, veuve de François ; sieur Jaillard, prêtre ; Sieurs Dufour et Laurent : voir les pouvoirs annexé à la minute des présentes
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : deux maisons sises rue des Déchargeurs l’un appartenant à monsieur Brayer et consorts et l’autre aux héritiers Hourdault et consorts (maison démolie), à l’angle de la rue des foureurs
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : pour qu’il ne soit fait aucune anticipation sur l’héritage des parties, l’expert tend une ligne pour procéder à l’alignement, le mur sera même épaisseur
  • Coût de l’expertise : Fournier : 12 livres pour deux vacations entières ; greffier : 12 livres ; grosse : 4 livres ; V.C.E. : 6 livres 5 sols ; Total 34 livres 5 sols
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par les parties à Edme Fourier pour faire la visite, le 15 août 1726 2/ 4 attestations : 1- Hourbault entérine le rapport de Loir fait le 18 juin 1725 ; 2- consentement de Jaillard tuteur de Guillaume Chrestien de Linelo à celuy de Houbault ci dessus, 8 aout 1726 ; 3- le procureur de Jean-Louis et Eusèbe Dufour, dame Marie Catherine Françoise Dufour, épouse du sr Mourier, donne son consentement, 8 août 1726 ; 4- consentement Laurens pour que monsieur Braque fasse les réparations, 9 août 17263/ pourvoir donné par Hourdault à Fournier pour faire la visite. Ce pouvoir est consenti par toutes les parties4/ plan schématique des lieux avec indication des endroits posant problème

Commentaire ou copie d’extrait :

Motif : « [f. 1r°] lesd. sr Brayer et Autray, Hourdaut et consorts donnent pouvoir à monsieur Fourier, expert susdit, de donner l’alignement du mur mitoyen séparant la maison démolie de celle de Mr Brayer et autres, rue des déchargeurs à l’effet par Mr Brayer de faire rétablir les jambes estières et murs de sa maison, le tout suivant les trésoriers de France du 1er août 1726 donné par Me Calpin à la charge par Mr Brayer de se faire rembourser par celui qui acquerera laditte maison démolie par licitation qui se poursuit au parc civil de Paris et dont il y a sentence du sept septembre dernier qui entérine le rapport du sr Loir, juré expert le 18 juin 1725 de la reconstruction du mur mitoyen, et jambe étrière que mondit sr Brayer veut faire faite ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 59
Intitulé : 19 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du bout du monde

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de maçonnerie et autres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les ouvrages sont achevés et doivent être estimés pour vérifier leur conformité au devis et marché passé devant Mahault et Thouvenot, notaires le 20 juillet 1726 (pour 10 000 livres)
  • Expert(s) : Girard Vuiet, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante :1/ La Chambre, Gaspard 2/ Charles, Bonneau, maître maçon entrepreneur de bâtiments à Paris
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du bout du monde appartenant la Chambre, Gaspard
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert vérifie la conformité et donne la liste des ouvrages d’augmentation : l’ensemble est estimé 6250 livres.
  • Coût de l’expertise : Bourse commune : 6 livres 10 sols.
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné à l’expert Girard Vuiet, Jean par les parties pour procéder à l’estimation des ouvrages faits en une maison appartenant à La Chambre, Gaspard, ainsi que ceux faits par augmentation au devis et marché.

Commentaire ou copie d’extrait :

Conclusion : « Tous calculs et évalluations faites de tous les ouvrages faits en lad. maison en exécution dud. devis et marché, nous les prisons et estimons valloir, y compris ceux faits par augmentation, à la somme de six mil deux cent cinquante livres, eu égard que lesd. ouvrages ont esté faits pendant le cour de l’année mil sept cens vingt [sic] et eu égard au prix total dud. marché de la somme de dix mil livres, cy 6250 livres. Fait et arresté par nous expert susd., led. jour, mois et an que dessus Vuiet/ Meley »

Pièce ajoutée : « Nous, soussignez Gaspard La Chambre, propriétaire d’une maison scize à Paris rue du bout du monde d’une part et Charles Bonneau, maître masson à Paris entrepreneur des ouvrages de massonnerie et autres faits en lad. maison pour led. sieur La Chambre suivant le devis et marché fait entre nous, reconnu par devant Mahaut et Touveno son confraire, notaires au Chastelet de Paris le vingt juillet dernier de la présente année 1726, prions et donnons pouvoir à monsieur Girard Vuiet, architecte du roy juré expert de faire la réception des ouvrages faits par moy Bonneau en lad. maison de distinguer ceux qui ont esté faits conformémens aud. devis et marché de ceux qui n’ont point esté faits, atendu qu’ils se sont trouvez de bonne et suffisante qualité et d’en faire déduction par raport au prix total dud. marché en laquelle estimation sera compris ceux faits par augmentation aud. devis et marché non compris en ycelluy pour la reprise et exhaussement [v°] des murs mitoyens, promettant d’en passer par tout ce qui sera. Fait et arresté par led. sieur Vuiet à Paris le dix sept aoust mil sept cens vingt six ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 60
Intitulé : 19 août - 20 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue de Beaujolais près le Temple

  • Type d’acte : visite, estimation et réception d’ouvrages de maçonnerie et autres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les travaux sont achevés il faut faire l’estimation des ouvrages
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte entrepr.
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Lesnelle, François, bourgeois de Paris 2/ Paignan, Louis, maître maçon ; Lardin, Jean-Baptiste, maître charpentier entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue de Baujolois derrière le Temple appartenant à Lesnelle, François, bourgeois de Paris où Paignan et Lardin ont réalisé des travaux.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages de maçonnerie sont estimés 755 livres 10 sols ; ceux de charpenterie à 390 livres 15 sols ; ceux de couverture à 128 livres 5 sols ; ceux de menuiserie à 138 livres 10 sols ; ceux de serrurerie à 98 livres 5 sols ; ceux de vitrerie à 52 livres 10 sols ; ceux de carrelage à 131 livres 15 sols ; ceux de pavé à 62 livres 5 sols ; ceux d’impression de peinture à 51 livres ; et la vidange de la fosse à 90 livres. Somme totale des ouvrages : 1898 livres 15 sols. Tous les ouvrages ont été réalisés suivant l’art.
  • Coût de l’expertise : Dubuisson : 18 livres pour trois vacations ; bourse commune 18 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à l’expert Le Pas Dubuisson pour visiter, priser et estimer les ouvrages, 18 août 1726 (acte sous seing privé).

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 61
Intitulé : 20 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Sépulcre

  • Type d’acte : visite d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 3 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : l’élévation de la maison du voisin Crozat va diminuer le jour la maison qu’occupent les Trudon, ce que réfute le sieur Danoure, leur propriétaire, refusant de baisser le loyer.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Trudon, Pierre, marchand tapissier et Caresme, Anne, sa femme
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Lebout, Denis, sieur Danoure
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sises à Paris, rue du sépulcre, faubourg Saint-Germain, appelé le Petit hôtel d’Angleterre, appartenant au sieur Danoure et louée au Trudon ?
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts sont d’avis contraire
  • Coût de l’expertise : Quirot : 6 livres ; Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 3 livres 10 sols ; B.C. : 6 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

Si j’ai bien compris, ce sont les locataires qui attaquent leur propriétaire car selon eux, la construction de la maison va diminuer l’exposition au soleil et donc diminuer la valeur de la maison. Les experts visite la maison louée mais aussi celle en cours de construction (appartenant à Crozat qui n’est pas sollicité) et en examinent les plans.

Cause : « Par laquelle sentence partyes ouyes, après que lesd. sieur et damoiselle Trudon ont soutenus et mis en fait par écrit que le bastiment, lorsqu’il sera fait, ostera presque tout le jour dans les lieux dépendans de la maison en question qui sont vis à vis les bastimens soutenu au contraire par led. sieur Lebout Danoure qu’il y a dans lesd. lieux un jour suffisant et raisonnable, avant faire droit, vous avez, monsieur, dit que lesd. lieux seront veus et visittez aux fins des partyes... »

Conclusion :

Avis de Loir : « [f. 3v°] Scavoir, moy, Loir, après avoir de nouveau considéré l’estat et scituation de lad. maison et que l’eslévation qui est au dessus du mur de closture du pignon de la maison voisine n’est que de quatorze pieds au droit de la pointe qui, joint avecq onze pieds de hauteur pour led. mur de closture ne produisant que vingt cinq pieds de hauteur, que l’eslévation qui est au dessus du mur de closture en retour se trouve encore plus basse, joint à l’estendue de veue que lad. maison auroit dans la cour de l’académie de Lompré et que les bastimens que l’on construit seront eslevez de cinquante un pieds et demy de haut depuis le pavé jusqu’au dessus du faiste et que la cour triangulaire qui sera laissée entre lesd. bastimens que l’on construit et la présente maison ne sera pas d’un grande volume, mon avis est que l’eslévation des bastimens de la maison dud. Crozat porteront un notable préjudice à la maison dud. sr Delanauvre [sic] et qu’elle sera moins éclairée qu’elle n’est aujourd’huy [f. 4r°] ce qui la diminuera au moins de moittié de sa valleur. Tel est l’avis de moy Loir sauf à vous, monsieur, d’en juger sur le tout suivant vostre prudence ordinaire.

Et moy Quirot, après avoir examiné l’estat et scituation de lad. maison du sr Danoure, j’observerai que la cour de lad. maison n’est à présent que de onze pieds et demy de longueur sur neuf pieds et demy de largeur que le mur de closture du bout aveq l’eslévation du pignon de la maison voisine qui est au dessus contiennent ensemble vingt cinq pieds de haut ou neviron et la mur de closture en retour dix huit pieds par un bout et vingt quatre pieds de haut par l’autre bout de manière que le jour de lad. cour se trouve compris dans ce volume de préclosture de cour et que de la manière que l’on dispose la maison de monsieur Crozat et la cour triangulaire qui se trouve ensuitte de la cour de la présente maison, il se trouvera une estendue d’air considérablement plus grande et plus spacieuse que ce que contient à présent la cour de la maison dud. sr Danouvre.

En premier lieu, l’air de cette cour qui à présent n’a que onze pieds et demy de longueur (qui néanmoins est une mesure raisonnable) se trouvera avoir au moins vingt pieds de longueur au droit de l’escallier de la présente maison et vingt quatre pieds de longueur à l’autre costé en ce compris l’espaisseur du mur de closture mitoyen, en démolissant le pignon qui est sur led. mur de closture, lequel ne se trouvera plus que de onze pieds de haut au lieu de vingt cinq pieds. En second lieu, en démolissant le demi pointe du pignon [f. 4v°] qui est sur le mur de closture en retour pour ne luy donner que 11 pieds de haut comme l’autre mur il se trouvera une augmentation d’air, tant par lad. cour triangulaire de monsieur Crozat que par la cour de la maison voisine apartenant à Mr Bihorau qui y est joignant lesquelles trois cours sont contigües et s’éclairent l’une l’autre.

En troisiesme lieu, lad. cour triangulaire de la maison de Mr Crozat, s’alongeant considérablement par derrière les maisons voisines s’élargira à proportion et produira une grande estendue d’aire jointe à la cour de la présente maison et aux cours des maisons voisines.

Et en quatriesme lieu, c’est que par le moyen de cette estendue de la cour triangulaire de la maison de Mr Crozat et des murs de closture qui seront réduits à un pied comme ils estoient auparavant, les rayons du solleil s’estendront dans la cour de la présente maison avecq autant et plus de facillité et d’abondance qu’ils ne font actuellement depuis neuf heures du matin jusqu’à plus de deux heures après midy, les combles des bastimens dud. Crozat ne pouvant les empescher tant par leur peu de hauteur que par leur pente et par l’évazion de lad. cour triangulaire.

Par touttes lesquelles raisons, moy Quirot, estime que bien loin que la maison dud. sr Crozat cause du dommage à la maison dud. sr Delanouvre [sic], j’estime et mon avis est qu’au contraire elle sera mieux éclairée et aura beaucoup plus d’air qu’elle n’a à présent. Sauf à vous etc. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 62
Intitulé : 20 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 pages

Présentation du contenu :

Rue d’Orléans Saint-Honoré

  • Type d’acte : visite de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 19 juin et 2 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le locataire juge que sa maison est inhabitable
  • Expert(s) : Debias Aubry, François, architecte ; Cadeville, Jacques, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Meignant, Jacques Edme, maître rôtisseur
  • Expert : Debias Aubry, François
  • Partie opposante : sieur Le Pot Epruvier,
  • Expert : Cadeville, Jacques
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue d’Orléans Saint-Honoré où Meignant est principal locataire et qui appartient au sieur Le Pot Epruvier.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts ne font que décrire l’état de la maison sans se prononcer personnellement et en réfèrent directement au lieutenant civil pour ce faire.
  • Coût de l’expertise : Aubry : 12 livres pour deux vacations entières ; Cadeville : 12 livres pour deux vacations entières ; Bourse greffe : 2 vacations 10 livres ; 14 rôles : 1 livre 15 sols ; total 11 livres 15 sols.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

conclusion : « [f. 4r°] Ce que dessus est l’estat auquel nous [f. 4v°] avons trouvé lad. maison par la visitte que nous en avons faite, sauf à vous, monsieur sur le tout d’en juger et ordonne suivant votre prudence et justice ordinaire et accoustumée. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 63
Intitulé : 21 août 1726 - 19 mars 1727
Description matérielle : 1 cahier de 31 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue des Gravilliers

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 4 décembre 1725 et 6 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : de Richemont, le propriétaire, n’a pas payé au maître maçon les ouvrages qu’il a réalisé dans la maison
  • Expert(s) : Debias Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Segond, Jacques, maître maçon
  • Partie opposante : Lefevre de Richemont, Jean Rollan, receveur des consignations du Châtelet d’Orléans
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Paris rue des gravilliers appartenant à Monsieur de Richemont
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : somme totale des ouvrages de maçonnerie : 3721 livres 18 sols 4 deniers
  • Coût de l’expertise : Aubry : 36 livres ; bourse greffe : 6 vacations : 30 livres ; 74 rolles : 9 livres 5 sols ; total : 39 livres 5 solsPièce n°2 : « M. Aubry 6 vacations36 livres ; greffier : 36 livres ; 74 rolles : 18 livres 10 sols ; papier : 5 livres 18 sols ; controlle : 12 sols ; ecriture : 3 livres 14 sols : Total 106 livres 14 sols/ 6 vacations : 30 livres ; 74 rolles : 9 livres 5 sols ; Total : 39 livres 5 sols »
  • Pièces ajoutées :1/ reçu pour les vacations d’expertise du 21 août 1726 (39 livres 5 sols) 2/ liste des prix de l’expertise (cf coût de l’expertise) et croquis au verso.

Commentaire ou copie d’extrait :

Pièce n°1 : « Du 21e aoust 1726 Baudouin greffier, visitte et estimation d’ouvrage de maçonnerie rue des Gravilliers à la requeste du sieur Segond, Mr Aubry expert, il revient pour 6 vacations et 74 rolles cy : 39 livres 5 sols. Veu le 9e avril 1727, registré ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 64
Intitulé : 21 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 13 pages

Présentation du contenu :

Arcueil, grande rue

  • Type d’acte : visite et estimation de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil [pas trouvé la date]
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les propriétaire en indivis de la maison veulent connaître la valeur de leur bien en raison des nombreux créanciers. Une pièce de la maison appartient en donation à la veuve Bouleau qui craint que sa pièce ne soit vendue.
  • Expert(s) : Demeseretz, Charles Philippe, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Gautier, Marie Louise, épouse séparée de biens de Staron, François, bourgeois de Paris, héritière pour moitié de Gautier, Jean, maître chapelier, son père et Marie Gautier, épouse... aussi héritière....
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison à Arcueil, grande rue dudit lieu, saisie réellement sur le sieur Pirard appartenant à Gautier, Marie-Louise, épouse séparée de Staron, François, pour moitié au total par indivis de son père, et pour l’autre moitié à Gautier, Marie, épouse du sieur Pirard, qui s’est rendu adjudicataire de la demoiselle Staron créancière privilégiée sur lad. maison.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations sont estimées à 1090 livres, la valeur de la maison à 5000 livres et la servitude de la veuve Boutreau à 500 livres
  • Coût de l’expertise : Demeseretz : une journée de banlieue à 20 livres ; bourse greffe une journée de banlieue 10 livres, 40 rôles 5 livres ; total 15 livres payé en la semaine de Mr Quirot arresté en septembre 1726.
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

1ère sentence : « Entre […] [f. 1v°] lad. demoiselle Staron héritière pour moitié de Jean Gautier, maître chapelier à Paris, son père et en cette qualité propriétaire pour moitié au total par indivis de lad. maison saisie réellement comme dit est sur led. Pirard et Marie Gautier sa femme, elle aussi héritière pour moitié dud. Jean Gautier qui s’en estoit rendu adjudicataire, lad. demoiselle Staron créancière privilégiée sur lad. maison d’une part, et entre le sieur de la Motte, maître perruquier à Paris se disant et se prétendant créancier dud. sr Pirard et sa femme et poursuivant mes criées, vente et adjudication de lad. maison saisie à sa requête ; Desprit [ ?lesto?], maître arcebuzier à Paris aussy saississant et oposant ausd. criées ; Alexandre Josephe Lebiebot se disant aussy créancier desd. Pirard et sa femme saisisant et oposant ; Marie Ledou, veuve de Pierre Bouleau vivant compagnon carier, donnataire entre vif dud. Jean Gautier oposant afin de charge et d’exécution de la donnation à elle faitte par led. Jean Gautier [etc. autres créanciers], tous deffendeurs […] [f. 2r°] par laquelle sentence auroit esté ordonné entre autres choses que la maison en question seroit veue, prisée et estimée en l’estat qu’elle est par experts […], lesquels raporteroient en outre les réparations qu’il convient faire dans la maison en question et les évalueroient ensemble la servitude dont lad. maison est chargée envers lad. veuve Bouleau pour ensuitte estre ordonné ce que de raison et avoit esté donné lettre de ce que quelques unes des partyes s’en raporte à justice sur lad. nomination d’un expert, en conséquence auroit été nommé pour elles la personne de nous Demeseretz et que dans huitaine à compter du jour de la signification des présentes lesd. Pérard, sa femme et le sieur de la Motte seroient tenus de nommer experts, synon et à fautte de sa faire dans led. temps et iceluy passé, lad. visitte, prisée et estimation seroit faitte par nous Demeseretz nommé d’office par lad. sentence pour touttes les partyes »

devant Ysambert greffier en tabellion aud. Arcueil le 7 novembre 1720 : Jean Gautier a fait donation pure et simple à Marie Ledou veuve Pierre Bouteau d’une petite salle par bas ayant veue sur la grande rue dud. Arcueil vis à vis ou pend l’enseigne de l’écu de France où elle est à la maison demeurant à main gauche en entrant par la porte cochère dud. sieur Gautier (+ grenier), elle fait venir son procureur à la visite pour faire valoir ses droits mais non pour empêcher lad. visite (f. 3r°)

(f. 3v°) la dame Staron vient attester « que l’estimation de la charge en question n’est uniquement que pour connaistre plus précisément la valleur de la maison en question que led. veuve Bouleau a tord de d’en alarmer puisque l’exécution pure et simple de sad. donation a esté ordonnée par sentence et cependant pour calmer ses scrupulle, lesd. sr et delle Staron consentent de se soumettre à son réquisitoire et au nouvel avis qu’il demande de cette donnation pourquoy il déclare qu’ils consentent purement et simplement l’exécution de lad. donation et que la prisée qui se fait de la charge en question ne puisse donner aucune atteinte au droit de lad. veuve Bouleau [f. 4r°] au moyen de quoy ils nous requiert de procéder et passer outre la visitte et estimation en question et ont signé : ML, Gautier, Setaron, Boullemer »

Conclusion « [f. 12r°] Sur tout ce que dessus nous en reférons à vous, monsieur, de juger et ordonner suivant vostre prudence et justice ordinaire ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 65
Intitulé : 22 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue de Vaugirard

  • Type d’acte : visite et estimation de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 16 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison devait être mise en adjudication mais il faut déterminer si la maison peut être partagée entre les copropriétaires
  • Expert(s) : Debias-Aubry, François, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Sorbé, Jean, chirurgien à Urrugne, pays de labours, donataire conjointement avec Dhiribarne de Cheverny, Jean, des biens de défunte de Chevry Debunelle, Margueritte, fille majeure leur grande tante de tous les biens à elle écheus de Mre Dechevry, Adrien François Pierre, enseigne au régiment des gardes son neveu qui était seul héritier de défunt Dechevry, Adrien Pierre, écuyer secrétaire du roy son père, à la charge par les donataires de partager tous les biens contenus en la donation de lad. delle Debunelle entre eux et autres dénommés en lad. donation sans aucun avantage que des deux préciput y portés, tant en son nom que comme héritière de de Sorbé, Marie et de Sorbé Jeanne, ses enfantsProcureur : monsieur Tardy, procureur au Châtelet
  • Partie opposante : Dhiribarne Dithita, Pierre, Dhiribarne, Jean, fils dud. sieur Dhiribarne, Pierre, etc. (env. 20 autres propriétaires des maisons)ils sont donnés comme demandeurs mais l’expertise est gracieuse
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : deux maisons rue de Vaugirard près le Luxembourg
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la première maison est estimée 26000 livres et la deuxième 14000 livres. L’expert détermine que les maisons ne peuvent être partagées entre les copropriétaires parce qu’ils sont trop nombreux
  • Coût de l’expertise : Aubry, 2 vacations : 12 livres ; bourse greffe : 2 vacations 10 livres ; 2 rolles 2 livres 12 sols ; total 12 livres 12 sols
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f. 2v°] par laquelle sentence, partyes ouyes, vous avez, monsieur, ordonné qu’à la requeste et dilligence dud. sr Jean Sorbé il seroit incessament procédé et passé outre à la vente en adjudication par licitation de deux maisons scizes rue de Vaugirard vis à vis le Luxembourg et dont est question, à l’effet de quoy, affiches seroient mises aux lieux nécessaires sur [?] qui seroit mise au greffe, prisée et estimation préalablement fait par expert dont les partyes conviendroient sinon pris et nommées d’office, lesquels déclareroient sy les deux maisons se peuvent partager entre les copropriétaires, après que les partyes sont convenues conjointement et ont nommé pour seul expert la personne de nous Aubry expert susd. vous avez monsieur ordonné que lad. visitte seroit par nous fait. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 66
Intitulé : 23 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Martin

  • Type d’acte : visite et état des réparations à faire en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 3 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : divergence entre la propriétaire et les locataires au sujet de réparations faites et à faire dans la maison en question.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Foyer, René, maître plombier à Paris et Damel, Margueritte, sa femme
  • Partie opposante : Proust, Jacques François, bourgeois de Paris ; Mauger, Jeanne Madeleine, sa femme séparée de lui quant aux biens.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Paris rue Saint-Martin vis à vis le grille Saint-Martin dont est propriétaire Mauger, Jeanne Madeleine, et dont sont principaux locataires Foyer, René et Damel, Margueritte
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’état des réparations, réalisées ou non, est précisé à partir de chacun des articles du mémoire (certaines ont été réalisées, d’autres non).
  • Coût de l’expertise : « R[eçu] 10 livres de Mr Proust donné à Mr L. 5 livres »
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f. 1r°] partyes ouyes vous avez monsieur apris que lesd. sr et delle Proust ont soutenus et mis en fait que toutes les réparations dont ils sont tenus sont faittes, soutenu au contraire par led. sr Foyer, ordonné avant faire droit que les lieux seroient [f. 1v°] veux et visittez par experts, lesquels rapporteraient si les grosses réparations dont lesd. sr et delle Proust sont tenus ont esté faittes, laquelle visitte seroit faitte par nous Loir expert qu’avez nommé par lesd. sr et delle Proust après qu’elle s’en sont rapportées à vous, dans [illisible] led. sr Foyer seroit tenu de nommer un expert de sa part sinon lad. visitte seroit faitte par nous Loir seul qu’avez nommé par toutes les parties dépens réservez. […] après lesquelles lectures ainsy faittes en présence desd. sr Foyer et sa femme et de la delle Proust, lad. delle Proust nous a mis ès mains la coppie d’une signification à elle fait le dix huit may dernier à la requête du sr Foyer par exploit de Claude Royer huissier à verge, en teste de laquelle est un estat des réparations que led. sr Foyer prétendoit estre à faire en lad. maison, de laquelle a satisfait à celles nécessaires mentionnez en l’estat en teste de lad. somation et que si il y en a eu quelques unes qu’elle n’aye pas fait faire, elle ne les a pas cru nécessaire et a signé Jean Magdelaine Maugé, femme de Proust.

Et par led. sr Foyer a esté dit qu’à la vérité, il a esté fait la plus grande partie des réparations mentionnez en son estat mais que le tout n’a pas esté fait pour quoy il s’en rapporte à votre prudence pour connaistre si elles sont nécessaires ou non et au surplus nous a remises [f. 2r°] un mémoire non signé contenu six articles de réparations qu’il prétend encore estre nécessaires à faire, le premier desquels concernant la vouste [?] de la cour, il n’a pu comprendre dans son estat pour n’avoir point lors la clef de lad. cour, attendu qu’il la loue à un marchand de vin et a signé. Foyer. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 67
Intitulé : 26 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Je pense ne pas avoir compris l’énonciation des parties

Crosne, près Villeneuve-Saint-Georges

  • Type d’acte : estimation de maison et terres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence 9 août 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage de succession : Charpentier, Charles et damoiselle Dubois, Anne Madeleine doivent rendre les comptes d’exécution testamentaires afin de procéder au partage
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office par toutes les parties)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Arnoult, Guillaume, marchand brasseur ; Sausset, Catherine, son épouse, avant veuve de Dubois, Michel, conjointement tuteurs de Dubois, Marie Geneviève, fille mineure de Sausset, Catherine, et dudit Dubois, Michel Claude, dont elle est héritière pour un cinquième ; Le Garosse, Anne, femme de Dubois, Michel, ses ayeuls défenderesse et Lefevre, Nicolas, huissier priseur au nom et comme tuteur nommé à l’effet de rendre compte à la décharge de la succession de la delle de la Garosse, Anne des biens de la communauté d’entre elle et son défunt mari et de la tutelle de ceux de ces enfants mineurs.
  • Partie opposante : Charpentier, Charles, procureur au Parlement ; Dubois, Anne Jeanne, son épouse ; de la Rose, conseiller du roy trésorier des deniers de police, damoiselle Dubois, son épouse ; Dubois, Marie Madeleine, fille majeure et le sr Dubois, François, marchand à Orléans, héritiers chacun pour un cinquième desd. deffunt sieur et damoiselle Dubois leur père et mère
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Crosne, près Villeneuve-Saint-Georges, rue des vaches, dépendant de la succession de défunt Dubois, Michel
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble est estimé 5500 livres
  • Coût de l’expertise : Loir : 20 livres pour une journée
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire ou copie d’extrait :

L’expert est nommé d’office par toutes les parties après qu’elles s’en soient rapportées au lieutenant civil, « les parties remboursées de leurs frais »

énonciation des parties : « [f. 1r°] lecture d’une sentence rendue entre Guillaume Arnoult marchand brasseur à Paris et Catherine Sausset son épouse, avant veuve de Michel Dubois et conjointement tuteurs de Marie Geneviève Dubois, fille de ladite Catherine Sausset et dudit Michel Claude Dubois, laditte mineure par représentation de son père, héritière pour un cinquième de Michel Dubois avec Anne Le Garesse, sa femme, ses ayeuls, deffenderesse à la demandecontre elle formée par requeste verballe du vingt trois janvier dernier d’une part, et Nicolas Lefevre, huissier priseur au nom et comme tuteur nomé par sentence d’avis de parens du quatre septembre mil sept cent vingt un, à l’effet de rendre compte à la décharge de la succession de la delle Anne de la Garosse des biens de la communauté d’entre elle et son deffunt mary et de la tutelle de ceux de ces enfans qui estoient mineurs et de procéder au partage des biens de lad. [f. 1v°] communauté aux fins de lad. requeste verballe et encore ledit Lefevre, demandeur, en exécution de votre sentence du vingt quatre janvier 1722 et aux fins de la mesme requeste verballe d’une part et Me Charpentier, Charles, procureur au parlement, damoiselle Anne Jeanne Dubois son épouse, Me [ laissé vide] de la Rose, conseiller du roy trésorier des deniers de police, damoiselle Dubois son épouse, damoiselle Marie Madeleine Dubois, fille majeure et le sr François Dubois, marchand à Orléans ; lesd. damoiselle Charpentier, de la Rose et Dubois et le sr François Dubois héritiers chacun pour un cinquième desd. deffunt sieur et damoiselle Dubois leur père et mère, deffendeurs à lad. requeste et encore lesd. sr et delle Arnault demandeurs aux fins de la requeste verballe du trente juillet dernier, contre les autres parties deffendeurs, par laquelle parties ouyes sans que les qualitez puissent nuire ny préjudicier vous avez dit que votre sentence seroit exécuttée... ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 68
Intitulé : 26 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Meudon

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les travaux d’augmentation de la maison réalisés par Rochery selon le devis et marché fait entre eux le 20 août 1722 pour 3600 livres, avec promesse par eux de passer par l’avis d’un expert et arrêt de cour souveraine sont achevés et doivent être réceptionnés.
  • Expert(s) : Belhomme, Maurice, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Langlois, Pierre, officier du roi et de son SAR madame douairière d’Orléans, demeurant à Meudon
  • Partie opposante : Rochery, Antoine, maçon entrepreneur du roi à Meudon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison à Meudon, rue des Ministres appartenant à Langlois, Pierre
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la conformité au marché est vérifiée articles par articles et la servitude de la porte du mur donnant sur la propriété de Rochery restera jusqu’à son décès
  • Coût de l’expertise : Belhomme : 20 livres pour une journée entière
  • Pièces ajoutées : 1/ pouvoir donné par les parties à l’expert Belhomme pour visiter les ouvrages faits, sans date [daté du16 décembre 1725 dans l’expertise]. 2/ acte de Langlois attestant que le greffier Baudouin lui a remis le devis et marché, 9 septembre 1726

Commentaire ou copie d’extrait :

pièce 2 : « Je reconnoist que monsieur Baudouin, greffier des batimens m’a remis le devis et marché dont iceluy avoit mis ès mains lors de la visite que monsieur a fait dont on a fait lecture dans le procès verbal, ledit devis fait entre moy et le sr Rochery demeure que les originaux de sommations concernant la dite affaire de tous lesquels pièces je le décharge. Fait à Meudon ce neuf septembre mil sept cent vingt six. P. Langlois ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 69
Intitulé : 27 août 1726 - 13 février 1727
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Traversine ; rue des Bons-Enfants ; rue Férou ; rue Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de couverture
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 1 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le maître couvreur exige d’être payé par le propriétaire des maisons pour lesquelles il a réalisé des ouvrages de couverture.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Joubert, Louis, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Perrard, Pierre, maître couvreur de maisons à Paris ayant droit par transport de Charlot, Jean, maître couvreur
  • Expert : Joubert, Louis
  • Partie opposante : Rigault, Jean Pierre Auguste, conseiller trésorier de France en la généralité de Paris
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Traversine, butte Saint-Roch ; une autre rue des Bons-enfants ; une autre maison rue Férou, faubourg Saint-Germain ; une maison rue Saint-Antoine vis à vis la rue Saint-Paul toutes appartenant à Rigault
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : tous les ouvrages de couverture sont estimés ensemble à 1808 livres 13 sols 4 deniers
  • Coût de l’expertise : Quirot : 36 livres pour 6 vacations ; Joubert : 36 livres pour 6 vacations ; BC 6 vacations 30 livres, cy 37 rôles 4 livres 12 sols 6 deniers ; Total 34 livres 12 sols 6 deniers /greffier 6 vacations cy 36 livres ; grosse 37 rolles cy 9 livres 5 sols ; papier celle : 3 livres 8sols ; total (avec les experts) 120 livres 13 sols
  • Pièces ajoutées : copie de la sommation de Pilard, huissier à cheval de la part de Perrard, Pierre et Charlot, Jean, demandeurs, à Quirot, Pierre, l’expert de Rigault, défendeur pour comparaître le mardi suivant à la visite des lieux, 23 août 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

le premier jour les experts et le greffier n’ont pas trouvé ni la maison dans la rue Traversine (« ne nous ayant point esté indiquée par lad. sommation ») et n’ayant pas trouvé personne, ils sont resté jusqu’à 11 heure du matin. La deuxième tentative, ce sont des ouvriers couvreurs qui étaient à la porte qui ont indiqué la maison, de la part du sieur Pérard.

Cause : « par laquelle sentence […] vous avez monsieur condamné led. sr Rigault à payer aud. sr Perrard aud. nom en deniers oui quittances vallables les ouvrages de couvertures par luy demandez suivant l’estimation qui en sera faitte par experts qui seront convenus ou nommez d’office et avez donné lettres audit sieur Rigault de ce qu’il a nommé nous Quirot pour expert, et aud. Perrard aud. nom de ce qu’il a nommé nous Joubert pour son expert, dépens réservez ce qui seroit exécutté ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 70
Intitulé : 28 août - 10 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Saint-Louis au Marais ; rue Calandre

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de charpenterie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 6 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : deuxième expertise demandée après la contrariété d’avis issue de la première expertise du 12 juin 1725 avec pour premiers experts Piretouy et Loir (sentence du 21 avril 1725)
  • Expert(s) : Delespine, Nicolas, architecte (tiers expert)
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Arnoult, François, maître charpentier à Paris
  • Partie opposante : du Bais ?, Jeanne, veuve de de Valence de Fontenelle, Charles Albert, chevalier, conseiller au Parlement
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Arnoult, François
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Saint-Louis au Marais ; une autre maison rue Calandre près le Palais
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : Piretouy s’est déplacé pour la première vacation.Calculs : La totalité des bois neufs employés en 1720 sont estimés selon Loir à 4136 livres 5 sols et par Piretouy à 5377 livres 2 sols 6 deniers, le tiers expert Delespine les estime les 413 pièces 3 pieds 8 pouces 11 lignes de bois neufs à raison de 1200 livres le cent eu égard à la cherté des bois et ouvriers à 4964 livres. Le vieux bois employé dans l’année 1720 à la quantité de 87 pièces 2 pieds 1 pouce 9 lignes est estimé par Loir (à raison de 150 livres le cent) à 135 livres 8 sols 11 deniers et par Piretouy (à raison de 2 livres la pièce) à 174 livres 15 sols 1 denier, puis par Loir (à raison de 2 livres la pièce) valent 175 livres. Le bois neuf employé pendant l’année 1721 ont été estimés conjointement par les experts à la quantité de 43 pièces 2 pieds 7 pouces 3 lignes que Loir prise et estime à raison de 650 livres le cent (« le prix le plus cher qu’ils ayant esté estimez pendant led. temps ») valent 932 livres 6 sols 4 deniers et que Piretouy estime à 1063 livres 19 sols (déduit 10 pièces 3 pieds 1 ligne de vieux bois), et Delespine a prisé les 132 pièces 5 pieds 7 pouces 3 lignes de bois neuf (à raison de 7 livres le pièce) à 931 livres. Etc.La totalité des ouvrages de charpenterie faits aux deux maisons (estimés par Loir à 5706 livres 12 sols 10 deniers et Piretouy à 7384 livres 19 sols 4 deniers) sont estimés par Delespine à 7384 livres 19 sols 4 deniers
  • Coût de l’expertise : Delespine, 4 vacations : 24 livres ; Mr Piertouy 1 vacation : 6 livres ; greffier, 4 vacations : 24 livres ; 40 rôles et papier : 15 livres ; contrôle : 12 sols ; expédition : 1 livre 10 sols. ; Total : 71 livres 2 sols
  • Pièces ajoutées : une feuille de brouillon pliée en deux avec de nombreux calculs qui semblent concerner le comptage des pièces de bois.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 71
Intitulé : 28 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages, 3 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue Montorgueil et Tireboudin

  • Type d’acte : visite et alignement de mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le mur doit être reconstruit car en très mauvais état
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Jousset, Jean Pierre, conseiller du roi auditeur en sa chambre des comptes, tuteur de Bellavoine, Alexandre François, mineur
  • Partie opposante : Gaschier, Jean, écuyer conseiller du roi notaire à Paris ; Baudin, Guillaume Charles,conseiller du roi notaire honoraire à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Paignan, Louis, maître maçon à Paris entrepreneur des ouvrages à faire à la maison rue Montorgueil ; Bourgeois, Marin, maître maçon à Paris entrepreneur des ouvrages à faire à la maison rue Tireboudin
  • Lieux de l’expertise : deux maison contiguës l’une rue Montorgueil à l’enseigne du Grand compas appartenant à Bellavoine, Alexandre François et à Duhamel, Jean-Baptiste, et l’autre rue Tireboudin appartenant à Gaschier, Jean, écuyer conseiller du roi notaire à Paris et à Baudin, Guillaume Charles,conseiller du roi notaire honoraire à Paris
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : (f. 4v° à 6r°)la démolition et reconstruction sera faits à frais partagés : la partie au droit de la cour de la maison rue Tireboudin servant à l’adossement de l’écurie de la maison rue Montorgueil aux propriétaire de cette dernière maison sur 19 pieds de long et l’autre partie du mur faisant 17 pieds un quart de long sera reconstruit à dépens communs chacun des parties pour moitié depuis la fondation jusqu’à la hauteur de l’héberge du bâtiment de la maison rue Montorgueil adossée sur ledit mur, et le surplus en hauteur sera payé par les propriétaires de la maison rue Tireboudin, et payeront les charges qui sont de 6 toises « selon la coutume » aux propriétaire de la maison rue Montorgueil ; pour la pierre et la taille des deux jambes ou chaînes sous poutres et poitrail dud. corps de logis de la maison rue Tireboudin sera payée en plus valeur par les propriétaires de cette maison ; pour la plus basse fondation du mur de la fosse d’aisance elle sera payée par les propriétaires de la maison Tireboudin. Pour finir, l’expert trace l’alignement du nouveau mur.
  • Coût de l’expertise : Le Pas Dubuisson : 12 livres pour deux vacations entières. Payé àla bourse commune 13 livres 15 sols en l semaine de Mr le Couvreux arrestée le 20 décembre 1726, scavoir 2 vacations : 10livres ; 30 rôles grosse 3 livres 15 sols : total 13livres 15 sols.
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir sous seing privé donné par Jousset et Duhamel à l’expert Le Pas Dubuisson, Jacques pour faire la visite le mur mitoyen de la maison rue Montorgueil, 26 août 1726 2/ plan croquis du mur mitoyen réalisé le 28 août 17263/ pouvoir sous seing privé donné par Gaschier et Baudin à l’expert Le Pas Dubuisson, Jacques pour faire la visite le mur mitoyen de la maison rue Tireboudin, 23 août 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

« [f 5v°] Pour ce qui est des estayemens, réfections et restablissemens qu’il on viendra faite de part et d’autre desd. deux maisons au sujet desd. démolitions et reconstructions de mur mitoyen en question tant en fondation qu’en eslévation, ils seront faits chacun en droit soy de son côté et à ses frais et dépens particulliers suivant l’usage. ».

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 72
Intitulé : 28 août - 3 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 4 feuilles volantes dont 3 plans

Présentation du contenu :

Rue de Bourbon, faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : visite d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les deux propriétaires conjoints de la maison souhaitent la séparer en deux parties égales, et sans servitude si faire se peut
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Thiboust, Sébastien, maître serrurier ; Gabriel, Jacques Martin, maître serrurier
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Bourbon, faubourg Saint-Germain appartenant à Thiboust, Sébastien et Gabriel, Jacques Martin, conjointement acquise
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la deuxième vacation précise le mode opératoire (démolitions et constructions) pour diviser la maison pour en faire deux égales, à partir des plans réalisés lors de la première vacations.
  • Coût de l’expertise : Quirot : 12 livres pour deux vacations et 6 livres pour plans
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par Thiboust, Sébastien et Gabriel, Jacques Martin à Quirot, Pierre, juré, pour faire la visite de la maison en vue d’en faire le partage, 26 août 1726 2/, 3/, 4/ plans du rez-de-chaussée, premier étage et caves de la maison.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 73
Intitulé : 29 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

rue Tiron ; rue de Mortellerie ; Pont Marie ; château d’Anet

  • Type d’acte : visite et estimation de maisons et terres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession de feu Feydeau, Henry Charles
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Feydeau, Marie Louise, mineure émancipée par mariage avec Le Pelletier, Jacques Louis, chevalier seigneur de Mont Mélian, conseiller du roi au Parlement ayant l’agrément de sa majesté pour remplir une charge de président au Parlement ; Feydeau, Catherine Henriette, mineure ; toutes deux enfants de Feydeau, Henry Charles, chevalier conseiller du roi en ses conseils, président en la troisième chambre des enquêtes du Parlement et de Croiset, Marie Louise son épouse à présent sa veuve, héritières chacune pour moitié de défunt leur père, de défunt Feydeau de Calande, Joseph, conseiller au Parlement, leur oncle et encore légataires particulières et universelles de défunt Feydeau, Henry, leur ayeul, chevalier seigneur de Calande, conseiller du roi en ses conseils, président honoraire en son Parlement de ParisTuteur de Feydeau, Marie Louise : Le Pelletier, Jacques Louis, chevalier seigneur de Mont MélianTutrice de Feydeau, Catherine Henriette : Croiser, Marie Louise
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Tiron ; une maison rue de Mortellerie à l’enseigne de la moufle d’or ; une maison sur l’aile du Pont Marie à droite en allant de la place aux veaux ; le château d’Anet et dépendances
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison rue Tiron est estimée : 18000 livres ; celle rue de Mortellerie : 16000 livres ; celle sur le Pont Marie : 4500 livres ; le château d’Anet et ses dépendances à 68000 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir : une journée de campagne et trois vacations à Paris 48 livres ; greffe : 48 livres ; grosse 5 rôles : 12 livres 15 sols ; p[apier] C[ontrôle] E[xpédition] : 7 livres 5 sols ; Total 116 livres
  • Pièces ajoutées : sentence du Châtelet de Paris (au nom du prévôt de Paris, Gabriel Jérôme de Bullion), d’homologation de l’avis des parents et amis de Feydeau, Marie Louise et de Feydeau, Catherine Henriette, du 18 juillet 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 74
Intitulé : 29 août - 14 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Roule

  • Type d’acte : visite d’un mur de clôture
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 8 juillet 1724 et 1er septembre 1725)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les travaux sont achevés et doivent être estimés pour permettre le payement (d’après le marché du 27 juin 1721 devant Touvenot notaire), à quoi s’ajoute que des défectuosités ont été remarquées, qu’il convient aussi d’estimer
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : de Marpré, François Joseph David, introducteur de feu SAR monseigneur le duc d’Orléans
  • Partie opposante : Bosery, Charles, maître maçon à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une mise sise au Roule appartenant à de Marpré, François Joseph DavidBosery, Charles a construit un mur de clôture
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le mur réalisé déverse sur une partie retenu par étresillons ou arcs boutans du côté du jardin, où il n’y a pas d’empatement dans les fondations ; pour le surplus des murs de cloture ils ont été trouvés assez droit et d’aplomb.
  • Coût de l’expertise : Quirot : 12 livres pour 2 vacations ; greffier : 12 livres pour deux vacations ; grosse 16 rôles : 4 livres ; papier, contrôle, expédition : 3 livres 15 sols ; Total 37 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées : assignation par l’huissier à l’expert Quirot de comparaître le 29 août 1726 dans la maison du sieur de Marpré, 26 août 1726

Commentaire ou copie d’extrait :

cause « [f. 1v°] Après lesquelle lectures faittes en présence dud. sieur de Marpré et en l’absence dud. sr Bosery nous avons fait lecture de deux pièces qui sont dans un dossier qui nous a esté envoyé par led. sr Bosery [f. 2r°], scavoir d’une copie d’un acte signiffié de la part dud. sr de Marpré le vingt cinq janvier mil sept cent vingt quatre à Me de l’Astre, procureur dud. sr Bosery, par lequel entre autres choses led. sr de Marpré dit qu’il ne redoit aud. sr Bosery que cinq cent quatre vingt dix huit livres dix sols qu’il ne peut luy payer qu’après qu’il aura esté fait une visitte de tous les ouvrages que led. sieur Bosery a fait pour led. sieur de Marpré, ainsy qu’il est porté dans le marché fait entre les partyes, laquelle visitte est d’autant plus nécessaire qu’il y a des deffectuosités dans tous lesd. ouvrages et entre autres le mur construit par led. sr Bosery déverse, pourquoy soutient qu’avant faire droit il y a lieu d’ordonner lad. visitte par experts dont les partyes conviendront.

Plus, nous avons fait lecture des responces dud. sr Bosery signiffiées le vingt sept juin mil sept cent vingt quatre par lesquelles entre autres choses led. sr Bosery a répondu que ce n’est pas le cas d’une visitte et qu’il n’est plus dans le temps que ce n’est pas le cas de visitter led. mur parce qu’il n’en est pas en aucune façon garand, led. mur n’estant fabriqué que de terre crespis d’un costé de plastre et gobeté de l’autre, que les fondations sont sur le tuf qui se rencontre inégallement à un pied quinze à dix huit pouces de profondeur, ce qui fait qu’il n’y a point de garantie à exercer contre luy.

[f. 2v°] Plus par la mesme responce est encore dit que quand bien mesme led. sr Bosery seront garand dud. mur, ce qu’il n’estime pas, il ne seroit plus temps de le visitter et qu’il y est non recevable et mal fondé et ce parce que led. sr de Marpré depuis la construction dud. mur a fait fouiller et enfoncer la terre au pied dud. mur de deux à trois pieds de profondeur, laquelle terre il a fait labourer et fumer pour y faire planter arbres en espalliers, et autres choses plus au long énoncées dans lesd. responces.

Et attendu que par la susd. sentence du premier septembre mil sept cent vingt cinq, il est dit que la visitte ordonnée par la sentence du huit juillet mil sept cent vingt quatre seroit faitte par nous susd. experts, laquelle sentence aura statuée sur les demandes et responces respectives des partyes dont nous avons cy dessus fait lecture et que nous sommes assignez pour procéder à lad. visitte en vertu des susd. deux sentences et que la sentence du huit juillet mil sept cent vingt quatre ne nous a pas été mise ès mains, nous avons surcis à procéder à lad. visitte jusqu’à ce que nous aye esté mise ès mains à l’effet de connoistre ce qu’il est ordonné par le dispositif d’icelle sur la contestation des partyes et nous sommes retirez.

Et le samedy quatorziesme jour de décembre aud. an mil sept cent vingt six nous experts susd. du matin, nous experts susd. [sic] suivant la sommation à nous faitte à la requeste dud. sr de Marpré […] nous nous sommes transportéez avec le susd. greffier des bastimens soussigné en la susd. maison […] où estant nous avons fait lecture d’une seconde grosse d’une sentence de vous rendue le huit juillet mil sept cent vingt six entre led. sr Bosery demandeur et deffendeur d’une part et led. sr de Marpré deffendeur et demandeur d’autre part, laquelle sentence est celle qui nous manquoit dans le temps de nostre première vaccation, et icelle seconde grosse à nous mise ès mains par led. sieur de Marpré, par laquelle, partyes ouyes pour faire droit aux partyes, vous avez, monsieur, renvoyé la cause et les partyes au présidial et cependant ordonné que le mur en question seroit veu et visitté par experts dont les partyes conviendroient, sinon nommez d’office dépens réservez.

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 75
Intitulé : 30 août 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Cassette

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de grosse maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les ouvrages de grosse maçonnerie sont achevés et doivent être estimés selon l’accord passé devant notaire entre les parties
  • Expert(s) : Simon, Mathurin, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : RR PP Jésuites du noviciat de la rue du Pot de ferProcurateur : RP Dequet, Louis
  • Partie opposante : Dubois, Louis Vial, maître maçon entrepreneur de bâtiments à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison faisant l’encoignure des rues Cassette et Mézières appartenant aux RRPP Jésuites du noviciat.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimés à 10160 livres
  • Coût de l’expertise : Simon : 6 livres ; greffier : 6 livres ; 4 rôles : 1 livre ; papier : 4 sols ; contrôle : 12 sols ; Total 13 livres 16 sols. Bourse greffe : 5 livres 10 sols payé en la semaine de Mr Quirot en septembre 1726.
  • Pièces ajoutées : Nomination par les parties de l’expert Simon, Mathurin, pour faire le toisé, prisée et estimation des ouvrages devant Laverjon, notaire le 29 août 1726

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/582
Cote(s) : dossier 76
Intitulé : 30 août 1726 - 27 mars 1727
Description matérielle : 1 cahier de 28 pages, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Montfermeil

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence 3 juillet 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les ouvrages sont achevés mais n’ont pas été payés par le propriétaire.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Benoist, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Peirenc de Moras, Abraham, conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel
  • Expert nommé par lui dans un premier temps : Delespine (par acte du 13 juillet) puis Benoist, Louis (par acte du 16 juillet)Procureur : de Salaville, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : de Laubard, Gilbert, entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison à Montfermeil appartenant à Peirineq de Mauras, Abraham,
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : après avoir été obligé de suspendre leur jugement en raison des avis trop contraires des parties, les experts reprennent l’estimation depuis leur bureau en faisant appel le 22 janvier 1727 à [Demouras?], appareilleur et le sieur Petit, jardinier, à venir comparaître pour donner les quantités de matériaux à eux fournis par de Laubard (f. 20r°-v°). Les calculs à nouveau faits à partir de ces nouvelles données acceptées des parties en opposition, les experts peuvent finalement estimer l’ensemble des ouvrages à 10794 livres 1 sol 7 deniers, qui fait, avec le détails des matériaux soustraits, la somme de 9857 livres 1 sol 7 deniers.
  • Coût de l’expertise : Quirot : 92 livres : pour 2 vacation de campagne et 7 vacations de Paris ; Benoist : 92 livres ; Bourse greffe […] journées 26 livres 13 sols 4 deniers ; […] vacations 35 livres ; […] rôles : 10 livres ; Total 71 livres 13 sols 4 deniers.
  • Pièces ajoutées :1/ Procuration donnée par Peirenc de Moras, Abraham, à de Salaville, Jean-Baptiste pour le représenter et assister à la visite des ouvrages, passé devant Braicault et Perret, le 28 août 1726 2/ signification de Peirenc de Moras, Abraham, pour la nomination de Benoist, à la place de Delespine comme expert. Document sans date ni signature.

Commentaire ou copie d’extrait :

La raison du changement d’expert de la part de Peirenc de Moras, Abraham, avant l’expertise n’est pas précisée

Le procureur de la partie requérante a proposé (comme dit dans la procuration à lui faite par Peirenc de Moras) aux experts leur proposant de revenir à Paris faire leurs calculs et écouter ses observations sans rester à Montfermeil. Les experts se sont en conséquence, assemblés dans leur bureau le 9 septembre suivant, rue des Arcis.

« [f. 1v°] par laquelle sentence, partyes ouyes, vous avez, monsieur, condamné ledit de Moras à payer aud. de Houdard, les ouvrages faits en la maison scituée au dit lieu de Montfermeuil, suivant le toisé , prisée et estimation qui en seroit faits par experts dont les partyes conviendroient sinon nommées d’office, à la déduction du fortage du moislon et cailloux fournis suivant l’estimation qui en seroit faite par lesd. experts, lesquels raporteroient les malfaçons sy aucunes y a et lors de lad. visitte et estimation les partyes feroient tels dires et réquisitions qu’elle aviseroient pour par lesd. experts y avoir tel égard que de raison »

Première conclusion « Après lesquels dires, réquisitions, observations cy dessus et protestation, lesquelles se trouvent contraire en plusieurs faits, tant sur la quantité du moislon que sur les pierres de taille, [terres?] et aud. ouvrages qui nous empesche de pouvoir précisément procéder aux calculs et faire nos estimations en exécution de la susd. sentence, nous avons surcis à procéder ausd. calculs, prisée et estimation jusqu’à ce que led. contestations d’entre les partyes ayent esté désidées[ sic pour décidée] et aplanies et que par la cour il a esté statué et nous sommes retirez.

Cote(s) : Z/1j/583
Intitulé : Septembre-octobre 1726

Présentation du contenu :

63 procès-verbaux.

Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 1
Intitulé : 2 septembre 1726 - 29 avril 1727
Description matérielle : 1 cahier de 40 pages

Présentation du contenu :

Village de Châtillon

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimations de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 27 août 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution d’une sentence du 27 août 1726 pour le partage d’un héritage
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Auboin, Claude, maître chandelier à Paris, héritier pour un septième de Auboin, Jean et Vannier, Marie, ses parents.
  • Partie opposante :1/ Tranchepain, Elisabeth, veuve de Auboin, Jacques, frère de Auboin, Claude 2/ Manoury, Nicolas 3/ Le Fort, demoiselle 4/ Tierce, Jean 5/ Pottier, demoiselle veuve 6/ Roger, demoiselle 7/ Paran de la Périssière, sieur 8/ Chassaigne, André. Tous créanciers de la succession de Auboin, Jacques.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : trois maisons et terres au village de Châtillon
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence du lieutenant civil du Châtelet, rendue le 27 août 1726, ordonne de « faire ladite visite et ensuite celles des autres maisons, héritages scituez audit lieu et terroir dudit Chastillon, circonstances et dépendances, dépendant desdites successions desdits deffunts Jean Auboin et Marie Vannier, avecq déclaration que fautte dy comparoit, il y seroit par nous procédé tant en absence que présence ». Deux précédentes sentences des 21 et 27 mai 1726.
  • Conclusions : Les trois maisons sises à Châtillon sont estimées respectivement à 5500, 6500 et 1500 livres. Les deux experts ont également procédé à une estimation des divers travaux réalisés par les artisans et créanciers de Jacques Auboin.
  • Coût de l’expertise : « Il est à observer que M. les experts et moy [le greffier] avons fait payer 20 livres par jour d’autant que nous avons payé entre nous pour les carrosses trois jours différents et pour autres frais de voyage et coucher à Chastillon, plus de trente cinq livres chacun ce qui absorboit nos preciputs et par delà ».« Il y a pour la bourse commune 5 jours de banlieue à 10 livres, valent 50 livres.Plus en tout 157 rolles à 2 sols 6 deniers pour la bourse valent 19 livres 12 sols 6 deniers.Laquelle expédition a esté dellivrée en deux fois sçavoir la première journée du 2 septembre 1726 pour aller à l’audiance contenoit 140 rolles et le surplus contenoit 117 rolles, cela fait les 157 rolles 69 livres 12 sols 6 deniers.»
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 2
Intitulé : 3 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rues Barbette et Saint-Dominique

  • Type d’acte : Visite et estimations de maisons
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 2 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage et estimation d’héritages
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Lefebvre, François, chevalier de La Barre maître chandelier à Paris, héritier pour un septième de Auboin, Jean et Vannier, Marie, ses parents.
  • Partie opposante :1/ Lefebvre de La Barre, Jeanne, veuve de Paule Lefebvre d’Ormesson, Antoine François de 2/ Paule Lefebvre d’Ormesson, André François, tuteur honoraire de Lefebvre d’Ormesson, Olivier et de Lefebvre d’Ormesson, Marie Marguerite, enfants mineurs et seuls héritiers de Lefebvre d’Ormesson, Olivier 3/ Feydeau, Charles Simon 4/ La Barre, Antoinette de, épouse du précédent
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence du lieutenant civil du Châtelet, rendue le 27 août 1726, ordonne la nomination d’un expert par les parties de l’affaire afin « qu’à cet effet les biens immeubles dépendant de la succession seront veus et visittez, prisez et estimez […] pour apres lad. visitte faitte, estre par les sieurs mineurs cy apres nommez ou leurs tuteurs, opté et choisy des biens et effets de lad. succession jusqua la concurrence des cinqte mil livres donnez au feu sr leur pere et les sieur et dame Feydeau cy après nommez pour quatre vingt mil livres pour apres l’option et choix qu’ils auront fait demeurer propres par eux desd. biens et de ce qui restera a partager entre led. sr de La Barre et la dame Dermission cy apres nommée, legataires universels et que les titres seront delivrez aux parties des biens qu’ils auront optez et choisis ou partagez [1 mot] endroit [suy?] et que ce faisant les depositaires en seront et demeureront bien et vallablement quittes et dechargez».
  • Conclusions :A propos de la maison de la rue Barbette, comportant cour et jardin : « Apres laquelle visitte et declaration nous avons pour parvenir a une juste estimation pris les mesures de l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est occupé en batimens selon leurs differentes qualitez d’avec ce qui est cour et jardin et du tout fait les calculs, et considerations faittes du quartier où le tout est scitué, à l’estat present qui composent lad. maison nous la prisons et estimons la somme de 45000 livres.A propos de la maison de la rue Saint-Dominique :  « Et apres avoir ainsy veu et visitté lad. maison nous avons pour parvenir a une juste estimation pris les mesures de l’emplacement total d’icelle et distinctement de ce qui est en bastimens d’avec ce qui est occupé en cour et du tout fait les calculs, apres quoy consideration faitte du quartier où est scituée lad. maison et l’estat present des batimens qui la composent nous la prisons et estimons la somme de 24750 livres.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 3
Intitulé : 3 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue Jean Pommelet

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 31 août 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : saisie d’une maison locative
  • Expert(s) : Bernard, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante :1/ Perrin, André, locataire de la maison 2/ Bonnet, Anne Magdeleine, veuve de Vallin, François, subrogée à la poursuite de la saisie réelle de la maison saisie sur Chambon
  • Partie opposante : Chambon, Sébastien, propriétaire de la maison saisie
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : La sentence du lieutenant civil du Châtelet, rendue le 21 janvier 1726, « entre Claude Perin maître tabletier à Paris, locataire judiciaire d’une maison scize en cette ville de Paris au coin des rues des [David?] et Jean Pommolet, paroisse Saint Medéric, où pend pour enseigne la marguerite couronnée, saisie réellement sur Sebastien Chambron escuyer cy apres nommé, à la requeste de damoiselle Magdeleine Boireux, ve de François Petit vivant controlleur de la bouche du Roy demandeur, en requeste du dix sept janvier présente année, tendante à ce qu’il plut à la cour ordonner que la susd. maison seroit veueu et visitter par expert et gens à ce connoissant dont les partyes conviendront sinon qui seroient nommés d’office à l’effet de parvenir à faire faire les réparations nécessaires à lad. maison dont le montant seroit retenu par le demandeur sur le prix de son loyer suivant lad. quittance qu’il raporteroit desd. ouvriers qui y auroient travailler. Et en cas de contestation condamner les contestans au depens dont led. demandeur seroit en tous cas ramboursé sur le prix de son bail ».Deux sentences précédentes, rendues par le lieutenant civil le 19 février et le 12 juillet 1726.
  • Conclusions : « Toutes lesquelles reparations par nous cy dessus raportées sont urgentes et necessaires a faire a lad. maison ». Il n’y a pas d’autres conclusions à la visite.
  • Coût de l’expertise : Bernard a reçu 12 livres pour deux vacations. La bourse du greffe a perçu 10 livres pour les deux vacations et 2 livres 15 sols pour 22 rôles, somme payée « en la semaine de Mr Quirot en septembre 1726 ».
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 4
Intitulé : 4 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 pages

Présentation du contenu :

Rue de Marais au faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : Visite d’escalier
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 27 août 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contradiction sur la nécessité de réparations à faire à l’escalier d’une maison locative
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Tarade, Marie Antoinette, fille majeure 2/ Tarade, Marguerite, fille mineure émancipée procédant sous l’autorité de son aïeule maternelle Lasnier, Marie, veuve de T arade, JacquesToutes deux propriétaires de la maison
  • Partie opposante : Moreau, Guillaume, maître menuisier et locataire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : A la requête du lieutenant civil, l’expert et le greffier se sont transportés « en une maison scize rue de marais paroisse st Sulpice où demeure Guillaume Moreau me menuisier, où estant nous avons fait lecture d’une sentence de vous rendue monsieur le trente un aoust dernier entre lesd. Delles Tarade propriétaires de lad. maison susd. rue de marais, demanderesses en exécution de votre sence de quatorze dud. mois d’aoust et deffanderesses à la reqte verballe d’opposition, à son execution signiffiée le vingt sept dud. mois avec depens, d’une part, et Guillaume Moreau me menuisier à Paris, principal locataire de lad. maison, deffendeur et opposant suivant la requeste verballe susdatée, d’autre, par laquelle parties ouyes vous avez mr, attendu la contrariété d’avis des Srs Loir et Dubois experts, dit que la visitte sera faitte par nous Fourier qu’avez nommé pour tiers, depens reservez, [afin de] proceder à la visitte de lad. maison et lieux en depend’ et raporter si les reparations dont il s’afist peuvent estre differées et jusqua quel tems ».
  • Conclusions : « Apres laquelle lecture ainsy faitte nous dit expert tiers avons de nouveau veu et visitté led. escallier tant en maconnerie que charpenterie et trouvé qu’il est en tres mauvais et dangereux etat tant en maconnerie que charpente qu’il n’y a aucune seurté d’y monter et descendre qu’il eut a chacque instant tomner, la plus part des marches ne tenant point dans le noyau, les tenons desd. marches estant entieremt hors des mortoises qui sont aud. noyau, que le poid de la maconnerie des marches, en ce qui n’est pas encore tombé, peut entrainer lesd. marches de bois et fondre sous les pieds des locataires qui montent et descendent ; qu’il ny a pas de moment où l’on ne doit craindre cet accident tout concourant à sa ruine totale, le noyau dans lequel sont assemblées toutes les marches etant cassé en deux endroits comme les Srs premiers experts l’ont conjointement reconnus, en sorte que led. escallier est inreparable et doit suivant l’avis de nous tiers expert estre necessairement demoly pour eviter tout danger, rien ne requerant plus de celerité ».
  • Coût de l’expertise : Fourier a reçu 24 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 5
Intitulé : 4 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue des Marmoniers

  • Type d’acte : Visite de puits et mur mitoyen
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 2 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise :
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Trancart, Toussaint
  • Partie requérante :1/ Fontenay, Charles de 2/ Fontenay, Charlotte de 3/ Royen, Alexandre Charles ; Propriétaires des maisons par héritage de Fontainay, Alexandre Guillaume de
  • Partie opposante :1/ Querie, Pierre 2/ Querie, Catherine 3/ Lescuyer, Jean 4/ Lecomte, Marie Anne, veuve de Beauquesne, André 5/ Regnault, Jean 6/ Querie, Geneviève, épouse du précédent ; Adjudicataire par saisie réelle de l’une des deux maisons mitoyennes
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence du chastelet signée et scellée en datte du vingt aoust der rendue entre Charles de Fontenay escuyer […] ancien capitaine, premier grand exempt des cent suisses de la garde du roy, dame Charlotte de Fontenay veuve de mre Charles Cassin, lieutenant général au bailliage de l’artillerie de France, héritiers par bénéfice d’inventaire d’Alexandre Guillaume de Fontenay leur frère consanguin, tant des propres qu’aquets de meubles, Alexandre Charles Royen ancien garde du roy aussy heritier par benefice d’inventaire du sr Alexandre Guillaume de Fontenay son cousin germain […]. Lesd. Sieurs et dames de Fontenay, Cassin et Royen exerceant les droits [1 mot] et créanciers dud. defft sr Alexandre Guillaume de Fontenay, demandeurs aux fins de leur requeste verballe du vingt six juillet der tendante à ce qu’il leur fut permis de faire faire les retablissements necessaires à faire aux puits et murs mitoyens à leur maison et a celle saisie faire reconstruire à neuf 24 pieds de mur en question sur quinze de hault, d’y mettre ouvriers, d’avancer les deniers, de la moitié du prix desquels ils seroient remboursez par les mains du commre aux saisies réelles ou du fermier judiciaire et commre aux saisies réelles et autres fins avec despens, […] vous avez ordonné monsieur que le puits et mur en question seroient veues et visittez par experts dont les parties conviendroient ».
  • Conclusions : « Surquoy notre advis est qu’il est necessaire de refaire tant les ouvrages dudit puits continus ou present, proces verbal que celles parlées en celuy du 15 septembre 1720, cy dessus extraittes d’iceluy avec les equipements d’eau necessaires, lors que celles qui y faut actuellement seront considerablement baissées, meme ledit mur mitoyen separant lesd. deux maisons, le tout a frais communs des proprietaires desd. maisons chacun pour moitié. Lesquelles réparations nous prisons et estimons aultant qu’il est possible de le dire, la somme de 700 livres ».
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 6
Intitulé : 4 septembre 1726[1er août 1726]
Description matérielle : 1 cahier de pages

Présentation du contenu :

Rue d’Argenteuil

  • Type d’acte : Visite de fosse d’aisance
  • Institution requérante : les parties, par pouvoir du 1er août 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : report de la première visite de la fosse d’aisance
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Trancart, Toussaint
  • Partie requérante : Pellée, François Michel, propriétaire d’une maison rue l’Evêque
  • Partie opposante : Lepot, Pierre, propriétaire d’une maison rue d’Argenteuil
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Loir, Jean-Baptiste, le 1er aout 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « Nous [les parties] donnons pouvoir à Monsieur Loir juré expert de visiter la fosse d’aysance commune desd. maisons aux fins des demandes et deffenses qui ont esté formées entre nous esd. noms en l’instance pendante en lad. chambre civille du Châtelet de Paris et sur les dires respectivement faits sur le procès verbal des sieurs Quirot et Richard promettons l’in et l’autre desposser (sic) que son advis mesme de juger sy le bastiment que moy Le Pot feray construire sur lad. fosse m’obligera à quelques recharges ».
  • La première expertise a débuté le 4 juin 1726, « par laquelle entre autres choses appart que [Le Pot] demande que le sieur Prague et consors contribuent à la vuidange de la matiere fecalle et au retablissemt de la voutte, des murs et contremurs de la fosse d’aysance qui est sous une partie de la cour de saditte maison ». Cependant, la fosse étant alors pleine de « quatre pieds de hauteur ou environ de matiere fecalle », les experts n’ont pu la visiter, laissant cette tâche à un autre expert.
  • Conclusions : « Et apres avoir veu et visitté laditte osse d’aysance notre advis est que les murs, contremurs et voutte de lad. fosse quoy qu’enciens (sic) sont en estat de subsister pour led. sr Praget et consorts et que si led. sr Lepot a besoin pour la solidité de son bastiment de faire faire quelques ouvrages ausdits murs et contremurs et voutte de lad. fosse, il le peut faire faire à ses frais et despens seul, en tel sorte que lesd. ouvrages ne prejudicent point à laditte fosse et en cas que par la suite elles y fassent prejudices, led. sr Lepot en restera garant et responsable.
  • A lesgard de la vuidange de la matiere fecalle qui a été faitte depuis peu de lad. fosse, notre advis est qu’elle doit estre payé par l’un et l’autre desd. srs propriétaires chacun pour leur part et comme il s’est fait par le passé, attendu qu’il ne serait pas juste que led. sr Lepot la paya seul ».
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 7
Intitulé : 4 septembre-6 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue Gît-le-Coeur

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages de sculpture
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 2 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux autour du prix de travaux de sculpture
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Dubois, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Bernard, Charles, maître sculpteur à Paris, auteur des travaux
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Remy, Alexandre Jean, commanditaire des travaux
  • Expert : Dubois, Jean, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bernard, Charles, maître sculpteur à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence par vous Monsieur contradictoirement rendue en la chambre civille du Châtelet de Paris, le vingt un aoust de la presente année mil sept cent vingt six, entre led. sieur Bernard, demandeur en condamnation contre le cy apres nommé de la somme de huit cent soixante et dix livres dix sols pour ouvrages de sculpture faits en une maison rüe Gist le Coeur d’une part, cotnre Mr Alexandre Jean Remy coner du Roy notaire au chlet deffendr d’autre part ; Par laquelle sentence partyes ouyes vous avez Monsieur condamné led Sr Remy a payer les ouvrages demandez par led. sr Bernard suivant l’estimation qui en sera faitte par experts dont les partyes conviendront sinon nommez d’office et avez donné lettres aux parties de ce quelles ont nommé pour leurs experts, sçavoir led. Sr Bernard moy Quirot, et led. sieur Remy moy Dubois ». Le mémoire des travaux de sculpture remis par Bernard s’élève à 870 livres 10 sols.
  • Conclusions : Dubois estime les travaux de sculpture à 465 livres, Quirot à 760 livres 11 sols 3 deniers.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun12 livres pour deux vacations. La grosse de l’acte a coûté 7 livres 10 sols, le papier, son contrôle et son expédition, 4 livres. Total : 47 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 8
Intitulé : 5 septembre 1726[4 septembre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue des Poulies

  • Type d’acte : Visite d’un mur
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 4 septembre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : ruine du mur de face de maison de la collégiale de Saint-Germain-l’Auxerrois
  • Expert(s) : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Lemaigre, chanoine secrétaire de collégiale de Saint-Germain-l’Auxerrois
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bernard, Charles, maître sculpteur à Paris
  • Lieux de l’expertise : maison de la collégiale Saint-Germain-l’Auxerrois
  • Pièces ajoutées : extrait des registres de délibérations de la communauté des chanoines de Saint-Germain-l’Auxerrois, daté du 4 septembre 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « Du mardy troisiesme jour de septembre mil sept cent vingt six ont assistez Mrs Vabois, Tixier et Lemaigre chanoines, les chapelains de la communauté ont été vocalement mendés, lesquels sont comparus messieurs Charles Nacart, Antoine Claude Mance, Michel Laforest, Claude Cherias et Jacques Joseph Gassoret. Sur et qui a esté representé que le mur de face d’une maison rue des poulies appartenante à la dite communauté étoit en péril pourquoy messieurs les tresoriers de France ont fait assigner la communauté pour le retablissment de lad. face de la maison, a esté arresté que proces verbal sera dressé avant la demolition dudit mur de face, de la hauteur et elevation de lad. façade par nous Devilleneuve architecte du Roy expert pour ces batiment, pour estre ledit proces verbal presenté à Monsieur le Lieutenant général de police suivant l’arrest du conseil destat du Roy du premier decembre mil sept cent dix neuf ».
  • Conclusions : « Lequel mur a esté trouvé de nule valeur en toute sa longr et hauteur etant penchant sur la rue [bouclée?], entrouvert et d’ancienne construction menassant ruisne prochaine et meme en peril eminent sur la voie publique pourquoy mon avis est quil doit estre incessement demolie de font en comble en toute ladite longueur et hauteur et reconstruit à neuf suivant l’art de maconnerie, allignement prealablement donné par messieurs les tresoriers de France ».
  • Coût de l’expertise : Villeneuve a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 9
Intitulé : 5 septembre 1726[2 septembre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Villiers-la-Garenne

  • Type d’acte : Estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 2 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : règlement de travaux de maçonnerie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Barré, Sylvain, maçon demeurant au château de Madrid
  • Partie opposante : Mouchard, sieur, commanditaire des travaux
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Barré, Sylvain, maçon
  • Lieux de l’expertise : maison au village de Villiers-la-Garenne
  • Pièces ajoutées : convocation délivrée au Mouchard, sieur le 2 septembre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes rendus dans une maison appartenant au sr Mouchard […]. Nous avons fait lecture d’une sentence par vous rendue Monsieur en la chambre civille du Chastelet de Paris le sept aoust de la presente année mil sept cent vingt six entre led. sieur Barré masson demandeur aux fins de l’exploit du dix huit juillet dernier controllé et presenté d’une part. Et led. Sr Mouchar escuyer deffendeur, par laquelle sentence partyes ouyes lecture faitte du memoire des ouvrages du demandeur faits pour led. sieur deffendeur en sa maison scize aud. village de Villiers la Garenne au mois de may mil sept cent vingt cinq, vous avez Monsieur condamné led. sieur Mouchar à payer aud. Sr Barré les ouvrages par luy faits suivant l’estimation qui en sera faitte par experts dont les partyes conviendront, et leur avez donné lettres de ce qu’ils ont nommez, sçavoir led. sr Mouchar moy Quirot, expert et led. sieur Barré le sieur Dubois expert, et en consequence vous avez Monsieur orodnné qu’il seroit par led. sieur Dubois et nous Quirot experts susd. proccedé à lad. estimation ce qui seroit executté sans prejudice d’appel. Lad. sentence signée et scelléepar Doyard le neuf aoust mil sept cent vingt si.Plus nous avons fait lecture d’un acte signiffié à la requeste dud. Sr Barré le deux du present mois et an par Brunet audiancier, à M. Beauchin procureur au Châtelet et dud. Sr Mouchard en son domicille, par lequel acte il est declaré que led. Sr Barré se rapporte à nous Quirot expert nommé par led. sieur Mouchard pour faire la prisée et estimation des ouvrages par luy faits pour led. Sr Mouchard à Villiers La Garenne ».
  • Conclusions : « Revenant tous les ouvrages de maçonnerie cy dessus suivant les estimations par nous faittes eu esgard à leur quallité et au temps qu’ils ont esté faits à la somme totalle de huit cent trente sept livres cinq sols dix deniers ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 15 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 2 livres 10 sols, le papier et son contrôle 2 livres 10 sols. Coût total: 35 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 10
Intitulé : 6 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Saint-Merry

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de menuiserie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 4 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux sur le coût de travaux de menuiserie et de fournitures de bois
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Benoit, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Moreau, Gilles, menuisier et marchand de bois à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Martel, sieur, commanditaire des travaux
  • Expert : Benoit, Louis, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Moreau, Gilles, menuisier à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence contradictoirement rendue le trois aoust de la présente année mil sept cent vingt six, entre led. sr Moreau demandeur contre le cy apres nommé en condamnation de la somme de cinq cent cinquante quatre livres qu’il luy doit restant de celle de cinq cent cinquante neuf livres pour ouvrages de menuiserie et marchandises de bis qu’il luy a fait et fourny et deffendeur à la demande précédente portée les deffences signiffiées le trente juillet dernier d’une part ; contre le sieur Martel marchand épicier en gros, deffendeur, et incidammet demandeur. Par laquelle sentence partyes ouyes, apres que led. sieur Moreau a declaré vouloir se contenter de la somme de trois cent trente six livres cinq sols offerte par led. sieur Martel, vous avez Monsieur dit que les ouvrages et fournitures demandez seront prisez et estimez par experts qui seront convenus ou nommez d’office » . Une sentence du 21 août 1726 nomment Quirot comme expert de Gilles Moreau et Benoit comme expert du sieur Martel.
  • Conclusions : « Revenant tous lesd. ouvrages de menuiserie et suivant les estimations faittes par moy Benoist à la somme totalle de trois cent huit livres dix deniers. Et suivant les estimations faittes par moy Quirot tous lesd. ouvrages montent et reviennement ensemble à la somme de quatre cent soixante trois livres trois sols huit deniers. ». Benoît constate en outre des malfaçons dans le montage du plancher de la boutique ainsi que l’emploi de mauvaises planches pour le auvent fermant l’arcade marchande. Quirot dresse un constat identique mais précise que ces malfaçons peuvent se réparer aisément par de menus travaux.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 4 livres 10 sols, le papier et son contrôle 2 livres 10 sols. Coût total: 25 livres. 7 livres 5 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 11
Intitulé : 9 septembre-10 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Truanderie

  • Type d’acte : Visite et alignement de murs
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 5 juin 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen entre deux maisons
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante :1/ Bouin, Jean-Baptiste, avocat au parlement 2/ Cosson, Simon, notaire au ChâteletCo-propriétaires d’une maison rue de la Truanderie
  • Partie opposante : Lebrun, sieur, propriétaire d’une maison rue de la Truanderie
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Foullon, sieur, entrepreneur des bâtiments à Paris
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Quirot, Pierre le 5 juin 1726

Commentaire :

  • Motivations : « nous nous sommes transportez en ces susd. maisons pour suivant led. pouvoir visitter le mur mitoyen qui les sépare, faire estat et description d’iceluy et de ce qui y est adjassent [2 mots] d’iceluy mur, dore ce qu’il est necessaire d’y faire, soit en demolition, reconstruction, et à quels frais et depens mesme sy besoin est prendre et donner l’allignement ».
  • Conclusions : « C’est pourquoy nostre avis est  que led. mur sera abastu et demoli en l’estendu du corps de logis susdit et de l’escallier de la maison desd. sieurs Bouin et Cosson pour estre reconstuit de neuf depuis où il a fondation se trouvant bonne en amont. A l’esgard de la jambe estrière elle sea demolie à l’arasement du premier quartier qui restera et ne sera demoli pour estre reconstruitte de neuf et où sera remployé les quatre premiers cartiers comme cy dessus est dit, compris le premier qui ne sera pas demoli pour estre iceux remployés en liaison avecq les quartiers neufs entre eux. La contribution duquel mur sera. […] Led. mur sera reconstruit aux frais et depens seuls desd. sieurs Bouin et Cosson au moyen de quoy ils ne payeront point de charges communes ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations. 18 livres ont été versées à la bourse commune en avril 1727.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 12
Intitulé : 10 septembre 1726[9 septembre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue des Rosiers

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de menuiserie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 9 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation du prix de travaux de menuiserie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Laisné, Claude, maître menuisier à Paris
  • Partie opposante : Belleville, marquise de, commanditaire des ouvrages de menuiserie
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : assignation à comparaître délivrée par le Châtelet à Quirot, Pierre le 9 septembre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « nous avons fait lecture d’une sentence contradictoirement rendue entre lesd. partyes le trente un aoust 1726, par laquelle sentence partyes ouyes a esté ordonné que les ouvrages de menuiserie faits par led. sieur Laisné pour lad. dame marquise de Berville seroient prisez et estimez par nous Quirot expert susd. dont les partyes sont convenues ce qui seroit executté ».
  • Conclusions : « Revenant lesd. ouvrages ensemble à la somme de deux cent quatre vingt huit livres un sol six deniers. A la charge comme dit est par led. sr Laisne de rattacher les barres des contrevents avecq clouds qui seront rivez par derrière » .
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse de l’acte a coûté 3 livres 15 sols, le papier et son contrôle, 1 livre 15 sols. Coût total : 15 livres 10 sols. 5 livres 15 sols 6 deniers ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 13
Intitulé : 11 septembre-28 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 70 pages

Présentation du contenu :

Neuville-en-Champagne

  • Type d’acte : Visite de la terre de Neuville
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 5 septembre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise :
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Gense, Guillaume, écuyer seigneur de Neuville et de Bourg 2/ Legras, Catherine, épouse du précédent
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : terre et seigneurie de Neuville
  • Pièces ajoutées :1/ compte des grains reçus par deux meuniers de Troyes, arrêté à la Saint-Martin 1725, signé le 17 septembre 17262/ sommation à comparaître délivrée le 18 septembre 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « nous avons fait lecture desd. deux sentences de la cour des seize et vingt mil sept cent vingt six, la premiere rendue entre lesd. sieur et dame Gensse tant en leurs noms que comme heritiers de deffunt messire Estienne Gensse leurs fils, président en la chambre des comptes et commissaires des aydes de Dosle en franche compté, demandeurs, entre autres choses que a été [2 mots] donné de ce qu’il executeroit la sentence de la cour du neuf avril lors dernier et attendu que Joigneau, Lecorché, Lenfumé et Moreau se trouvant d’avis contraires dans leurs procès verbaux des vingt deux et vingt trois janvier mil sept cent vingt cinq et au jour suivant, et qu’il sera raporté à la cour pour nommer un tiers expert d’office à l’effet de lad. estimation, le tout suivant et au désir de la sentence du vingt octobre mil sept cent vingt quatre et arrest du neuf decembre aud. an pour ce fait et raporté estre et donné ce que de raison […] »
  • Conclusions : « Revenant touttes lesd. sommes tant pour les prés en la terre et seigneurie de Neuville que pour les indemnités de trente cinq livres de rentre foncière d’une part, six livres de rente foncière d’une autre part et le rachapt de neuf boisseaux de froment et huit boisseaux d’avoine, deux au saint Liebaut et dont est cy dessus fait mention à la somme de vingt mil quarente six livres. Et les indemnités de Bourg de partie (sic) dont les partyes sont convenues ainsy qu’il paroist cy devant dans notre present raport montéé à quatorze cent livres.A la charge par Monsr Gensse de rendre la somme de deux cent livres à Monsr Foucault suivant leurs conventions au cas qu’il soit jugé que la justice directe de Bourg de partie resortisse à Troyes au lieu de resortir à St Liebaut » .
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 525 livres pour 21 vacations. Les premiers experts ont reçu : Joigneau, 20 livres, Moreau, 6 livres, Lenfumé, 6 livres, Lefranché, 18 livres. L’expédition de 222 rolles a coûté 55 livres 10 sols. Le papier et son contrôle, 17 livres 12 sols. L’écriture de l’expédition, 11 livres 2 sols. LE coche, 7 livres 10 sols. Coût total : 1194 livres 14 sols. 307 livres 15 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 14
Intitulé : 11 septembre-14 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

  • Type d’acte : Visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 9 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux entre deux locataires et leur propriétaire au sujet de réparations locatives
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Toucart, Toussaint
  • Partie requérante :1/ Manger, Jean 2/ Maratte, Jacques ; locataires de la maison
  • Partie opposante : Dauneuil, Nicolas, propriétaire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « nous avons fait lecture de quatre sentences du Chastelet signées et scellées en datte des six février, quinze may, six juillet et vingt un aoust mil sept cent vingt six, la première rendue entre les srs Jean Manger et Jacques Maratte principaux loccataires de la susd. maison, demandeurs, aux fins de l’exploit du vingt neuf décembre dernier tendant à ce que les srs cy après nommés soient tenus de faire faire les réparations loccatives à faire faire en tous les lieux et endroits de lad. maison, ensemble les grosses qui sont aussy à faire sinon à eux permis de les faire faire suivant l’estat qu’en serait dressé à l’amiable sinon par experts dont les parties conviendroient […]. Et le sr cy apres nommé condamné en cinq cent livres de dommages et interests pour ke deperrissement de leurs meubles avec despens contre mre Nicolas Dauneuil chevalier conseiller du roy en ses Conseils, me des requestes ordre de son hostel, non comparant, par laquelle sentence lecture faite de l’exploit […] sur la demande des parties demanderesses, ordonné que les lieux en question seraient veues et visittés par experts dont les parties conviendront […] lesquels raporteroient les reparations tant grosses que menues qui seront necessaires a faire fans les lieux ».
  • Conclusions : « Après laquelle visitte ledit sr de Corcy [intendant] nous aurait pour mondit sieur Dauneuil dit qu’il aurait fait faire touttes les grosses reparations qui estoient à sa charge et qu’il fit en est [1 mot] d’autre du depens que celles mentionnées dans ledit memoire des sieurs Manger et Maratte, il n’a pu les faire faire n’en ayant été adverti ny verballement ny pas escrit de leur part, et que aurait fait s’ils luy eussent demandé » .
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 15
Intitulé : 11 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue du Haut-Pavé

  • Type d’acte : Alignement de murs
  • Institution requérante : la partie requérante, par pouvoir du 9 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : ruine d’un mur mitoyen
  • Expert(s) : Paumier, Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Neley, François
  • Partie requérante : Hôtel-Dieu, administrateurs de
  • Partie opposante : Plaignand, Jacqueline
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par Plaignand, Jacqueline à Paumier, Nicolas le 9 septembre 1726 2/ convocation à comparaître délivrée à Plaignand, Jacqueline par l’huissier de la chambre des comptes, le 5 septembre 17263/ Relevé non daté de l’alignement du mur mitoyen

Commentaire :

  • Motivations : « nous avons fait lecture du pouvoir a nous donné par Messieurs les administrateurs dud. hostel dieu propriétaires de la maison en laquelle nous sommes, occupée par le Sr Guillaume du Haut, la signification qu’ils en faites à damoiselle Jacqueline Françoise Plaignand, veuve de Mre Teodore Buizin avocat au parlement, comme tutrice de sa fille mineure propriétaire d’une maison joignant celle desd. srs administrateurs, par laquelle signification ils ont convenu de nous expert susd. nommé de la part de lad. dame Buizin pour visiter le mur mitoyen séparant lesd. maisons, dire et declarer pour quelle part led. hostel doit y contribuer et d’en donner les allignements necessaires ».
  • Conclusions : « Et seront lesdits murs ainsy que les jambes estrières a frais communs chacun pour moitié entre lesd. parties. Suivant leurs charges, les jambes sous poutres seront payées par ceux qui en auront besoin et les estayemens, chevallemens et restablissemens seront faits chacun en droit susd. et de leur costé » .
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 16
Intitulé : 12 septembre-18 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 19 pages

Présentation du contenu :

Saint-Ouen

  • Type d’acte : Visite d’îles
  • Institution requérante : Chambre des requêtes du Parlement, par arrêt du 27 août 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation de la limite fluviale entre deux fiefs
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Saint-Albin, Charles, pair de France, archevêque de Cambrai, abbé de Saint-Ouen de Rouen
  • Partie opposante : Hédouin, Rollin, seigneur du fief voisin
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : canal de Saint-Ouen, près de Rouen
  • Pièces ajoutées : plan du canal relevé par Fourier, Edmé, daté du 25 septembre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « Vous avez Nos Seigneurs, ordonné à nous faire droit que Rollin Hedouin serait assigné et mis en cause pour prendre communication de l’instance et y faire et dire ce qu’il seroit et cependant que pour nous Edmé Fourier expert juré qu’avez commis, il seroit en presence des partyes interessées à elles duement appelées, meme dudit Rollin Hedouin pour ce sommés, fait un nouveau mesurage, plan et description de la [1 mot] et continence et liere des isles, crocq et bec perdu et notamment de la partie où l’alluvion en question s’est formé, sur lequel plan nous dit expert serions tenu de marquer su faire se peut et que les parties le requierent, les nores et limites des deux seigneuries du fief de l’eau de Seine et du fief Doisel pour ce qui en est sur la rivière, de faire la description de la distance et estendue du canal de séparation estant à la pointe desd. isles, dont nous dit expert dresserions notre proces verbal dans lequel nous erion tenu dexpliquer la longueur, largeur dud. canal de séparation et sa profondeur tant dans les tems de la haute que de la basse marée, et qu’en y procédant pouroient lesd. parties interessées faire tels dires et observations à nous dit expert qu’elles jugeroient à propos dont nous dressions proces verbal pour ce fait et rapporté estre ordonné ce que de raison depens observez ».
  • Conclusions : « Apres lesquels calcul et supputations, j’observeray à la cour que pour connaître par l’inspection du plan seul les particularitez du canal de separation desd. isles nous avons fait une table sur notre plan et marqué par lettres alphabetique les hauteurs de l’eau dud. canal dans les temps differents de haulte et basse marée, de mesme que sa largeur en différents endroits et la hauteur de l’eau dans le grand et petit canal de la riviere de Seine.
  • Nous avons ensuitte annexé la minutte dud. plan à ces presentes pour en estre delivre une expedition aux parties, et attendu que l’année aproche et qu’il ne nous reste plus rien à faire pour executter l’arrest de la cour nous avons remis à demain jeudy du matin pour prendre la voiture publique et nous en retourner à Paris notre demeure ordinaire ».
  • Coût de l’expertise : « 263lt 4s 2d » porté en haut de la première page de l’acte.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 17
Intitulé : 12 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 36 pages

Présentation du contenu :

Beaumont-le-Roger

  • Type d’acte : Visite et réception de réparations
  • Institution requérante : Chambre des requêtes du Parlement, par arrêt du 26 août 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : débat sur la prise en charge de travaux de réparations dans un prieuré
  • Expert(s) : Méseret, Charles Philippe, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : J ubert, Alphonse, chevalier marquis de Bouville
  • Partie opposante : Chaumelin, Jacques, prieur de la Sainte-Trinité
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : prieuré de la Sainte-Trinité
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné le 13 septembre 1726 à Hermet, Pierre par Jubert, Alphonse pour le représenter lors de la visite de l’expert 2/ Désignation du procureur général de ses affaires par Chaumelin, Jacques, en date du 9 septembre 1726 3/ accusé de réception par Meserertz, le 16 septembre 1726, du mémoire des travaux réalisés dans le prieuré 4/ Etat des réparations à faire dans le prieuré, daté du 13 octobre 17245/ Accord de Chaumelin, Jacques, du 17 septembre 1726, pour la nomination de Meseretz expert.

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture de l’arrest par vous Nosseigneurs rendu led. jour vingt six aoust mil sept cent vingt six entre Mre Alphonse Jubert chevallier marquis de Bouville, brigadier des armées du Roy, héritier sous benefice d’inventaire de deffunt mre Jean Baptiste Jubert, vivant prestre prieur commandataire du prieuré de la Ste Trinité de Beaumont le Roger, demandeur en requeste du treize dud. mois d’aoust à ce quil plust à la cour ordonner que les reparations que led. sr marquis de Bouville a fait faire au benefice dud. prieuré de Beaumont le Roger suivant le procez verbal de visite du vingt unième septembre et jours suivant mil sept cent vingt quatre, sence du Chastelet du sixieme fevrier 1725, et arrest de la cour du sept septembre suivant dont estoit question, seroient veus et visitez et procez verbal dressé desd. reparations par experts dont lesd. partyes conviendront par devant tels de messres qu’il plairoit à la cour commettre sy mieux il ne plaisoit à la cour nommez un seul expert d’office. Lesquels experts seroient tenus de declarer sy lesd. reparations sont recemblez (sic) pour leur procez verbal et raport fait et raport estre par la cour ordonné ce qu’il en retiendra, d’une part. Et messire Jacques Chaumelin prieur dud. prieuré de la Sainte Trinité de Beaumont le Roger deffendeur d’autre, apres que lesdites partes sont demeurées dacord de l’apointement signé d’eux et paraphé par Mr de Gilbert pour Mr le procureur du Roy, vous avez Nosseigneurs ordonné que l’apointement seroit receu et suivant ycelluy donne a été aud. sr marquis de Bouville de sa declaration qu’il a fait faire touttes les reparations dont il estoit teny et dechargé suivant la visite, sentence et arrest dont est question, et en conséquence ordonné que lesd. reparations seront veues et visittez et procez verbal dressé par nous de Meseretz seul expert nommé par les partyes, et que nous seront tenus de declarer par nostre procez verbal sy lesd. reparations sont recevables »
  • Conclusions : « Ces l’estat de toutes les reparations faites aud. prieurés [voir l’acte pour le détail] au prieuré de la Sainte Trinité de beaumont Le Roger et dependances portées par le raport dud. sr Fourier […] observant touttes fois Nosseigneurs qu’il y en a partye qui ne sont d’aucune consequence, et ne préjudicient point à la solidité des lieux ny à leur sureté et n’empesche l’occupation d’iceux ».
  • Coût de l’expertise : « 610lt Mferier». 179 livres pour la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 18
Intitulé : 12 septembre - 18 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue Mazarine

  • Type d’acte : Estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 11 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente judiciaire d’une maison
  • Expert(s) : Benoit, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Fresneau, Jean
  • Partie opposante : Lemere, Eloy
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence par vous Monsieur contradictoirement rendue au parc civil du chatelet de Paris le dix sept aoust 1726 entre Jean Fresneau sieur Dufresne bourgeois de Paris, fermier judiciaire d’une maison et d’une autres rue des vertues saisie réellement sur Eloy Lemere de Saint germain et sa femme, demandeur suivant sa requeste verballe signiffié par Brunet huissier audiancier le vingt cinq juin dernier, tendant affins de reparations a ladite maison rue masarine et autres fins y contenues avec depens contre damoiselle Marie Turpin, veuve de Louis François Moreau subroge aux droits du sieur Audebert et sa femme poursuivante les criées, vente et adjudication par decret desdites maisons et lesdits Eloy Lemere et sa femme partie saisie deffendeur, à la requeste verballe susdattée parties ouyes, lecture faite de leurs vous avez Monsieur dit avant faire droit que la maison en question rue Mazarine sera vue et visitée par nous Benoist expert cy devant nommez par les parties pour eviter à frais et que nous raporterons quelle reparations urgente et necessaire il convient faire à icelle et que nous estimerons lesdites reparations pour ensuite estre ordonnée ce que de raison avez donné lettre à la poursuivante de ses sommations et denonciations, deffaut contre les deffaillants et le jugement declarée commun avec eux ».
  • Conclusions : « Toutes lesquelles ouvrages porté au present rapport mntent et reviennent enselbke à la somme de 1222 livres 12 sols 6 deniers » ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 18 livres pour trois vacations. 22 livres ont été payées çà la bouse commune.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 19
Intitulé : 12 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Bagnolet, Grand-Rue

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par sommation du 7 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : vente judiciaire d’une maison en ruine
  • Expert(s) : Doucet, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Folleville, Jean de, fermier judiciaire de la maison
  • Partie opposante :1/ Mesnil, Etienne, poursuivant les criées de la maison 2/ Chouin, Pierre 3/ Lejeune, Bernard
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ Relance de Folleville, Jean, datée du 28 avril 1728, pour obtenir le procès-verbal de l’expert 2/ Déclaration de Danjan, Pierre Paul, le 18 mai 1728, annonçant la remise de son procès-verbal.

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence rendue de vous Nosseigneurs ausd. Reqtes du pallais à Paris le douze aoust dernier entre led. Jean de Folleville adjudicataire du bail d’une maison scize a Bagnollet demandeur aux fins de la reqte du 9e du même mois d’aoust à ce qu’il plust à la cour ordonner que par experts convenus ou nommez d’office, il fut partyes presntes ou duement appellées dressé proces verbal de l’estat, prisée et estimation des reparations necessres a lad. maison, pour sur icelles led. proces verbal rapporté et communiqué estre fait droit, declaré la sentence commune ave les cy apres nommez au depens, d’une part. Contre Messre Estienne Mesnil prestre docteur de Sorbonne poursuivant le criées de lad. maison de Bagnollet, Pierre Chouin, bourgeois de Paris partie saisie, et Mr Bernard Lejeune procureur plus ancien des opposans, deffendrs et desbittants d’autre part. Par laquelle sentence la cour partyes comparantes ouyes en la chambre a ordonné que par experts dont les partyes coviendroient par devant Me Pierre Nicolas Robert de St Vincent conersinon par luy pris et nommez d’office, proces verbal seroit dressé de l’estat de la maison dont est question qui contiendroit un estat prisée et estimation des reparations qui sont a faire a lad. maison pour le proces verbal fait et rapporté estre par la cour fait droit sur les reparations, donné deffaut contre les desffaillants et pour le proffit declaré la sence commune avec eux laquelle seroit executée nonobstant oppositions ou appellations quelqconques ».
  • Conclusions : « Toutes lesquelles reparations cy dessus par nous rapportées sont tres necessres a faire ausd. Lieux por les entretenir et evitter plus grande ruine et deperissements d’iceux […] nous avons prisé et estimé toutes lesd. réparations en question à 1830 livres ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 30 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 20
Intitulé : 12 septembre-13 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Sainte-Apolline

  • Type d’acte : Visite et réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 25 juillet 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de maçonnerie et paiement du maçon
  • Expert(s) :1/ Joubert, Louis, architecte 2/ Fauvel, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Daufresne, Antoine, architecte à Paris
  • Expert : Joubert, Louis, architecte2/ Chastelain, Nicolas Isidore, architecte, expert et entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Expert : Fauvel, Jean, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné aux experts par les parties le 5 juillet 1726.2/ requête d’expert du 8 janvier 1727, sans rapport avec l’affaire

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes transportez dans une maison appartenant aud. sr Daufresne scize rue ste Apoline à l’effet de visitter et recevoir les ouvrages de maçonnerie que led. sieur Chastelain a fait faire pour led. sr Daufresne pour la constrution d’un bastiment à luy apartenant sciez à Paris susd. rue Ste Apoline suivant le devis et marché passé pardevant Prevost notaire à Paris et son confrère le premier juillet mil sept cent vingt quatre, plans et élévations en conséquence, signez et paraphez […]. Pourquoy led. sieur Daufresne s’est obligé de payer aud. Sr Chastelain en sa demeure à Paris ou au porteur, la somme de soixante mil livres en quatre payemens egaux de quinze mil livres chacun […] dont le dernier payement trois mois apres la reception desd. ouvrages qui seroit faitte par experts dont les partyes conviendroient ».
  • Conclusions : « Tous lesquels ouvrages de maçonnerie mentionnez aud. devis apres les avoir veu et visitté et examiné, article par article, et dans les endroits et les constructions ont esté faittes relativement aud.devis, nous estans pour cet effet transporté dans tous les endroits et lieux dud. bastiment , nous les avons trouvé bien et solidement faits et parfaits suivant l’art de bastir executtez conformement ausd. plans, profils et eslevations des mesures et distributions y marquées en sorte que lesd. desseins sont executtez de la part de l’entrepreneur ainsy que les qualitées desd. ouvrages stipullées par led. devis ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. L’expédition en 34 rolles a coûté 8 livres 10 sols, le contrôle du papier et la minute 6 livres. Coût total : 50 livres 10 sols. 14 livres 5 sols ont été versées à la bourse commune.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 21
Intitulé : 16 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Martellière

  • Type d’acte : Visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 14 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : mauvais état d’une maison locative
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Toucard, Toussaint
  • Partie requérante : Cheulin, Sébastienne, veuve de Pajot, Jean, locataire de la maison
  • Partie opposante : Lalouche, Jean de, maître maçon propriétaire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture de votre ordonnance du 12 du present mois estant au bas de la requeste a vous mr presentée par lade veuve Pajot en [1 mot] que par acte passé devant Gaillardin et son confrere nores a Paris le dix avril 1725 entr’elle d’une part, Jean Buro maçon et Marianne Pajeau son espouse d’autre part et encore en la presen de Jean De Lalouche me maçon a Paris, propre de lad. maison. Lesd. Buro et sa femme auroient transporté à lad. veuve Pajot du consentement dud. Lalouche les quatre années de jouissance de lad. maison qui restaient à expirer des six années qui auroient commencées au jour de st Jean Baptiste 1723, porté au bas que led. Lalouche avoit de lad. maison ausd. Buro et sa femme devant led. Gaillardin le 14 fevrier 1723 moyennant la somme de 1130lt de loyer par an dans une année seroit payée d’avance et à la charge d’exécuter les autres clauses et conditions portées aud. bail [voir l’acte pour la suite de l’introduction trop longue à transcrire] Et que cependant pour établir et constater l’estat de laditte maison, il luy seroit permis de la faire voir visitter en presence desd. ve et heritiers LaCouche duement apellez par tel expert qu’il vous plairait nommer d’office. Lequel raporteroit sil y auroit surerté de demeurer et faire du feu dans lad. maison et si elle seroit habitable ou non ».
  • Conclusions : « Surquoy notre advis est que lad. maison est en estat d’estre incendiée, si lesd. tuyaux, manteaux et souches de cheminée ne sont refaits à neuf pour leur donner des passages suffisans, en escarter les bors et les recouvrir de six pouces de platre au droit de tous lesd. passages, couper et suprimer ceux qui sont sans les [1 mot] et refaire à neuf le mur du pignon du costé de lad. ruelle, les loccataires de lad. maison n’estant pas en sureté jusques a ce que lesd. ouvrages ayent été faittes ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 6 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 22
Intitulé : 17 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Versailles, avenue de Saint-Cloud

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par sommation du 14 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage de la moitié d’une maison entre deux héritiers
  • Expert(s) : Bernard, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Sion, Charles, veuve de Pajot, Jean, locataire de la maison
  • Partie opposante : Sion, Elisabeth, sa sœur mineure, représentée par son tuteur Fayolle, Simon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence rendue aux requestes du Pallais le vingt sept aoust mil sept cent vingt six entre lesd. Sr Charles Sion bourgeois de Paris heritiers pour un quart de deffunt Michel Sion Me rotisseur a Paris et Marie Anne Le Gras sa femme, ses peres et meres, et encorre heritier beneficiaire pour un unziesme de deffunte dlle Marie Sion sa tante, veuve en premieresnopces de Charles Mitouflet et en secondes de Mathieu Trottier exemplt des cent Suisses de Monseigr le duc d’Orléans demandeur en requeste et exploit du premier aoust 1726, d’une part. Contre le S. Simon Fayolle marchand bourgeois de Paris au nom et comme tuteur de Dlle Elisabeth Sion aussy heritiere pour un autre unziesme de lad. damoiselle Marie Anne Sion sa tante deffendeur et defaillant à fautte de deffendre d’autre part.
  • Par laquelle sentence, la cour a declaré led. deffaut bien et deument obtenu et adjugeant le profit d’iceluy a ordonné que par experts dont les partyes conviendroient pardevant Vous Mr ou qui seroient par Vous Monsieur pris et nommez d’office, la moitié de maison scituée à Versailles et dont est question, provenante et faisante partie des effets de la succession de de lad. deffunte Marie Sion veuve Trottier. Sera veüe et visittée à l’effet par lesd. experts de rendre compte dans leur procès verbal si cette moitié de maison est partageable et peut estre jouie et possédée entre led. sieur Charles Sion et lad. Dlle Elisabeth Sion sa sœur dont led. sieur Fayolle defaillant est tuteur, de façon que led. sieur Charles Sion en puisse jouir de dix unziesme et lad. Dlle Sion sa sœur d’un unziesme seullement sans incommodité de part ny d’autre ; et dans le cas ou elle ne pouroit estre divisée ny partagée si le prix de quinze mil livres auquel le demadeur a porté lad. moitié de maison et pour lequel elle luy est resté comme plus offrant par l’acte d’abandon a tiltre de licitation».
  • Conclusions : « Et apres avoir veu lad. maison et considéré la disposition de son emplacement et des bastimens qui la composent nous avons trouvé que laditte moitié de maison ne se peut partager de fasson que led. sieur Charles Sion en puisse jouir de six unziesme et lad. Dlle Elisabeth Sion mineure de l’autre unziesme ce qui ne se peut aucunement faire. Et pour satisfaire au surplus de l’execution de lad. sentence apres avoir veu et examiné avecq attention la susd. maison et les bastimens qui la composent, nous estimons que led. sieur Charles Sion achepté lad. moitié de maison au dessus de sa jsute valleur, et que laditte moitié de maison vaut tout au plus lad. somme de quinze mil livres ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 25 livres pour une journée entière de campagne. La bourse commune a perçu16 livres 6 sols 8 deniers.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 23
Intitulé : 18 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Beaurepaire

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par sommation du 14 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une maison entre trois propriétaires
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Guillaume, Marie, veuve de Bouilly, Jean, propriétaire d’une partie de la maison
  • Partie opposante :1/ Bouilly, Agnès, propriétaire d’un cinquième de la maison 2/ Bouilly, Catherine, propriétaire d’un cinquième de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : lettre envoyée par Tancart, Touissaint le 14 septembre 1726 à Loir, Jean-Baptiste

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture [d’une première] sentence du Châtelet [du 3 avril 1720] entre ladite Marie Guillaume veuve dud. Jean Bouilly proprietaire pour une maison rue Beaurepaire demanderesse aux faits de la reqte de Bosué huiser present dud. [1 mot] dernier continué à Paris le mesme jour par Legrand, Jean Bouilly, François Rivadet, Dlle Catherine Bouilly sa femme, Le Masson Me et dame et Thereze Bouilly sa femme […] Thereze Bouilly proprietaire d’un autre cinquiesme de laditte maison, deffendeur, et Agnes et Catherine Bouilly propriétaires chacune d’un cinquiesme de laditte maison […] par laquelle sentence contradictoirement rendue entre laditte veuve Bouilly et lesd. Jean Bouilly, Rivadet et leurs femmes, Le Masson et sa femmes, lesd. noms etc. contre lesdittes Agnès et Catherine Bouilly, il auroit esté ordonné qu’il serait procedé à la visite par licitation de ladite maison » afin de savoir si elle peut se partager entre les propriétaires.
  • Conclusions : Il n’y a pas de conclusion à la visite de la maison
  • Coût de l’expertise : aucune information
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 24
Intitulé : 18 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de la pelleterie

  • Type d’acte : Visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 14 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : demande de travaux de réparations d’un quai devant une maison
  • Expert(s) :1/ Simon, Mathurin, entrepreneur 2/ La Croix, Pierre Philémon de, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante :1/ J amot, Michel, maître teinturier, locataire de la maison 2/ Jamot, Denis, maître teinturier, locataire de la maison
  • Expert : La Croix, Pierre Philémon de, entrepreneur
  • Partie opposante : Marée, marquis de, propriétaire de la maison
  • Expert : Simon, Mathurin, entrepreneur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : sommation délivrée le 14 septembre 1726 à Loir, Jean-Baptiste

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence rendue en la chambre civille le sept du present mois de septembre par Me Jean Charles Joseph Lenoir conseiller du Roy en ses conseils, lieutenant particulier aud. Chastelet entre les sieurs Michel et Denis Jamot frères associez maîtres et marchands teinturier à Paris, principaux locataires de lad. maison demandeurs aux fins de l’assignation faite par Boullard huissier audiancier en la chambre des bastimens du palais le 29 aoust dernier […] tendant a ce que le cy apres nommé fut tenu de faire restablir le quay de lad. maison et le mettre en estat pour que lesd. demandeur y puissent faire faire leurs commerces sinon et a fautte de ce faire qu’il leur sera permis de le faire restablir aux frais et depens dud. sieur cy apres nommé […] suivant les quittances qu’ils raporteront des ouvriers et pour rendre leurs demande plus certaine qu’il leur sera permis de faire visitter led. quay par experts et gens à ce connoissant, leur donner lettre de ce qu’il nomme pour leur expert Pierre Philemon de La Croix huré expert et que led. cy apres nommé demeureroit garend de touttes pertes depens, dommages et interests soufferts et à souffrir jusqu’au restablissement dud. quay d’une part. Et le sieur marquis de Marée propriettaire de lad. maison deffendeur d’autre, par laquelle sentence partyes ouyes apres que lesd. sieurs Jamot ont soute,u qu’il y a des reparations a faire au quay en question mesme qu’il y a du peril pour les ouvriers, soutenu au contraire par led. sieur marquis de Marée quil n’y a point de peril a ce que lesd. choses pussent subsister en l’estat qu’elles sont jusqua la fin du bail […]. Il a esté ordonné que les lieus seroient veus et visittés par experts dont les partyes conviendroient sinon nommez d’office pour le raport fait estre ordonné ce qu’il appartiendroit »
  • Conclusions : Description de l’état du quai mais sans préconisations de la part des experts.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts ont reçu chacun 6 livres. La bourse commune a perçu 6 livres 5 sols, en décembre 1726.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 25
Intitulé : 18 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Passy

  • Type d’acte : Estimation du loyer d’une maison
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par sommation du 17 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation de loyers impayés d’une maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Pizé, Geneviève, propriétaire de la maison
  • Partie opposante : Villars, Eustache de
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence réquisitoire du pallais en date du 26 juillet 1726 rendue entre laditte Genevieve Pizé femme d’Estienne Jehan curatrisse a sa demande et interest demanderesse et requeste du quatre juillet 1725 tendante à ce qu’il plut a la cour luy adjuger le fruit [1 mot] prize par ses requetes et exploits des 25 octobre 1723 et 3 octobre 1724 et en concequence condamner led. cy apres nommé à luy payer les loyers de la moitié de l’année en quesiton depuis le deces de Suzanne Bretonniere jusqu’au 21 fevrier 1725 jour auquelle ladite prizée auroit esté [faite?] »
  • Conclusions : « Le loyer de laquelle maison caves jardin et lieux nous estimons eu esgard au tems de la jouissance la somme de deux cent livres pour la totalité de lad. maison qui est pour moitié celle de cent livres par an ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 4 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 26
Intitulé : 19 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Versailles, rue de l’étang

  • Type d’acte : Visite et estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 17 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une maison entre plusieurs héritiers
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante :1/ Dupré de Plaisance, Jean-François 2/ Erville, Louis Catherine d’ ; propriétaires pour moitié de la maison
  • Partie opposante :1/ Le Tellier, Jeanne, épouse de Girardin, Felix 2/ Girardin, Felix, fils des précédents 3/ Girardin, Michel, tuteur de Girardin, Marie-Thérèse, Girardin, Geneviève Anne, filles mineures de Vignon, Claude et de Girardin, Marie-Thérèse 4/ Milliard, Robert 5/ Girardin, Marie Jeanne, épouse du précédent 6/ Gabriel, Denis 7/ Girardin, Elisabeth 8/ Girardin, Marie Jeanne. Tous propriétaires de l’autre moitié de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : sommation à comparaître délivrée le 17 septembre 1726 à Loir, Jean-Baptiste

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence par vous Mr rendue au Parcq Civil du Chlet de Paris le quinze janvier mil sept cent vingt six entre lesd. sieur et dame Dupré de Plaisance proprietaire pour moitié au total de lad. maison scize à Versailles rue de l’Estang poursuivant la vente par licitation d’icelle maison, demandeurs en exécution de vos sentences des quinze janvier et treize may mil sept cent vingt quatre et trente juin mil sept cent vingt cinq qui ordonnent la licitation de lad. maison et aux fins de la requeste verballe du cinq janvier 1726 tendante à ce qu’attendu qu’il ne se trouve point d’encherisseurs qui veullent porter le prix de lad. maison a trente mil livres a quoy elle a esté prisée par le rapport d’experts fait entre les partyes en mil sept cent vingt quatre eu egard au temps lors present et que lad. maison ne vaut pas a present lad. somme de trente mil libres, qu’elle sera vendue au dessous de lad. prisée au plus offrant et dernier encherisseur en la maniere ordinaire sur l’enchere qui est au greffe avecq depens d’une part. Contre Jeanne Le Tellier veuve de Felix Girardin charpentier des bastimens du Roy en son nom et comme commune en biens avecq led. deffunt son mary, Felix Girardin fils Me charpentier a Paris, Michel Girardin marchand epicier a Paris, tant en son nom que comme tuteur ad hoc de Marie Therese, Genevieve Anne, et Michel Vignon enfans mineurs de Claude Vignon et de Marie Thereze Girardin sa femme, heritiers par representation de leur mere de Felix Girardin leur ayeul, sieur Robert Millard et Marie Jeanne Girardin sa femme, Denis Gabriel maistre plombier et Elisabeth Girardin sa femme, Marie Jeanne Girardin femme separée de biens du sieur Denis Tiercelin, et led. sieur Tiercelin assigné pour la vallidité de la procedure, tous deffendeurs et deffaillans et proprietaires par indivis de l’autre moitié de lad. maison. Par laquelle sentence […] il sera proceddé et passé oultre a la vente par licitation de la maison en question au dessous de la prisée faite par Fresne et Quirot le 28 aoust 1724 […] et ce sur la nouvelle prisée qui en sera faitte par expers dont les parties conviendroient ».
  • Conclusions : « Et pour parvenir a une juste estimation nous avons pris les mesures de l’emplacement totale de lad. maison et distinctement de ce qui est en bastimens d’avecq ce qui est cours et jardin dont nous avons fait les calculs et suputations et fait consideration du quartier ou est scitué lad. maison ou l’estat present des bastimens qui la composent qui sont de faible construction et ausquels il y a une tres grande quantité de reparations a faire nottament aux tuyeaux souches de cheminée, couvertures d’ardoise, planchers, portions de murs mesme en fondation pourquoy le tout consideré nous prisons et estimons lad. maison la somme de 16000 livres ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 24 livres pour une journée.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 27
Intitulé : 24 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 pages

Présentation du contenu :

Rue de Longpont

  • Type d’acte : Visite, toisé, réception d’ouvrages de charpenterie
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 9 septembre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de charpenterie
  • Expert(s) : Vinet, Jean Girard, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Thiery, René, avocat, commanditaire des travaux 2/ Lardin, Jean-Baptiste, maître charpentier à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Lardin, Jean-Baptiste, maître charpentier à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties le 9 septembre 1726 à Vinet, Jean Girard

Commentaire :

  • Motivations : « Sommes transportez en la maison dud. sieur Thiery scize rue de Longpont a l’effet de toiser les ouvrages de charpenterie que led. sieur Lardin a fait pour la construction de lad. maison et dy mettre les prix conformement au devis et marché fait entre eux sous leurs signatures privées le premier juin mil sept cent vingt trois, et controllé a Paris le six septembre mil sept cent vingt six par Sormois commis au controlle. Et a l’effet aussy de raporter si lesd. ouvrages sont faits suivant l’art, ou estans avecq Mr Jacques Quirot greffier des bastimens a Paris nous avons fait lecture dud. pouvoir a nous donné par lesd. parties deument controllé comme dit est cy dessus ».
  • Conclusions : « Revenant tous lesd. ouvrages de charpenterie ensemble a la somme totalle de trois mil cent trente quatre livres.
  • Tous lesquels ouvrages de charpenterie nous avons trouvé bien et deument faits suivant l’art et conformément et en execution dud. devis et marché ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. L’expédition a coûté 5 livres, le papier timbré et son contrôle ainsi que le pouvoir et les minutes 3 livres. Coût total : 20 livres. La bourse commune a perçu 7 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 28
Intitulé : 27 septembre - 3 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Croix

  • Type d’acte : Visite et état d’une maison et des réparations à faire
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 9 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : application de la clause du bail de location d’une maison
  • Expert(s) : Chauveau, René Bonnaventure, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : François, Pierre, maître peintre sculpteur, locataire de la maison
  • Partie opposante : Lallemant, Simon, procureur de la succession du Breteuil, baron de à laquelle appartient la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ pouvoir donné par Lallemant, Simon le 26 septembre 1726 à C hauveau, René Bonnaventure 2/ pouvoir donné par François, Pierre le 26 septembre 1726 à Chauveau, René Bonnaventure

Commentaire :

  • Motivations : « a l’effet de voir et visitter icelle maison, faire estat des reparations necessres et convenables a y faire et en dresser proces verbal et rapport en la maniere accoustumée », « proces verbal de visitte ordonné estre faitte par le bail du 14 juin 1726 ».
  • Conclusions : « Pour satisfaire auquel requisitoire dud. Sr François, lesd. ouvrages et reparations de differentes natures et par luy faits faire en lad. maison comme dit est, ayant esté par nous veues et visittés, et fait a ce sujet les calcails et supputations nécessaires apres avoir pris les mesures convenables, nous avons prisé et estimé tous lesd. ouvrages et reparations en question faits faire par led. Sr François en lad. maison la somme de deux cent quatre vingt quatorze livres ».
  • Coût de l’expertise : La bourse commune a perçu 18 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 29
Intitulé : 28 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Grande rue Taranne

  • Type d’acte : Estimation de travaux de menuiserie
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par sommation du 23 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux sur le paiement de travaux de menuiserie
  • Expert(s) : Chauveau, René Bonnaventure, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Fontaine, Claude, maître menuisier
  • Partie opposante : Harlay, Geneviève Françoise de, propriétaire de la maison et commanditaire des travaux de menuiserie
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Fontaine, Claude, maître menuisier
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence des requestes du pallais par vous nos Seigneurs rendue le six du present mois entre led. Fontaine demandeur suivant l’exploit fait et donné au Chlet le 25 juin der […] lad. demande tendante a ce que lad. dame marquise de Thiange fust condamnée de payer aud. Fontaine la somme de 321lt 18s 4d pour ouvrages et fournitures de menuiserie faits par led. Fontaine pour lad. dame en la susd. maison. Et laditte dame marquise de Thiange deffenderesse demanderesse en requestes des 14 29 et 30 du mois d’aoust der affin [1 mot] opposante aux sentences par deffault obtenues par led. Fontaine les six et vingt dud. mois d’aouest, celles du 29 aoust aux fins de visitte, prisée et estimation des ouvrages en question ».
  • Conclusions : «Toutes lesquelles estimations montent et reviennent ensemble a la somme de deux cent quarente livres cinq sols ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 30
Intitulé : 28 septembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue de Montreuil

  • Type d’acte : Estimation de maison et jardin
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 23 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une maison entre plusieurs héritiers
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : La Fleuterie, Barthélémy de, prêtre de la Sorbonne, héritier de la maison
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « partage et liquidation des biens delaissés par led. deffunt sieur de La Fleutrye, perre commun, et que dans lesd. biens il y auroit entre autre chose une maison size a Paris rue de Montreuil faubourg St Antoine » qui sera visitée et estimée.
  • Conclusions : « Nous avons ensuitte pris les mesure de l’emplacement tital de la maison cours et jardin et distinction de ce qui est occupé en bastiments d’avec ce qui est cours et jardin et ce pour parvenir à une juste estimation, nous avons fait les calculs et suputations, fait considération du quartier ou le tout est scitué et à l’estat present des differents bastimens et edifices qui composent le tout nous en prisons et estimons la somme de unze milles livres ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 31
Intitulé : 1er octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Cachan

  • Type d’acte : Visite de réparations
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par assignation du 30 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : réparations contentieuses dans une maison récemment acquise
  • Expert(s) :1/ Dubois, Jean, architecte 2/ Le Masson, Etienne, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Sarasin, Claude, bourgeois de Paris2/ Salins, Anne Angélique des, épouse du précédent
  • Expert : Dubois, Jean, architecte
  • Partie opposante :1/ Brulé, Anne Marguerite, vendeuse de la maison 2/ Verreau, Jean, son époux dont elle est séparée de biens
  • Expert : Le Masson, Etienne, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture de ladite sentence par vous Nosseigneurs rendue par deffaut le vingt trois avril dernier entre Claude Sarasin bourgeois de Paris et Anne Angélique des Salins sa femme non commune en biens avec luy, demandeurs en reqtes du vingt deux du present mois a ce que par experts et gens a ce connoissant dont les parties conviendront […] visite sera faite des reparations urgentes et necessaires qui sont a faire a la maison et mur du jardin dicelle scizes a Cachant, vendue a la demanderesse par delle Anne Margtte Brulé, epouse separée de biens de Me Jean Verreau son mary et par luy sollidairement pour l’execution des clauses portées au contract de vente du trente decembre mil sept cent dix neuf, memes permis aux demandeurs de faire faire ledites reparations aux offres, d’en faire les advences du montans desquelles reparations faits et à faire pour y parvenir, ils seront remboursés par preferance sur le prix de lad. maison et jardin avec les demandes en declaration d’hipotecques qui en ont esté formées entre eux [...] ».
  • Conclusions : « Tel est l’etat present de tous les lieux qui composent ladite maison sauf a vous Nosseigneurs d’en juger et ordonner aussy que vous aviserai bon estre ». Pas plus de conclusion
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 15 livres pour deux « vacations de banlieue ». La bourse commune a perçu 13 livres 12 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 32
Intitulé : 1er octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue des boulangers

  • Type d’acte : Visite et estimation de maisons
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par assignation du 30 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une maison entre plusieurs héritiers
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Trancart, Toussaint
  • Partie requérante : Delabit, sieur de
  • Partie opposante :1/ Chapart, Philippe 2/ Chapart, Marie Anne 3/ Chapart, Jean Baptiste 4/ Chapart, François
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes rendus rue des boulangers où nous avons fait lecture de la susdite sentence du Châtelet signé et situé laditte du vingt cinq juin mil sept cent vingt six, rendue entre led. de Labit tant en son nom qu’à cause de la communauté de biens qui a esté entre luy et Marie Claude Laquet sa femme avant veuve de François Chapart aussy Me serrurier que comme tuteur de Jean François, Jacques, Marie Jeanne, Marie Claude et Nicolas de Labit ses enfans mineurs et de la dite defunte, heritiers chacun pour un neufiesme de laditte deffunte leur mere contre Philippe, Marie Anne, Jean Baptiste et François Chapart heritiers chacun pour un cinquiesme dud. deffunt Chapart leur pere et pour un quart quand au propre de lad. deffunte Marie Claude Chapart leurs sœurs et pour un neufviesme de laditte defunte Huguette leurs mere […] vous avez dit qu’il seroit procedé et passé [nostre?] à la vente et adjudication par licitation desd. maison et partis de maison […] lesd. maisons prealablement veue et visité prizé et estimez par nous Loir nommé pour toutes les parties ».
  • Conclusions : « Nous avons ensuitte pour parvenir a une juste estimation pris les mesures et l’emplacement total de lad. maison et caves et distinctement de ce qui est a [compter?] en bastiments [1 mot] ce qui est en cave et du tout faits les calculs et ensuitte fait lecture du contract [1 mot] de laditte maison passé devant Doyen et son confrere nores à Paris le 227bre 1722 par ce qu’il appert que le Sr Delabit avoit acquis laditte maison de de Elisabeth Le boulon veuve de Marin Harsan, De Catherine Le Breton ve du sr Jean Doyen et marie Catherine Haussû vv du sr Jacques Mans moyennant la somme de 12503lr 13s 10d et encore à la charge de 12d par [1 mot] de cave et de 4lt de rente à l’hospital de […],et apres avoir aussy vu et visitté lad. maison fait consideration du quartier ou elle est scituée a l’estat present de ses bastimens qui sont tres anciens nous la prisons et estimons la somme de quatorze mil livres eu esgard aux reparations qui sont a faire ausd. bastiments et caves du tems present, a ce qu’elle est chargée de quatre livres de rente ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 33
Intitulé : 1er octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Martin

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation de marchandises de serrurerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 24 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation du prix de marchandises de serrurerie
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Trancart, Toussaint
  • Partie requérante : Nolland, Jean, marchand bourgeois de Paris
  • Partie opposante : Cauvay, Pierre Nolasque, commanditaire des ouvrages de serrurerie
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence du Chlet signée et scellée rendue entre led. sr Noland demandeur a l’opposition et demande parlée par sa requeste du 20 de mois dernier en execution de votre sentence du 27 a ce qu’attendu la contrarieté d’advis des sieurs Le [Chauve?] et de Benoist precedents experts nommés, il soit nommé un tiers expert d’iffice contre Sr Pierre Nolasque Cauvay escuyer coner du Roy deffendeur, et appresent a [1 mot] de la susd. sentence demandeurs et deffendeurs suivant les requestes verballes susdattés, par laquelle sentenceparties ouyes vous avez monsieur attendu la contrariété d’advis desd. premiers experts, ordonné que lesd. marchandises de serrurerie seroient veues et visitté par nous Loir pour tiers expert en présence desd. sr premiers experts pour ensuitte estre par nous ordonné ce que raison ».
  • Conclusions : « Apres lesquelles lectures des deux differents advis desdits sieurs premiers experts et veu et visitté lesd. serrures nous estimons et notre advis est qu’elles vallent chacune la somme de trente six livres revevant lesd. dix serrures de bibliothèque ensemble à la somme de trois cent soixante livres et pour les 5 douzaines de pattes a lambris nous les estimons a raison de 15 deniers chacune valloir ensemble trois livres quinze sols revenant les susdites estimations ensemble à la somme de trois cent soixante et trois livres quinze sols ».
  • Coût de l’expertise : Les deux premiers experts, le tiers expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 34
Intitulé : 2 octobre-11 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Rue du Pot-de-Fer

  • Type d’acte : Visite de maison et de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 30 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’une maison dépendant d’une succession
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Plestat, sieur
  • Partie opposante : Roger, Charles
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentce du Chatelet signée et scellée la date du 20 aoust 1726 rendue entre led. sieur Plestat créanciers des successions de dame Marie Aubert veuve du sœur Joseph David sieur de Marpré comre procureur des guerres et de feu Jean Joseph David sieur Demarpré trésorier des trouppes du Roy d’une somme de 5410 livres par leurs obligations solidaires du 27 juillet 1716 interest et frais et à cette qualité saisissons et recellons la susdite maison contre sieur Charles Roger bourgeois de Paris, curateur aux dittes successions vaquentes au lieu et place d’Antoine Boudanger de Fontaine qui avoit esté elue curateur de la succession de ladite dame de Marpré […] vous avez Monsieur, ladite obligation receue contre led. Boudanger ensemble les procedures faites contre eux exécutoire commencez avec led. Roger, en consequence l’avez condamné à payer ladite somme de 5410 livres à compte du premier avril 1724 jour de l’amende faite contre led . Sieur de Marpré et avant faire droit sur les autres demandes dud. sieur Plestat, vous auriez dit que ladite maison en question seroit veue et visitée, prisé et estimée et proces verbal dressé de l’estat d’icelle par expert dont les parties conviendroient synon par nous Loir que vous auriez a cette effet nommé d’office et led. Roger au depens ».
  • Conclusions : « Apres laquelle visitte et declaration dud. mur mitoyen nous avons fait les calculs de l’emplacement total de lad. maison suivant les mesures par nous prises en la première vacation et distinctement de ce qui est occupé en batiment d’avec ce qui est en cour, fait consideration du mauvais etat desd. batiments et des retranchements que lad. maison soufrira quand on sera obligé de la retablir meme de la rebatir, l’un des retranchements sur lad. rue du vieux colombier debvant estre de huit pieds de large sur vingt sept pieds trois quarts de long au droit de son principal batiment d’encognure sur la rue du pot de fer allant [1 mot] à l’extremité de sa longueur sur lad. rue, parquoy toute attention et consideration faitte nous la prisons et estimons valoir la somme de huit mil livres eu egard au cours du tems present et à la charge du cens seulement ».
  • Coût de l’expertise : Les deux premiers experts, le tiers expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 35
Intitulé : 3 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : Visite d’une pièce de terre
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 2 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation d’une maison dépendant d’une succession
  • Expert(s) : Simon, Mathurin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Martinot, Antoinette, veuve de Daguerre, Bernard Auguste, propriétaire des six arpents de terre
  • Partie opposante : Le Grand, Jacques, maître jardinier à Paris, locataire des six arpents de terre.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : six arpents de terre
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par la partie requérante à Simon, Mathurin, le 2 octobre 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « […] a leffet de faire la prisée et estimation des arbres fruitiers, herbages, vignes et autres denez, puits, murs de closture et generallement tous ce qui se trouvera sur lesd. six arpens et demy de terre ». Deux baux de locations passés devant notaires le 29 mai 1707.
  • Conclusions : « Somme totalle de touttes les estimations par nous faittes contenues au present raport, quatre mil trois cent vingt quatre livres quinze sols ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. 7 livres ont été versées à la bourse commune
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 36
Intitulé : 3 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Germain-l’Auxerrois

  • Type d’acte : Réception d’ouvrages de construction
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 3 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : réception de travaux
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Rebours, Denis, bourgeois de Paris, acquéreur de la maison et commanditaire des travaux
  • Partie opposante :1/ Richomme, Henry Charles, vendeur de la maison 2/ Dupuis, Antoinette Marguerite, épouse du précédent, vendeuse de la maison 3/ Dupuis, Jean Baptiste Nicolas, frère de la précédente, vendeur de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : six arpents de terre
  • Pièces ajoutées : requête de Rebour, Denis au lieutenant civil et acte de nomination d’expert du 2 octobre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une requeste presentée a Monsieur le Lieutenant civil par led. Denis Rebour acquereur de lad. maison ont est question du sieur Henry Charles Richomme et d’Antoinette Marguerite Dupuis son épouse qui en estoient proprietaires avec Jean Baptiste Nicolas Dupuis leur frere et beaufrère absent, par contrat passé pardevant Hachette et Raymond nores au Chastelet le vingt cinq septembre mil sept cent vingt deux, à ce qu’il vous plus qu’atendu que les ouvrages qui estoient a faire en lad. maison suivant nostre proces du vingt un aoust 1723, en vertu de l’ordonnance de mond. Sieur lieutenant civil estant au bas d’une reqte a luy presentée par led. Rebour le six juillet 1723 et en execution de la sence du cinquieme septembre mil sept cens vingt quatre portant enterinement de nostre dit procez verbal sont entierement faits, lad. requeste tendante a ce qu’il plut à Mr le Lieutenant permetre aud. Rebourg de faire proceder a la reception, visite, prisée et estimation desd. ouvrages faits, meme de ceux d’augmentation qui estoient necessaires a faire et de ceux qui n’ont point esté faits portez en nostre procez verbal, par tel expert qu’il plairoit à Monsieur le Lieutenant civil nommer pour estre led. Rebour remboursé du tout ».
  • Conclusions : « Avons ensuite procedé au relevé et aditions des articles des ouvrages faits par augmentation en lad. maison contenus en nostre poresent rapot au moyen desquelles avons trouvé qu’ils montent et reviennent ensemble a la somme de quatre mil cinq cens quatre vingt dix sept livres dix sept sols. Sur laquelle somme il convient déduire celle deux cent quarante deux livres pour lesd. interventions, partant reste la somme de quatre mil trois cens cinquante cinq livres dix sept sols pour lesd. ouvrages faits d’augmentation ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 37
Intitulé : 3 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Faubourg de la Conférence

  • Type d’acte : Visite de mur mitoyen
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par pouvoir du 1er octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : nouvelle expertise d’un mur mitoyen dans lequel ont été percées des ouvertures
  • Expert(s) : Piretouy, Jacques, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Vasse, Jean-Baptiste 2/ Gilbert, François
  • Propriétaires de l’une des deux maisons mitoyennes
  • Partie opposante : Constantin, Jean, propriétaire de l’autre maison mitoyenne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence rendüe de vous nosseigneurs ausd. Requestes du Pallais  le vingt neuf aoust dernier, entre led. Sr Vasse cy devant propriettaire d’une maison scize a Chaillot contigües a celle appartenante aud. Jean Constantin et led. sr François Gilbert md demt aud. Chaillot a present propriettaire de lad. maison, demandeurs, pour a present en reqte du vingt sept dud. mois d’aoust dr affin entrautres choses d’estre ordonné que nous Piretoüy ancien juré expert déjà nommé par la Cour par la sentence contradictoirement rendüe entre les partyes le vingt neuf juillet der et par celle du per 7bre 1724, ou tel autre expert qu’il plairoit a la cour de nommer, nous transporterions de nouveau sur les lieux, a l’effet d’examiner et donner nostre advis, 1o sy depuis le premier rapport du 26 dud. mous de 7bre 1724 il est survenu quelque nouveau dommage tant au mur mitoyen des maisons dont est question qu’a l’encoigre de la face de la maison dud. sr Vasse et dud. Sr Gilbert, et ce fait ce qui peut avoir causé les dommages et aux frais de qui et de quele maniere il doit estre retably. 2O sy les jambes de pierre de taille que led. Constantin a fait elevées dans les ouvertures par luy faits dans ce mur mitoyen sont construites suivant les regles de l’art, la disposition de la coutume et l’avis de mond. Piretoüy raporté par notre pre rapport. Et 3o sy les jambes de pierre ont esté posées suivant lallignemt des anciens vestiges dud. mur mitoyen, en enfin sy leur construction telle quelle est ne cause aucun obstacle pour lexecution dud. avis. Et en cas du contraire ce qu’il convient faire pour y remedier, et aux frais de qui les contraventions et malfaçons qui se trouveront avoir esté commises par led. Constantin seront reparées. Desquelles choses nous Piretoüy ferions un procez verbal et par iceluy donnerions nostre avis pour led. proces verbal fait et led. avis donné et rapporté prendre par lesd. srs Vasse et Gilbert, telles autres fins et conclusions quils jugeroient apropos autres que celles prises par lad. reqte et estre par la cour ordonné ce qu’il appartiendroit ».
  • Conclusions : « Tel est notre advis [voir l’acte pour chacun des trois points] sur l’estat present desd. lieux, murs et jambes de pierre en question, et sur ce qui regarde les contraventions et malfaçons mentionnées en la Reqte desd. sieurs Vasse et Gilbert. Sauf ausd. srs Vasse et Gilbert de se pourvoir pardevant vous nosseigneurs sur le surplus des fins en conclusions de leur requeste ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 10 livres pour une vacation. La bourse commune a perçu 7 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 38
Intitulé : 3 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Fontenay-aux-Roses

  • Type d’acte : Visite et état de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 30 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation de réparations à faire dans une maison locative
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean-Baptiste, architecte 2/ Richard, Pierre Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Fisanne, Jean, locataire de la maison
  • Partie opposante : Payen, Charles Joseph, propriétaire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune Commentaire :
  • Motivations : « Nous avons fait lecture de deux sentences rendüe la premiere en datte du dix huit juillet aud. an 1726, ente Jean Fisanne marchand demt a fontenay aux Roses locataire dune maison scize aud. lieu apartente au sr Charles Joseph Payen bourgeois de Paris demandeur aux fins de la requeste verballe du six juin dernier a ce quil fut authorisé a faire faire les reparations qui sont a faire en lad. maison de quoy il seroit remboursé sur les loyers, dune part, et davec Valerie Barberin ve d’Antoine Gabriel Payen eser sieur de [Rouves?] et comme mere et tutrice et curatrice de damoiselles Jeanne Therese, Marie Anne Rose et Elisabeth Payen filles mineures dud. deffunt son mary et d’elle et encore comme tutrice de Jacques François Giron mineur de deffunt me Pierre Augustin Giron nore à Bordeaux et de deffunte delle Jeanne Payen sa femme heritier de laditte deffunte sa mere, et Gabriel Joseph Payen eser lieutent au Regiment de Rouergue en Sauterie, Me Besbois avocat au parlement de Brodeaux et delle Françoise Payen sa femme, d’autre part, et Barthelemy Lafosse me maçon a Fontenay aux Roses, Me Louis Gautier prestre, Jacques Guillet et sa femme et Claude Fisanne ve de Claude Martine demt aud. Fontenay d’autre, et la dame Vallery Barberin et consors demandeurs en execution de votre sence du trente avril der et deffendeurs a la reqte verballe signiffié de la part du Sr Gautres ledit huit may aussi dernier, d’une part et lesd. susnommez d’autre, […] vous avez Monsieur lexpedient de la dame Barberin signé receu, et dit qu’à nous faire droit sur la demande dud. Fisanne afin de reparations, les lieux seroient veus et visittez par experts dont les parties conviendroient, sinon qui seroient nommez d’office ». Deuxième sentence du 27 aout 1726, nommant les experts des parties.
  • Conclusions : « C’est l’estat desd. reparations [voir l’acte] que nous certifions estre tres urgentes et necessres a faire a lad. maison pour empescher plus grand deperissement ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 9 livres pour une vacation. La grosse a coûté 4 livres 5 sols, le papier et son contrpole 3 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 39
Intitulé : 4 octobre 1726[2 octobre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue du Temple

  • Type d’acte : Visite de fosse d’aisance
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 2 octobre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : débordement d’une fosse d’aisance
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Fourquet, François, fermier judiciaire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : requête déposée auprès du lieutenant civil du Châtelet par Fourquet, François, le 2 octobre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « […] par laquelle [requête] il est exposé que la fosse daysce de lad. maison estant remplie de matieres se repandant dans la cour et [2 mots] et les voisins pour quoy attendu que le cas requeroit celerité il a requis quil luy fut permis faire vuider lad. fosse, visitte prealablement faitte par tel expert quil plairoit à mr le lieutnent civil commettre »
  • Conclusions : « sur quoy notre avis est qu’on ne peut se dispenser de vuider entierement les matieres de lad. fosse et celles repandues sur l’air dud. caveau pour empecher que les vins qui sont dans lesd. caves et led. puits ne soient gastez ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu chacun 6 livres pour une vacation. La grosse a coûté 3 livres, le papier et son contrôle 1 livre 12 sols. Coût total : 16 livres 12 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 40
Intitulé : 4 octobre 1726 - 8 février 1727
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Grande-rue du Faubourg-Saint-Laurent

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimations d’ouvrages de maçonnerie, charpenterie, etc.
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 27 avril 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : estimation de réparations dans le cadre du partage d’un héritage
  • Expert(s) : Joubert, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Aubrelicque, Louis Antoine, tuteur de ses enfants mineurs
  • Partie opposante : Formel, Jean Simon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’un acte fait sous les signatures privées des partyes y nommées le vingt sept avril mil sept cent vingt cinq controllé a paris le 5e may suivant […] par lequel acte sieur Louis Antoine Aubrelicque escuyer conseiller secretaire du Roy maison et Couronne de France et de ses finances, en qualité de curateur a l’emancipation de ses enfans mineurs, scavoir de Louise Antoinette Aubrelicque, Marie Claire, Louis Philippe et Charles Aubrelicque ses enfans, et Marie Aubrelicque fille majeure, d’une part. Jean Simon Formel demt ordinairemt a follembray et de present lors a Paris, et Charles Bonté Md epicier a Paris demt grande rue du fauxbourg saint Antoine a cause de Marie Jeanne Formel sa femme, se faisant et portant fois pour jacques Formel demt à Vitry Le françois, Estienne Duju a case de Barbe Formet son epouze demt a Venouze pres Auxerre, Marie Anne Charlotte Formel femme séparée quant aux biens de François Châneux de la gardinière demt a Vissé pres la ville Davranche, d’autre part,, scavoir lesd. sieurs et delles Aubrelicque enfans, propriettaires des quatre cinquieme d’une maison scize a paris rue au Maire parse St Nicolas des Champs en qualité d’heritiers du sang de feu Simon Formel leur ayeul maternel et de la moitié en une maison rüe du fauxbourg Saint Laurent pres la Croix des marrais […] en qualité de legataires universels de dame Marie Tondu leur ayeulle maternelle et ve dud. feu S. Formet. Et lesd. Srs Jean, Simon Formel, Bonté et consorts propriettaires par indivis en qualité de legataires dud. feu sr Formel leur oncle d’un cinquieme en lad. maison rüe au Maire et de la moitié de la presente maison fauxbourg Saint Lauren, ensemble des meubles, acquets et conquets dud. deffunt Sr Formel. Et Louis Letellier me maçon, Pierre Caqué me charpentier, Jacques Touroude me couvreur de maisons, Pierre Gravelle me paveur, Jean Recullard me serrurier, Antoine Dangeville me menuisier, René Foyer me plombier, Louis Pierre Griffon me vitrier, Joouy La Pierre me sculpteur, René Gambier me vuidangeur, et Jullien Heurtant me carreleur, tous demeurant à Paris d’autre part, donnent conjointemt lesd. partyes par iceluy acte pouvoir a nous Joubert architecte juré expert susd. de faire la visitte toisée prisée et estimation de tous les ouvrages en general faits et a faire dans les susd. deux maisons pour lesd. sœurs propriettaires par lesd. ouvriers et entrepreneurs desd. ouvrages chacun de leur profession avec promesse respective d’acquiesser a tout ce qui seroit fait et arresté à ce sujet par nous expert »
  • Conclusions : « Ayant fait addition de sept chapitres d’ouvrages de maçonnerie, chapenterie, couverture, vitrerie, serrurerie et gros fers, menuiserie et carreau de terre cuitte, contenus et mentionnez au present proces verbal et rapport, nous avons trouvé qu’il montent et valent ensemble suivant l’estimation par nous faite desd. ouvrages, en total à la somme de cing mil cinq cent quarante deux livres unze sols unze deniers ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 9 livres pour une vacation. La grosse a coûté 4 livres 5 sols, le papier et son controle 3 livres 5 sols. La bourse commune a perçu 84 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 41
Intitulé : 4 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue du Figuier

  • Type d’acte : Visite et estimations d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 3 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une maison en plusieurs parts d’héritag
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Crestien, veuve,
  • Partie opposante : Julbine, Jean
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence du Châtelet signée et scellée en datte du sept 7bre 1726 rendue entre laditte veuve Crestien proprietaire pour un sixiesme au total et de moitié des cinq autres sixiesme de lad. maison demanderesse, suivant l’exploit du 30 aoust der en licitation de lad. maison contre Jean Julbine bourgeois de Paris curateur [1 mot] Julien à la succession vaccante de defft Jean Beaucorps qui était proprietaire de l’autre moitié desd. cinq ssixiesme de lad. maison, par laquelle sentence parties ouyes vous avez monsieur ordonné qu’il seroit procedé a la visitte, prisée et estimation de lad. maison par nous Fournier […] et raporté raporté si lad. maison peut se partager pour jouir par chacune des parties à elles appartenante et qu’en cas quelle ne puisse se partager quelle serait vendu et adjugé par licitation au parc civil ».
  • Conclusions : « Apres laquelle visitte et declaration de lad. maison nous avons pris les mesures de son etendue et emplacement et fait distinction des batimens sur la rue de ce qui est derrière diceluy entre les deux enclaves des maisons voisines. Et apres avoir fait les calculs et suputations necessaires pour parvenir a une juste estimation, toute consideration par nous faitte nous avons prisé et estimé laditte maison valoir la somme de trois mil six cent livres eu egard a son emplacement a l’etat present de ses batimens au quartier ou elle es scituée et au cours du temps présent eu egard aussy que laditte maisonest chargée de quinze livres de rente foncière envers la fabrique de St Paul et aussy à la charge du cens ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 6 livres pour une vacation.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 42
Intitulé : 4 octobre-5 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Rue Saint-Joseph

  • Type d’acte : Visite et estimations d’augmentations et d’améliorations à une maison
  • Institution requérante : Présidial du Châtelet, par sommation du 3 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : règlement contentieux de travaux dans une maison locative
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : La Bruyère, Jean de, commanditaire des travaux
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Doziat, Etienne, propriétaire de la maison
  • Expert : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison et dépendances
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous nous sommes rendus en une maison scize rue saint Joseph ou est demeurant led. sieur de la Bruyere a l’effet de faire l’estimation d’une écurie et remise et autres ouvrages faits par led. Sr de la Bruyere en lad. maison, le tout suivant et aux termes de la sentence du quatre septembre mil sept cent vingt six, ou estant avecq Mr Jacques Quirot greffier des bastimens a Paris nous avons fait lecture de lad. sentence rendüe entre mond. Sr de la Bruyere d’une part, et le sieur Estienne Dozias bourgeois de Paris. Par laquelle sentence a esté dit que led. Sr Dozias tiendra compte aud. Sr de la Bruyere suivant ses offres des ouvrages et augmentations qu’il a fait faire dans la maison en question suivant l’estimation qui en seroit faitte par moy Quirot expert nommé par led. Sr de la Bruyere, et par moy de Villeneuve expert nommé par led. sieur Dozias. [Les parties] sont convenus que les ouvrages a rembourser estoient une remise qui est faitte au fond de la cour et les ouvrages faits pour former une escurie a la place d’une remise qui estoit en aisle a droitte en entrant dans lad. cour, le tout suivant la convention faitte entre led. sieur de la Bruyere et led. Sr Dozias ».
  • Conclusions : Villeneuve : « Touttes lesquelles estimations par moy ainsy faittes montent reviennent ensemble a la somme de trois cens quatre vingt neuf livres dix sept sols quatre deniers, eu esgard a la quallitez ou sont a present lesd. ouvrages et a la jouissance que led. sr de la Bruyere en a eu et a encorre aux ancienne pieces de bois de charpente et tirant de fer qui soutenoient led. comble de charpente de l’ancienne remise qui est a present apliqué a une escurie, mes aux mortoizes qui se trouvent dans le poitrail qui ferme lad. remise et potteaux au dessous.
  • Quirot : « Sur touttes lesquelles considérations apres avoir par moy Quirot mis les prix a chacune [1 mot] d’ouvrages tant massonnerie, charpenterie, couverture, pavé que fourniture de gros fer, et plomberie suivant par rapport au temps quiceux ouvrages ont est faits et suivant les prix par moy cy dessus articulez qui se payoient dans led. temps, comme aussy apres avoir examiné que la porte à deux vantaux de l’escurie vault la somme de vingt huit livres, les deux chassis ensemble treize livres et la serrure de lad. porte quinze livres dix sols eux esgar de sa qualité jay trouvé apres un calcul general par moy fait et tous lesd ; ouvrages contenus au present proces verbal montent et tous ensemble a la somme de neuf cent quatre vingt une livres sept sols dix deniers compris les deux dez de pierre et massonnerie au dessoubz.
  • Plus j’observeray que lon ne peut avancer avecq verité que Monsieur de la bruyere ayt profité des anciennes pieces de bois de charpente de l’ancienne remise, puisque le comble de cette remise est resté en entier tant charpente couverture qu’aux ouvrages qui le composoient sans en rien desmolir, au contraire a esté adjouté aud. comble une adition de charpente couverture et plomb pour le relargir affin de pouvoir trouver assez d’espace pour y faire une escurie sans rien desmolir, et qu’il n’y avait rien de construit au fond de la cour où est a present la remise nouvellemt construitte [...] ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 12 livres pour deux vacations. La grosse a coûté 7 livres, le papier et son contrôle 4 livres. Coût total : 47 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 43
Intitulé : 7 octobre-8 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 pages

Présentation du contenu :

Puits-Carré

  • Type d’acte : Visite de réparations à faire à un château
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sentence du 28 septembre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : entretien d’un château et de ses dépendances en mauvais état
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante :1/ Chenart, Anne Geneviève 2/ Chenart, Adelaïde Françoise 3/ Chenart, Antoine Charlotte, filles mineures et héritière de leur père Chenart, Jean
  • Partie opposante : Falars, Marie Jeanne de, veuve de Chernart, Jean, mère et tutrice des précédentes
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : un château, ferme et dépendances
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Par laquelle [sentence] il est ordonné entre autres choses que lad. dame veuve Chenart mere et tutrice desd. demlles mineures seroit […] authorizé en sa susd. qualité de tutrice a l’effet de vendre le plus avantageusement que faire ce pourrait l’office et charge de coner du Roy president et commissaire general de la cour des monnoyes […] dont elle employera une partye [du revenu de la vente] pour faire faire et payer tous les ouvrages qui seroient urgents et necessaires au château de puis Carré, ferme et dependances de lad. seigneurie de puis Carré, et pour parachever ceux encommencé, comme aussy qu’elle serait elle demeurerait autorizé a faire faire chacun desd. ouvrages enoncés en la susd. sentence susdattée et a en payer le prix apres toutes fois que la prisée et estimation des ouvrages urgentes et necessaires tant fait qu’à faire auroit esté faite par nous Loir nommé a cet effet d’office pour en estre par nous dressé notre proces verbal, lad. sentence scellée le trente 7bre mil sept cent vingt six ».
  • Conclusions : « Touttes lesquelles ouvrages faittes depuis le deces dud. feu president Chenart et celles qui sont a faire audit château, ferme et deppendances qui montent et reviennent ensemble a la somme de neuf mil six cent trente six livres deux sols huit deniers.
  • Coût de l’expertise : Loir a « receu trois journées de campagne ».
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 44
Intitulé : 7 octobre 1726[30 septembre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Rue Copeau, de Seine et Saint-Denis

  • Type d’acte : Estimation de maisons
  • Institution requérante : Les parties, par pouvoir du 30 septembre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’héritage entre plusieurs héritiers
  • Expert(s) : Vinet, Jean Girard, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : [voir l’acte]
  • Partie opposante : [voir l’acte]
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : quatre maisons
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Vinet, Jean Girard, le 30 septembre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « […] nous avons lecture dud. acte par lequel apert entrautres choses que led. Sr Dalinsat es noms qu’il procede, lesd. damoiselles Labeur, Dame, de Bourdeaux et Dorvilliers tous heritiers chacun pour un quart de deffunte dame Anne Du Four a son deceds veuve de Mre Pierre Guillaume Paul Labeur controlleur general des finances de la Généralité de Paris, nous ont donné pouvoir de faire la visite, prisée et estimation des maisons scize en cette ville de Paris qui nous seront indiquées estre de lad. succession ensemble des fiefs, terre et domaines apellés de Beauregard scitués au blanc en Bercq, d’en faire nostre procez verbal en la maniere acoutumée et faire a ce sujet ce qu’il conviendra ».
  • Conclusions : Les maisons sont respectivement prisées 20000, 18000, 22000 et 22000 livres.
  • Coût de l’expertise : La bourse commune a perçu 15 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 45
Intitulé : 8 octobre 1726 - 22 mai 1728[21 mai 1728]
Description matérielle : 1 cahier de 24 pages

Présentation du contenu :

Barre Saint-Lazare

  • Type d’acte : Visite, toisé et estimation de maisons, terres
  • Institution requérante : Chambre des requêtes, par arrêt du 24 mars 1725
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’héritage
  • Expert(s) : Villeneuve, Pierre Jacquot de, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : [voir l’acte]
  • Partie opposante : [voir l’acte]
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : terres et maisons
  • Pièces ajoutées : plan du terrain et des bâtiments expertisés, paraphés par Villeneuve, Pierre Jacquot de et Callou, Antoine Charles, en date du 2 mai 1728

Commentaire :

  • Motivations : « […] nous avons fait lecture d’un arrest de vous rendu nos seigneurs le vingt quatre mars mil sept cent vingt cinq entre Edmé Nouvoy [1 mot] platrier a Paris et Jean Mestal sa femme appelant de la saisie reelle faitte a la reqte des interez cy apres nommez, [1 mot] Mre Jean Gedeon de Gosselin chevalier seigneur baron de Caulle, de plusieurs maisons et biens scize cette ville de Paris rue fauxbourg St Lazare et de tout ce qui auroit [1 mot] d’une aprt, et Robert Huitenay bourgeois de Pars et Edmée Nicolle sa femme, demanderus en trois reqtes des unzieme 8bre treize et vingt six novembre 1721 d’une part et lesd. Nouvoy et sa femme demandeur d’autre part, entre lesd. Edmé Nouvoy et Jeanne Michel sa femme demandeurs au requeste du 27 avril 1722, etc. [je renvoie au long préambule incompréhensible de l’acte] ».
  • Conclusions : « Après quoy consideration faitte de l’estat present desd. batimens neufs dont la plus grande partie n’est point achevé et hors d’estat de pouvoir estre habitez, considération aussy faitte de l’etat où le tout est et du quartier où il scitué nous prisons et estimons lesdits quatre arpens quatre vingt quatre perches de terrain fait la totalité y compris lesdits batimens ensemble tant en fond que superficie la somme de vingt cinq mil deux cent vingt cinq livre eu egard a la qualité desd. batimens, a l’inégalité du terrian qui est en partie fouillé et dont il a esté tiré du moelon a platre. Eu egard aussy à ce qui lesd. heritages sont chargez de quatre livres de rente foncière et seigneurialle envers St Lazare, au cours du tems present a la charge du cens »
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont chacun reçu 75 livres pour 10 vacations. La grosse a coûté 24 livres 5 sols, le plan 112 livres, le papier et son contrôle 13 livres 10 sols. Coût total : 299 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 46
Intitulé : 8 octobre - 26 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 52 pages

Présentation du contenu :

Terre et seigneurie d’Houcque

  • Type d’acte : Visite, prisée et estimation d’un domaine seigneurial
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 4 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestation des termes d’un compte de communauté de biens et de tutelle
  • Expert(s) : Fourier, Edmé, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Romilly de La Chesnelaye, Marie Charlotte, veuve de L’Hôpital, Guillaume François de, marquis de L’Hôpital, etc.
  • Partie opposante : L’hôpital, Elie Guillaume de, marquis de Mesmes, héritier pour partie de L’Hôpital, Guillaume François de, marquis de L’Hôpital, son père, fils de la précédente.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : terre et seigneurie d’Houcque
  • Pièces ajoutées :1/ Sommation à comparaître délivrée le 4 octobre 1726 à Fourier, Edmé 2/ Compromis non daté passé entre Romilly de La Chesnelaye, Marie Charlotte et L’Hôpital, Elie Guillaume de 3/ Duplicata de la sommation à comparaître délivrée le 4 octobre 1726 à F ourier, Edmé

Commentaire :

  • Motivations : « Plus nous avons fait lecture d’une copie collationnée dudit compromis signé Baudouin et Bourier notaires en datte du dix sept septembre mil sept cent cvingt six sur l’expédition en papier dud. compromis passé devant Baudouin et de Bouguainville notaires à Paris led. jour trois juin mil sept cent vingt six entre lad. De marquise de Lhospital es noms et qualités cy dessus declarées et led. seigneur marquis de St Mesme heritier pour un quart dud. deffunt seignr marquis de Lhospital son pere et pou un tiers de lad. De Jeanne Antoinette de Lhospital sa sœur outre les portions [1 mot] dans les biens nobles desdites successions, par lequel lesd. Sgrs et Dames sur l’instance pendante entreux au chlet de paris au sujet des debat et contestations qui auroient esté formés sur et à l’occasion du compte de communauté et de tutelle rendu par lad. De marquis de Lhospital aud. Seigneur son fils présenté par devant M. Mazier commissaire au Châtelet de Paris le 17e decembre 1718 auroient pour prevenir les frais considérables que de pareilles contestations pourroient causer, convenus de se raporter sur le tout, circonstances et dependances, à la decision et avis de Me Barbier et Deniau avocats en parlement auxquels ils auroient donné pouvoir de regler et juger par une ou plusieurs sentences arbitralles dans le temps et espace de huit mois tous les debats qui auroient esté formés sur led. compte de communauté et de tutelle et autres demandes formées ou à former au sujet dud. compte et partage a faire entre lesd. seigr et De de Lhospital pour parvenir auxquelles fixations et partages, il seroit incessamment fait la prisée et estimation des biens immeubles desd. communautés par nous Fourier expert dont les parties seroient convenues et nous auroient donnés tous pouvoirs necessaires a ce sujet et aux autres clauses et conditions enoncées aud. compromis duquel nous avons annexé a la minutte de notre present proces verbal ».
  • Conclusions : « Apres lesquels visittes tant dud. chasteau, jardin, parc, clos, fermes, métaireies, halles, fours banneaux, bois, prés, vignes et dependance de laditte terre et seigneurie de Houcque, lecture faitte des baix , aveux, etc. […], nous avons procédé aux calculs et supurations necessaire et faitte toute l’attention requise sur la nature de qualité des batimens et domaines qui composent lad. terre et seigneurie d’Houcque et toute ses dependances […] nous avons prisé et estimé lad. terre et seigneurie doits, honneur, prérogatives, profits et mouvances feodalles suivant la coustume de Marchenoine (sic), jardin, pareterre etc. ensemble la somme de cent quarante neuf mille cinq ent soicante et une livre, eu egard au temps present, à la qualité des batimens, ferme et autres domaines, aux reparations qui sont a y faire et aux entretiens actuels desd. batimens, deduction faite des charges qui sont sur lad. terre ».
  • Coût de l’expertise : néant
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 47
Intitulé : 8 octobre 1726 - 9 mai 1733
Description matérielle : 1 cahier de 20 pages

Présentation du contenu :

Villiers-sur-Marne

  • Type d’acte : Estimation de maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 7 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : execution d’une transaction au sujet d’un héritage
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Moncherat de Longpré, Jacques
  • Partie opposante : Moncherat de Longré, Cyprien, fils du précédent
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : hôtel de Luynes
  • Pièces ajoutées :1/ Compte de l’expertise arrêté le 22 mai 1733 2/ Etat de l’hôtel de Luynes, non daté

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence contradictoirement rendue au parc civil du chatelet de paris le trois 7bre mil sept cent vingt six entre Jacques Moncherat de Longprez bourgeois de Paris etant aux droit de Ciprien Moncherat de Longprez son fils seul heritier substitué de Louise Hubert sa mere au jour de son deceds épouse dud. Jacques Moncherat de Longprez demandeur en execution de la transaction passé entre luy et Ciprien Moncherat de Longprez son fils devant Doyen et son confrere notaire à Paris le vingt deux mars mil sept cent vingt cinq confirmé par votre sentence et arrest […] Vous avez Monsieur reçu ledit sieur Ciprient Moncherat delongprez opposant a lexecution de la sentence du six 7bre der où vous l’avez ordonné que ledit sieur Jacques Moncherat delongprez rendra compte des offres audit sieur Cabrignac en presence dudit sieur Ciprien Moncherat Delong prez pardt le commre Fremin qua ce faitte commettons avez commis des biens de la communauté qui a esté entre luy et sa deffunte femme dans lequel compte il poura employer les depenses faittes a la maison de Villiers sauf les debats des ayans, quil sera ensuite procedé au partage des biens dicelles pardt le meme comre a leffet de quoy les immeubles seront prisés et estimez par experts dont les parties conviendront sinon nommez doffice apres quoy sera procedé a la liquidation de la legitime dudit sieur Ciprien Moncherat Delong prez de laquelle vous avez fait distraction a son proffit et a celuy audit sieur Moncherat de long prez en conséquence de la transaction passé entre eux ».
  • Conclusions : « Et apres avoir tout murrement considéré et fait attention a l’emplacement de ladite maison, à son estendue, à la nature et qualité des bastimens qui la composent et aux embellissemens qui sont en icelle, nous l’avons prisé et estimé la somme de deux cent mil livres au regard et a la charfe du cens et droits seigneuriaux seulement ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a « resu soixante et douze livres de la consignation sur la presente afaire », le greffier 24 livres. La bourse commune a perçu 48 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 48
Intitulé : 8 octobre - 24 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 16 pages

Présentation du contenu :

Rue des Boucheries

  • Type d’acte : Visite de maison
  • Institution requérante : Prévôt de Paris, par sommation du 5 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : exécution des clauses d’un bail à loyer de plusieurs endroits
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Masson, Etienne, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Hersant, Jean, marchand de vin
  • Expert : Masson, Etienne, entrepreneur
  • Partie opposante : Portier, Antoine, huissier, principal locataire de la maison, et. al.
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison et plusieurs endroits en dépendant
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence rendüe au presidial du chlet de Paris le vingt aoust de la presente année mil sept cent vingt six entre led. Sr Jean Hersant marchand de vin à Paris caution du Sr Coquillard et sa femme pour l’exécution du bail a luy fait de plusieurs lieux dépendant d’une maison scize rue des boucheries fauxbourg saint Germain a ce qu’attendu que lesd. lieux sont inhabitables par le grand nombre des reparations qui sont a faire en iceux qu’il n’a pas esté possible de les occuper ny de les louer depuis noel dernier, le bail fait ausdits Coquillard et sa femme devant Desplaces et son confrere notaires à Paris le vingt sept decembre dernier demeurera nul et resolu pour le terme de saint Jean lors prochain et autres fins demandes dud. sr Hersand d’une part, contre M. Antoine Portier huissier priseur au Chlet de Paris principal loccataire de lad. maison deffendeur et demandeur en sommation et denonciation contre les cy apres nommez et encorre contre le sr Fleury baigneur à Paris tuteur des enfants mineurs de luy et deffunte Marie Anne Rohais sa femme, Angélique Rohais veuve du sieur Bellanger entrepreneur de bastimens a Paris, le Sr Langlois horlogeur a Paris a cause d’Angelique Charan sa femme commune en biens avecq luy, tous proprietaires de lad. maison deffendeurs a lad. demande. Par laquelle sentence partyes ouyes sans que les quallités puissent nuire ny prejudicier apres que M. Le Vasseur procureur dud. Sr Fleury aud. nom de lad. Angelique Rohais veuve Bellanger et dud. Sr Langlois a soutenu que les lieux sont habitables et au contraire par led. Sr Hersand a esté ordonné que les lieux seroient veus et visittez par experts dont les partyes conviendroient dans trois jours sinon nommez d’office pour le rapport fait et raporté estre ordonné ce que de raison et lettres aud. Sr Hersand ce ce qu’il a nommé pour son expert la personne de moy Masson ».
  • Conclusions : Voir l’acte
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu chacun 18 livres pour trois vacations. La grosse de l’acte a coûté 11 livres 5 sols, papier de la minute et son contrôle 4 livres 5 sols. Coût total : 70 livres. La bourse commune a perçu 20 livres 12 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 49
Intitulé : 10 octobre 1726[12 septembre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Montmartre

  • Type d’acte : Visite et estimation de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 12 septembre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réparations locatives à faire
  • Expert(s) : Perrin, Jean Baptiste Michel, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Cautois,Nicolas, maître pâtissier
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Requête de Cautois, Nicolas au lieutenant civil du Châtelet du 12 septembre 1726.

Commentaire :

  • Motivations : Requête de Nicolas Cautois « locataire d’une maison rue Montmartre appartenant à Elisabeth Cottin, fille mineure dont il est le tuteur, par laquelle requeste il est exposé qu’attendu qu’il y a des grosses reparations a faire en laditte maison il a requis l’ordre de mr le lieutenant civil pour les faire faire vallablement afin qu’il puisse luy en estre tenu compte par lad. mineure ».
  • Conclusions : Il n’y a pas de conclusion. L’acte n’énonce que les réparations à faire.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu six livres pour une vacation. La grosse a coûté 2 livres 5 sols, le papier 2 livres 10 sols. Coût total : 16 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 50
Intitulé : 10 octobre 1726-24 janvier 1727[6 octobre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 34 pages

Présentation du contenu :

Rue de la Mortellerie

  • Type d’acte : Visite et estimation d’ouvrages de charpenterie
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 6 octobre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de charpenterie
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Etienne François
  • Partie requérante : Colleville, Jean-Baptiste, commanditaire des travaux
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : La Croix, Philémon de, maître charpentier à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Pouvoir donné par la partie requérante à Quirot, Pierre le 6 octobre 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « nous nous sommes transportez en une maison nouvellemt construitte scize rue de la mortellerie apartenante ausd. sieur et damoiselle Colleville pour et au desir desd. pouvoirs faire le toisé, prisée et estimation desd. ouvrages de charpenterie faits par led. sieur de La Croix en icelle et y mettre les prix suivant les temps que lesd. ouvrages ont esté faits ».
  • Conclusions : « Revenans tous lesd. ouvrages ensemble a la somme de unze mil cinq cent quatre vingt cin livres unze sols ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 48 livres pour 8 vacations. La bourse commune a perçu 52 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 51
Intitulé : 11 octobre 1726[10 octobre 1726]
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Sainte-Marguerite

  • Type d’acte : Visite et état de réparations à faire en une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 octobre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : mauvais état d’une maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Lemercier, Suzanne, propriétaire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : Permis de faire visiter la maison délivré par le lieutenant civil à Loir, Jean-Baptiste, le 10 octobre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « requête à luy [le lieutenant civil] presentée par delle Suzanne Lemercier fille majeure propre de lad. maison, tendante a ce quil luy soit permis, attendu quil se trouve des reparations urgentes et absolument necessre a faire en lad. maison nottament aux cheminées, à la fosse d’aysce , aux couvertures et autres endroits, de la faire voir et visitter par un juré expert quil plairoit au mr le lieutenant civil commettre, lequel en dresseroit son proces rapport ».
  • Conclusions : Il n’y a pas de conclusion, seulement l’énoncé des réparations à faire.
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 6 livres pour une vacation. Grosse de l’acte, 3 livres 10 sols. Papier et contrôle, 1 livre 15 sols. Coût total : 17 livres 5 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 52
Intitulé : 11 octobre-22 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Neuve-Saint-Eustache

  • Type d’acte : Estimation de loyers
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : loyers impayés par un ancien locataire
  • Expert(s) :1/ Caulle, Martin, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Senan, Jean, propriétaire de la maison
  • Partie opposante : Charrier de Mettereau, Gaspard, ancien locataire de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence contradictoirement par le lieutenant general du baillage et siege presal d’Orléans en date du quatorze may 1723 entre Jean Senan seigr de Chevilly, fermier general des droits des Etats de Bretagne demandeur aux fins de l’exploit de Pelletier seigr du 28 9bre 1722 deuxe [coulle?] à Orléans le 29 dudit mois, par Perard commis a ce que le deffendeur cy apres nommez soit condamné a payer aud. Sr Jehan de Chevilly une année et trois mois de loyer des appartements de la maison quil occupoit au premier janvier 1722 a raison de 800lt par an, lesd. loyers montant ensemble a la somme de 1000lt plus la somme de 46lt 4s pour la [1 mot] que led. sieur Senant a payé pour led. Sr Demettereau. Plus la somme de 350lt pour reparations locatives faites ausd. appartements et autre que led. Sr Demettereau seroit condamné aux depens comparant par Mr Gueret feu pro[cureur?] cotnre Gaspard Charrier escuer sr de Mettereau, deffendeur comparant par Mr Jacques chape son pro[cureur?] de jour assigné audit jour. Par laquelle sentence parties ouyes vous avez Monsieur condamné ledit sieur Charrier de Mitterand a payer aud. Sr Senant la somme de 46lt 4s pour la [1 mot] payé tant par led. Sr Demillereau que pour ses domestiques, selon la quittance raporté et celle de 35lt pour les menus reparations payé par led. Sr senant et qui ont esté faites dans les appartements de la maison en question qui etoit alrs occupé par led. Sr Demillereau en [1 mot] par led. Sr Senan que lesd. reparations sont [1 mot] et payé immediatement apres que ledit sr Demillereau a quitté l’exploitation desd. appartements et a encore esté entre autre choses ordonné que le prix des loyers desd. appartements sera estimé par experts dont les parties conviendront pardevant monsieur le lieutenant».
  • Conclusions : « Lecture faite de lad. enqueste nous faisant connoistre que les appartements et lieux à nous déclarés par ledit sieur Senan et par nous decrit et enoncé en notre presence proces verbal sont les memes que ledit sieur de Mitterand a occupé a l’exception des deux caces dont les deposant ne parlent point. Pourquoy nous estimons lesdits appartements par nous cy devant déclarés valoir raport au tems que ledit sieur de Mitterat les a occupés à la somme de huit cent livres de loyer par chacun an ».
  • Coût de l’expertise : Les experts et le greffier ont reçu 12 livres pour deux vacations. La bourse commune a perçu 13 livres 12 sols 6 deniers.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 53
Intitulé : 14 octobre 1726 - 17 février 1727
Description matérielle : 1 cahier de 10 pages

Présentation du contenu :

Grande-rue du faubourg Saint-Denis

  • Type d’acte : Visite de charges, adossements et servitudes
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 10 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contestations nées d’une vente judiciaire
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean-Baptiste, architecte 2/ Quirot, Pierre, archh.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Thoré, Marie, propriétaire de la maison
  • Partie opposante : Fautilly, Louis François, et. al. opposants aux criées et à la vente judiciaire
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence de vous rendue monsieur le trente un der entre delle Marie Thoré ve de mr Pierre Roussel avocat au parlement poursuivant les criées vente et adjudication par decret d’une maison scize en cette ville grande rue du fauxbourg St Denis deffenderesse a la requeste verballe signifiée le dix neuf decembre der et demanderesse suivant et aux fins de celles signiffiées les trois septembre, dix janvier et dix neuf mars der et deffenderesse a autre reqte verballe signiffiée le seize fevrier der et en l’une demanderesse suivant et aux fins d’autre requeste verballe signifiée le vingt huitieme jour du mois d’aoust d’une part, et Louis François de Fautilly md bourgeois de Paris et Marie Thérèse Julian ve de deffunt Christophe le jeune me vuifangeur a Paris, Catherine de Velle ve de Guillaume Goix md boucher a Paris, Claude Piou md de bois, Jean Le Dreux md, Charles Chavet bourgeois de Paris et Marie Jeanne Forest sa femme, Jean Javot md bourgeois de Paris, Claude Fresneau, Mathieu Ving bourgeois de Paris estant aux droits de Jean Audretour opposant ausd. criées vente et adjudication me Estienne Coquely procureur de Sr Philippe Thoré […]Les lieux seroient vus et visittez par experts dont les parties conviendroient dans trois jours sinon par nous Loir qu’avez nommé d’office pour toutes les parties que nous rapporterions s’il est deub aud. Sr Philippe Thoré quelque somme au sujet des dittes oppositions, si elle supporte des charges, si l’on est obligé de retirer sur elle les eaux pluvialles, de boucher les vues droittes et les reduire, si elle a souffert quelque degradation, s’il luy est deub des dommages interest, les estimer, si l’on est obligé de supprimer la cheminée qui est adossée au parois du pan de bois séparant la maison saisie et celle voisine et si toutes les charges demandées sont justes ou non, dit aussi que nous rapporterons si les reparations demandées par le fermier judiciaire sont juste et absolument necessaires et ce quil en coustera ».
  • Conclusions : En l’absence de conclusion générale, voir l’acte.
  • Coût de l’expertise : Loir a reçu 30 livres pour 5 vacations, Quirot 24 livres pour 4 vacations. Le greffier a reçu 30 livres. La grosse a coputé 11 livres 10 sols, le papier et son contrôle 7 livres 10 sols. Coût total : 103 livres. Plus en extra pour la recherche et les extraits, 6 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 54
Intitulé : 15 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 pages

Présentation du contenu :

Vaugirard

  • Type d’acte : Visite et estimation de maisons et terres
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 12 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise :
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Rizy, Nicolas, ayant droit de la succession de Sauvage, André Charles 2/ Sauvage, Antoine, ayant droit de la succession de Sauvage, André Charles
  • Partie opposante : Roger, Charles, curateur de la succession vacante de Sauvage, André Charles
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence de vous rendue mr le vingt aoust dernier entre Nicolas Rizy et Antoine Sauvage, ayants droit par transport des creanciers de la succession d’André Charles Sauvage demandeurs aux fins de l’exploit de Bosné huissier du cinq dud. mois d’aoust […] d’une part, et Charles Roger bourgeois de Paris curateur créé par justice a la succession vacante dud. André Charles Sauvage deffendeur, d’autre par laquelle parties ouyes lecture faitte de leurs pieces sans que les qualitez puissent nuire ny prejudicier, vous avez Mr a nous faire droit de que la maison terres et heritages en question seroient veus visittez prisez et estimez par experts dont les parties conviendroient sinon nommez d’office lesquel rapporteroient l’estat de lad. maison, les reparations qui sont a y faire et l’estimation dicelles, et apres que les parties s’en sont rapportés a nous sur lad. nomination d’experts ordonné que les visitte prisée et estimation seroient faittes par nous Loir expert qu’avez nommez d’office pour toutes les parteis depens reservez ».
  • Conclusions : « Apres laquelle visitte et declaration, nous estimons lad. maison cours jardin et terres eu egard aux reparations qui sont a faire a lad. maison, a ce que le jardin et la plus grande partie des terres sont en friche et chelins, valoir ensemble la somme de cinq mil livres eu egard aux endroits ou le tout est scitué, au cours du tems present et a la charge du cens seulement ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 15 livres pour 2 vacations. La grosse a coûté 11 livres 15 sols, le papier et son contrôle 3 livres 5 sols. Coût total : 38 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 55
Intitulé : 15 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Poissonnière

  • Type d’acte : Visite de réparations à faire
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 7 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux au sujet de réparations locatives
  • Expert(s) : Benoît, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Hulin, Michel, principal locataire de la maison
  • Partie opposante :1/ Foinard, Jean 2/ Legoix, Catherine, sa femme, tous deux propriétaires de la maison
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence de vous monsieur rendue en la chambre civil du Châtelet entre Michel Hulin bourgeois de Paris, principal locataire d’une maison rue poissonnière deffendeur a l’exploit fait par Caprou huissier a cheval le 17 septembre dernier et incidament demandeur suivant les moyens signifiés le 23 dud. mois d’une part ; contre Jean Foinard et Catherine Legoix, sa femme, proprietaire de lad. maison demandeurs et deffendeur dautre part. Par laquelle sentence parties ouyes lectures faitte desd. pieces vous avé dit monsieur que pour conoistre les reparations qui sont a faire en la maison en question qu’elle seroit vue et visitté par expert dont les parties conviendroient sinon quil seroit par vous nommé d’office ».
  • Conclusions : « Tel est l’estat de lad. maison et les reparations les plus urgentes et necessaire a y faire a present pour evitter le deperissement dicelle et la rendre habitable ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 6 livres pour 1 vacation. La bourse commune a perçu 6 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 56
Intitulé : 15 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Tirechappe

  • Type d’acte : Estimation d’une petite maisons
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 10 octobre 1726
  • Expertise : gracieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’une héritage
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante :1/ Berranger, Michel, époux de défunte Maurice, Geneviève, héritière de la maison 2/ Maurice, Angélique, héritière de la maison 3/ Maurice, Elisabeth, héritière de la maison 4/ Gibil, Gabriel, tuteur des enfants des deux précédentes.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par la partie requérante à Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, le 10 octobre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « Donnons pouvoir au sieur Claude Nicolas Le Pas Dubuisson architecte du Roy juré expert bourgeois de Paris de se transporter en une maison dependante de lad. communauté et succession des biens scize à Paris rue Tirechappe ou pend pour enseigne la belle Etoile, pour par led. sieur en estre fait dressé procez verbal de l’estat d’icelle et ensuite l’estimation. Le tout en la forme et manere ordinaire et usitée ».
  • Conclusions : « Apres laquelle visitte nous expert susd. avons pris les mesures et fait les calculs necessres tant pour connoistre la valleur des reparations a faire en icelle maison par rapport a l’estimation d’icelle que pour parvenir a lad. estimation tout coust de reparations deduit. Ce qu’ayant esté par nous ainsy fait nostre avis est que lad. maison en l’estat qu’elle est apresent eu egard au cours du temps, a sa situation et a son estendue et superficie, vaut la somme de huit mil livres, a laquelle somme nous l’estimons a la charge du cens seulement ».
  • Coût de l’expertise : La bourse commune a perçu 6 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 57
Intitulé : 16 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 pages

Présentation du contenu :

Rue Monconseil

  • Type d’acte : Estimation d’une maison
  • Institution requérante : La partie requérante, par pouvoir du 10 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’un héritage
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Talval, Marie, veuve de Lamyrault, Jean-Baptiste
  • Partie opposante :1/ Lamyrault, Marie Anne 2/ Lamyrault, Jean Baptiste Ferdinand 3/ Lamyrault, Hilaire Athanase 4/ Lamyrault, Anne Catherine. Tous enfants et héritiers de Lamyrault, Jean-Baptiste
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : pouvoir donné par les parties à Loir, Jean-Baptiste, le 8 octobre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « A l’effet de faire l’estimation d’une maison scize en cette ville de Paris rue Mont Conseil, suivant le pouvoir qu’ils nous en ont donné sous leurs signatures privées endatte du huit des presents mois et an ».
  • Conclusions : « Apres laquelle visitte et declaration pour parvenir a une juste estimation nous avons pris les mesures de l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est occupé en batimens dans ce qui est en cour et du tout faire les calculs. Apres quoy consideration faitte du quartier où est scituée lad. maison, de l’estat present des batimens qui la composent, nous la prisons et estimons la somme de dix mil livres eu egard au cours du tems present et a la charge du cens seulement ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 6 livres pour une vacation. La grosse a coûté 2 livres 10 sols, le papier et son contrôle 2 livres 5 sols. Coût total : 16 livres 15 sols. La bourse commune a perçu 6 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 58
Intitulé : 16 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Sainte-Presse

  • Type d’acte : Estimation d’une maison
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 14 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’un héritage entre la veuve et les enfants mineurs du défunt
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Degoulet, Denis 2/ Le Dru, Catherine, sa femme, veuve en premières noces de feu Rousseau, Sébastien
  • Partie opposante : Rollin, Jacques, tuteur des enfants mineurs de feu Rousseau, Sébastien
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « La première [sentence] en datte du quinze decembre mil sept cent vingt cinq entre led. Denis Dugoulet me marechal a Paris et Catherine Le Dru sa femme auparavant veuve de Sebastien Rousseau me marechal a Paris tant en son nom a cause de la communauté de biens qui a esté entre elle et led. deffunt Sebastien Rousseau son premier mary que comme tutrice conjoinctement des enfans mineurs dud. deffunt et d’elle, demandeur afin de compte et partage, d’une part, et le sieur Jacques Rollin, aussi me marechal a Paris, au nom et comme tuteur ad hoc, de Pierre Firmin, Jeanne, Agnes margueritte, et Sebastien Rousseau enfans mineurs dudit deffunt Sebastien Rousseau leur pere ses heritiers chaucn pour un cinquieme, d’autre. Par laquelle parties ouyes, vous avez condamné mr, ledit Dugoulet et sa femme suivant leurs offres a rendre compte aud. Sr Rollin de la premiere communauté qui a esté entre led. deffunt Sebastien Rousseau et Geneviève Regnard sa premiere femme comme aussi de la seconde commuanuté qui a esté entre led. deffunt et lad. Catherine Madeleine Le Dru sa seconde femme et aussi de la tuelle qu’elle et ledit Degoulet son second mary ont conjointement eu des personnes et biens desd. mineurs et ce pardant me Allain Commre que ce faire avez commis, pourestre procédé au partage de la succession et communauté desd. deffunts meme a la subdivision entre lesd. enfans ». Seconde sentence du 7 septembre 1726, nommant Loir comme expert.
  • Conclusions : « Apres laquelle visitte et declaration nous avons pour parvenir a une juste estimation pris les mesures de l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est cour dans ce qui est en bastimen et de tout fait les calculs, apres quoy considérations faittes de l’estat present des batimens qui composent lad. maison qui sont fort anciens et où il y a plusieurs grosses reparations a faire eu egard aussi au quartier où elle est scituée et qu’elle est chargée deu logement de suisse, nous la prisons et estimons la somme de huit mil livres,eu egard au cours du temps present et à la charge du cens seulement ».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 6 livres pour une vacation. La grosse a coûté 3 livres, le papier et son contrôle 2 livres 10 sols. Coût total : 17 livres 10 sols.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 59
Intitulé : 16 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Rue Montorgueil

  • Type d’acte : Visite de réparations
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 15 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : contentieux au sujet de travaux locatifs
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean-Baptiste, architecte 2/ Belhomme, Maurice, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Martin, Charles 2/ Dubin, Françoise, sa femmeLocataires de la maison
  • Expert : Belhomme, Maurice, architecte
  • Partie opposante : Montmorency, sieur et dame de, propriétaires de la maison
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ sommation du 15 octobre 1726 délivrée aux expert2/ demande de correction à porter au rapport adressée à Loir, Jean-Baptiste le 24 octobre 1726.

Commentaire :

  • Motivations : « Et la quatrieme et derniere [sentence] aussi de vous rendu mr le dix huit septembre der entre lesd. sr et delle Martin demandeurs aux fins de l’exploit dud. jour 1er aoust 1725 et en execution des sentences des vingt sept fevrier et six aoust der d’une part, et lesd. sr et dame de Montmorency deffendeurs, d’autre. Par laquelle par vertu du deffaut de vous donné contre lesd. sr et dame de Montmorency non comparants, lecture faitte des pieces vous avez donnez lettres aud. sr et delle Martin ce de que pour faire la visitte et rapport ordonné par vos precedentes sences de ce qui reste a faire dans la maison en question et ayant nommé nous Belhomme pour leur expert, dans trois jours lesd. sr et dame de Montmorency seroient tenus de ommer un expert de leur part, sinon et a faulte de ce faire dans led. tems sans qu’il fut besoin d’autre jugement, ordonné que lad. visitte et rapport seroient fait par nous Belhomme expert nommé par lesd. sr et delle Martin, et par nous Loir qu’avez nommé d’office pour lesd. sr et damme de Montmorency depens reservez.
  • Conclusions : Voir l’acte pour l’énoncé des réparations à faire à la maison.
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu 6 livres pour une vacation. La grosse a coûté 3 livres 10 sols, le papier et son contrôle 2 livres 10 sols. Coût total : 24 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 60
Intitulé : 16 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 12 pages

Présentation du contenu :

Quartier des Invalides

  • Type d’acte : Visite d’une équerre d’eau
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 14 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : partage d’un héritage
  • Expert(s) :1/ Cochois, Pierre, architecte 2/ Breban, Antoine, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Doujat, Joseph Joachim François 2/ Doujat, Marie Catherine Françoise, sa soeur
  • Partie opposante :1/ Eloy, Guillaume, maître jardinier2/ Moulinet, Marie Anne, sa femme
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées :1/ sommation délivrée aux expert le 14 octobre 17262/ double de la sommation délivrée aux expert le 14 octobre 17263/ double de la sommation délivrée aux expert le 14 octobre 1726

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence par vous rendu en la chambre civille du Chastelet de Paris le vendredy unze octobre mil sept cent vingt six entre messire Joseph Joachim François Doujat chevallier conseiller honnoraire au Chastelet en son nom et de dame Marie Catherine Françoise Doujat sa sœur, épouse separée quant aux biens de messire Jean Baptiste François Le Boindre chevallier conseiller en la grande chambre du parlement et de messire Renée Maupeou chevallier vicomte de Bruyere seigneur de La Motte, demandeurs aux fins de l’exploit fait par Fisson huissier a verge aux Chastelet le 12 7bre dernier controllé le quatorze par Lemoyne et deffendeur a la demande [incidente?] portée par ses moyens du vingt six dud. mois et an, et Guillaume Eloy me jardinier a Paris et Marie Anne Moulinet sa fe auparavant ve de Pierre [Blomier?] et lad. Moulinet tant en son nom comme obligée que comme tutrice des enfans mineurs aud. Blomet et d’elle iceux héritiers aud. deffendeur pere deffendeur et demandeurs, partyes ouyes apres qu’il a esté delibéré […] ordonné que les deux experts qui ont fait le raport se transporteroient de nouveau sur l’héritage pour veriffier le contenu en leur raport et ce qui pour avoir esté changé, [1 mot] ou planté depuis iceluy dont ils seroient la prisée et autre chose ordonnez par lad. sentence ».
  • Conclusions : « Somme totalle de touttes les estimations par nous cy dessus faittes contenues au present raport treize cent soixante trois livres quinze sols ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu 6 livres pour une vacation. La bourse commune a perçu 3 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 61
Intitulé : 17 octobre 1726 - 24 mars 1727
Description matérielle : 1 cahier de 38 pages

Présentation du contenu :

Grande-rue du faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : Visite et toisé d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 15 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Benoît, Louis, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Commarteau, Léonard Maurice, maître maçon entrepreneur en bâtiment de Paris
  • Partie opposante : Fourcy, Louis, procureur au Châtelet, commanditaire des travaux
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Commarteau, Léonard Maurice, maître maçon entrepreneur en bâtiment de Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence de vous Monsieur rendüe le vingt deux juin de la presente année mil sept cent vingt six entre led. Sr Comarteau demandr affin de payement de la somme de quinze mil sept cinq cent soixante sept livres huit sols en deniers ou quittances vallables pour ouvrages de massonnerie faits en la susd. maison d’une part contre led. Mr Fourcy procureur au Chlet en son nom deffendr en demandeur incidamment a ce que les ouvrages en question soient veus visittez et toisez par experts suivant et conformement au marché fait entre les partye, lesquels experts rapporteront sy led. Sr Comarteau a executté led. marché, si il a fait les ouvrages suivant les quallitées y portées. Et conformément a iceluy et les diminutions qui doivent estre faittes dans les cas où il ne l’aura pas executté, comme aussy raporteront s’il a suivu et executté les plans desseins et eslevations qui luy ont esté mis entre les mains ».
  • Conclusions : « Revenant tous les ouvrages ensemble a la somme totalle generalle de douze mil quatre cent trente deux livres six sols neuf deniers. Tous les ouvrages nous avons trouvé bien et deument faits et construits suivant l’art et suivant le devis et marché et sans aucune malfasson, à la reserve de plusieurs appuis tant aux murs de face qu’aux pans de bois qui sont scellez a la place desquels led. Sr Commarteau en sera remettre d’autres sinon luy sera diminué huit livres pour lesd. appuis au nombre de quatorze ce qui sera au choix dud. sieur Fourcy ».
  • Coût de l’expertise : Les deux experts et le greffier ont reçu 102 livres pour 17 vacations. La grosse a coûté 32 livres, le papier 15 livres 8 sols. Coût total : 354 livres 8 sols. La bourse commune a perçu 85 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 62
Intitulé : 17 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 pages

Présentation du contenu :

Fossés de l’Estrapade

  • Type d’acte : Visite d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par assignation du 15 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : réception d’ouvrages de maçonnerie
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Sommier, Pierre, maître maçon à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre, architecte
  • Partie opposante : Fourcy, Louis, procureur au Châtelet, commanditaire des travaux
  • Expert : Le Brun, Jacques Charles, architecte
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Sommier, Pierre, maître maçon à Paris
  • Lieux de l’expertise : une maison
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence contradictoirement rendüe au Chastelet de Paris le sept septembre de la presente année mil sept cent vingt six entre led. Sr Sommier demandr affin de condamnation des ouvrages de massonnerie en question faits par luy pour led. Sr Caulle architecte expert bourgeois de Paris en sa maison sur les fossez de l’Estrapade et ce suivant l’estimation, interests et depens d’une part, et led. sieur Caulle deffendeur a lad. demande d’autre part. Par laquelle sentence partyes ouyes lecture faitte des pieces a esté dit que les lieux en question seront veus et visittez et les ouvrages de maçonnerie prisez et estimez par expert dont les partyes conviendront ou qui seront nommez d’office et a esté donné lettres aud. Sr Sommier de ce qu’il a nommé moy Quirot pour son expert en consequence a esté dit que lad. visitte prisée et estimation seroit faitte par nous experts nommez par lesd. partyes et leurs fins depens reservez ».
  • Conclusions : « A ce que dessus vacqué jusqu’à midy et attendu qu’il y a contestation entre les partyes sur la plus grande partie des autres ouvrages que led. Sr Sommier dit avoir fait dont la plupart sont contestez par le Sr Caulle, nous avons remis à continuer led. toisé jusqu’à ce que les partyes soient accordées entre elle ou que par vous Monsieur en ait esté ordonné et nous sommes retirez».
  • Coût de l’expertise : L’expert et le greffier ont reçu 6 livres pour une vacation. Grosse : 2 livres 10 sols. Papier et son contrôle : 2 livres 15 sols. Coût total 23 livres 5 sols. Bourse commune : 5 livres.
Cote(s) : Z/1j/583
Cote(s) : dossier 63
Intitulé : 19 octobre 1726 - 25 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 18 pages

Présentation du contenu :

Rue de l’égout faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : Visite de maisons et murs de séparation
  • Institution requérante : Lieutenant civil du Châtelet, par sommation du 16 octobre 1726
  • Expertise : contentieuse
  • Cause de l’expertise : encombrement de conduits de cheminée mitoyens
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Gillot, Jacques, aubergiste, propriétaire de l’une des deux maisons mitoyennes
  • Partie opposante : Remy, Jacques, maître vidangeur, propriétaire de l’une des deux maisons mitoyennes
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : aucun
  • Lieux de l’expertise : deux maisons mitoyennes
  • Pièces ajoutées : aucune

Commentaire :

  • Motivations : « Nous avons fait lecture d’une sentence par vous Monsieur rendue en la chambre civille du Chastelet de Paris le trois avril presente année mil sept cent vingt six entre led. Jacques Gillot aubergiste à Paris demandeur en exécution de vostre sentence contradictoire du seize aoust dernier et encore aux fins de la sommation signiffiée le jour d’hier tendante entre autres choses a ce qu’attendu que le sieur Delespine nommé pour tiers expert par vostre precedente sentence s’est desisté et deporté de lad. charge, il en soit nommé un autre en son lieu et place, d’une part, et Jacques Remy maître vuidangeur à Paris deffendeur d’autre part, par laquelle sentence partyes ouyes cous auriez Monsieur nommé d’office la personne de nous Caulle expert susd. pour tiers expert, laquelle sentence a esté scellée et signée ».
  • Conclusions : « Sur quoy nous expert tiers quoy que nous estimons qu’à deux [1 mot] un ramoneur peut passer pour ramoner [et entretenir?] lesd. reglemts et ordonnances de police faisant la longueur des tuyaux a trois pieds, mon avis est que l’une et l’autre des partyes doivent sy conformer et donner a chacun desd. tuyaux de cheminée de la maison trois pieds de passage [plusieurs mots] ».
  • Coût de l’expertise : L’expert a reçu 24 livres pour quatre vacation, Simon 6 livres pour une vacation. Bourse commune : 25 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/584
Intitulé : Octobre-décembre 1726
Description matérielle : 73 procès-verbaux
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 1
Intitulé : 21 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets

Présentation du contenu :

Maurecourt près Andrésy

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison et héritages
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 25 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession : il est conseillé aux héritiers mineurs, très nombreux, de s’en tenir aux legs universel de leur aïeule en vendant la propriété, dont un particulier se propose de l’acheter à 12000 livres : cette proposition avantageuse doit être vérifiée par un expert.
  • Expert(s) : Loir, Jean Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : héritiers mineurs de défunte Gerault, Marie, leur aïeule paternelle, femme de Gesnot Arnoult, Nicolas, bourgeois de Paris son mari en seconde noce : 1/ Nesme, Anne Marguerite, femme de Maurice, Pierre Armand, marchand bourgeois de Paris 2/ Nesme, Marie Anne, mineure, enfant de défunt Nesme, Antoine, maître bonnetier bourgeois de Paris 3/ Faulemberg, Antoinette sa femme, à présent femme de Pinard, Estienne, marchand bonnetier bourgeois de Paris etc.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison et quelques terres et vignes et prés situés au village de Marcourt paroisse d’Andrézy (Maurecourt, paroisse d’Andrésy), de peu de revenu et qui est à charge des mineurs héritiers de défunte Gerault, Marie
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble est estimé à 12000 livres
  • Coût de l’expertise  : Loir un jour et demy : 30 livres ; greffier : 30 livres ; grosse : 4 livres 5 sols ; papier, contrôle, expédition : 3 livres 10 sols ; Total : 67 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • « [f. 1v°] dans lesquels biens il se trouve entre autres choses une maison et quelques terres et vignes et prez scituez au village de Marcourt, paroisse d’Audrézy, de de peu de revenu et qui ne peut estre qu’à charge ausd. mineurs tant par le [??], la modalité de leur part et portion que par les gages et entretient qu’il serait plus avantageux ausd. mineurs qui n’ont qu’un douzième dans lad. maison et dépendances d’en faire la [f. 2r°] vente et comme de ceux qui se sont présentez pour acquérir laditte maison il n’en est point qui aye fait des offres plus avantageuses que le sr Benoist Sarazin, marchand de vin bourgeois de Paris qui en offre la somme de douze mil livres qui est un prix avantageux ausd. mineurs qu’il est à propos pour leur bien d’accepter les propositions dud. sr Sarazin et de luy faire la vente desd. maison et dépendances, pour à quoy parvenir il convient faire prendre qualité ausd. mineurs et substituer dans la succession de lad. dame Marie Gerault leur ayeulle, sur quoy a esté ordonné que les srs Maurice Pinard et Mr Sanson seront et demeureront tuteurs, [etc.] à l’effet par lesd. tuteurs chacun en droit soy esd. noms de renoncer chacun à leur égard pour lesd. mineurs et substituts à la succession de lad. Marie Girault leur ayeulle pour s’en tenir aux legs universel et particuliers à eux faits par led. testament dont ils consentiront l’exécution et se feront conjointement avec les autres colégataires universels délivrance réciproque dud. legs universel, et que lesd. tuteurs esd. noms feront la vente avec les autres [copropriétaires?] aud. sr Sarazin de la susd. maison et dépendances scituez aud. village […] pour le susd. prix et somme de douze mil livres si toutes fois il ne s’en trouve un prix plus avantageux, et à cet effet lad. maison au préalable prisée et estimée par nous Loir, expert nommé d’office, même publiée et affichée avec les remises ordinaires »
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 2
Intitulé : 21 octobre 1726 - 29 mars 1727
Description matérielle : 1 cahier de 22 feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

manque photo de la pièce annexe

Église Saint-Sulpice

  • Type d’acte : visite et estimation de serrurerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les ouvrages du sieur Puzin sont achevés et doivent être distingué des matériaux fournis par le curé (commanditaire)
  • Expert(s) : Le Chauve, Brice, architecte ; Simon, Mathurin
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Puzin, maître serrurier / Languet de Gergy, Jean-Baptiste, curé de Saint-Sulpice
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : église Saint-Sulpice
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : L’ensemble des ouvrages de serrurerie sont estimés à 3942 livres 6 sols 3 deniers de laquelle somme il faut retirer 354 livres de fer pesant fournis directement par le curé.
  • Coût de l’expertise  : Le Chauve pour 4 vacations : 24 livres ; Simon pour 4 vacations : 24 livres ; Bourse commune :  : 4 vacations : 20 livres ; 72 rôles : 9 livres ; Total : 29 livres
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • « [f. 21v°] Après quoy nous avons examiné le calcul des fers qui ont esté fourny audit Puzin suivant l’arresté du nommé Prunet magazinier dont le seing est au bas dud. mémoire et avons trouvé par iceluy calcul que led. Puzin redoit trois cent cinquante quatre livres pesans de fer qu’il a en sa possession apartenant à Mr le curé de Saint Sulpice, lequel mémoire est demeuré annexé à la minutte du présent raport après avoir esté de nous signé et paraphé. Somme totalle desdits ouvrages [f. 22r°] de serrurerie contenus au présent raport trois mil neuf cent quarante deux livres six sols trois deniers, cy 3942 livres 6 sols 3 deniers. Sur laquelle ledit sr Puzin fera raison à monsieur le curé de Saint-Sulpice de la valleur desdits trois cent cinquante quatre livres pesant de fer qu’il a en sa possession comme dit est apartenant à mondit sieur le curé. »
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 3
Intitulé : 22 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 feuillets

Présentation du contenu :

Rue neuve Saint-Eustache

  • Type d’acte : estimation d’honoraires
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 14 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : suite à la contrariété des experts (Bernard et Benoist) lors de la première visite (procès verbal du 12 décembre 1725), il est demandé un avis de tiers expert. Il avait été demandé à l’origine d’estimer les honoraires de Marteau
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Marteau, Jean-Baptiste, architecte à Paris
  • Partie opposante : Redoy, Pierre, maître bourlier à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue neuve Saint-Eustache appartenant à Redoy, Pierre
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les honoraires de l’architecte sont estimés à 800 livres
  • Coût de l’expertise  : Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse 27 rôles : 6 livres 15 sols ; papier, contrôle, expédition : 4 livres 10 sols ; total : 23 livres 5 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion : « [f. 7r°] Après laquelle lecture et avis le tout examiné avec toute l’attention nécessaire, nous estimons et notre avis est que les peines, soins, plans et vacations que led. sr Marteau a employé et fait pour la construction dud. batiment en l’estat qu’il est vallent la somme de huit cent livres, sauf à vous mr d’en ordonner selon votre prudence accoustumée, cy 800 livres »
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 4
Intitulé : 22 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de3 feuillets

Présentation du contenu :

Rue de Cléry

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 31 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : contrariété d’expert (Delespine et Raymond) lors de la précédente expertise qui se faisait dans le cadre de la vente par licitation de la maison (rapport du 14 octobre 1726).
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Aubereau de Villiers, Louis, bourgeois
  • Partie opposante :

1/ Houdon, Maréchal, Christophe

2/ Petit, Charles Emmanuel

3/ Petit, Hubert ; Denis, Jean

4/ Damonville, Denis et Denis, Françoise, sa femme héritière de défunt Denis, Pierre

5/ Cosque, Charles Dominique et Cosque, Marie, enfants de défunt Cosque, Charles et de Denis, Marguerite

6/ Dury de Kergouan, Antoine, receveur des domaines de Sa Majesté à Vanves en Bretagne seul et unique héritier de Dury, Jacques son père

7/ Hubert, Lécille, veuve de Delisle, Jacques, au nom et comme tutrice de ses petits enfants et enfants... etc. etc. tous les susnommé héritiers de Dury, Jean et des enfants de Dury, Mathurin propriétaires esdits noms de l’autre moitié de lad. maison rue de Cléry

  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Cléry, appartenant pour moitié à Aubereau de Villiers, Louis, et pour l’autre moitié au héritiers de Dury, Jean et des enfants de Dury, Mathurin
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : (Delespine l’avait estimée à 12500 livres et Raymond à 18000 livres), le tiers expert estime la maison qui est ancienne et caduque, au regard du grand nombre de réparations à y faire à 15000 livres
  • Coût de l’expertise  : Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 2 livres 10 sols ; papier, contrôle, expédition : 2 livres 10 sols. Total : 17 livres.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 5
Intitulé : 22 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 feuillets, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue Censier, faubourg Saint-Marcel

  • Type d’acte : toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les travaux (réalisés selon un acte sous seing privé du 12 juillet 1725) sont achevés et doivent être estimés pour procéder au paiement ainsi qu’il a été convenu
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante :1/ Dufour, Joseph, marchand tanneur 2/ Jollivet, Michel, maître maçon
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Jollivet, Michel, maître maçon ; Mr Monet, marchand tanneur
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Censier (Sensier) au faubourg Saint-Marcel (Saint-Marceau)
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages de maçonnerie est estimé à 296 livres 6 sols 6 deniers
  • Coût de l’expertise  : Bourse commune 13 livres visé le 2 novembre 1726 par Mr [lacune] Payé au greffier les 13 livres en la semaine du Launureux arresté le 20 décembre 1726
  • Pièces ajoutées  : 1/ pouvoir donné par les parties à Caulle, Martin, pour visiter et estimer les ouvrages, 4 mai 17262/ accord sous seing privé entre Dufour, Joseph et Monet, maître tanneurs et propriétaires des maisons mitoyennes rue Censier au sujet du mur de clôture qui tombe en ruine sera reconstruit à frais communs entre eux deux chacun pour moitié. L’accord précise la manière de procéder à la reconstruction, précise que Monet s’engage à démolir une petite maison qui s’appuie sur ce mur et cette portion de mur aux frais assumés au ¾ par Monet et le dernier quart par Dufour et autres accord pour éviter les désaccord entre les parties, 12 juillet 1725.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion : « [f. 3r°] Montant et revenant ensemble tous lesd. ouvrages de maçonnerie fait par led. sr Jolivet en la maison dud. sr Dufour tant pour le quart de la valeur desd. murs construit de neuf n fondations et élévations dont il est tenus au terme de l’acte susdaté et de légères ouvrages fait pour luy en la susd. maison à la somme totale de deux cent quatre vingt seize livres six sols six deniers cy 296 livres 6 sols 6 deniers ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 6
Intitulé : 22 octobre - 26 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Couvent Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie

  • Attachement de la numérisation  : Type d’acte : visite de mur
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les bras du cloître tombent en ruine.
  • Expert(s) : Duval, Charles, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : prieur et procureur des chanoines réguliers de Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
  • Présent : Franchez, François, leur maître maçon
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : les trois côtés du cloître du couvent des chanoines réguliers de Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les matériaux sont évalués à 175 livres, avant qu’ils ne soient démolis et réutilisés pour la reconstruction du cloître
  • Coût de l’expertise  : Duval : 12 livres pour deux vacations ; Bourse commune : 2 vacations : 10 livres ; 5 rôles : 12 sols 6 deniers ; Total : 10 livres 12 sols 6 deniers payé en la semaine de Mr Le Brun en février 1730
  • Pièces ajoutées  : pouvoir donné par le prieur et le procureur du couvent à l’expert Charles Duval pour visiter le cloître et donner son avis, 21 octobre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Objet de l’expertise : l’avis de l’expert est requis pour constater l’état et, une fois constater la démolition nécessaires, d’évaluer également les matériaux qui proviendront de la démolition et qui seront réutilisés pour la reconstruction.
  • Pièce jointe : « Nous soussignez prieur et procureur de messieurs les chanoines réguliers de Ste Croix de la Bretonnerie donnons pouvoir à Charles Duval, jurez expert en titre d’office de voir, visiter les trois costez de notre cloître, scavoir celuy endossez contre l’église et celuy opposez et celuy en retour endossez contre le batyment, d’en donner son avis sur le tout et promettons d’en passer par son avis comme par arrest de cour souveraine. Fait à Paris le vingt et un octobre mil sept cent vingt six. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 7
Intitulé : 25 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Ivry-sur-Seine

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 23 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage des biens de la succession de défunt Exhaltier, Thomas
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Exaltier, Françoise, veuve de Triquet, Louis François, officier du roi, héritière un tiers de défunt Exhaltier, Thomas, son père, de son vivant maître perruquier
  • Partie opposante :1/ Hérissan, Claude Jean Baptiste et Exhaltier, Thérèse Françoise, sa femme ; Exhaltier, Claude Françoise Marie Louise 2/ Exhaltier, Edmée Geneviève, tous deux enfants mineurs de défunt Exhaltier, Thomas Jean et de Hannique, Claude Edmée, sa femme, représentés par de Bauchville, Louis, leur tuteur ad hoc
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise au village d’Ivry dépendant de la succession d’ Exaltier, Thomas
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’avis de l’expert est que la maison ne peut être commodément partagée entre les héritiers et qu’elle vaut 2500 livres
  • Coût de l’expertise  : Loir : 7 livres 10 sols ; greffier : 7 livres 10 sols ; grosse : 3 livres 15 sols ; papier, contrôle, expédition : 2 livres 15 sols ; Total : 21 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées  : lettre d’un certain Tetart au greffier Callou (rue de la verrerie), 29 octobre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Pièce jointe intéressante : « A Paris, le 29 8bre 1726. Je vous prie, monsieur, de faire réformer à votre commodité le rapport que je vous renvoye parce que Mr Loir a oublié d’y mettre que la maison n’est pas partageable il n’a parlé que de l’estimation, je suis faché de la peine que je vous donne, mais vous ne le ferrez que quand l’occasion se présentera de voir Mr Loir je ne feray signifier le raport que quand il sera [v°] réformé. J’ay l’honneur d’être parfaitement, monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur Tetart ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 8
Intitulé : 29 octobre - 16 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 14 feuillets, 1 plan dessiné à plume

Présentation du contenu :

Rue d’Orléans ; rue d’Anjou au Marais

  • Type d’acte : visite, déclaration et partage de deux hôtels
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : requêtes du Palais (sentence du 15 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage d’un bien en indivision, requête sur licitation pour estimer si les hôtels peuvent être partagés
  • Expert(s) :1/ Delespine, Nicolas, architecte doyen des jurés experts 2/ Le Brun, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Cochois, Jacques Richard
  • Partie requérante : Le Camus, François, chevalier marquis de Bligny, maréchal des camps et armées du roi
  • Procureur : Dorigny, Claude
  • Expert : Le Brun, Charles
  • Partie opposante : Le Camus, Marie Anne, épouse de de Bazan, Jean René, chevalier marquis de Flamanville, lieutenant général des armées du roi
  • Procureur : Metais, Pierre
  • Expert : Delespine, Nicolas
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : le grand et le petit hôtel de Retz, situé rue d’Orléans au Marais, où demeure monsieur de Lamoignon, président au mortier, dont est propriétaire pour cinq sixième le marquis de Bligny
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le grand hôtel de Retz est estimé à 110 000 livres et le petit hôtel de Retz à 30 000 livres. Il est possible de les partager pour que les parties puissent en jouir moyennant que la marquise de Flamanville fasse saulte au marquis de Bligny de 6666 livres 13 sols 4 deniers.
  • Coût de l’expertise  : Delespine, 11 vacations : 66 livres ; Le Brun, id. : 66 livres ; greffier id. : 66 livres ; aydes ; 12 livres ; contrôle : 12 sols ; papier et grosse : 26 livres 6 sols ; expédition : 3 livres 10 sols ; Total : 240 livres 14 sols 6 deniers
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • [f. 2r°] « Plus avons fait lecture d’un procès verbal fait le 17 de présent mois et an pardevant et en l’hôtel demand sr Lefébure de la Malmaison, commissaire en lad. Cour, contenant comparution (?) réquisition et nomination de Mr François Claude Dorigny, procureur en la cour et dud. sr marquis de Bligny et de Mr Pierre Metais, aussy procureur en la cour, et de lad. dame marquise de Flamanville, au bas duquel procès-verbal est l’ordonnance de mondit sr Lefébure de la Malmaison, portant que par moy Le Brun, nommé et convenu par led. Dorigny aud. nom, et par nous Delespine, nommé et convenu par led. mr Melais aud. nom, il seroit procédé à la visitte et prisée du grand et petit hôtel de Retz et dépendances »
  • Conclusion : « [f. 14r°] lesquelles deux sommes [de 30 000et de 110 000 livres] ensemble dont celle de cent quarante mil livres, dont le sixième appartient à lad. dame de Flamanville est vongt trois mil trois cent trente trois livres six sols huit deniers, et les cinq sixième appartenant aud. sr de Bligny sont cent seise mil six cent soixante six livres treize sols quatre deniers.
  • Et pour que led. sieur de Bligny soit remplye du montant des cinq sixième à luy appartenant ausd. deux hostels, la dame de Flamanville luy doit faire saulte de la somme de six mil six cent soixante six livres treize sols quatre deniers, cy 6666 livres 13 sols 4 deniers.
  • Et, au moyen de ce lesd. parties auront chacunes les parts et portions telles quelles leurs appartiendront dans lesd. deux hôtels. Tout ce que dessus est l’avis de nous experts sauf à vous nos seigneurs d’en juger etc. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 9
Intitulé : 31 octobre 1726 - 25 septembre 1727
Description matérielle : 1 cahier de 13 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Expertise double

Rue du four, faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : visite d’une fosse d’aisance et visite d’ouvrage de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : cour des aides ( Jacques Vincent de Bèze, seigneur Delisle, conseiller du roi en sa cour des aides et commissaire en ces parties) (arrêt contradictoire du 7 août ; et arrêt contradictoire du 13 août 1727)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : La première expertise est demandée car les matières fécales provenant de la fosse d’aisance de la maison de Delachasse se déversent dans celle du sieur Ourry, il faut déterminer si elles se déversent parce que la fosse de Delachasse est remplie (la maison a été saisie) ou si c’est le mur qui présente un défaut.
  • La deuxième expertise est requise pour faire la visite des ouvrages réalisés par Vial Dubois, Louis pour réparer la fosse d’aisance.
  • Expert(s) : Caulle, Martin, architecte ; Belhomme, Maurice, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Oury, Estienne, contrôleur général de la maison de son altesse sérénissime madame la princesse de Conty, première douairière
  • Procureur : Chesnay
  • Expert : Belhomme, Maurice
  • Partie opposante :1/ Delachasse, Claude Joseph (décédé entre les deux expertises) 2/ de Beaulieu, Louis, fermier judiciaire de la maison de Delachasse, Claude Joseph et autres (ses créanciers)
  • Expert : Caulle, Martin
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : la fosse d’aisance d’une maison située rue du four, faubourg Saint-Germain, saisie sur sieur Delachasse ; la caves et la fosse d’aisance de la maison du sieur Oury.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : première conclusion (f. 7v°-8r°) : la fosse d’Ourry est plus basse que celle du défunt Delachasse, ce qui a amené au déversement naturel des plus liquides des matières, les experts donnent des préconisations pour aménager les fosses de manière à éviter que ceci se reproduise ; d’autre par, les dommages causés à Emery (arrêt du 11 octobre) ne sont estimés qu’à 10 livres. Deuxième conclusion : les ouvrages de réparations à faire sont estimées 375 livres 18 sols 8 deniers
  • Coût de l’expertise  : Pièce jointe : « Mrs Caulle et Belhomme, experts, trois vacations : 15 livres ; 1cahier 15 rôles : 3 livres 17 sols 6 deniers ; Total reçu par Mr Baudouin : 18 livres 17 sols 6 deniers.
  • A la fin de l’expertise (f. 13r°) : « Payé la somme de 13 livres 10 sols [lalaboure?] pour la présente affaire où Mr Caulle est seul en la semaine de Me Callou, arresté du 17e janvier 1728, scavoir, 3 vacations : 10 livres ; 28 rôles de grosses : 3 livres 10 sols ; Totale : 13 livres 10 sols. Enregistré au folio 174 »
  • Dans la marge du f. 8r° : Belhomme : reçu trois vacations ; Caulle : 18 livres pour trois vacations » et au f. 13r° : « Reçu douze livres pour mes deux vaquation entière M. Caulle »
  • Pièces ajoutées  : récapitulatif des paiements aux experts et autres, daté du 22 mars 1727.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Il y a deux expertises à la suite les parties ne sont pas les mêmes :
  • La deuxième expertise (qui est une visite d’ouvrages non payés au maître maçon par le fermier judiciaire de la maison) (f. 8v°) entre Meusnier, Geneviève, veuve non commune en biens de défunt Vial Dubois, Louis, maître maçon, au nom et comme tutrice de Vial, Marie Madelaine, et Vial Dubois, Marie Thérèse, filles mineures héritière dudit Dubois leur père d’une part, et Beaulieu, Louis, fermier judiciaire de la maison de défunt Bellechasse.f. 1v°) un autre arrêt de la cour du 11 octobre 1726 a été demandé par Emery, locataire, qui a perdu des marchandises entreposées dans la cave, et qui demande à être remboursé de son bail en remboursement de ses pertes.f. 2r°) Caulle a été nommé expert par la cour en remplacement de Delespine absent (la cause n’est pas précisée).
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 10
Intitulé : 31 octobre - 4 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Copeau

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 28 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la première expertise a aboutit à une contrariété d’experts ( Le Brun et Loir, rapport à partir du 27 juillet 1726)
  • Expert(s) : Delespine, Nicolas, architecte du roi, doyen des des jurés experts, entrep. (tiers expert nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Richard, Jean, maître maçon
  • Partie opposante : Bornat, Anne, veuve de de Veugny, Claude, professeur en l’université de Paris au nom et comme tutrice de de Veugny, Jean, leur fils mineur ; de Veugny, Claude, avocat en Parlement
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue Copeau, faubourg Saint-Marcel, appartenant à messieurs de Veugny, Claude et de Veugny, Jean
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages sont estimés 540 livres 2 sols 5 deniers
  • Coût de l’expertise  : B.C. : 11 livres 17 sols 6 deniers ; Delespine : reçu 12 livres pour deux vacations.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion : « [f. v°] Revenans tous lesd. ouvrages et dépences faittes par le sr Richard suivant les estimations faittes par nous Delespine tiers expert à la somme de cinq cent quarante livres deux sols cinq denier à la charge de faire par led. sr Richard tous les restablissemens des fractions et recrevissemens qui sont provenus par le tassement des ouvrages lorsqu’on a osté les chevallemens, estayemens et estrezillons qui ne sont pas de conséquence et ne préjudicient par à la solidité de l’ouvrage, cy 540 livres 2 sols 5 deniers. Tel et nostre avis, sauf à vous etc. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 11
Intitulé : 31 octobre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets

Présentation du contenu :

Pointe de la rue des vieilles Tuileries

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 23 juillet et 3 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les créanciers de Barbier, Michel exigeant le paiement de leurs créances ont obtenus la vente de la maison de Barbier, mais ne parvenant pas à la vendre plus de 2000 livres demandent l’estimation.
  • Expert(s) :1/ Le Brun, Jacques Charles, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Simolin, Claude, écuyer du roi et de [?] le prince Charles, grand écuyer de France 2/ Jouillard, Anne Marguerite, son épouse, auparavant veuve de feu Guillard, Michel, marchand de chevaux 3/ Guilloré, Nicolas, marchand de chevaux, bourgeois de Paris, légataire de feu Guilloré, Michel, son frère, créanciers des opposants de la somme de 11 000 livres en principal arrérages de rentes, sur ladite maison
  • Expert : Le Brun, Jacques Charles
  • Partie opposante :1/ Barbier, Michel, compagnon maçon 2/ Bertault, Madeleine, sa femme (défaillants)
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison appartenant à Barbier, Michel, compagnon maçon et Bertheault, Madeleine, sa femme sise au moulin de la pointe rue des vieilles tuileries qui coudent de Paris à Vaugirard
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble est évalué à 2250 livres
  • Coût de l’expertise  : Le Brun : 12 livres plus 3 livres (15 livres) ; Loir : 15 livres ; greffier : 15livres ; grosse : 7 livres 15 sols ; papier, contrôle, expédition : 4 livres 15 sols ; Total : 57 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Cause : « [f. 1r°] nous avons fait lecture d’une sentence rendue de vous, monsieur, le vingt trois juillet mil sept cent vingt six entre led. sr Simolin, la demoiselle son épouse, les sr Nicolas Guilloré, créanciers des cy après nommez, étant somme de onze mil livres en principal arérages de rentes dedans cent livres [?] sans préjudice de l’année courante intérets, frais et dépens, le tout adjugé par votre sentence du dix neuf février dernier, saisissant réellement sur lesd. cy après nommés lad. maison et demandeurs aux fins de la requête et exploit du [f. 1v°] dix neuf dud. mois de juillet, tendante à ce qu’attendu que lad. maison ne vaut pas plus de trois mil livres, qu’elle ne peut par conséquent supporter les frais d’un décret, que les demandeurs sont créanciers de plus de onze mil livres et privilégiez sur icelle étans autres créanciers, il vous plus ordonner qu’elle leur fut adjugée ainsy que le terrain sur lequel elle est scituée, ses circonstances et dépendances et déduction de cens, créances, suivant le prisée et estimation qui en seroit faitte par experts et [?] dont les parties conviendront sinon par par vous pris et nommez d’office, lesquels experts feroient par leur rapport un estat de la scituation, des lieux, des dégradations qui s’y trouveroient, des réparations qui sont à y faire, leur nature et ce qu’elles peuvent coûter, d’une part, et Michel Barbier, compagnon maçon et Madeleine Berthaut, sa femme, deffendeurs et deffaillants d’autre, par laquelle vous avez, monsieur, donné deffaut et pour le profit, attendu que les demandeurs sont créanciers des deffaillants de onze mil livres en principal et arérages sans préjudice de l’année courante, intérests frais et dépens, que leur créance est privilégiée à toutes autres sur la mesure dont il s’agist, ce qu’icelle maison ne vaut tout au plus que trois mil livres, que conséquament elle en peut supporter les frais d’un décret, avez ordonné qu’elle sera adjugée aux demandeurs ainsy que le terrain sur lequel elle est scituée ses circonstance et dépendances en déduction de leurs créances suivant l’estimation et prisée qui en sera fait par experts et gens à ce conoissants […] lesquels experts feroient par leur rapport un estat de la scituation des lieux, des dégradations qui s’y trouveroient, des réparations qui seroient à y faire, leur nature et ce quelles pourroient coûter et ce, après les formalitez plus au [f. 2r°] long énoncées en lad. sentence, pour par les demandeurs en jouir comme de chose à eux appartenant, et avez condamné les deffaillants aux dépens... ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 12
Intitulé : 4 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets

Présentation du contenu :

Rue de Bièvre

  • Type d’acte : visite de réparations en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Parlement (sentence du 3 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le propriétaire de la maison n’a fait faire aucun des travaux, notamment dans le puits où se dégorgent les immondices des autres maisons répandant l’infection, le défendeur a été condamné mais la cour ne s’estimant pas assez instruite pour adjuger les conclusions du demandeur, requiert la visite des lieux, réparations faites et à y faire.
  • Expert(s) :1/ Loir, Jean-Baptiste 2/ Fourier, Edme
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Guillbert, Antoine, maître perruquier, barbier à Paris
  • Procureur : Nouette, Jacques
  • Expert : Fourier, Edme
  • Partie opposante : Bigot, Antoine, marchand épicier et cirier à Paris
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Bièvre dont Guilbert, Antoine est principal locataire et appartenant à Guilbert, Antoine (loué à bail pour 9 ans)
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations prévues dans le bail sont prisées et les dommages causés à Guilbert, Antoine sont estimés au moins au tiers de la location, les appartement loués n’ayant pu être occupés.
  • Coût de l’expertise  :
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Cause « [f. 1r°] nous avons fait lecture d’un arrest de vous rendu nos seigneurs le trois octobre dernier entre Antoine Guilbert […] demandeur aux fins des exploits et requestes des vingt trois juillet 1725, dix sept juillet, vingt trois, dix neuf, et vingt huit septembre 1726 tendantes entre autres choses à ce que faute par le deffendeur d’avoir fait faire dans lad. maison les réparations nécessaires pour la rendre habitable et notamment à l’occasion du puits dans lequel ses [f. 1v°] dégorgent les immondices [??] des autres maisons, ce qui rend une infection capable d’occasionner la contagion, le bail fait au demandeur de lad. maison fut déclaré nul pour le tems de St Rémy lors prochain que le deffendeur fut condamné aux dommages et intérests du demandeur à dire d’experts et en tous les dépens [?] la cour ne trouverait pas sa religion suffisament instruitte pour adjuger les conclusions du demandeur, en ce cas et avant faire droit il luy plust ordonner que la maison dont est question seroit veue et visittée par experts qui seroient convenus ou nommez ou nommez d’office lesquels dans leur procès verbal feraient mention du tems auquel partie desd. réparations ont esté faittes de celles qui restent à faire et notamment de l’estat de puis et des lieux d’aysance de lad. maison et de dommages soufferts et à soufrir par led. demandeur pour raison de ce, pour lad. visitte et rapport fait et rapporté estre ensuitte fait droit sur les conclusions du demandeur ainsy qu’il apartiendroit et que le deffendeur fai [sic] condamné aux dépense et deffendeur d’une part, et Antoine Bigot, marchand épicier et cirier à Paris deffendeur et demandeur en requeste du vingt quatre septembre dernier, tendant entre autres choses affin d’opposition à l’exécution de l’arrest par deffaut du vingt huit aoust précédent d’autre, par lequel sans que les qualitez puissent nuire ny préjudicier, vous avez receu nos seigneurs, le sr Bigot opposant, [f. 2r°] à l’arrest par deffaut au principal et sur la demande en résolution du bail dont est question ordonné que les parties en viendroient au lendemain de St Martin et cependant sans préjudice des choses des parties ordonnée que les lieux dont il s’agist seroient veus et visitttez par experts dont les parties conviendroient pardevant Mr Lemoyne, conseiller [en la cour], sinon par luy pris et nommez d’office, lesquels experts lors de la visitte, feroient mention du tems auquel partie des réparations ont esté faittes, de celle qui restent à faite de l’estat actuel du puis et des lieux d’aysances de la maison en question et des dommages soufferts et à souffrir pour raison de la [sic] pour ce fait et rapporté estre ordonné ce que de raison. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 13
Intitulé : 4 novembre - 5 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets

Présentation du contenu :

Rue de Condé

  • Type d’acte : visite et estimation de réparations
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 16 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : des réparations urgentes sont à faire à la maison
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Désiré, Marie, fille majeure
  • Curateur : Arnouf, Pierre ou Esneuf, Pierre, bourgeois de Paris
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise à Paris rue de Condé, occupée par le comte de Charollers et appartenant à la demoiselle Désiré
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations sont estimées à 1 181 livres 9 sols 8 deniers.
  • Coût de l’expertise  : Loir : 12 livres pour deux vacations
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 14
Intitulé : 5 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Saint-Bon ; rue Jean Pain Mollet

  • Type d’acte : acte de comparution pour visite, toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie (réception)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil
  • Nature de l’expertise : inconnue
  • Cause (ou motif) de l’expertise : inconnue
  • Expert(s) : Le Brun, Jacques Charles, architecte ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Daujan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Chauveau, René Bonaventure, juré expert et entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Partie opposante : Poincinet, Pierre, écuyer huissier du cabinet de monseigneur le duc d’Orléans
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Chauveau, René Bonaventure
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue Saint-Bon, faisant l’encoignure de la rue Jean Pain Mollet, appartenant à Poincinet, Pierre, écuyer huissier du cabinet de monseigneur le duc d’Orléans.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expertise n’a pas lieu car l’opposant réfute le greffier pour une raison non expliquée.
  • Coût de l’expertise  : Loir : 6 livres pour une vacation ; Payé à la bourse commune 5 livres 7 sols 6 deniers en la semaine de Mr Le Couvreux arresté le 20 décembre 1726, scavoir : 1 vacation : 5 livres ; 3 rôles, grosses : 7 sols 6 deniers ; Total : 5 livres 7 sols 6 deniers.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Refus du greffier : « [f. 1r°] comme nous estions proche de faire lecture de vos sentences, monsieur, qui ont ordonné la visite, prisée et estimation desd. ouvrages et qui nous nomment à cet effet, led. sieur Pointinet nous a dit qu’il récuse led. Mr Daujan que nous avons amené pour greffier, sans dire autre chose, qu’il en déduira les raisons en temps et a signé. Pointinet
  • Veu laquelle reccusation n’avons pu procéder à la continuation de la lecture de vosd. sentences, monsieur, et par [f. 1v°] conséquent procéder ensuitte à la visitte, prisée et estimation desd. ouvrages et nous vous referons, monsieur, d’en ordonner jusqu’à quoy nous nous sommes retirez ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 15
Intitulé : 6 novembre - 7 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 26 feuillets

Présentation du contenu :

Plessis-Piquet

  • Type d’acte : réception d’ouvrages et état de réparations à faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 26 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : un premier procès verbal (des 24 et 25 avril dernier après la sentence du 8 avril 1726) de Bernard a requis des réparations au château mais le défendeur n’a pas fait réaliser la totalité des réparations dans les temps (fixé au 15 septembre), dont il faut vérifier la conformité.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante : Lhermitte D’Hyeville, Catherine Elisabeth, veuve de de Montesquou, Pierre, comte d’Artaignan, maréchal de France, général des armées du roi, gouverneur des villes et citadelle d’Arras, chevalier commandeur des ordres de sa majesté
  • Intendant : Lenaire, Louis
  • Procureur : Simon, entrepreneur architecte du roi
  • Partie opposante : de Montesquou, Paul, comte d’Artagnan, brigadier des armées du roi (défaillant)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Sulpice Dière, maçon ; Loir, Jacques, charpentier ; Billot, Antoine, maître couvreur ; Airault, Jean, maître menuisier ; Hérieux, maître paveur
  • Lieux de l’expertise : Château du Plessis-Picquet
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert dresse la liste des réparations faites et à faire ainsi que des défectuosités.
  • Coût de l’expertise  : Loir : deux journées de campagnes : 50 livres ; greffier : 50 livres ; grosse 133 : 33 livres 5 sols ; papier contrôle, exécution : 17 livres 10 sols ; Total 150 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion : « Tel est l’estat des ouvrages que led. seigneur comte d’Artagnan a fait faire aud. chasteau du Plessis-Piquet mentionnez dans la procès verbal dud. sr Bernard ensemble des réparations qui restent à faire, celles survenues depuis led. procès verbal et les défectuositez que nous avons trouvez dans celles faittes aud. château [dépendances?] que nous vous certifions sur le tout suivant votre prudence ordinaire. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 16
Intitulé : 6 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 feuillets

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Saint-Jacques

  • Type d’acte : acte de comparution
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence 27 septembre et 23 octobre)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : inconnue
  • Expert(s) : de Villeneuve, Pierre Jacquot, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Brunet, François, marchand de vin
  • Expert : de Villeneuve, Pierre Jacquot
  • Partie opposante :1/ Tamplier, Nicolas André 2/ Templier, veuve Lagarde 3/ Dasile, Charles et sa femme (absent)
  • Expert : de Planier (absent)
  • Procureur : Guyost le jeune (absent)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison Grande rue du faubourg Saint-Jacques dont est principal locataire Brunet, François, et appartenant aux opposants
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : aucun représentant de la partie opposante n’étant venu, il n’a pas été fait lecture des documents ni procédé à l’expertise.
  • Coût de l’expertise  : De Villeneuve : 6 livres pour une vacation ; Bourse commune : 5 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion : « Et après avoir attendu jusqu’à midy en ladite [maison] en présence que dit est avec ledit greffier soussigné, ledit sieur Planier et lesd. parties sans qu’il soit comparus ny personne de leur part, moy [v°] de Villeneuve, expert susd. dud. sr Brunet n’ay pu procéder seul à lad. visite suivant et aux vues desd. sentences susdtattée nous sommes retirez avec led. greffier soussigné jusqu’à ce qu’il en soit par nous, Monsieur, autremens ordonné ou qu’il nous soit donné de nouvelle assignation ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 17
Intitulé : 7 novembre - 15 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Loursine

  • Type d’acte : visite d’une maison
  • Institution de nomination : les biens de M. Landais ayant été saisis ils doivent être vendus, la maison doit être évaluée
  • Institution requérante : bailliage de l’artillerie de France, Arsenal de Paris en ses dépendances poudres et salpêtres partout le royaume (sentence du 7 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise :
  • Expert(s) : Fauvel, Jean, architecte (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Tancart, Toussaint
  • Partie requérante : Durand, Lambert, marchand brasseur et fermier judicier de deux maisons sises au faubourg Saint-Marcel
  • Partie opposante :1/ Fessart, procureur plus ancien des opposants 2/ Veuve Delivet
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Loursine, quartier Saint-Marcel, à l’enseigne du Paradis, saisie réellement à la requête du procureur du roi, poursuites et diligences du sieur Landais, demandeur, en exécution de votre sentence du deux septembre dernier
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert constate que la maison est pratiquement en ruine par vétusté
  • Coût de l’expertise  :
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Il n’y a pas de mention de paiement.

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 18
Intitulé : 7 novembre -25 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets

Présentation du contenu :

Rue du sépulcre

RB : manque la dernière page (f. 5verso f6r°)

  • Type d’acte : visite d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 30 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : deuxième expertise (contrariété entre les experts Quirot et Loir à propos de la construction d’une maison qui supprime le jour à son voisin)
  • Expert(s) : Fourier, Edme, architecte (tiers expert nommé)
  • Greffier de l’écritoire : présence du lieutenant civil
  • Partie requérante :1/ Trudon, Pierre, maître tapissier 2/ Caresme, Anne, sa femme
  • Procureur : Quelier
  • Partie opposante : Lebout Dhanouer ?
  • Procureur : Aubin Delaforest, Robert François
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, rue du sépulcre appelée petit hôtel d’Angleterre
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise :
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 12 vacations : 6 livres ; Fourier, 3 vacations : 18 livres ; greffier, 3 vacations : 18 livres ; grosse 25 rôles : 6 livres 5 sols ; papier contrôle : 2 livres 8 sols ; Total 50 livres 13 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • f. 1v° Quirot persiste dans son avis « sur quoi il nous a fait plusieurs observations » (vacation qui lui est payée).
  • Présence du lieutenant civil mentionnée f. 1r° et 4v°.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 19
Intitulé : 12 novembre 1726 - 30 décembre 1727
Description matérielle : 1 cahier de 16 feuillets, 4 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue de Beaune

  • Type d’acte : estimation d’ouvrages de charpenterie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant général (sentences du 20 août 1726 et 22 août 1727)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : achèvement des travaux réalisés par Bonneau, Charles à la maison de Colin
  • Expert(s) :1/ Caulle, Martin, architecte 2/ Fourier, Edme, entrepreneur 3/ Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Bonneau, Charles, maître charpentier
  • Expert : Fourier, Edme ; puis par Quirot, Pierre
  • Partie opposante : Colin, Claude, maître menuisier et marchand de bois pour la provision de Paris
  • Expert : Caulle, Martin
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Beaune, faubourg Saint-Germain, appartenant à au sieur Colin, dont le corps de bâtiment en aile fait face à la rue de l’université
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : Quirot estime la totalité des ouvrages à 9134 livres 7 sols 10 deniers, tandis que Caulle les estime à 6641 livres 7 sols 5 deniers
  • Coût de l’expertise  : Bourse commune : 81 livres 2 sols 6 deniers ; Caulle : 84 livres pour 14 vacations entières ; Quirot : 10 de la bourse commune pour 4 vacations employée par M. Fourier ; Quirot : 70 livres pour 10 vacations entières ; Mm Machoud, veuve Fourier : 12 livres pour le [?] de M. Fourier dans le présent procès-verbal
  • Pièces ajoutées  : 1/ billet ou reçu du greffier Baudouin des frais totaux de l’expertise (81 livres 2 sols 6 deniers), vu par Daujan le 12 avril 17282/ mémoire de calcul3/ mémoire de calcul4/ mémoire de transport de bois par Lemoyne, commencé le 23 septembre 1724.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • L’expert Fourier est décédé entre les deux sentences du lieutenant civil
  • « [f. 1r°] à l’effet de par nous […] voir, visiter, priser et estimer les ouvrages de charpente fait par led. Bonneau par ledit sieur Colin en ladite maison rue de Beaune et en aisle contenus au mémoire dont a esté donné copie aud. sr Colin dans le cour de l’instance de raporter l’état des bois fourny par led. sr Bonneau, de distinguer la qualité desd. bois, de fixer le nombres des voitures et voiages faits par led. sr Bonneau et faire de tous l’estimation, eu égard au tems desd. ouvrages, fournitures, voitures et façons de marquer si tous les bois enlevez du chantier dud. sr Colin par led. sr Bonneau suivant ses récepissée et ceux de ses commis ont esté employé aud. bâtimens sinon sinon [sic] en faire l’estimation à l’effet de quoy a esté ordonné par lad. sentence que les mémoires et récépissée seront remis ès mains de nous experts »
  • Lors de la vacation du 11 décembre 1726 (avant le décès de l’expert Fourier), les parties conviennent qu’il n’est pas nécessaire aux experts de revenir en leur présence sur les lieux pour faire les calculs : « [f. 9v°] Au surplus lesdites parties sont convenus et nous ont requis pour accelérer de faire les cacule de tous les bois de charpente eut contenus aux mémoires à nous mis ès mains employés et fournye ausd. deux batimens en question et dont il nous requièrent de ne point faire de vérification sur le lieux, convenant unanimement et conjointement des longueur, grosseur et quantité mentionnée ausdit mémoires et de donner notre avis sur le tous en exécution de lad. sentence sans qu’il soit besoin de leur présence ny de revenir sur les lieux et ont signé Claude Collin ; Bonneau » « [f. 10v°] attendu que par la susd. sentence du vingt deux aoust mil sept cent vingt sept, il est ordonné que moy Quirot continué au lieu et place dud. deffunt sieur Fourier avec moi Caulle et que ladite continuation doit estre faite en conformité du consentement unanime desd. parties cy dessus expliqué sans qu’il soit besoin de revenir sur les lieux, moy Quirot pour mettre plus au fait et conjoinctant [sic] avec ledit sieur Caulle examinée les ouvrages en question à l’effet de pouvoir parvenir à l’estimation ordonné par ladite sentence du vingt août mil sept cent vingt six, auquel [examens?] desd. ouvrages et aux lectures cy dessus faite par nous susd. experts la vaccation s’estant conformé nous avons remis à ce jourd’huy de relevée pour nous assembler à notre bureau rue des arcis pour procéder ausd. calculs en conformité dud. consentement des parties et nous nous sommes retirez ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 20
Intitulé : 12 novembre 1726 - 27 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 12 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Cherche-midi

  • Type d’acte : visite et estimation de réparations à faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 30 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le propriétaire n’entretient pas la maison (malgré un requête à la chambre civile du châtelet par le locataire en date du 11 octobre 1726), le locataire fait réaliser des travaux et souhaite que ses frais lui soient remboursé sur ses loyers (quittances d’ouvriers à l’appui)
  • Expert(s) : Dubois, Jean, architecte entrep. (nommé pour les deux parties)
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Carole, Guillaume, marchand brasseur
  • Partie opposante : Heuzé, Jean-Baptiste, marchand brasseur (défaillant)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : maisons et bâtiments de brasserie appartenant à Heuzé, Jean-Baptiste et dont Carole, Guillaume est le principal locataire.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la somme totale des travaux de réparations urgentes est estimé à 1186 livres 10sols et celle pour refaire les couvertures monte à 2485 livres 15 sols
  • Coût de l’expertise  : Bourse commune : 32 livres 7 sols 6 deniers ; Dubois : 30 livres pour 5 vacations
  • Pièces ajoutées  : billet ou reçu du greffier Baudouin des frais totaux de l’expertise (32 livres 7sols 6 deniers), vu le 8 février 1727. avec brouillon de calculs au verso.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Un défaut de documents judiciaires nécessite de reporter l’expertise :
  • « ladite maison] où estant, en présence dudit sieur Carolle, marchand brasseur, principal locataire d’icelle et en l’absence du sr Jean Baptiste Heuzé ausy marchand brasseur, propriétaire de la susd. maison ny personne de sa part et les pièces nécessaires pour procéder à lad. estimation ne nous ayant point esté mis ès mains de la part dud. sr Carolle à la requeste duquel ladite assignation nous esté donné notament la sentence énoncé en lad. assignation et l’original d’icelle n’estant point dans le dossier que led. sr Carolle vient d’envoyer cherché chez Me Prevost son procureur, sans lesquels principal pièces nous ne pouvons y procéder ayant attendu jusqu’à quatre heures et demy ou environ nous avons donné avis audit sieur Carolle de retirer la sentence et l’original de l’assignation en question dud. Me Prevost son procureur et de nous en donner avis [f. 1v°] affin de luy indiquer le jour et heures que nous pourons donner pour nous transporter sur les lieux et qu’il ait le tems de faire assigner que bon luy semblera et nous nous sommes retire avec led. greffier ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 21
Intitulé : 12 novembre 1726 - 1er avril 1727
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue de l’Arbre-sec

  • Type d’acte : estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse (succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession, pour le partage des biens entre les héritier du défunt sieur Le Vigneur, il faut estimer la valeur de la maison
  • Expert(s) : Fourier, Edme, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine Charles
  • Partie requérante :1/ Ruby, Anne Geneviève, veuve de Le Vigneur, Jacques, bourgeois de Paris
  • Procureur : Me Cherence 2/ Le Vigneur, Nicolas, en son nom et comme tuteur ad hoc de Le Vigneur, Louise, sa sœur mineure 3/ Sieur et dame Caperon, tant en leur nom que comme pour le sieur Caperon fondé de la procuration spéciale dudit sieur Le Vigneur, Jacques
  • Procureur : Me Cosseron
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de l’arbre-sec faisant partie des biens de la communauté entre Ruby, Anne Geneviève, veuve Le Vigneur et son défunt mari, appartenant pur 5/6 à la communauté des biens du couple et pour 1/6 à leurs enfants.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 44 000 livres
  • Coût de l’expertise  :
  • Pièces ajoutées  : 1/ copie de l’assignation donné par Ruby, Anne Geneviève, veuve Le Vigneur, Jacques à Fournier, Edme pour procéder à la visite de la maison, 31 mars 1727 (sic) 2/ extrait du pouvoir donné par les demandeurs à l’expert Fourier, Edme pour voir et estimer la maison dans le cadre du partage des biens (par Langlois le 23 octobre 1726 et pouvoir ensuite.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • f. 1r° : l’expert et le greffier ne font pas lecture des pièces (qu’ils annexent au procès-verbal) et, en l’absence des parties commencent directement la visite des lieux.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 22
Intitulé : 10 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Saint-Joseph

  • Type d’acte : visite des ouvrages de maçonnerie, charpenterie, couverture, menuiserie, serrurerie, plomberie et pavé à une écurie et remise
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du)
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la contrariété d’experts nécessite une deuxième expertise (rapport de Quirot et de Villeneuve du 4 octobre 1726 suite à la sentence du 4 septembre 1726, les experts étaient d’accord sur les toisé calculs et quantité et ne divergeaient d’avis que sur la prisée et estimation de tous les ouvrages ; Quirot les estimant à 981 livres 7 sols 10 deniers et d’après de Villeneuve à 329 livres 7 sols)
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (tiers expert nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : de La Bruyère, Jean, ancien conseiller au Parlement de Paris
  • Expert : Quirot
  • Partie opposante : Dozias, Estienne, bourgeois de Paris (défaillant)
  • Représentant : Marchand, Antoine Serge, bourgeois de Paris, beau-père Dozias, Estienne
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une écurie et remise qui sont une maison, rue Saint-Joseph où demeure le sieur de la Bruyère (locataire), dont était propriétaire Dozias, Estienne
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimés à la somme de 800 livres
  • Coût de l’expertise  : Loir : 6 livres pour une vacation ; De Villeneuve : 6 livres pour sa vacation ; Quirot : 6 livres pour une vacation ; greffier 1 vacation : 6 livres ; grosse 19 rôles : 4 livres 15 sols ; papier contrôle : 2 livres 19 sols ; Total 31 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • de Villeneuve (un des premier expert) est présent
  • conclusion : « Après quoy nous tiers expert susd. ayant fait les calculs et estimation de chacque nature desd. ouvrages nous les prisons et estimons valloir ensemble la somme de huit cent livres, n’ayant point remarqué qu’il soit resté au proffit de mond. Sr de la Bruyère aucuns bois de charpenterie ny tirans de fer de l’ancienne remis ny que il a esté fait une écurie n’y qu’il y eu aucun esdiffice au fond de lad. cour à la place de la nouvelle remise, dont les mortoises qui sont tant au poitrail qu’aux potteaux y puissent porter aucun préjudice, lesd. mortoises n’ayant esté faitte que pour y placer deux lieux que l’on a trouvé à propos de suprimer pour pouvoir ranger, mettre à couvert plus aisément deux carrosses sous lad. remise, laquelle supression est advantageuse à lad. maison qui se trouve avoir deux remises de carosses aisées au lieu d’une, à l’égard de la ferrure de la porte de l’escurie elle est proportionnée et de qualité à mettre à une pareille porte, cy 800 livres... ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 23
Intitulé : 13 novembre 1726 - 19 avril 1728
Description matérielle : 1 cahier de 8 feuillets

Présentation du contenu :

Place du Trône, faubourg Saint-Antoine ; Vincennes

  • Type d’acte : visite et état de trois maisons et estimation des réparations à y faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : requêtes du Palais (seconde chambre) (sentence du 15 octobre 1726) avec comme commissaire de Saint-Vincent, Pierre Nicolas Robert
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les maisons ont été saisies réellement
  • Expert(s) : Doucet, Jacques, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Daujan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Boulanger, François, fermier judiciaire des maisons saisies sur le sieur Félix
  • Procureur : Sablon, Louis François
  • Partie opposante :1/ Aubras, André, procureur poursuivant en son nom 2/ Félix, Antoine, partie saisie (procureur : Barrat) 3/ Mr Crosnier, procureur plus ancien des opposants (défaillants)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison, grande rue du faubourg Saint-Antoine, au devant de la place où était le trône et à l’encoignure de la rue conduisant à Picpus, nommée rue de la Croix de Picpus, louée à Sandrin, maçon ; une maison située à Vincennes rue de la Pissotte, occupée par Lepreux, maréchal ferrant ; une petite maison, située au faubourg Saint-Antoine,au petit Charonne, occupée par Vallet
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la somme totale des réparations à faire aux trois maison sont estimées à 927 livres
  • Coût de l’expertise  : Doucet : 37 livres 10 sols pour deux jours et demi ; bourse commune … total : 31 livres 2 sols 6denier
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Pour ménager les frais, Aubras (opposant) suggère de ne faire appel qu’à un seul expert pour les deux parties.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 24
Intitulé : 14 novembre-16 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 feuillets

Présentation du contenu :

Rue des Francs-Bourgeois

  • Type d’acte : visite d’un escalier
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence contradictoire du 17 avril 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : contrariété d’experts, suite au rapport fait par les premiers experts Caulle et Loir (du 4 juin 1725) (litige sur des travaux réalisés respectant ou non le partage du 4 février 1637 et privant de jour le voisin)
  • Expert(s) : Frémiot, Nicolas, architecte entrep. (tiers expert nommé)
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Daubichon, Claude, bourgeois de Paris
  • Partie opposante : Le Sauvage, Louis, professeur émérite de philosophie au collège royal de Navarre
  • Procureur : Me Anger l’aîné
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Francs-Bourgeois, près la porte Saint-Michel appartenant au sieur Le Sauvage et dont Daubichon est voisin.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert tranche en faveur du requérant (démolition de l’escalier), rejoignant ainsi l’avis du premier expert Caulle.
  • Coût de l’expertise  : Frémiot : 12 livres pour deux vacations ; Caulle : 6 livres pour une vacation entière ; BC : 15 livres.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Caulle, l’un des premiers experts est présent
  • « [f. 5r°] J’ai veu les différents avis desdits premiers experts ensemble les fins et dirs desd. sr Daubichon et Le Sauvage, après quoy j’ai veu, visité et examinée les ouvrages de maçonnerie et charpenterie que led. Le Sauvage a fait faire consistant en un petit escalier à vice, lequel escalier et édifice est contre la disposition de l’acte de partage et autres actes énoncé et distance au présent rapport, c’est pourquoy mon avis est que ledit escalier et édifice soit abbatu et démolie pour estre refait sy bon luy semble suivant les hauteur, largeur et distances mentionné à l’acte de partage ce qui est l’avis de moy Frémiot, tiers expert, sauf à vous, monsieur, d’en juger et ordonner etc. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 25
Intitulé : 15 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Place aux Veaux

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de menuiserie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : juge auditeur au Châtelet (sentence contradictoire 22 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le sentence a ordonné à l’opposant et propriétaire de payer les ouvrages de Nicolle, Antoine suivant l’estimation qui en sera faite par l’expert nommé d’office après que les deux parties s’en soient rapportées au Châtelet.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Nicolle, Antoine, maître menuisier
  • Procureur : Hua, Louis
  • Partie opposante : Dumoutier, huissier commissaire priseur en l’hôtel de ville
  • Représentant : sa femme qui n’est pas nommée
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Nicolle, Antoine
  • Lieux de l’expertise : une maison sise place aux veaux, chez le sieur Dumoutier, demeurant au second étage de ladite maison, et dont la boutique est occupée par le sieur Thevin, marchand de vin
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages à payer sont estimés 48 livres 5 sols.
  • Coût de l’expertise  : Quirot, expert : 3 livres ; greffier 1 vacation : 3 livres ; grosse 6 rôles : 1 livres 10 sols ; papier et contrôle : 1 livre 10 sols ; Total : 9 livres.
  • Pièces ajoutées  : copie de l’assignation du juge du Châtelet suite à la requête du procureur de Nicolle, à l’expert Quirot, 14 novembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • f. 1r° en haut à droite : « cette affaire est expédiée et n’est point délivrée »
  • A gauche « C’est aux auditeurs où l’on a que demy droit. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 26
Intitulé : 16 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

[Adresse ?]

  • Type d’acte : estimation de sciage de pierre
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : les juges consuls à Paris (sentence du 21 juin 1723)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les parties ne parviennent pas à s’accorder à propos d’ouvrages de traits de pierre réalisés en avril 1723
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Treilleau, Jean-Baptiste, scieur de pierre à la Basse Villeneuve, cul de sac des babilers
  • Partie opposante : Delisle, maître maçon, demeurant au faubourg Saint-Denis (défaillant) ; Marion, maître maçon rue de la Mortellerie (comparant), associés ensemble
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : sans objet, le calcul se fait à partir du mémoire joint, au domicile de l’expert.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages de traits sont estimés à 61 livres 6 sols 6 deniers.
  • Coût de l’expertise  : Loir : 3livres ; greffier : 3 livres ; grosse : 1 livre 15 sols ; papier, contrôle, expédition : 1 livre 10 sols ; Total : 9 livres 5 sols.
  • Pièces ajoutées  : mémoire de sciage fait pour messieurs Ledlisle et Marion par Treillau en avril 1723.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • « [f. 1r°] avons fait lecture de votre sentence du vingt et un juin mil sept cent vingt trois […] par laquelle vous avez ordonné Mrs, que les parties, tant comparantes que deffaillantes se retireroient devant nous Loir, arbitre par vous nommé d’office, que nous les entenderons et accorderions si faire ce pouroit, sinon nous en ferions notre rapport par écrit sans papier timbré que nous envoyerions en votre greffe clos et cacheté pour estre, iceluy, par nous veu et ensuitte fait droit aux parties aussy que de raison.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 27
Intitulé : 18 novembre 1726 - 27 août 1727
Description matérielle : 1 cahier de 14 feuillets

Présentation du contenu :

Le Désert, dit les martyrs de Montmartre

  • Type d’acte : visite d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 12 août 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : dans le cadre de la gestion de bien immobilier appartenant appartenant à des mineurs, le tuteur, en raison des travaux trop chers qui seraient à réaliser pour parachever la maison souhaite (ou parvient à convaincre le lieutenant civil?) qu’il vende les biens en question. Les plans, devis et marchés sont fournis à l’expert pour dresser l’état de la maison, sa valeur, évaluer les travaux qui restent à faire, et la valeur de la maison quand les travaux auront été faits.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : les enfants mineurs de Reynal de Lescure, Louis, maître chirurgien juré à Paris et de défunte Garguerie, Claude Catherine, son épouse
  • Tuteur : Reynal de Lescure, Louis
  • Subrogé tuteur : Pavin, Jean, leur grand oncle maternel
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : au lieu Le Désert, dit les martyrs de Montmartre, appartenant aux enfants mineurs de Reynal de Lescure, Louis
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la valeur de la maison, compris le fond est estimé 40 000 livres, les ouvrages à y faire sont estimés à 21 000 livres, et la valeur de la maison, une fois que les travaux seront faits est estimée à 61 000 livres.
  • Coût de l’expertise  : Loir, 4 vacations : 30 livres ; greffier : 30livres ; grosse, 58 rôles : 14 livres 20 sols ; papier contrôle, exécution [vide]
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 28
Intitulé : 18 novembre - 23 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Pontoise, vis-à-vis l’église Notre-Dame

  • Type d’acte : visite, bornage et séparation des terres et héritages
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : requêtes du Palais (sentence du 20 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif) de l’expertise : contestations par les parties quant aux délimitation des terrains
  • Expert(s) : Lebrun, Jacques-Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Nicolay, Antoine Nicolas, chevalier marquis de Goussainville seigneur de la terre et seigneurie de Juy et des fiefs de Chelle, de la Tour du Gut de la Broüe etc etc. conseiller du roi en tous ses conseils et en sa cour de Parlement et premier président en survivance ? en sa chambre des comptes à Paris.
  • Partie opposante : Rivié, Thomas, écuyer conseiller secrétaire du roi maison et couronne de France et de ses finances, seigneur de Gricourt et de Gerancourt
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un terrain sur lequel se trouve une maison à Pontoise vis-à-vis l’église Notre-Dame à l’enseigne du bras d’or.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert délimite le terrain...expertise difficile à lire, problème de compréhension
  • Coût de l’expertise  : Le Brun, 7 jours : 140 livres ; greffier idem : 140 livres ; grosse 38 rôles : 9 livres 10 sols ; papier et contrôle : 4 livres 5 sols ; Total : 293 livres 15 sols.
  • Pièces ajoutées  : lettre cachetée destinée à l’expert Lebrun, rue de la verrerie à Paris et écrite par Tainturier le 28 décembre 1726 : Tainturier explique que le Chambre lui a ordonné d’envoyer la grosse du rapport pour diminuer le reçu de 50 livres (cf. copie d’extrait).

Commentaire ou copie d’extrait :

  • la dernière vacation explique que l’expert et le greffier n’ont pas pu trouver de moyen de locomotion pour revenir à Paris (le carrosse de Rouen était plein) et n’ayant trouvé des chevaux que pour le lendemain sont resté à l’auberge du grand cerf une nuit supplémentaire.
  • Lettre : « Suivant les ordres de la chambre, monsieur, monsieur Coustard m’a ordonné de vous envoyer la grosse du raport pour diminuer au bas le receu des 50 livres en question et les retirer de vous.
  • Vous aurez agréable de faire cette diminution dans les receu et de remettre à mon clerc présent porteur les 50 livres affin que je sois en estat d’assurer la chambre lundy matin suivant les ordres que j’ay receu que cela est consommé.
  • J’ay l’honneur d’estre parfaittement, monsieur, votre humble et très obéissant serviteur. Tainturier. Le 28 décembre 1726. le receu ne doit plus estre que de 363 livres 15 sols.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 29
Intitulé : 18 novembre 1726 - 8 mars 1730
Description matérielle : 1 cahier de 25 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Neuve d’Anjou, faubourg Saint-Honoré

  • Type d’acte : visite, toisé et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Jomard, maître général des bâtiments, ponts et chaussées de France (sentences des 7 juin 1726
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : défaut de paiement d’ouvrages
  • Expert(s) :1/ Debias-Aubry, François, architecte 2/ Fourier, Edme, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante :1/ de Gaude du Lajage, Jean 2/ de Gaude du Lajage, Léonard, frères 3/ Peyrolles de Labussière, Léon, compagnons maçons et associés
  • Expert : Fourier, Edme
  • Partie opposante : Landa, Joseph Philipes, maître maçon, entreprneur de bâtiments à Paris.
  • Expert : Debias-Aubry, François
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :1/ de Gaude du Lajage, Jean 2/ de Gaude du Lajage, Léonard, frères 3/ Peyrolles de Labussière, Léon, compagnons maçons et associés
  • Lieux de l’expertise : une maison rue neuve d’Anjou, faubourg Saint-Honoré appartenant au sieur Debray ; une maison rue des Petits-Champs appartenant à Mr Barally, conseiller en la cour.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : Le total des ouvrages faits à la maison rue neuve d’Anjou montent à la somme de 2453 livres 7sols 5 deniers ; et ceux faits à la maison rue des Petits-Champs monte à la somme de 4163 livres 16 sols 9 deniers.
  • Coût de l’expertise  : Debias-Aubry, 9 vacations : 54 livres ; Fourier, 4 vacations : 24 livres ; greffier, 11 vacations : 66 livres ; grosse, 98 rôles : 24 livres 10sols ; papier contrôle expédition : 12 livres ; Total : 180 livres 10 sols.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Querelle intéressante entre une entrepreneur et ses employés passant en audience, litige sur les prix (cherté des vivres et des ouvriers)
  • (f. 1r°) Les demandeurs ont déposé deux requêtes à la Chambre, l’une par de Goude, Jean, qui doit recevoir du défendeur 600 livres etc. et la seconde au sujet de travaux non payés à une maison rue des Petits champs.
  • La première vacation s’achève à midi (lecture des pièces) mais de toute façon il fait trop mauvais temps pour procéder au relevé (f. 3v°)
  • Lors des deux dernières vacations, les calculs sont réalisés au bureau rue des Arcis. L’expert Fourier est décédé entre temps (il ne fait que 4 vacations sur 9), Debias-Aubry a lui-même été malade et a aussi été retardé par différentes affaires en campagne qu’il a été obligé de faire tant par monseigneur le contrôleur général qu’autres seigneurs (f. 24r°).
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 30
Intitulé : 18 novembre 1726 - 7 avril 1727
Description matérielle : 1 cahier de 20 feuillets, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue des Cannettes, faubourg Saint-Germain

RB : la dernière photo (7619 est floue)

  • Type d’acte : visite de puis, fosses d’aisance et autres lieux contentieux
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 11 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le puis de la maison de Millochin est infesté, celui-ci suspecte que la fosse d’aisance de ses voisins jugée défectueuse est à l’origine de cette souillure
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Dubois, Jean, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Millochin, Pierre, marchand bourgeois de Paris
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Partie opposante :1/ Couvreur, Jean Florentin, marchand épicier 2/ Rigault, Jean Pierre Auguste, son beau frère, trésorier de France (défaillant)
  • Expert : Dubois, Jean
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Cannettes, faubourg Saint-Germain appartenant conjointement par indivis à Le Couvreur et Rigault, contigüe à celle du sieur Millochin (fosses d’aisances des deux maisons)
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : contrariété d’experts : Quirot estime que le problème vient bien de la fosse d’aisance de Couvreur et aucunement des fosses de Millochin, ainsi qu’il l’a précisément décrit dans ses vacations et comme le prouve le fait que depuis les sept mois que la fosse de Couvreur a été vidée, le progrès de l’écoulement a été stoppé. Dubois persiste dans son avis, péremptoire, qui est que qu’il ne peut donner un avis tant que l’on n’a pas déterminé exactement de quelle manière telle ou telle fosse peut avoir été la cause de al corruption de ce puits (si possible, il pencherait plutôt pour imputer la faute à la fosse du requérant) (cf transcription : arguments très intéressants)
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 7 vacations : 42livres ; Dubois, 7 vacations : 42 livres ; greffier idem : 42 livres ; grosse, 85 rôles : 21 livres 5 sols ; papier contrôle expédition : 10 livres 16 sols ; Total : 158 livres 1sol
  • Pièces ajoutées  : 1/ copie de réquisition ? Entre les parties pour préparer la visite, précise que si les experts ne sont pas d’accord le lieutenant civil nomera un tiers expert, 13 mars 1727.2/ copie du même acte.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Avis de Dubois « [f. 19r°] Et moy, Dubois, persévérant en l’avis par moy cy devant donné dans lequel j’ay [f. 19v°] suffisament, certainement et avecq connoissance de cause démontré l’impossibilité qu’il y a de pouvoir dire afirmativement d’où procède l’origine des urines et matières qui ont gasté l’eau du puys en question, tout ce que l’on poura me dire et remontrer sur le fait ne me déterminera point à juger laquelle des deux fosses est celle qui est la cause que l’eau de ce puis a esté gastée, jusqu’à ce que l’on m’ait fait voir non seullement l’origine, mais encorre les routes et fillures par où ont passé les urines et matierres depuis l’un de ces fosses jusqu’à l’eau du puis, c’est ce qui n’a point encorre esté fait jusqu’à présent, c’est la véritable et certaine démonstration qui puisse me convaincre du fait dont il s’agit, sans quoy je persévère à dire qu’il est de toute impossibilité de connoistre certainement la cause qui a pu gaster l’eau de ce puis ; car tout ce qui nous avons veu et remarqué jusqu’à présent ne peut passer que pour de faux rayons de lumières ou de fausses apparence qui peuvent nous tromper et sur lesquelles nous ne devons point établir nostre jugement pourrendre la justice à qui elle appartient avecq connoissance de cause ; car si il ne tenoit qu’à juger du fait dont il s’agist par les aparences, j’en vois une qui pourroit me porter à juger que c’est la fosse de la maison du sr Millochin qui a gasté l’eau de son puis et non celle de la maison du sieur Courveur puisque aussy tost que celle du sr Millochin a esté vuidée, l’eau de ce puy s’est trouvé claire et nette et ne sentant aucune odeur, pendant que la fosse du sr Couvreur n’a esté [f. 20r°] vuidée que longtemps après celle du sr Millochin ainsy qu’il nous a esté dit et assuré sur les lieux ; or cette eau demeure claire et nette aussitost que la fosse du sr Millochin a esté vuidée et celle du sr Couvreur ne l’estant pas, que peut-on inférer de la sinon que l’eau du puis n’a esté gastée que par les urines et matières de la fosse du sr Millochin, qui selon les apparence l’a crut luy mesme puisqu’il l’a fait vuider la première n’ayant fait assigner le sr Couvreur pour vuider la sienne que longtemps après ; cependant nonobstant touttes les apparences je ne prétend pas imprudemment dire et assurer que c’est le fosse du sr Millochin qui a gasté l’eau de son puis, non plus que celle du sr Couvreur quoy que les indications soient, à beaucoup près, moins nombreuses, aparantes et sensibles que celles que nous avons observé et conjointement du costé de la fosse dud. sr Millochin.
  • Outre ce que dessus, j’observe qu’en procédant aux opérations et observations par nous faittes pendant le cours de nos cinq vaccations que si nous avions trouvé la cause certaine de la coruption de l’eau de ce puis, nous en serions demeuré là, et aurions jugé aussy tost et sur le lieu d’où procèdoit le mal, c’est ce que nous n’avons pu faire sur des apparances qui nenous ont pas paru suffisantes pour nous déterminet à donner nos avis, or si dans le cours de nos visites nous navons pas trouvé de preuve qui ait pu nous asseurer de la vérité du fait comment pourrons-nous à présent en juger par démonstration ou autrement, cela ne me paroist pas faisable car la véritable démonstration pour en juger en pareil cas est celle de connoistre [f. 20v°] premièrement l’origine de la cause et ensuitte les fillières et sinuositées par où ont passé ou filtré les urines et matières que l’on prétend avoir gasté l’eau du puis en question ; pour en connoistre avecq certitude il les faut découvrir et les conduire de l’oeuil depuis leur origine jusqu’à l’eau, c’est la véritable démonstration qu’il faut faire, se qui n’a point esté faitte, sans laquelle moy Dubois, je soutiens qu’il n’est pas possible de juger avecq connoissance de quelle fosse l’eau de ce puis a esté gasté et que scavons nous s’il n’y a point une autre cause cachée et à nous inconnue jusqu’à présent qui de temps en temps ait gasté l’eau du puys en question, cela n’est pas impossible puisque dans d’autres cas pareils, il s’est trouvé des fosses fort éloignées qui ont gasté l’eau de certains puis et dont l’on n’a pu trouver l’origine qu’à force de chercher en faisant des opérations longues et pénibles dans les terres que scavoir nous aussy si ce puis n’avoit pas besoin d’estre curé et qu’il n’y voit pas des ordures et immondices au fond qui ayent donné une mauvaise couleur et odeur à cette eau ; cela estant, je ne vois point d’autre moyen de juger de la question, sinon celuy que je propose, sauf aux partyes de nous en requeris si elles le jugent à propos ; tel est mon avis, sauf à vous monsieur, de juger et ordonner suivant vostre justice et prudence ordinaire. Quirot / Dubois
  • Et moy, Quirot, attendu qu’il n’est pas de la règle de rétorquer l’avis de son confrère par un second avis, n’ay rien à répondre et n’ay rien à adjouter quand à présent à l’avis que j’ay cy devant donné, c’est pourquoy je me suis retiré. Quirot ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 31
Intitulé : 19 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 feuillets, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue de la Couture-Sainte-Catherine

  • Type d’acte : estimation d’ouvrages de sculpture
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : litige entre le propriétaire et l’artisan au sujet de l’estimation des sculpture réalisées par Fichon, père
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Paulmier, Nicolas, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Fourier, Edme, architecte
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Partie opposante : Fichon, Philippe (père), maître sculpteur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Culture Sainte-Catherine appartenant à Fourier, EdmeFichon, Philippe a réalisé des ouvrages de sculpture
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages réalisés sont estimés à 506 livres par les deux experts
  • Coût de l’expertise  : (sans objet)
  • Pièces ajoutées  : 1/ original de la signification de l’huissier adressée à Fichon, Philippe, à la requête de Fourier, Edme, pour le débouter ? de l’assignation qu’il a reçu à pour comparaître à la chambre civile du Châtelet pour se voir condamner à payer 871 livres pour ouvrages de sculpture, le 15 novembre 1726 2/ pouvoir donné par Philippe Fichon à l’expert Nicolas Paumier pour visiter les ouvrages, et de choisir un tiers expert le cas échéant, 19 novembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • L’expertise a été contrôlée mais n’est point expédiée.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 32
Intitulé : 19 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets

Présentation du contenu :

Porcherons

  • Type d’acte : visite et estimation de maisons et marais
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 25 juin 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage des biens du défunt Le Fevre, Jean, la veuve est condamnée à rendre la compte de la communauté des biens entre elle et son défunt mari.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Bonneau, Marie-Anne, veuve de Le Fevre, Jean, boulanger aux Porcherons
  • Partie opposante : enfants mineurs héritiers de Le Fevre, Jean, du premier et du second mariage,1/ Tuteur des enfants nés et à naître en légitime pariage : Desforges, Jean-Baptiste 2/ Tuteur des enfants du second lit : Le Fevre, Guillaume, maître boulanger
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sis au Porcherons où habite Bonneau, Marie-Anne, veuve de Le Fevre et une pièce de terre en marais située au chemin qui conduit de la porte Guillon à la grande pente. Les deux appartenant à la communauté des biens entre elle et son défunt mari
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 12000 livres et ne peut être partagée et la pièce de terre et sa maison construite dessus sont estimés 7500 livres et ne peuvent être séparés
  • Coût de l’expertise  : Loir : une journée : 15 livres ; greffier : 15 livres ; grosse 28 rôles : 7 livres ; papier contrôle expédition : 4 livres 5 sols ; Total : 41 livres 5 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait : .

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 33
Intitulé : 20 novembre 1726 - 31 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 13 feuillets

Présentation du contenu :

Rue des Tournelles

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de serrurerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 25 mai, 31 août et 11 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : refus de l’opposant de payer les ouvrages réalisés par le serrurier
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Loir, Jean-Baptiste, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Rattier, Louis, maître serrurier
  • Partie opposante :1/ Belot, ancien notaire au Châtelet (défaillant) 2/ M. Pol, maître charpentier
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Rattier, Louis, maître serrurier
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des Tournelles près la porte Saint-Antoine où habite le sieur Pol, maître charpentier
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages sont estimés à 982 livres 14 sols
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 3 vacations : 18 livres ; Loir, 3 vacations 18 livres ; greffier, 3 vacations : 18 livres ; grosse, 51 rôles : 12 livres 15 sols ; papier contrôlle : 5 livres 8 sols ; Total : 72 livres 3 sols ; B.C. : 21 livres 7 sols 6 d.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • un Antoine Belot, conseiller avocat au Parlement est cité dans la deuxième sentence sans qu’il soit possible de savoir si c’est le même que ’ancien notaire cité dans la première sentence.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 34
Intitulé : 21 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de x feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

Villeneuve-Saint-Georges

  • Type d’acte : visite d’un bateau
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Eaux et forêts au siège de la table de marbre du Palais de Paris (sentence de la Cour du 7 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif) de l’expertise : une première sentence émanée de la prévôté de Villeneuve-Saint-Georges le 5 mai 1725 où Neret demandeur refusait de payer une indemnité 100 livres pour deux années de jouissance du bateau coupé ou demi-bac dont il se serait servi sans droit et s’opposait aussi au receveur de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés ; à la suite de cette polémique il y a division sur la nature du bateau qui sert à Neret pour le passage des chevaux à savoir si c’est un bateau ou un demi-bac ou encore un flet.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Hallé, Jeanne, veuve de du Change, Jean, fermier du port et passage d’Ablon 2/ Lyon, Pierre, fermier du port et passage de Choisy
  • Partie opposante : Neret, Guillaume, fermier du port et assage de Villeneuve-Saint-Georges
  • Procureur : M. Monnaye
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un bâteau situé à Villenuve-Saint-Georges
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert fait ses remarques au fil du procès-verbal et en réfère au juge
  • Coût de l’expertise  : Quirot : 20 livres pour une journée ; BC : 13 livres 6 sols 8 deniers + 1 livre 17 sols 6 deniers ; total : 15 livres 4 sols 2 deniers
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Je n’ai pas bien compris les parties.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 35
Intitulé : 22 novembre 1726 - 9 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 14 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Sépulcre ; rue Saint-Benoît et rue de Taranne ; rue des Fossoyeurs ; Conflans-Sainte-Honorine

  • Type d’acte : estimation de réparations à faire en trois maisons
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : requêtes du Palais (sentence du 15 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les maisons sont en mauvais état et nécessitent des réparations urgentes
  • Expert(s) : Dubois, Jean, architecte entrep. (nommé d’office pour les deux parties à la requête du requérant et en raison de la défaillance de l’opposant, dont le procureur ne s’oppose pas à ce que le commissaire fasse la nomination)
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Bernier, Jean-Baptiste, bourgeois de Paris, fermier judiciaire des biens saisis réellement sur Hardy, Charles, sieur Deloser, aide de camps des armées du toi, capitaine de cavalerie et Lemercier, Françoise Claire, son épouse
  • Procureur : Grégoire, Pierre Estienne
  • Partie opposante : Legorgin Marguerite, veuve de Martin, Pierre, officier de chez le roi et consorts poursuivant criés comparant par Me Poussard, Pierre, leur procureur, lesd. sieur et dame Hardy Delosert partie saisie et Me Tissier, procureur de Nabar, Jacques, maître serrurier à Paris et procureur plus anciens des opposant et défendeur et défaillant.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : trois maisons au faubourg Saint-Germain comprises dans le bail judiciaire au requêtes du Palais du 18 septembre 1726 devant Aubry, Eléonore, conseiller du roi à la cour de Parlement, commissaire aux requêtes de Paris adjugé à Grégoire, Pierre Estienne, procureur pour de Bernier, Jean-Baptiste : 1/ une maison rue du Sépulcre où habitent Ferrant, François et le sieur Joubert, maître menuisier en carrosse 2/ une maison à l’encoignure des rues Saint-Benoît et de Taranne3/ une maison rue des Fossoyeurs4/ et une grande maison bourgeoise appelée la grande cour, sise à Conflans-Sainte-Honorine et ses vignes, prés et rente en dépendant. Le tout saisi réellement sur Hardy, Charles, sieur Delosert, aide de camps des armées du roi, capitaine de cavalerie et Mérine, Françoise Claire, son épouse à la requête de Legorgin, Marguerite, veuve de Martin, Pierre
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations à faire aux trois maisons montent ensemble à la somme de 1493 livres 9 sols 9 deniers
  • Coût de l’expertise  : Dubois, quatre vacations : 20 livres ; 3 cahiers 6 rôles : 6 livres 15 sols ; Total receu par M. Baudouin : 26 livres 15 sols.
  • Pièces ajoutées  : billet résumant les frais de l’expertise, visé le 7 avril 1727, avec au verso de nombreux calculs.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • La cour a commis comme commissaire de l’affaire Robert d Saint-Vincent, Pierre Nicolas, conseiller en la cour devant lequel les parties doivent nommer l’expert pour la visite, sinon c’est lui qui en sera chargé.
  • (f. 2r°) « Lesquels experts procédant à lad. visite feront mention des lieux et priseront articles par articles distente et séparée les réparations urgentes et autres qu’il convient faire en iceux pour le procès verbal fait et raporté estre par la Cour ordonné ce que de raison les frais de laquelle visite ledit Bernier, fermier judiciare a esté authorisée d’avence dépens réservé et esté donné deffans contre les deffaillant et pour ce d’office lad. sentence a esté déclarée commune avec eux, laquelle sera exente nonobstant opposition ou appellation quelconque estant préjudice d’icelle ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 36
Intitulé : 22 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 feuillets, 2 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Rempart ; grande rue du Faubourg Saint-Martin

  • Type d’acte : visite et alignement de mur
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : [sans objet]
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte ; Demeseretz, Charles Philipes, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Le Vicomte, Jean, maître salpétrier à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Entrepreneur : Caquié, son entrepreneur
  • Partie opposante : Gravelle, Bernard
  • Expert : Demeseretz, Charles Philipes
  • Entrepreneur : Le Coursoumois, son entrepreneur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un mur mitoyen entre une maison, rue du rempart, appartenant à Le Vicomte, Jean et attenante à une autre maison appartenant au sieur Gravelle, sis grande rue du Faubourg Saint-Martin
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la partie en mauvais état du mur doit être reconstruite à frais communs selon leurs héberges et les charges payées suivant la coutume par celui qui aura une plus haute élévation (f. 2v°). pour les étayements seront fait suivant l’usage et une portion de mur entre la cour de derrière la maison de Gravelle et la maison de Le Vicomte sera reconstruite aux frais de Le Vicomte seulement.
  • Coût de l’expertise  : Quirot, une vacation et ½ : 9 livres ; Desmeseretz, une vacation et ½ : 9 livres ; greffier : 9 livres ; 2 expéditions : 5 livres ; contrôle des pouvoirs, papier timbré : 4 livres ; Total : 36 livres
  • Pièces ajoutées  : 1/ procuration donné par Le Vicomte, Jean à Quirot, Pierre, architecte expert pour faire la visite du mur et en cas de désaccord entre les experts de procéder à la nomination d’un tiers expert, 21 novembre 1726. Suivie de la procuration de Gravelle à Demeseretz, 21 novembre 1726 2/ plan croquis du mur et des éléments autour.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • « [f. 2r°] [pour le mur qui s’écroule] nostre avis est que lad. assize de pierre de taille et la reprise au dessus qui est de sept pieds ou environ qui se trouve au droit du corps de logis de derrière dud. sr Gravelle sera conservée et que le surplus au dessus sera abattu et démoly pour estre reconstruit [f. 2v°] de neuf aux frais et dépens communs des parties chacune pour moitié selon leur héberges et les charges payées suivant la coutume par celuy qui aura une plus hautte eslévation ; à l’égard des estayemens et restablissemens seront faits chacun en droit [soy?] suivant l’usage, et portion de mur metoyen entre le bout de la cour de derrière dud. sr Gravelle et la maison dud. Levicomte sera reconstruit depuis où la fondation se trouvera bonne en amont aux frais et dépens seuls dud. sr Le Vicomte au moyen de quoy il ne payera point de charge aud. sr gravelle ; et arrivant que par la suitte led. sr Gravelle, ses hoirs et ayant cause viennent à se servir dud. mur pour autre usage que pour closture, ils seront tenus de rembourser ce qu’ils en occuperont au dessus de lad. closture selon l’estimation qui en sera lors faitte, laquelle portion de mur au droit de lad. pettite cour sera construitte d’un droit allignement à l’assize de pierre et portion de mur au dessus qui doivent rester, cy dessus déclarez, et aura, lad. portion de mur au droit de lad. petitte cour de mesme que la portion qui doit estre reconstruitte au droit du corps de logis de derrière du sr Gravelle la mesme espaisseur que lad. assize et portion de mur qui doivent rester.
  • Fait et arresté par nous expert susd. à quoy nous avons vacqué tant du matin que de rellevée ledit jour et an que dessus. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 37
Intitulé : 23 novembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 1 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Braque

  • Type d’acte : visite et alignement de mur
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le mur est en mauvais état, les parties souhaitent le réparer et déterminer l’alignement en cas de reconstruction.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Berthier, Louis Bénigne, président au Parlement de Paris
  • Partie opposante : Mazeline, Louis, greffier en chef au siège de la connétablie au Palais ; Paillard, propriétaire de la maison voisine
  • Maître maçon : Valentin, Jacquard, maîtres maçons
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue Braque (« rue de Brac ») appartenant à Berthier, Louis Bénigne
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’alignement a été donné ; les ouvrages devront être faits à frais communs.
  • Coût de l’expertise  : Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 2 livres 10 sols ; rôles : 2 livres 10 sols ; papier, contrôle, expédition : 2 livres 17 sols 6 deniers ; Total : 19 livres 17 sols 6 deniers
  • Pièces ajoutées  : pouvoir sous seing privé donné par les deux parties à l’expert Loir, Jean-Baptiste pour voir et visiter le mur, 22 novembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 38
Intitulé : 26 novembre 1726 - 8 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 8 feuillets

Présentation du contenu :

Rue du Temple

  • Type d’acte : visite d’une maison (réparations)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des ? octobre 1726, 13 novembre)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le locataire soutient que la maison est inhabitable (notamment les caveset fosses) et que son propriétaire doit faire des réparations urgentes
  • Expert(s) : Lesueur, Adrien ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Lebon, Louis, marchand de vin
  • Expert : Lesueur, Adrien
  • Partie opposante : Lequeux, Pierre, bourgeois de Paris, chargé du recouvrement des biens de leur succession des sieurs et dame comte de Choisinet ; le sieur Bloin de Pleville, tous héritiers de défunt madame la comtesse de Montbas leur mère et ayeule (défaillants)
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Procureur : Buquet
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Temple, dépendant de la succession des sieurs et dame de Choisinet (propriétaire défunte comtesse de Montbas) dont Lebon, Louis est principal locataire
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts dressent la liste des réparations urgentes à faire pour la rendre logeable et habitable
  • Coût de l’expertise  : Loir : 12 livres pour deux vacations ; Lesueur : 12 livres pour deux vacations ; greffier : 12 livres pour deux vacations ; grosse, 31 rôles : 7 livres 15 sols ; papier contrôle, expédition : 4 livres 8 sols ; Total : 48 livres 3 sols.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 39
Intitulé : 27 novembre 1726 - 14 mars 1727
Description matérielle : 1 cahier de 5 feuillets

Présentation du contenu :

Rue du Temple

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 28 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le maître maçon De Laage, François souhaite être payé des 648 livres d’ouvrages qu’il a réalisé dans la maison
  • Expert(s) :1/ Renard, Charles, architecte 2/ Fremiot, Nicolas, entrepreneur
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : De Laage, François, maître maçon
  • Partie opposante : damoiselle veuve Pargue ; dame veuve Le Rat (défaillantes)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Temple appartenant à damoiselle veuve Pargue et à la dame veuve Le Rat
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : contrariété d’experts : tous les ouvrages réalisés en l’année 1726 sont estimés par l’expert Bernard à 346 livres 1 sols 4 deniers et par l’expert Frémiot à 543 livres 15 sols
  • Coût de l’expertise  : Bernard : 12 livres pour deux vacations entières ; Frémiot : 12 livres pour deux vacations entières ; Bourse greffe : 2 vacations : 10livres ; 17 rôles : 2 livres 2 sols 6 deniers ; Total : 12 livres 2 sols 6 deniers
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • l’expertise présente les uns à la suite des autres les deux avis de chaque experts par article
  • Il n’est pas précisé pour qui les experts font l’expertise. A priori Frémiot est expert pour De Laage et Renard est expert pour les opposantes.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 40
Intitulé : 27 novembre 1726 - 28 mai 1727
Description matérielle : 1 cahier de 10 feuillets, 3 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue des Amandiers au faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite d’un terrain (alignement)
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences du 7 juin 1726, 26 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : en l’absence, le demandeur requiert la construction du mur de clôture entre son terrain et celui de ses voisins.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Moufle, Louis Joseph, avocat en Parlement
  • Avocat : Frouard
  • Représentant : Belin, maître couvreur (procuration)
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Partie opposante :1/ Ornay, père et Ornay, Pierre, fils, jardiniers 2/ Ornay, Michelle 3/ Chesnot, René et Ligneur, Françoise, sa femme, auparavant veuve d’ Ornay, Augustin, tuteur des enfants dudit Ornay et d’elle4/ Boudin, Antoine, garde des plaisirs du roi (tous défaillants)
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un terrain sis au faubourg Saint-Antoine, rue des Amandiers, appartenant à Moufle, Louis Joseph ; un autre terrain rue des Amandiers, mitoyen appartenant à Ornay, père et Ornay, Pierre, fils, jardiniers et consorts ; un autre jardin mitoyen dont est propriétaire Boudin, Antoine
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : un sentier sépare les deux terrains, le mur pourra être construit sur le terrain du demandeur, à ses seuls frais.
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 2 jours de banlieue : 30 livres ; Loir, 2 jours de banlieue : 30 livres ; greffier, 2 jours de banlieue : 30 livres ; grosse : 11 livres 5 sols ; papier et contrôle : 3 livres 15 sols ; Total : 105 livres
  • Pièces ajoutées  : 1/ feuillet plié en deux donnant la liste des taille des bornes et de nombreux calculs (et un croquis)2/ procuration de Moufle, Louis Joseph à Belin, pour le représenter lors de l’expertise, 26 novembre 1726 3/ procuration de Desmaretz, Charles Louis, aux experts Quirot et Loir pour visiter et donner l’alignement d’avec la propriété de M. Moufle. Cette procuration est fait « seulement pour la conservation de nostre heritage sans que pour ce il nous en coutte aucuns frais pour le rapport desd. sr Quirot et Loir ny pour la construction dud. mur qui sera pris entièrement sur l’héritage dud. sr Moufle », 16 avril 1727.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • f. 1r°« pour faire l’allignement et régler ce que chacune des partyes sont tenues de contribuer dans les murs de closture que led. sieur Moufle entend faire faire de son terrain avecq ceux voisins appartenant ausd. Ornay, Chenost et sa femme esd. noms et Boudin »
  • Sentence : « à ce que les deffendeurs cy après nommez soient condamnez à contribuer au mur de closture qui est à faire entre la maison et jardin du sieur Moufle et les héritages voisins des deffendeurs aux termes de la coustume allignement préalablement pris par experts qui règleroient ce que lesd. deffendeurs cy après nommez en sont tenus et à fautte de ce qu’il seroit permis aud. sr Moufle de faire faire lesd. allignements et lesd. murs de closture dont il seroit rembourcé sur les quittances qu’il en rapporteroit avecq dépens d’une part.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 41
Intitulé : 2 décembre - 6 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite de malfaçons prétendues en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les travaux de construction de la maison sont achevés et les parties veulent déterminer s’il y a malfaçon ou non.
  • Expert(s) : Fauvel, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante :1/ du Brail, Jean, boulanger à Paris 2/ Bournasé, Estienne, entrepreneur
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bournasé, Estienne, entrepreneur
  • Lieux de l’expertise : une maison sise grande rue du Faubourg Saint-Antoine au-dessus de Enfants-Trouvés près l’abbaye, appartenant au sieur du Brail, Jean, boulanger à Paris et nouvellement construite par Bournasé, Estienne, entrepreneur
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert décrit la qualité des ouvrages réalisés et relève un certain nombre de malfaçons
  • Coût de l’expertise  : Fauvel : 12 livres ; bourse commune : 12 livres 2 sols
  • Pièces ajoutées  : pouvoir donné conjointement par les parties à l’expert Fauvel, Jean pour procéder à la visite, 29 novembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 42
Intitulé : 2 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Beaubourg ; rue de la Juiverie

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : succession
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage de succession
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : de Paris, Charles Mathieu, procureur au Châtelet à cause de Cousin, Jeanne Françoise, sa femme
  • Partie opposante : Godot, Estienne Adrien et Cousin, Margueritte, sa femme mineure et Cousin, Marie, fille mineure émancipée d’âge
  • Tuteurs : Rayer, Raphaël ; Pottier, pour la demoiselle Cousin
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Beaubourg appartenant à la succession de Cousin, Jean et Alliée, Jeanne, sa femme, ; 3/10 d’une maison rue de la Juiverie dépendant de la succession de Cousin, Jean et Alliée, Jeanne, aïeux de Cousin, Jeanne Françoise et de Brivin, Marguerite sa mère, veuve de Cousin, Nicolas
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les maisons sont estimées 8400 livres
  • Coût de l’expertise  : Loir : 12 livres pour deux vacations ; greffier : 12 livres ; grosse, 20 rôles : 5 livres ; Papier, contrôle, expédition : 4 livres ; Total : 33 livres
  • Pièces ajoutées  : pouvoir donné par de Paris, Charles Mathieu, procureur au Châtelet à cause de Cousin, Jeanne Françoise, sa femme à l’expert nommé d’office pour réaliser la visite, 29 novembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Sentence du lieutenant civil du 14 novembre 1726 homologuant l’avis des mais et parents de Godot, Estienne Adrien et Cousin, Margueritte, sa femme mineure et Cousin, Marie, fille mineure émancipée d’âge ( de Paris, Charles Mathieu, son curateur).
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 43
Intitulé : 2 décembre - 3 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 7 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Gervais-Laurent / Petite rue Saint-Pierre-des-Arcis

  • Type d’acte : visite d’une maison et réparation à y faire
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 26 novembre1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : partage de succession et réparations nécessaires
  • Expert(s) : Le Pas Dubuisson, Claude Nicolas, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante :1/ Colin, Charles, entrepreneur 2/ Le Brun, Anne, sa femme, héritière de défunte Havez, Louise à son décès veuve de Maillard, Claude, son aïeule maternelle par représentation de lad. défunte Maillard, Jeanne, sa mère à son décès femme dud. sr Le Brun, Jacques3/ Le Brun, Anne, héritière des propres pour un tiers de défunte Le Brun, Louise, sa sœur etc.
  • Partie opposante :1/ Durand,Mathin, Jean, bourgeois de Paris et Bellier, Louise, son épouse seule fille et unique héritière de défunte Maillard, Louise, sa mère, à son décès femme de Bellier, Louis (…), propriétaire en partie desd. deux maisons 2/ Maillard, Magdeleine Louise, veuve de Labbé, Pierre, avocat en Parlement 3/ Poly, Adrien, marchand orfèvre joaillier et Maillard, Anne, son épouse etc... 4/ Le Brun, Jacques-Charles, architecte et tuteur des enfants mineurs de Maillard, Jeanne, leur mère...
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison faisant l’encoignure des rue Gervais-Laurent et Saint-Pierre-des-Arcis appartenant à défunte Maillard, Louise
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations à faire à la maison sont estimés à 5000 livres.
  • Coût de l’expertise  : Le Pas Dubuisson : 18 livres pour trois vacations entières ; greffier : 18 livres ; grosse, 29 rôles : 7 livres 5 sols ; papier contrôle expédition : 4 livres 5 sols ; Total : 47 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 44
Intitulé : 3 décembre 1726 - 10 mai 1727
Description matérielle : 1 cahier de 112 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Génégaud

  • Type d’acte : visite de plusieurs ouvrages dans plusieurs maisons
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Cour des aides (arrêt du 25 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les artisans veulent que soit fait le constat des réparations faites depuis l’année 1718
  • Expert(s) : Richard, Pierre Louis (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante :1/ Delcourt, Jacques, maître menuisier 2 / Bourgeois, Denis, maître maçon 3/ Raison, Pierre, maître serrurier 4/ Piron, Elisabeth, veuve de Menoud, maître paveur 5/ Dor, Jean, maître vitrier 6/ Vautier, Pierre, maître charpentier 7/ Hormet, Claude, vidangeur 8/ de la Magdeleine, Yves, maître couvreur 9/ Faucon, Claude, maître carreleur
  • Partie opposante :1/ Pèlerin, Anne, veuve de Landry, Henry, secrétaire du roi 2/ Landry, Jean Henry, son fils
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : neuf maison sises rue Génégaud, occupée par le sieur Saint-Crix, et l’autre appartenant à la dame Lambert ; l’autre occupée par le sieur Guillaume ; une autre par le sieur Sedon ; etc. l’autre occupée par les équipages de SAS mademoiselle de la Roche-sur-Yon ; une autre appelée l’hôtel royal ; et une dernière maison sise quai Malaquais occupée par l’équipage de SAS mademoiselle de la Roche-sur-Yon
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : dans la première maison tous les ouvrages sont estimés 1496 livres ; l’autre 304 livres 10 sols 3 deniers ; l’autre 465 livres 14 sols 6 deniers etc ; etc. ; la maison des équipages 2759 livres 14 sols 6 deniers ; l’hôtel royal 120 livres 9 sols, etc.
  • Coût de l’expertise  : Richard (29 vacations) : 174 livres ; Bourse commune : 29 vacations : 145 livres ; 327 rôles : 40 livres 17 sols 6 deniers ; Total : 185 livres 17 sols 6 deniers
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 45
Intitulé : 4 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets

Présentation du contenu :

Grand Montrouge

  • Type d’acte : visite d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 11 octobre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les lieux ont jugés inhabitables
  • Expert(s) : Benoist, Louis, architecte ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : le Riche, Henry, meunier du moulin de la Lirette ? et sa femme
  • Partie opposante : Lalicle, Charles, maître boulanger
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison située au grand Montrouge dont les requérants sont principaux locataires, et appartenant à Lalicle, Charles
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les réparations à faire à la maison pour la rendre habitable sont précisées au fur et à mesure de la visite.
  • Coût de l’expertise  : Benoist : 15 livres pour la journée entière ; Loir : 15 livres pour la journée entière ; greffier : 15 livres ; grosse : 3livres 5 sols ; papier, contrôle, expédition : 2 livres 10 sols ; Total : 50 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 46
Intitulé : 4 décembre 1726 - 18 février 1727
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Boutebrie

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de maçonnerie et autres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : Conseil du roi (arrêt du 17 août 1725)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : jugement en dernier ressort, le commissaire avait jugé nécessaire la reconstruction de la maison, à charge de faire la visite à l’achèvement des travaux,ce qui est l’objet de l’expertise.
  • Expert(s) : Demeseretz, Charles Philipes, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Héron, Jean Guillaume, entrepreneur maître maçon
  • Partie opposante :1/ M. l’ abbé Lemoine, maître élu du collège de M. Gervais 2/ Peschaud, principal du collège
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison appartenant au collège de Mr Gervais, située rue Boutebrie, nouvellement construite, joignant une ancienne maison appartenant aussi audit collège à l’enseigne de l’hôtel de Lion
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages réalisés sont jugés tous conformés aux devis et marchés et plans
  • Coût de l’expertise  : Demeseretz : 24 livres ; greffier : 24 livres ; grosse : 6 livres 10 sols ; contrôle et papier expédition : 3 livres ; Total : 57 livres 11 sols. Bourse commune : 23 livres
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion : « Tous lesquels susd. ouvrages nous avons de nouveau veu, visitez et examinez et trouvé qu’ils sont tous bien et deuement faits et construits suivant l’art dont ils dépendent, et le tout fait et construit suivant les plans, profils, coupes et eslévations qui en ont esté par nous faits et donnez aud. sr Héron et led. devis et marché aussy par nous fait en conséquence bien et deuement exécuté en tout son contenu. Fait et arresté par nous expert architecte susd. sur lesd. lieux lesd. jour, mois et ans que dessus. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 47
Intitulé : 5 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 feuillets

Présentation du contenu :

Chaussée de Bougival

  • Type d’acte : estimation de maçonnerie et charpenterie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 4 septembre, 12 octobre, 16 novembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : achèvement des travaux faits par le requérant, la propriétaire de la maison et opposante n’a pas payé l’entrepreneur requérant.
  • Expert(s) :1/ Girard Vuiet, Jean, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, architecte (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Bossu Dumont, Pol, maître maçon
  • Expert : Girard Vuiet, Jean
  • Partie opposante : marquise de la Ferté
  • Procureur : Vernier, suisse ; le jardinier concierge de la maison
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste. (nommé d’office)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Bossu Dumont, Pol, maître maçon,entrepreneur des ouvrages
  • Lieux de l’expertise : une maison à la chaussé de Bougival appartenant à la marquise de la Ferté
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : tous les ouvrages sont estimés à 1817 livres 15 sols
  • Coût de l’expertise  : Loir : 20 livres pour une journée entière ; Vuiet : 20 livres pour une journée entière ; greffier : 20 livres
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 48
Intitulé : 5 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets, 3 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Sèvres

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie et autres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : juridiction royale des bâtiments, ponts et chaussée de France (sentence contradictoire du 29 novembre 1726)
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif) de l’expertise : sans objet, il faut déterminer à combien les travaux se montent et pour combien il en reste à faire
  • Expert(s) : Doucet, Jacques, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Duval, Mathurin, maître chandelier
  • Partie opposante : Martel, François, maître maçon
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise au village de Sèvre sur le grand chemin de Versailles appelée la maison de La Treille, appartenant à Duval, Mathurin
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert décrit les travaux réalisés et ceux qui restent à faire (sans donner de prix)
  • Coût de l’expertise  : Doucet : 24 livres ; greffier : 24 livres ; grosse, 23 rôles : 5 livres 15 sols ; papier, contrôle, exécution : 2 livres 12 sols 6 deniers ; Total : 57 livres 7 sols 6 deniers
  • Pièces ajoutées  : 1/ (document barré) promesse de Duval, Mathurin de payer 100 livres sur les frais du procès verbal de Doucet, 5 décembre 1726 2/ attestation de Duval, Mathurin, quia reçu la somme de 42 livres 12 sols 6 deniers restant de celle cent livres déposées dans les mains de Callou, greffier et celle de Doucet, Jacques et autres attestation de remise des plans, 14 juin 1728.

Commentaire ou copie d’extrait :

Objet de l’expertise : « à l’effet de constater et estimer pour combien led. Martel peut avoir fait d’ouvrages ausd. bâtiments et pour combien il en reste à faire pour parachever lesd. bâtiments que nous priserons et estimons les ouvrages fait par augmentation et eu égard au marché et aux anciens matériaux dont led. Martel s’est servy et ce, en votre présence Monsieur après que les parties présentes à l’audience l’ait requis à l’effet de quoy vous vous transporteriez avec votre greffier sur les lieux ce jourd’huy sans qu’il soit besoin d’assignation ny sommation aux parties après qu’elles l’ont aussi consenty, pour votre procès verbal, et notre rapport fait et rapporté estre par vous, monsieur, ordonné ce que de raison, avez donné acte au sr Duval présent à l’audiance de sa déclaration qu’il a mis ès mains dud. Martel le plan signé de luy Duval mentionné dans le marché, lequel plan ledit Martel a emprunté dud. Duval pour s’y conformer, avez donné pareillement acte au sr Martel aussi présent à l’audience et de sa déclaration qu’il a rendu aud. Duval led. plan et acte aud. Duval de ce qu’il a nié que led. plan luy ay esté remis par led. Martel, avez aussi donné [f. 2r°] acte audit Martel de ce qu’il a déclaré avoir mis ès mains du charpentier coppie dud. plan pour le rez de chaussée seulement,ordonné que led. sr Duval retirerait les mil livres par luy déposez ès mains de Dumas sur laquelle somme serait pris la somme qu’il conviendroit pour la cause et frais tant de notre rapport que de votre procès verbal de descente tous dépens, dommages et intérests réservez ».

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 49
Intitulé : 7 décembre 1726 - 2 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 88 feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Saint-Honoré

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de maçonnerie en construction
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le devis et marché du 20 juillet 1714 (reconnu le 10 mars 1715 devant Dutartre notaire) donnait pouvoir à Fauvel, Jean de toiser, estimer et recevoir les ouvrages faits « pour les constater et les connaître s’ils sont faits suivant l’art et conformément au devis et marché », afin d’éviter le procès (voir pièce jointe n°1)
  • Expert(s) : Fauvel, Jean, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Chevallier, Louis, chevalier seigneur de Montgerouz et autres lieux, conseiller du roi en ses conseils, président en la seconde chambre des enquêtes du Parlement de Paris
  • Partie opposante : Grandhomme, Pierre, maître maçon et entrepreneur
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Grandhomme, Pierre
  • Lieux de l’expertise : une maison sise grande rue du faubourg Saint-Honoré appartenant à monsieur le président Chevalier construite par Grandhomme, maître maçon
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages sont estimés à 105 315 livres et ont été réalisés conformément à l’art et au devis et marché
  • Coût de l’expertise  : bourse commune : 105 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées  : 1/ accord entre les parties, devant Rabouin et Touvenot, notaires, le 5 novembre 1726. 2/ devis et marché du 20 juillet 1714 déposé devant Dutartre, notaire le 6 mars 1715 dont est question, avec les quittances à la suite.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Devis et marché du 10 mars 1715.
  • Pièce jointe n°1 : accord des parties « lesquels ont dit qu’ils étoient sur le point d’entrer en procès sur la demande que vouloit led. Grandhomme former contre led. sieur président Chevalier pour estre payé de ce qui luy reste dû des ouvrages de massonnerie par luy faits pour la construction à neuf d’une grande maison scize à Paris grande rue du faubourg St Honoré appartenant aud. sieur Président Chevalier suivant les prix et aux conditions portées au devis et marchez desd. ouvrages arrêté entre eux le vingt juillet mil sept cent quatorze reconnu et déposé pour minute à Dutartre notaire à Pris par acte ensuite passé devant luy et son confrère le dix mars mil sept cent quinze pour raison de quoy led. sieur président Chevalier prétendoit ne devoir de reste aud. Grandhomme au moyen des payements qu’il luy a cy devant faits par quittances des douze juillet mil sept cent quinze et douze may mil sept cent seize passées devant led. Dutartre notaire ensuite de la minute desd. devis et marchez et autres faits depuis que environ soixante à soixante quatre mil livres et qu’avant de luy payer le restant il étoit préalable de faire toiser estimer et recevoir lesd. ouvrages pour les constater et connoistre s’ils sont faits suivant l’art et conformément aud. devis et marchez par l’evenement duquel toizé il se pouroit faire que ce qui reste dû aud. Grandhomme seroit moindre de soixante mil livres au mieu que led. Grandhomme prétend qu’il doit encore luy revenir [v°] soixante douze à soixante treize mil livres au moins et désirants traiter à l’amiable de leurs différents et éviter le procès qui en naitroit et les frais qui s’en ensuiveroient par considération que led. Grandomme a pour led. sieur président Chevalier. Ils conviennent par les présentes de la personne du sieur Jean Fauvel juré expert entrepreneur de bastimens auquel les parties donnent pouvoir de visiter toiser estimer et recevoir lesd. ouvrages de massonnerie et d’en dresser procès verbal en bonne forme promettant de part et d’autre sy rapporter et l’exécuter de point en pont comme d’un arrest de cour souveraine à peine de deux mil livres à payer par le contrevenant à l’acquiescant avant de proposer rien au contraire et de tous dépens dommages et intérests car ainsy et pour l’exécution des présentes les parties ont éleu leur domiciles en cette ville en leur demeures susd. ausquels lieux nous promets oblige chacun en droit etc.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 50
Intitulé : 7 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 8 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Cherche-midi, faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : visite de réparations à faire en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 7 novembre 1722, 23 décembre 1722, 27 février 1723, 29 octobre et 15 novembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le bâtiment a été endommagé par le mauvais état de la charpente et de la couverture des différents combles desdites brasseries qui sont tombées en partie dessus, les bâtiments ne peuvent plus servir
  • Expert(s) : Dubois, Jean ; Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Gérard, Jean, fils, brasseur
  • Partie opposante : héritiers Cousin
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison et brasserie appelée la brasserie du Cherche-midi, sise rue du Chassemidy appartenant aux héritiers Cousin et où habite le requérant Gérard, fils
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert donne l’ensemble des réparations à faire pour rendre le bâtiment à nouveau utilisable.
  • Coût de l’expertise  : Dubois : 12 livres ; Loir : 12 livres ; greffier : 12 livres ; grosse, 33 rôles : 8 livres 5 sols ; papier contrôle expédition : 5 livres 5 sols ; Total : 49 livres 10 sols
  • Pièces ajoutées  : lettre de l’expert Dubois adressée au greffier Callou, (rue de la Tissandrie) le 10 décembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Lettre annexé : « Monsieur, Je vous prie instamment de faire expédier la grosse de l’affaire de M. Figarard rue du Cherche-midy qui me paroist estre fort pressé,vous me ferez un sensible plaisir, il vient de me donner neuf livres et trois livresque vous m’avez donné hier au soir font douze livres pour mes deux vaccations, il vous payera le surplus de ce qui reste à payer tant pour les vaccations que pour le reste. J’ay l’honneur d’estre sincèrement, Monsieur, votre très humble serviteur Dubois. Ce jeudy 12 décembre 1726 [sur l’avers : ] « donné à Mr Dubois 9livres, plus 3 livres. Receu de mr fils Gérard en tout 30 livres ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 51
Intitulé : 7 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 10 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Saint-Martin

  • Type d’acte : visite et estimation de quatre maisons
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 13 mars 1726)
  • Nature de l’expertise : succession
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession de défunt Despoulis Ambroise, vente de quatre maisons en provenant
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Guillard, René, seigneur de Charentonneau, conseiller du roi en sa cour des aides et Maillard de Bastore, Marie Geneviève, son épouse, héritière pour moitié de Despontis, Marie Anne, sa mère à son décès veuve de Maillard, Pierre, seigneur de Buflos, écuyer conseiller secrétaire du roi maison couronne de France et de ses finances, laquelle était héritière pour un quart du sieur Despaulis, Michel, son père, lequel était héritier pour un tiers sous bénéfice d’inventaire de messire Despoulis, Pierre chanoine du Saint-Sépulcre son frère et encore led. dame de Charentonneau héritière pour un neuvième de défunt Despoulis, Ambroise son oncle qui était héritier pour un autre quart dud. sieur Despoulis, Michel son père et en cette qualité lad. dame propriétaire pour un huitième et au trente sixième dans un tiers des biens de la succession dud. sr Despoulis chanoine
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Saint-Martin occupée par maître James, notaire ; une maison rue du Poirier à l’enseigne du Crieur, loué à Bernard, Jean, maître tourneur ; une maison rue du Crucifix Saint-Jacques de la Boucherie, louée à Ducrocq, Louis ; une maison rue de la Huchette à l’enseigne des trois bourses louée à Carré, Sébastien, maître rôtisseur
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison rue Saint-Martin est estimée à 22 000 livres ; la maison rue de la Huchette est estimée 10 000 livres ; la maison rue du Crucifix Saint-Jacques de la Boucherie est estimée à 8000 livres ; la maison rue du poirier est estimée à 4600 livres
  • Coût de l’expertise  : Loir, 5 vacations : 30 livres ; greffier : 30 livres ; grosse, 41 rôles : 10 livres 5 sols ; papier contrôle expédition : 6 livres 5 sols ; Total : 76 livres 10 sols.
  • Pièces ajoutées  : récapitulatif des biens immeubles et leurs charges provenant de de la succession de M. Desponty, chanoine.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion : « Nous avons ensuitte pour parvenir à une juste estimation pris les mesures de l’emplacement total de lad. maison et distinctement de ce qui est occupé en bâtiment dans ce qui est cours et de tout fait les calculs après lesquels considération faitte du quartier où est scitué lad. maison de l’estat présent de ses bâtiments qui sont très anciens et où il y a nombres de réparations à faire nous le prisons et estimons la somme de quatre mil six cent livres eu égard au cours du temps présent et à la charge du cens seulement et cy 4600 livres. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 52
Intitulé : 10 décembre 1726 - 28 mars 1727
Description matérielle : 1 cahier de 32 feuillets

Présentation du contenu :

Villeneuve l’Etang, près Saint-Cloud

  • Type d’acte : visite de dégradations en une maison
  • Institution de nomination : lieutenant civil (f. 4r°)
  • Institution requérante : conseil d’Etat du roi (arrêt du 7 septembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : par bail du 21 mai 1725 devant Sylvestre, notaire : le requérant Beunière (qui sous-loue à Paris l’aîné) a pris en location le château du sr Genthou,les conditions du bail requiert une visite d’expert devant les juges royaux pour estimer les dégradations, qui aurait dû être faite le 26 novembre 1726, mais auquel le sr Genthou s’est opposé prétextant « un empêchement contenant révelation qui est contre les règles et au préjudice de la nomination de Fourrier » comme expert de Genthou ; Beugnière a donc fait une nouvelle assignation pour passer outre la récusation du Genthou (f. 4v°), ils s’en rapporte au lieutenant civil pour nommer l’expert (f. 5r°). Loir est nommé comme seul expert pour toutes les parties « de crainte de préjudicier aux droits d’aucune d’icelles »
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Beugnière, Laurent,
  • Procureur : Cheuvaut, François
  • Partie opposante : Genthou, Pierre
  • Procureur : Baunaver les Laine, Pierre
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : un château et ses appartements à Villeneuve l’Etang
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : eu égard à ses nouveaux logements, le château et appartements vaut la somme de 15 000 livres de plus qu’avant les travaux « lesquels vont être à charge de Genthou pour entretien. »
  • Coût de l’expertise  : Loir, 4 jours : 80 livres ; greffier : 80 livres ; grosse 300 [rôles] : 50 livres ; papier contrôle expédition : 16 livres 10 sols ; 2e expédition : 30 livres ; extrait et copie de pièces : 7 livres 10 sols ; Total : 264 livres
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Expertise très intéressante à propos notamment du problème de la nomination de l’expert mais également de la tenue du bail et des institutions intervenantes. Transcrire les préambules (longs)
  • Conclusion : « c’est sur tout ce que dessus l’avis de nous, expert susd. et soussigné, nous référons nos seigneurs d’en ordonner suivant votre prudence accoustumée. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 53
Intitulé : 11 décembre 1726 - 13 février 1727
Description matérielle : 1 cahier de 37 feuillets

Présentation du contenu :

Rue et hors la barrière de Richelieu

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de maçonnerie et autres faits en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 22 janvier 1722)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison a été vendue par adjudication de retrait de lignage le 24 décembre 1717 à plusieurs qui se sont retirés au profit d’un seul (Le Vasseur), à charge pour lui de rembourser les frais de jouissance et loyaux coûtsJe n’ai pas compris la cause exacte
  • Expert(s) : Lebrun, Charles, architecte ; Joubert, Louis, entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Fargés, François Marie, conseiller secrétaire du roi, chevalier de l’ordre de Saint-Michel
  • Représentant : Campion
  • Partie opposante : Le Vasseur, conseiller en Parlement
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sur 2016 toises de place appartenant auparavant à Fargés, François Marie et à présent à Le Vasseur en qualité d’adjudicataire par retrait lignages, sise faubourg de Richelieu, près la Grange Battelière attenant à la maison où demeure madame la marquise de Souvroy
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la somme totale des tous les ouvrages faits pour la construction de la maison située sur la place de 2016 toises, faites en janvier 1722 sont estimés à la somme de 35777 livres 15 sols 9 deniers
  • Coût de l’expertise  : Lebrun : 210 livres pour 28 vacations entières de banlieue « et outre receu le remboursement pour moityé de quarante livres de bourse pour les aydes » ; Jourbert : 210 livres pour 28 vacatoins entières de banlieue « et outre receu le remboursement pour moityé de quarante livres de bourse pour les aydes » ; Bourse commune : 140 livres + 22 livres 15 sols : total 162 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Cause : « nous sommes transportés en la grande maison de présent tenue par led. dame marquise de Souvroy mentionnée au titre de notre rapport datté au commencement du seize ars mil sept cent vingt quatre, lad. sentence rendue entre led. le Vasseur demandeur en retrait lignages d’une part, Pierre Duvieux, bourgeois de Paris, Pierre Nativelle, Claude Fontaine, écuyer conseiller secrétaire du roy, led. sr Fargés, Mte Jacques Le Berceu, conte de Fontenay et autres, par laquelle vous avez donné acte aud. sr Le Vasseur de ses offres de bourse, deniers loyaux coustes et à parfaire et ayant égard à sa demande en retrait lignages avez adjugé aud. sr Le Vasseur par retrait lignages et proximité de lignages des deux mil seize toises de places de terre [f. 1v°] vendues par les propriétaires du fief de la grande battelièrre par contrat du vingt quatre décembre mil sept cent dix sept aud. Duvieux qui en a fait déclaration au profit dud. Nativelle, ce faisant avez condamné led. Duvieux et Nativelle et lesd. srs Fargés, Fontaine et Fontenay, acquéreurs chacun pour leur part et portion de délaisser aud. sr Le Vasseur aud. titre de lignage la propriété, possession et jouissance desd. deux mil seize toises de place avec restitution des fruits à compter du jour de la demande en retrait en remboursant par luy le prix principal du contrat du vingt quatre décembre mil sept cent dix sept à la charge pareillement par led. sr le Vasseur de rembourser les frais et loyaux coustes ; dans lesquels loyaux coustes les acquéreurs pourroient employer led. bastiment, nouvelles construction et ouvrages qui ont esté faites sur lesd. deux mil seize toises de place suivant la liquidation qui en seroit faitte par vous, nos seigneurs, à l’effet de quoy pour connoistre ce qui doit faire partie desd. loyaux coustes, auriez ordonné que par experts jurés dont les parties conviendroient par devant Mr le [conseiller ?] rapporteur, sinon par luy pris et nommés d’office, procès-verbal seroit dressé de l’estat desd. deux mil seize toises de place et de tous les bastimens, ouvrages, et constructions qui ont esté faites avec [ ?] et désignation article par article de la qualité, nature et valeur d’iceux et ce, sur le pied de la valeur des matérereaux et ouvrages du temps (lors de lad. sentence) pour led. procès verbal fait et rapporté estre par vous, nos seigneurs, scitué sur la liquidation desd. loyaux coustes aussy qu’il seroit par vous, nos seigneurs, ordonné, laquelle sentence a été confirmée par un arrest de nos seigneurs de la cours de Parlement rendue entre lesd. parties le vingt un juillet mil sept cent vingt trois, estant led. arrest ainsy mentionné et datté aud. titre de nostre procès verbal datté au commencement du seize mars mil sept cent vingt quatre. ».
  • Procès verbal de prise de possession des lieux par Le Vasseur le 13 septembre 1724.
  • Conclusion : « Somme totalle à quoy montent et reviennent lesd. ouvrages de maçonneries, charpenterie, couverture, plomberie, menuiserie, serrurerie, gros fers, pavé et sculpture faits pour et en la construction de lad. maison estant sur les 55 toises ½ 13 pouces 3 pieds d’emplacement faisant partie desd. 2016 toises de place finalement thoisez, prisée et estimées le tout fait rapport à la nature, quallité et valleur de chacune desd. ouvrages et à ce que valloient les mathéreaux et ouvrages aud. temps de janvier 1722 comme l’ont ordonné lesd. sentences, trente cinq mil sept cent soixante dix sept livres quinze sols neuf deniers, cy : 35 777 livres 15 sols 9 deniers. C’est sur le tout que dessus l’advis de nousd. experts sauf à vous, nos seigneurs, d’ordonner sur le tout selon votre justice et prudence acoutumée. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 54
Intitulé : 12 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Paon

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de carrelage fait
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : selon le pouvoir donné par la veuve Gobin à l’expert Quirot, Pierre le 22 décembre 1725, il a été convenu de procéder à l’estimation des ouvrages avec les ouvriers ; ceux de charpenterie ont déjà été estimés en 1725, vient le tour du carreleur (d’après mémoire).
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Laudoin, Marie, veuve de Gobin, Jean-François, architecte juré expert bourgeois de Paris, tant en son nom que comme tutrice des enfants mineurs dudit défunt Gobin et d’elle héritière de leur père ; Expert : Quirot, Pierre, 2/ le Rosny, Mathieu, maître potier de terre et carreleur à Paris
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Paon, dépendant de la succession de défunt, Gobin, Jean-François
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimés à un total (carreaux et vieux) de 394 livres 18 sols 6 deniers et estimés faits selon l’art
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 1 vacations : 6 livres ; greffier : 1 vacations : 6 livres ; grosse évaluée à 12 rôles : 3 livres ; papier, contrôle : 3livres ; total : 18 sols.
  • Pièces ajoutées  : pouvoir de Le Rosny, Mathieu à l’expert Quirot, Pierre, le 8 août 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 55
Intitulé : 12 décembre - 13 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets, 1 feuille reliée au cahier

Présentation du contenu :

Rue du Paon

  • Type d’acte : visite et estimation de serrurerie faits
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : idem que n°54
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Laudoin, Marie, veuve de Gobin, Jean-François, architecte juré expert bourgeois de Paris, tant en son nom que comme tutrice des enfants mineurs dudit défunt Gobin et d’elle héritière de leur père ; Expert : Quirot, Pierre 2/ Bridon, Jacques, maître serrurier 3/ Brunet, Laurent, maître vitrier
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Paon, dépendant de la succession de défunt, Gobin, Jean-François
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : le total des ouvrages de serrurerie sont estimés à 1011 livres 9 sols 11 deniers, estimés bons et bien faits.
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 2 vacations : 12 livres ; greffier, 2 vacations : 12livres ; grosse évaluée à 20 rôles : 5 livres ; papier, contrôle, expédition : 3 livres ; Total : 32 livres
  • Pièces ajoutées  : pouvoir donné par Bridon, Jacques, maître serrurier et Brunet, Laurent, maître vitrier à l’expert Quirot, Pierre pour réaliser l’estimation des ouvrages par eux faits, 10 décembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 56
Intitulé : 12 décembre 1726 - 23 février 1727
Description matérielle : 1 cahier de 16 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Saint-Germain l’Auxerrois

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de serrurerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 7 mars 1725, 18 mai 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : en cours de chantier, estimation des ouvrages faits (sur mémoires) et qui restent à faire
  • Expert(s) : Girard, Vuiet, Jean, architecte ; Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Eustache, Françoise, veuve de Paris, Pierre, maître serrurier à Paris
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Procureur : Hamelin, Nicolas
  • Partie opposante : de la Croix, Pierre Philémon, maître charpentier
  • Expert : Girard, Vuiet, Jean,
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue Saint-Germain l’Auxerrois près le Châtelet dont Marchand, Ollivier, marchand orfèvre est principal locataire.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise  : contrariété d’experts. Pour Quirot, les ouvrages (d’abord estimés à 1444 livres 3 sols 2 deniers ?) montent, déductions faites de différentes sommes dues entre les parties, à 496 livres 15 sols 10 deniers tandis que pour Vuiet (qui estime à 1160 livres 7 sols 4 deniers ?) la veuve Paris n’est plus redevable que de 174 livres à de la Croix, Pierre Philémon ; Voir également détail de la conclusion retranscrite
  • Coût de l’expertise  : il n’a pas été trouvé
  • Pièces ajoutées  : Quittances collationnées de Pierre Pary, maître serrurier à de la Croix, Pierre Philémon, le 5 novembre 1724 devant Vérani notaire, 4 décembre 1724, devant Perret, et le 15 février 1725 devant Demarandel.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • En plus des deux sentences, il est fait lecture d’un extrait des registres du greffe civil du Châtelet de paris, du 11 décembre 1726, pour la reprise de l’affaire par la veuve de défunt Pairs, Pierre, dont est elle donataire universelle
  • Conclusion de Quirot : « Toutes les susdites observations n’ont esté faites par moy Vuiet que pour l’intelligence des billets, quittances et fournitures de fer faites par led. sr de la Croix et des quittances concernant la réception des fers, vous référant, monsieur, sur le tout de juger et ordonner suivant vostre prudence ordinaire. »
  • Conclusion de Vuiet : « Toutes les susdites observations n’ont esté faites par moy Vuiet que pour l’intelligence et éclaircissement des mémoires de livraisons, livret, quittances et billets et fournitures de fer faites par led. sr de la Croix et des quittances concernant la réception des fers, vous référant, monsieur, sur le tout de juger et ordonner suivant vostre justice et prudence ordinaire. »
  • f. 1r° « collationnée expédiée mais n’est pas délivrée »
  • Les experts précisent les documents utilisés pour procéder aux calculs (cahier de livraison, quittances etc.) ce qui donne nombre d’éléments sur des procédés de chantier, difiicile à résumer et pas assez directement destinés à cette étude.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 57
Intitulé : 13 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 feuillets

Présentation du contenu :

Rue du Paon

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de vitrerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : identique à la numéro 54
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Laudoin, Marie, veuve de Gobin, Jean-François, architecte juré expert bourgeois de Paris, tant en son nom que comme tutrice des enfants mineurs dudit défunt Gobin et d’elle héritière de leur père. Expert : Quirot, Pierre 2/ Bridon, Jacques, maître serrurier ; Brunet, Laurent, maître vitrier
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Paon, dépendant de la succession de défunt, Gobin, Jean-François
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages de vitrerie sont estimés à 279 livres 19 sols.
  • Coût de l’expertise  : Quirot, une vacation : 6 livres ; greffier, une vacation : 6 livres ; grosse, évaluée à 10 rôles : 2 livres 10 sols ; papier contrôle : 2 livres 10 sols ; Total : 17 livres.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 58
Intitulé : 14 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 5 feuillets

Présentation du contenu :

Rue de Cléry

  • Type d’acte : visite de maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 11 septembre 1726, 18 octobre 1726, 19 novembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la maison est jugée inhabitable par les locataires requérants, demandant que les réparations soient faites pour la rendre habitable
  • Expert(s) : Benoist, Louis, architecte ; Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office pour les autres parties) ; Paumier, Nicolas
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante :1/ Roblot, Jean, employé dans les aydes 2/ Morel, Margueritte, sa femme, auparavant veuve de Boinoe, Jean, maître tourneur
  • Expert : Paumier, Nicolas
  • Partie opposante :1/ Ledoux, Nicolas 2/ Boine, Jeanne, sa femme 3/ Boine, Martine, veuve de Chaumeste de la Poste, Jean ; Expert : Benoist, Louis 4/ Maucloud, Jeanne, veuve de Ducroq, Pierre, maître menuisier5/ Ducroq, Joachim, compagnon menuisier (défaillants),
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Cléry où Roblot, Jean et sa femme sont les principaux locataires (bail devant Touvenent le 14 novembre 1720) dont sont propriétaires Ledoux, Nicolas ; Boine, Jeanne, sa femme (Expert : Benoist, Louis) ; Boine, Martine, veuve de Chaumeste de la Poste, Jean pour une partie et pour l’autre partie Maucloud, Jeanne, veuve de Ducroq, Pierre, maître menuisier ; Ducroq, Joachim, compagnon menuisier
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts reconnaissent que la maison ne peut être habitée en l’état et font la liste des réparations à y effectuer (sans prix)
  • Coût de l’expertise  : Benoist : 6 livres : Loir : 6 livres ; Paumier : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 4 livres ; papier, contrôle expédition : 3 livres ; Total : 31 livres
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Il y a trois experts, car les opposants sont deux groupes de propriétaires distincts
  • Sentence du 18 octobre 1726 « vous avez monsieur, sans avoir égard à la requête dud. sr le Doux et autres, dit qu’il seroit passé outre à la visitte ordonnée par votre sentence du onze septembre dernier, laquelle seroit exécuttée et donné lettres aud. sr Roblot de ce qu’il a nommé nous Paumier pour son expert dans les jours, les parties deffaillantes seroient tenues d’en nommer un de leur part sinon lad. visitte serait faitte par nous Paumier et par nous Loir qu’avez nommé d’office pour toutes les parties [f. 2v°] deffaillantes, dépens réservez ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 59
Intitulé : 14 décembre 1726 - 9 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 14 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Calande ; rue Saint-Jacques

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de plomb
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence des 12 et 15 décembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : 305 livres doivent être payées au plombier pour fourniture de plomb par le requérant par le propriétaire des maisons qui les a commandées en vue d’y faire des travaux.
  • Expert(s) : Bernard, Charles, architecte (nommé d’office par sentence du 7 mai 1726)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Estienne François
  • Partie requérante : Labrière, Pierre Simon, maître plombier
  • Partie opposante : Amel Desgranges, Michel, maître des cérémonies de France
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : deux maisons sises rue Saint-Jacques et rue Saint-Jacques appartenant à Amel Desgranges, Michel,Labrière, Pierre Simon a fournit les plombs.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages de plomberie qui restent dus par l’opposant est estimée à 451 livres 9 deniers.
  • Coût de l’expertise  : Bernard : 18 livres pour 3 vacations ; bourse greffe : 3 vacations : 15 livres ; 34 rôles : 4 livres 5 deniers ; Total : 19 livres 5 sols.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Conclusion « [f. 13v°] Le présent raport fait sans avoir esgard à la récapitulation des mémoires arresté en fin de la somme de cinq cent quanrante cinq livres dix sols signé du sr Desgrandes et datté du vingt trois mars mil sept cent cint cinq attendu les différentes erreur qu’il y avoit dans icelle de part et d’autre, ce qui nous a fait prendre le party d’avoir recours aux mémoires et registres cy devant mentionner sur lesquels nous avons procédé au présent raport affin de plus d’éclaircissement dans les contestations des partyes sauf néantmoins sur le tout à vous, nosd. Seigneurs, de juger et ordonner suivant votre prudence et justice ordinaire. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 60
Intitulé : 14 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 2 feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

Rue du Paon

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de menuiserie fait
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise :
  • Cause (ou motif) de l’expertise : idem que n°54
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante :1/ Laudoin, Marie, veuve de Gobin, Jean-François, architecte juré expert bourgeois de Paris, tant en son nom que comme tutrice des enfants mineurs dudit défunt Gobin et d’elle héritière de leur père ; Expert : Quirot, Pierre 2/ Clément, Claude, maître menuisier
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue du Paon, dépendant de la succession de défunt, Gobin, Jean-François
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimés 689 livres 4 sols 2 deniers.
  • Coût de l’expertise  : Quirot : 1 vacation : 6 livres ; greffier, 1 vacation : 6 livres ; grosse, 10 rôles : 2 livres 10 sols ; papier contrôle : 2 livres 10 sols ; Total : 17 livres ; bourse commune : 1 vacation 5 livres, 10 rôles 1 livres 5 sols ; total : 6 livres 5 sols.
  • Pièces ajoutées  : pouvoir donné par Clément, Claude à l’expert Quirot, Pierre pour réaliser l’estimation des ouvrages par lui faits, 2 décembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 61
Intitulé : 16 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 feuillets

Présentation du contenu :

Carrefour Saint-Hyppolite

  • Type d’acte : visite de mur mitoyen
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 19 octobre 1726, 15 novembre 1726).
  • Nature de l’expertise : gracieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : le mur mitoyen doit être impérativement réparé ou reconstruit, nonobstant l’inaction des voisins défendeurs (la maison a été saisie).
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste ; Belhomme, Maurice (nommé par sentence du 15 novembre 1726)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Collin, Nicolas, maître charpentier
  • Expert : Belhomme, Maurice
  • Partie opposante : Bruant, Charles, laboureur poursuivant les criées, vente et adjudications par décret de la maison voisine, saisie réellement Jolivet, Philippe, maître charron (défaillant).
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : le mur mitoyen d’une maison sise au carrefour Saint-Hyppolite appartenant à Collin, Nicolas, voisine de celle appartenant à Bruant, Charles qui provient vente sur adjudication sur les saisies réelles de Jolivet, Philippe, dont le sieur Pingat est opposant aux criées, vente et adjudications par décret de sa vente
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les experts décrivent l’état du mur mitoyen et ce qu’il convient y faire.
  • Coût de l’expertise  : Belhomme, une vacation : 6 livres ; Loir, une vacation : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 3 livres ; papier contrôle expédition : 1livre 15 sols ; Total : 22 livres 15 sol.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 62
Intitulé : 18 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets, 1 feuille attachée

Présentation du contenu :

Rue de Sèvres

  • Type d’acte : visite, réparations et estimation d’augmentation
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse, mais sur fond de contentieux.
  • Cause (ou motif) de l’expertise : la locataire a fait faire des réparations à la maison qu’elle occupe, qui pourraient lui être remboursées par le propriétaire. Cette visite est faite pour éviter les frais d’une visite en justice (convention du 11 septembre 1726 annexée).
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante :
  • 1/ Le Camus, Marie Anne, marquise de Flamenville (malade). Caution : Basan, Jean Jacques, chevalier marquis de Flamenville, son fils 2/ de Fremont, chevalier seigneur Dauneuil et autres lieux, conseiller du roi en ses conseils maître des requêtes ordinaires de son hôtel.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Sèvres appartenant à de Fremont, chevalier seigneur d’Auneuil et louée par Le Camus, Marie Anne, marquise de Flamenville
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert examine les augmentations faites en en donnant les prix à l’unité mais sans en faire le total.
  • Coût de l’expertise  : Loir : 2 vacations : 12 livres ; greffier : 12 livres ; grosse, 32 rôles : 8 livres ; papier contrôle, expédition : 9 livres 5 sols ; Total : 45 livres 5 sols.
  • Pièces ajoutées  : Convention du 11 septembre 1726 a été faite sous seing privé entre le propriétaire et la locataire précisant un certain nombre de conditions de la location dont l’engagement de la locataire à ne faire aucun changement dans les lieux et n’emportera rien des augmentations qu’elle prétend y avoir fait jusqu’à ce que la visite d’expert fut faite ; et rendre les clefs au secrétaire du propriétaire, à l’exception des glaces qui lui appartiennent.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Une convention
  • (f. 6r°) « A l’égard de quantité de clefs que mond. sr Dauneuil nous a dit manquer à plusieurs et différentes portes de lad. maison nous ne sommes point entrez dans ce détail, attendu qu’il est d’usage que lors que l’on quitte une maison on en remet toutes les clefs à une personne proposée de la par de Mrs ou mesd. [f. 6v°] les propriétaires pour les recevoir et comme mad. dame marquise de Flamenville lors de notre procès verbal a fait un eun double à mond. sr Dauneuil par lequel elle s’est engagée de faire faire toutes les menues réparations mesme de fournir deux portes qui manquent l’une au rez de chaussée du corps de logis de devant de la baye qui est entre l’écart et la petite cour et l’autre à la place de celle qui manque à un des étages dud. corps de logis, notre avis est que lesd. clefs qui peuvent manquer sans réparations locatives de la nature de celles mentionnez aud. ecru double auquel mad. Dame de Flamenville doit satisfaire, les serrures dans les quarante pourroient estre vus estant un fau de propriétaire.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 63
Intitulé : 18 décembre 1726 - 19 novembre 1727
Description matérielle : 1 cahier de 10 feuillets

Présentation du contenu :

Rue des Rosiers, faubourg Saint-Germain

  • Type d’acte : visite d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 16 novembre 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse ? (succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : estimation de maison dans le cadre de la succession sur laquelle on été réalisées des augmentations qu’il convient porter par le compte de communauté afin de rembourser les parties de leurs frais
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre 2/ Fourier, Edme, décédé au cours de l’expertise et remplacé à partir du 19 novembre 1727 par : 3/ Demeseretz, Charles Philippe, architecte (nommé par sentence du 6 septembre 1727)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Robert, Marie Anne, veuve de Pagnès, Jacques, maître charron, et autres héritiers de Pagnès, Pierre
  • Partie opposante : Gérin, Jean-Baptiste Claude, maître charron, légataire universel pour un tiers de défunte Hébert, Madeleine, veuve de Pagnés, Pierre, auparavant veuve de Gérin, Claude, maître charon et héritier pour moitié de Gérin, Marie Madeleine, au jour de son décès veuve de Sourdeval, Nicolas, laquelle étoit aussi légataire universelle pour un tiers de lad. défunte etc.
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue des rosiers, faubourg Saint-Germain provenant e la succession de défunte Hébert, Madeleine au jour de son décès veuve de Pagnés, Pierre, auparavant veuve de
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : contrariété d’experts. Pour Demeseretz, les ouvrages sont estimés à 873 livres 6 sols 8 deniers ; tandis que pour Quirot, les ouvrages sont estimés à 2830 livres (Quirot se fonde sur les mémoires d’ouvrages).
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 4 vacations : 24 livres ;!fourier, 2 vacations : 12 livres ; Demeseretz, 2 vacations : 12 livres ; greffier, 4 vacations : 24 livres ; grosse, 48 rôles : 12 livres ; papier, contrôle : 6 livres 8 sols ; Total : 90 livres 8 sols ; Bourse commune : 26 livres.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Demeseretz « toutte considération faitte mon avis est comme je l’ay marqué cy dessus qu’il ne doit estre tenu compte à la succession dud. feu sieur Pagnéz par les héritiers de lad. dame Hébert pour toute augmentation faitte en lad. maison rue des roziers que de la somme de huit cent soixante treize livres dix sols huit deniers ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 64
Intitulé : 23 décembre 1726 - 7 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 6 feuillets

Présentation du contenu :

Rue Gervais Laurans

  • Type d’acte : estimation d’ouvrages de serrurerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences du 20 novembre 1726 et du 10 décembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : fin de la construction de la maison
  • Expert(s) :1/ Demeseretz, Charles Philippe, architecte 2/ Lebrun, Charles, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Meley, François
  • Partie requérante : Poullet, maître serrurier
  • Expert : Demeseretz, Charles Philippe
  • Partie opposante : Ledoux, marchand orfèvre
  • Expert : Lebrun, Charles
  • Représentant : Verron
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue Gervais Laurans appartenant au sieur Ledoux
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages de serrurerie faits sont estimés à 2744 livres 11 sols
  • Coût de l’expertise  : Lebrun : 30 livres pour 5 vacations ; Demeseretz : 30 livres pour 5 vacations ; bourse commune : 29 livres
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 65
Intitulé : 23 décembre 1726 - 17 mai 1727
Description matérielle : 1 cahier de 8 feuillets

Présentation du contenu :

Marché aux chevaux

  • Type d’acte : visite d’un passage où passe des eaux
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : prévôt de Paris ou lieutenant particulier au Châtelet (la mention au lieutenant civil a été barrée). Présidial du châtelet de Paris (sentence du 9 août 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : payer les arrérages de rentes échus et à échoir et pour passer avec lui un titre nouvel. Suivant la clause du contrat d’acquisition (30 août 1715) la dame de Thoisy est tenue d’empêcher les eaux des habitants des autres maisons ne passent pas ni ne stagnent devant la porte cochère du sieur Fleury, sinon il peut le faire lui-même aux frais de la demoiselle de Thoisy, comme ce n’est pas fait, il règne une puanteur et infection extraordinaire qui rend les lieux impraticables.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre 2/ Frémiot, Nicolas
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Seguin de Patrocle de Thoisy, Marie Angélique, fille majeure
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Représentant : Massé, Denis
  • Partie opposante : Fleury, Charles François, marchand orfèvre, comme tenant héritier de la veuve Fleury, sa mère
  • Expert : Frémiot, Nicolas
  • Représentant : son épouse
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise au marché aux chevaux appartenant à Fleury, Charles François, qu’il tien de sa mère défunte qui l’avait acheté à Seguin de Patrocle de Thoisy, Marie Angélique (par contrat du 30 août 1715 devant Bouron) ; héritages appartenant à Seguin de Patrocle de Thoisy, Marie Angélique situé aux marché aux chevaux.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : contrariété d’experts. Pour Frémiot, la pente de l’écoulement des eaux est jugé suffisant sans qu’il soit besoin aux locataires et propriétaires de faire un puisard et les eaux des propriétaires ne doivent en aucun cas passer dans dans l’acquisition faite par la dame veuve Fleury ; pour Quirot, les clauses du contrat de vente ont été observées, la dame Thoisy étant propriétaire incommutable au même titre que les autres à présent propriétaires, ces derniers ont droit de faire passer leurs eaux dans le passage
  • Coût de l’expertise  : Quirot : 15 livres pour deux vacations ; Frémiot : 15 livres pour deux vacations ; greffier, 2 vacations : 15 livres ; grosse, 31 rôles : 7 livres 15 sols ; papier et contrôle : 4 livres ; Total : 56 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Expertise curieuse en ce qui concerne l’institution requérante, jamais vu.
  • Report de la visite : « [f. 1v°] Et attendu que par lesd. sentences il est dit que nous ferons la visite aux fins des partyes et qu’elles ne sont point expliquées dans les quallitées de lad. sentence et que lesd. fins ne nous ont point esté mises ès mains et par conséquent que nous ne pouvons connoistre quels sont les moyens et deffences des partyes nous avons surcis à procéder à la visitte en question jusqu’à ce que les fins nous ayent esté mises ès mains et nous sommes retires. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 66
Intitulé : 23 décembre 1726 - 20 mai 1727
Description matérielle : 1 cahier de 8 feuillets, 1 feuille volante

Présentation du contenu :

Rue Saint-Avoye

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de maçonnerie fait
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 27 novembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : fin des travaux, il faut procéder au toisé des ouvrages du marché et d’augmentation.
  • Expert(s) : Quirot, Pierre ; Joubert, Louis
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Mareschal, François, maître maçon entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Quirot, Pierre
  • Partie opposante : Pitara, Joseph, comte de Marigny, brigadier des armées du roi
  • Expert : Joubert, Louis
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : la fosse d’aisance d’une maison rue Saint-Avoye appartenant à Pitara, Joseph, comte de Marigny, dont est principal locataire le sieur Guitton, maître chirurgien
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : contrariété d’experts. Joubert estime les ouvrages à 643 livres 17 sols 5 deniers ; et Quirot les estime à 1078 livres 17 sols 9 deniers.
  • Coût de l’expertise  : sans objet
  • Pièces ajoutées  : papier partiellement barré, contenant la copie de l’assignation à Joubert datée du 24 janvier 1727.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Premier exploit en la chambre des bâtiment du Palais le 28 septembre 1726
  • La pièce « n’est pas expédiée ny délivrée ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 67
Intitulé : 24 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de x feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

Rue des Fossés-Saint-Germain

  • Type d’acte : visite et estimation d’ouvrages de maçonnerie
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentences des 30 octobre et 4 décembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse ?
  • Cause (ou motif) de l’expertise : travaux achevés dan la maison de Thomas, Edme Henry et réalisés par le sieur Du Sable
  • Expert(s) : Joubert, Louis, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Thomas, Edme Henry, maître faïencier
  • Procureur : Leroy, Jean-Baptiste
  • Partie opposante : Du Sable, Pierre, maître maçon entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Représentant : un ouvrier qui a travaillé pour du Sable aux ouvrages en question
  • Entrepreneur, maître d’œuvre : Du Sable, Pierre
  • Lieux de l’expertise : une maison au quartier Saint-Germain-des-Prés, rue des fossés Saint-Germain-des-Prés dépendant de cette maison des jeux de boules de (?) servant de passage et dont la boutique est actuellement occupée par un marchand épicier.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : les ouvrages sont estimés à 32 livres 10 sols.
  • Coût de l’expertise  : Bourse commune 6 livres 2 sols 6 deniers.
  • Pièces ajoutées  : 1/ copie de l’assignation par l’huissier de Thomas, Edme Henry à Du Sable, Pierre, le 23 décembre 1726 2/ copie de la sentence de la Chambre civile du Châtelet du 9 novembre 1726 suivit de la copie de la nomination de Joubert comme expert, 18 décembre 1726, suivit de la copie de la sommation de l’huissier à Joubert datée du 23 décembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • (f. 1r°) Les parties avaient nommé à l’origine le sieur Bourgeois pour expert, mais le lieutenant civil ayant fait savoir que ledit Bourgeois n’est pas expert juré, le requérant Thomas, Edme Henry nomme Joubert, et Du Sable s’en rapporte au même expert.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 68
Intitulé : 24 décembre 1726 - 15 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets, 2 feuilles volantes

Présentation du contenu :

Rue de Longpont

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de maçonnerie et autres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : les travaux terminés, les parties se sont accordées par acte sous seing privé pour faire visiter les ouvrages (rencontruction de la façade), conformément aux devis et marché fait entre eux devant Bailly, notaire le 26 juillet 1724 et 5 avril 1725.
  • Expert(s) : Masson, Estienne, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Leloup, Gérard, bourgeois de Paris
  • Partie opposante : Duval, Charles, architecte juré expert entrepreneur de bâtiment à Paris
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison rue de Longpont, quartier Saint-Gervais, appartenant à Leloup, où Duval, Charles a réalisé des travaux
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’expert a trouvé l’ensemble des ouvrages conformes au devis et marché et réalisés selon leur art.
  • Coût de l’expertise  : Masson, 2 vacations : 12 livres ; greffier, 2 vacations : 12 livres ; grosse, 24 rôles : 6 livres ; contrôle des pouvoirs et papier : 4 livres : 34 livres.
  • Pièces ajoutées  : 1/ pouvoir donné par les parties à Masson, Estienne pour procéder à la visite des ouvrages, 10 décembre 1726 2/ autorisation de Leloup, Gérard, pour laisser les deux baies de croisées bien qu’elles soient mal placées d’après au devis, mais demandant à Duval, Charles de remettre en place à ses frais toutes les anciennes portes,ainsi qu’installer une trappe entre les caves et des lunettes aux sièges d’aisance, ce pour le tenir lieu des dommages et intérêts que Leloup a demandé contre Duval pour n’avoir pas exécuté le marché ; ceci étant reconnu Leloup consent à la réception des travaux avec les baies en l’état, le 13 mars 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • Très intéressante 2e pièce jointe, sur la procédure en cas de non respect d’un devis.
  • f. 2v° l’expert signale que les ouvertures n’ont pas été placées de la manière précisée dans le devis « mais nous estimons que led. mur de face n’est pas moins recevable ledit sieur Leloup estant convenu par l’acte fait sous sa signature privée en datte du treize mars 1726 qu’il seroit receu en l’estat qu’il est, et au surplus nous avons trouvé lesd. ouvrages bien et deuement faits suivant l’art de chacune natures d’iceux. »
  • Conclusion : « Nous expert susdit sommes montez et dessendus dans les appartemens et caves de lad. maison pour y voir et visittter tous les ouvrages qui ont esté faits dans lesdits lieux, lesquels nous avons examinez article par article suivant qu’ils sont désignez dans ledit devis et avons trouvé qu’ils sont bien et deuement faits conformément à iceluy, sans y avoir dérogé et sont au surplus faits suivant l’art de chacune nature d’iceux. ».
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 69
Intitulé : 30 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de x feuillets, x feuille volante

Présentation du contenu :

Palaiseau

  • Type d’acte : visite et estimation de maisons et terres
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse (succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession de mineurs. La sentence du lieutenant civil du 14 décembre 1726 homologant l’avis des parents et amis des mineurs que la vente des meubles n’a pas été suffisante pour payer les dettes dont la communauté et succession sont chargés, il faut vendre ces maisons et terres.
  • Expert(s) : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Callou, Antoine-Charles
  • Partie requérante : Nicolle, Jeannne, Pierre et Jacques, enfants mineurs de Nicolle, Pierre, marchand mercier et de défunte Rioult, Agnès son épouse
  • Tuteur : Rioult, Jacques Nicolas, leur oncle.
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : trois maisons et de terres dépendant de la succession de défunte Rioult, Agnès, situées au village de Palaiseau.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble est estimé à 4500livres
  • Coût de l’expertise  : Loir : 20 livres ; greffier : 20 livres ; grosse ; 4 livres 5 sols ; papier, contrôle, expédition : 3 livres ; Total : 47 livres 5 sols.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 70
Intitulé : 30 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 3 feuillets

Présentation du contenu :

Grande rue du faubourg Saint-Antoine

  • Type d’acte : visite et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (sentence du 20 novembre 1726)
  • Nature de l’expertise : contentieuse (succession)
  • Cause (ou motif) de l’expertise : Jubier, François Alexandre, demandeur a renoncé pour les mineurs à la succession de leur père et la fixation de continuation de la communauté qui a été entre leur père et mère jusqu’à l’inventaire après décès, Rogier, Charles, curateur a été condamné à lui payer 1674 livres 8 sols 3 deniers qui reviennent aux mineurs et aussi 1400 livres stipulé dans le contrat de mariage etc.
  • Expert(s) : Joubert, Louis, architecte entrep.
  • Greffier de l’écritoire : Danjan, Pierre Paul
  • Partie requérante : Jubier, François Alexandre, maître bourrelier, tuteur des enfants mineurs de défunt Tavernier, Jacques, chirurgien et de Thibault, Marie Anne, sa première femme, héritiers de leur mère et créanciers de leur père
  • Partie opposante : Rouger, Charles, bourgeois de Paris, curateur de la succession vacante de Tavernier, Jacques
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison grande rue du faubourg Saint-Antoine, près la barrière du trône
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 2500 livres
  • Coût de l’expertise  : bourse commune : 11 livres 15 sols
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 71
Intitulé : 30 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets, 1 feuille attachée

Présentation du contenu :

Rue des Jardins

  • Type d’acte : visite, prisée et estimation d’une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : lieutenant civil (ordonnance du 17 décembre 1726)
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : succession partage projeté à l’amiable entre les héritiers
  • Expert(s) : Fourier, Edme, architecte entrepreneur (commis d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot
  • Partie requérante :1/ damoiselle Hardouin, Jeanne, veuve de Gauné, Julien, vivant conseiller du roi, contrôleur ordinaire des guerres 2/ Gauné Dufort, Louis Julien 3/ Gauné Descazeaux, Jean Claude 4/ Gauné de Caugy, Ignace 5/ Gauné de Montlouis, Louis 6/ Gauné Descloz, Julien, etc. mineurs émancipés, héritiers par bénéfice d’inventaire
  • Curateur : Jobert, Firmin, procureur
  • Partie opposante :
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue des Jardins appartenant à la succession de défunt Gauné, Julien
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : la maison est estimée 11500 livres
  • Coût de l’expertise  : Fourier, 2 vacations : 12 livres ; greffier, 2 vacations : 12 livres ; grosse, 16 rôles : 4 livres ; papier et contrôle : 3 livres ; Total : 31 livres
  • Pièces ajoutées  : supplication des requérants qui ont intérêt pour la validité du partage de faire procéder à la visite, prisée et estimation de ladite maison, demandant le recours de l’autorité du lieutenant civil pou qu’il désigne un expert chargé de faire ladite estimation et procéder au partage. Sans date, mais annoté du lieutenant civil d’Argouges désignant Fourier comme expert, le 17 décembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

  • la pièce jointe donne des éléments sur la nomination de l’expert.
Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 72
Intitulé : 31 décembre 1726 - 2 janvier 1727
Description matérielle : 1 cahier de 7 feuillets, 1 feuille attachée

Présentation du contenu :

Rue Saint-Antoine

  • Type d’acte : réception d’ouvrages de charpenterie en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante :
  • Nature de l’expertise : gracieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : fin des travaux, réception d’ouvrages d’après les devis et marchés pour la reconstruction de la maison fait devant Besnard, notaire, le 15 septembre 1724
  • Expert(s) : Quirot, Pierre, architecte
  • Greffier de l’écritoire : Baudouin, Antoine
  • Partie requérante : Dureville, Jean-Baptiste, écuyer conseiller secrétaire du roi maison couronne de France et de ses finances
  • Partie opposante : Bertrand, Charles, maître charpentier
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison sise rue Saint-Antoine au coin de la rue des Tournelle appartenant à Dureville, Jean-Baptiste,
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages (prévus au marché et d’augmentation) sont estimés à 10953 livres 10 sols et son jugés faits selon l’art.
  • Coût de l’expertise  : Quirot, 2 vacations entières : 12 livres : greffier : 12 livres (2 vacations) ; 37 rôles : 9 livres 5 sols ; papier de la grosse ?: 2 livres 10 sols ; contrôle : 12 sols ; pour l’expédition ?: 1 livre 10 sols ; Total : 37 livres 17 sols ; Bourse commune : 14 livres 12 sols 6 deniers, savoir 2 vacations : 10 livres ; 37 rôles de grosses : 4 livres 12 sols ; total : 14 livres 12 sols.
  • Pièces ajoutées  : pouvoir donné par les parties à Quirot, Pierre, pour estimer les ouvrages faits, le 15 décembre 1726.

Commentaire ou copie d’extrait :

Cote(s) : Z/1j/584
Cote(s) : dossier 73
Intitulé : 31 décembre 1726
Description matérielle : 1 cahier de 4 feuillets

Présentation du contenu :

Rue des Boucheries

  • Type d’acte : visite d’ouvrages de carrelages faits en une maison
  • Institution de nomination :
  • Institution requérante : prévôt de Paris ou lieutenant particulier au Présidial du Châtelet (sentence du présidial du Châtelet du 5 février 1726 et en exécution d’une sentence du 21 et 28 août 1725)
  • Nature de l’expertise : contentieuse
  • Cause (ou motif) de l’expertise : ouvrages de carrelages fait par le défunt Denis, Jean, en ladite maison sont achevés, ; Dumas, Pierre est condamné à payer 361 livres 5 sols aux requérants pour les ouvrages en question avec les intérêts suivant l’estimation, d’après les mémoires.
  • Expert(s) :1/ Quirot, Pierre, architecte 2/ Loir, Jean-Baptiste, entrep. (nommé d’office)
  • Greffier de l’écritoire : Quirot, Jacques
  • Partie requérante : Blocquet, Pierre, maître tailleur d’habits et Denis, Charlotte, sa femme qui est seule et unique héritière de Denis, Jean, maître potier de terre.
  • Expert : Quirot, Pierre
  • Partie opposante : Dumas, Pierre, maître maçon entrepreneur de bâtiment à Paris (défaillant)
  • Expert : Loir, Jean-Baptiste (nommé d’office)
  • Entrepreneur, maître d’œuvre :
  • Lieux de l’expertise : une maison appartenant à à la demoiselle Dumas rue des Boucheries à l’enseigne du Petit monde.
  • Conclusion ou dispositif de l’expertise : l’ensemble des ouvrages est estimé à 321 livres 15 sols et s’en réfèrent comme d’habitude au lieutenant civil.
  • Coût de l’expertise  : Quirot : 6 livres ; Loir : 6 livres ; greffier : 6 livres ; grosse : 4 livres ; papier et contrôle : 2 livres 12 sols ; Total : 24 livres 12 sols. Bourse commune : 7 livres.
  • Pièces ajoutées  :

Commentaire ou copie d’extrait :

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